Rejoignez-nous

Parlons économie

Quelles alternatives pour une mobilité verte ?

Publié

,

le

Cette semaine, c'est la mobilité verte qui est à l'honneur dans Parlons Economie. On parle de l'avenir de la mobilité urbaine et de l'énergie à l'hydrogène  avec Stéphane Aver, PDG d'Aaqius mais aussi des moyens de transports et de leur impact carbone avec Fabien Soublet, directeur de TGV Lyria qui nous présente les résultats d'une étude de l'empreinte carbone de plusieurs moyens de transports. Nous revenons aussi sur l'initiative 99%, soumise au vote le 26 septembre prochain et qui vise à augmenter les impôts sur le capital des sociétés. Delphine Bachmann, députée PDC au Grand Conseil genevois, nous livre la position de son parti sur cette question. Enfin, nous parlons des Grands Prix de l'Economie qui seront remis le 21 septembre prochain à Genève avec leur directrice, Anne-Sophie Dunand-Blaesi.

 

Genève innove: Et si l'hydrogène était l'avenir de la mobilité ?

Réinventer la mobilité urbaine, c'est un enjeu clé des prochaines années dans la lutte contre le changement climatique mais se diriger vers de l'énergie 100% verte n'est pas toujours facile. Bien souvent, les batteries de nos vélos ou autre scooters électriques sont fabriquées à l'étranger, avec des composants provenant de l'étranger et donc, même si l'on roule à l'électricité, notre empreinte carbone n'en est pas nulle pour autant. Alors quelles alternatives se proposent à nous?

Nous recevons Stéphane Aver, PDG d'Aaqius dont le concept est de mettre l'hydrogène en bouteille afin de proposer une énergie réellement verte à la population. L'objectif est que ces bouteilles d'hydrogène remplace les batteries pour produire de l'énergie électrique pour notre vélo ou scooter, voire pour notre voiture dans un second temps.

Ce concept présente deux avantages. Tout d'abord, fini les heures de recharge, lorsqu'une bonbonne est terminée, on la change tout simplement. Un véritable gain de temps et de praticité pour la mobilité urbaine. Ensuite, l'entreprise fonctionne avec un modèle économique 100% intégré. C'est-à-dire que l'hydrogène est produit localement, conditionné localement, distribué localement et utilisé localement. Plus de transport et donc d'empreinte carbone augmentée.

Un système qui se développe partout sur la planète d'après Stéphane Aver et qui séduit de par cette intégration locale de la création de valeur.

Genève innove.Stéphane Aver, PDG d'Aaqius

 

Genève bouge pour la planète: Le train met-il l'écologie sur de bons rails ?

On continue sur la thématique écologie et environnement avec notre dernier invité, le directeur de TGV Lyria, Fabien Soulet. On parlait précédemment de mobilité urbaine mais la problématique de l'empreinte carbone est tout aussi présente sur les déplacements de plus longues distances et, dans ce domaine, c'est bien le train qui est l'alternative la plus écologique.

Fabien Soulet nous présente en effet aujourd'hui une étude réalisée par un cabinet indépendant sur l'empreinte environnementale d'un voyageur en fonction de son moyen de transport. On compare ici le train, l'avion, le bus longue distance, la voiture et la voiture électrique. Ce qui est également intéressant c'est que l'étude prend en considération tous les aspects du moyen de transport y compris les infrastructures et le matériel nécessaire à son fonctionnement pour déterminer l'empreinte carbone de chacun.

Les résultats obtenus sont sans équivoque. Le train est, de loin, le moyen de transport avec l'impact le plus faible. En effet, celle-ci est 20 fois inférieure à celle de l'avion, 19 fois inférieure à celle de la voiture et même 8 fois inférieure à celle de la voiture électrique, pourtant plébiscitée comme alternative écologique.

Genève bouge pour la planète.Fabien Soulet, directeur de TGV Lyria

3 minutes pour comprendre: Les enjeux de la votation du 26 septembre

Le 26 septembre prochain, les citoyens du canton ont rendez-vous aux urnes pour se prononcer sur plusieurs objets parmi lesquels l'initiative 99% lancée par les jeunes socialistes. Delphine Bachmann, députée PDC au Grand Conseil genevois, était sur Radio Lac dans Parlons Economie pour parler de cette initiative à laquelle son parti est opposé.

Cette initiative 99% vise à augmenter les impôts sur le capital des entreprises. Le risque, selon Delphine Bachmann, est que cette augmentation est aussi un impact sur les classes moyennes par cascades. De plus, la mécanique de cette mesure qui consiste à imposer sur 150% du capital et non sur 100% (c'est à dire que si vous gagnez 100.-, vous serez imposé sur 150.-) ne va pas, pour notre invitée, dans le sens de plus de justice fiscale.

Augmenter les impôts sur les entreprises à Genève qui est déjà l'un des cantons qui les taxe le plus risque d'avoir un impact sur l'économie. D'abord car le capital permet aux entreprises d'investir et qu'une augmentation des impôts pourraient engendrer une baisse des investissements. Ensuite, les entreprises les plus riches pourraient être tenter de "fuir" vers des cantons ou des pays avec des conditions plus avantageuses pour elles.

3 minutes pour comprendre.Delphine Bachmann, députée PDC au Grand Conseil et Alexandra Rys, directrice communication de la CCIG

 

Le Focus: Comment mettre en avant les entreprises genevoises ?

L'économie du canton repose sur ses nombreuses entreprises qui contribuent au rayonnement de Genève à l'échelle nationale et internationale. Dans le but de mettre en avant ces entreprises et d'encourager l'innovation dans le canton, les Grands Prix de l'Economie ont été créés en 2012. 9 ans plus tard, en 2021, la cérémonie phare du monde économique genevois se tiendra le 21 septembre et remettra, comme chaque année, le Prix de l'Economie Genevoise et le Prix de l'Innovation.

Un jury composé de 13 membres, hommes et femmes, issu.e.s du monde académique mais aussi économique est allé à la rencontre de chaque entreprise afin de sélectionner les lauréat.e.s à l'aide de critères très précis.

Un nouveau prix fera également son apparition cette année, le Prix de l'Egalité. Notre invitée, Anne-Sophie Dunand-Blaesi, présidente des Prix, nous présente cette nouveauté. Ouvert à toutes les entreprises, le prix de l'égalité s'intéresse aux mesures internes mises en place pour favoriser l'égalité. Au-delà de la récompense, l'objectif du prix est aussi de permettre à l'entreprise lauréate de partager ses bonnes pratiques et de prendre du temps afin de former d'autres dirigeants intéressés par ses méthodes.

Le Focus.Anne-Sophie Dunand-Blaesi, présidente des Prix

 

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Parlons économie

L'importance économique de la Genève Internationale

Publié

le

L'une des particularités de la ville de Genève est l'importance de sa dimension internationale avec la présence de nombreuses organisations et ONG. Nous nous intéressons aujourd'hui à la Genève Internationale et sa place dans l'économie locale du canton dans notre émission, "Parlons Economie". 

 

L'importance de la Genève Internationale.

Depuis la fin de la Première Guerre Mondiale, Genève a affirmé sa vocation internationale devenant le siège des Nations Unies et depuis, la Genève Internationale n'a cessé de se développer devenant un pôle important de l'économie de la ville.

La Genève Internationale c'est aujourd'hui 39 organisations internationales, 400 ONG et 137 pays représentés. Ce pôle d'activité apporte du dynamisme à la ville et représente 35'000 emplois, soit près de 10% des emplois à Genève.

Mais au-delà de son quartier international, Genève tire avantage de la présence de ces organisations et multinationales à tous les niveaux. La Genève Internationale permet la création d'emplois périphériques, un emploi dans une multinationale crée indirectement 1,6 emplois périphérique dans le canton et favorise aussi le rayonnement de la ville à l'extérieur des frontières du pays.

Avec nos invités, Béatrice Ferrari, directrice des affaires extérieures du Canton de Genève et Fabrice Eggly, membre du comité de la Fondation pour Genève, nous évoquons l'impact économique de la Genève Internationale et ses liens avec la Genève locale.

Parlons EconomieGenève Internationale

 

Un rapprochement entre la Genève Locale et la Genève Internationale

Le dynamisme insufflé par la Genève Internationale bénéficie également à la Genève Locale en contribuant à la création d'emplois, au développement des commerces et du secteur du tourisme. Cette dimension internationale a aussi permis de faire de Genève une ville cosmopolite et culturellement riche.

 

L'un des enjeux pour la ville est donc de créer et d'entretenir des ponts entre local et international et c'est le rôle de la Fondation pour Genève. Parmi les actions menées par la Fondation, chaque année, elle remet un prix à une personnalité qui contribue au rayonnement de Genève en dehors de ses frontières. En 2021, c'est le dessinateur Chapatte qui a été récompensé et cette année, le prix est revenu à Peter Maurer, président du CICR.

De nombreuses organisations et événements sont aussi proposés par la Fondation pour promouvoir et faire découvrir la Genève Internationale aux habitants et entreprises de la ville.

Parlons EconomieGenève Internationale

Genève Internationale: une dimension importante pour l'économie genevoise.

En raison de l'importance du pôle international, maintenir son attractivité est un enjeu crucial pour Genève. La diversité du tissu économique genevois rendue possible par la présence des organisations et entreprises de la Genève Internationale est l'une des forces du canton et est à l'origine du bien-être de ses habitants.

Grâce à sa dimension internationale, Genève renforce son économie et rayonne à l'étranger tout en dynamisant sa dimension locale devenant ainsi "la plus petite des grandes villes".

Continuer la lecture

Parlons économie

Spotiz: un app pour faciliter le stationnement à Genève

Publié

le

Cette semaine dans notre émission Parlons économie, nous découvrons Spotiz, une application collaborative qui permet de faciliter le stationnement à Genève.

Une app collaborative

Trouver une place de parking en ville peut souvent s'apparenter à un casse-tête à Genève et faire perdre de précieuses minutes aux conducteurs. Aujourd'hui, nous vous présentons une solution mobile qui va vous permettre de simplifier votre stationnement en ville: Spotiz. Le co-fondateur et CEO de cette application, Christophe Rencien est l'invité de Benjamin Smadja dans Parlons Economie pour nous en parler.

Spotiz est une application mobile qui permet à la fois de faciliter le stationnement mais aussi de repérer les emplacements de recharge pour les véhicules électriques. L'objectif de l'app est double: rendre service aux usagers et promouvoir la mobilité verte. Ce service, gratuit pour les usagers, repose sur un concept collaboratif qui permet à chacun de signaler les parkings disponibles aux autres afin de les aider à trouver une place. L'une des valeurs ajoutées de Spotiz concerne les propriétaires de places privées à Genève qui peuvent mettre leur place à disposition en location sur l'application.

A ce jour, l'application, mise en ligne il y a quelques semaines, construit une communauté d'utilisateurs. Le but est d'avoir un maximum de personnes qui alimentent la base de données de l'application pour être utile au plus grand nombre.

Parlons EconomieSpotiz: une app pour faciliter le stationnement à Genève

 

Vers une ville plus verte et plus "smart"

La mobilité dans les villes est au coeur des préoccupations des municipalités en ce moment en particulier sur les questions de mobilité verte et de nouveaux services voient le jour pour rendre les zones urbaines plus "smart". Les services comme Spotiz permettent de récolter des datas disponibles, celles des places disponibles, et de les communiquer aux utilisateurs.

Damien Zuber, directeur général de la Fondation des Parkings, nous explique que cette exploitation des données est aujourd'hui essentielle pour se mettre au service des utilisateurs et aller vers une mobilité intelligente en ville. Cela passe aussi par le développement de nouveaux services, la création de place avec recharge pour les véhicules électriques, les réflexions autour de la mobilité douce... La ville de demain se dessine plus verte et plus "smart".

Pour en savoir plus sur Spotiz, rendez-vous sur le site de l'application.

Continuer la lecture

Parlons économie

Deux entreprises genevoises oeuvrent pour la revalorisation des déchets

Publié

le

Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons développement durable avec Justine Tincq, fondatrice de Just No Waste et Jean-Charles Arbon, directeur de Biohuile.

Née en 2019, Just No Waste est une entreprise individuelle qui accompagne les organisateurs d'évènements dans la mise en place d'une démarche de réduction des déchets à la source, en Suisse romande.

Des stands de restauration aux signalétiques en passant par les goodies ou la vaisselle dans les festivals, Justine Tincq propose des solutions clefs en main, dès la conception.

Découvrez l'exemple du Festival Objectif Terre dans ce webinaire:

 

Biohuile est quant à lui un service suisse qui propose la collecte d’huiles de friture usagées dans le milieu de la restauration afin de les valoriser en les transformant en biocarburant propre. Pour cela, Biohuile met gratuitement à disposition des restaurateurs des bidons pour récupérer leurs huiles usagées en échange d'une caution, puis les collecte à la demande.

29 000 litres d'huiles usagées collectés représentent 78 300 kilos de CO2 rejetés en moins dans l’atmosphère par année. Biohuile figure par ailleurs dans le programme éco21 et compte SIG comme principal soutien dans ce projet écologique.

 

 

Continuer la lecture

Parlons économie

Prévenir les risques psycho-sociaux grâce à une Personne de Confiance

Publié

le

Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons bien-être avec Sophie Schindler, fondatrice et directrice de Essens Sàrl.

Aujourd’hui, 36% des travailleurs en Suisse sont touchés par des situations de conflit. La crise sanitaire a par ailleurs exacerbé les risques psycho-sociaux en entreprise depuis deux ans, bien qu'un arrêt du Tribunal fédéral datant du 9 mai 2012 imposait déjà aux entreprises suisses de mettre en place des mesures pour prévenir les conflits en désignant une Personne de Confiance. Son rôle étant de développer le bien-être au travail, d'offrir un espace où les collaborateurs pourraient s'exprimer librement et de gérer les conflits de manière juste pour toutes les parties.

Avec Essens, Sophie Schindler s'est donnée pour mission de créer une conscience au niveau des organisations et de faire comprendre à quel point ces risques psycho-sociaux en entreprise peuvent avoir un impact significatif sur l'absentéisme, le turnover et, potentiellement, sur la réputation d'une entreprise.

 

Directrice des Ressources Humaines pendant plus de 20 ans et formée en médiation depuis 2013, son rôle de Personne de Confiance indépendante vise donc d'une part à accompagner les collaborateurs tant personnellement que professionnellement mais aussi à assister les organisations en termes de prévention et de gestion des ressources.

 

Continuer la lecture

Parlons économie

Un algorithme peut-il remplacer un avocat ?

Publié

le

Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons innovation avec Vanja Mégevand, avocate suisse et fondatrice de la plateforme Law-Rence.

En décembre 2016, Vanja Mégevand s'est fixée comme objectif de créer un outil qui rendrait le monde juridique simple et accessible pour tous. Ainsi, via son chatbot multilingue Law-rence et avec l'aide de ses cabinets d'avocats partenaires, elle assiste des particuliers, des start-up, des entreprises, qui se trouvent confrontés à des problèmes juridiques, principalement en Suisse mais avec l'espoir de pouvoir s'exporter hors des frontières.

Malgré le potentiel énorme du marché, un tel projet de digitalisation du droit à l'échelle internationale doit notamment faire face à une certaine méfiance des Suisses vis à vis des solutions de paiement en ligne. Une véritable mise au défi pour le service juridique.

Continuer la lecture