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Suisse

Les femmes célèbrent les 50 ans du droit de vote au Grütli

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La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga (à droite), s'entretient avec les invitées sur le bateau en direction du Grütli. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Des femmes se sont rassemblées dimanche au Grütli à l'occasion de la Fête nationale, en présence de deux conseillères fédérales. Elles y ont notamment marqué le demi-siècle de l'introduction du droit de vote féminin au niveau fédéral.

Le Grütli des femmes a cette année pour devise "rendre hommage, rassembler et préparer le futur", indique alliance F, la faîtière des organisations féminines suisses. Les quelque 600 invitées ont profité d'une célébration participative, "comme une métaphore de la démocratie inclusive qui a été instaurée en Suisse il y a seulement 50 ans".

Plusieurs centaines de personnes, en grande majorité des femmes, ont pris le bateau à midi depuis Brunnen (SZ) pour traverser le lac des Quatre-Cantons en direction du Grütli. Sur le chemin menant à la prairie, les invitées ont commémoré les pionnières "dont le parcours vers l'obtention du droit de vote et d’éligibilité a lui aussi été laborieux".

Le logo de la fête ne représente pas les trois Confédérés barbus faisant le serment du Grütli, mais trois femmes de couleur de peau différente. Aucun cervelas ne sera non plus rôti sur le Grütli cette année. Les personnes participantes ont reçu un panier-repas végétarien avant le départ du bateau.

Au programme figurent par ailleurs des témoignages, une chanson composée spécialement pour l'occasion et la peinture d'une fresque pour immortaliser la fête. L'hymne national sera chanté, selon le programme, mais avec les nouvelles paroles.

Les femmes ont "façonné la société"

Les conseillères fédérales Viola Amherd et Simonetta Sommaruga étaient également de la partie. Les femmes "ont façonné notre société", a rappelé Mme Sommaruga dans une brève allocution. Elles "ont beaucoup changé notre pays au cours des 50 dernières années", a-t-elle souligné, les appelant à continuer à faire évoluer la Suisse.

Depuis 50 ans, les femmes ont été décisives à maintes reprises durant les votations. C'est notamment grâce à elles que l'Initiative des Alpes a été adoptée et que la Suisse a décidé de sortir du nucléaire, a rappelé la conseillère fédérale. Lorsqu'il s'agit de questions sociales et environnementales, les femmes se montrent souvent progressistes.

S'engager pour l'égalité

Sa collègue Viola Amherd a également pris la parole. Les femmes accomplissent de grandes choses dans le monde scientifique, la société, la politique et le sport", a-t-elle lancé. Elle a appelé la jeune génération à continuer à s’engager en faveur de l’égalité entre femmes et hommes.

Les conditions sont difficiles pour les femmes. "Nous avons besoin d'un cadre adéquat" afin de "décider en toute liberté de la voie que nous voulons suivre et des domaines dans lesquels nous voulons être actives", a-t-elle ajouté.

Le Grütli des femmes est organisé par les associations faîtières de femmes, sous la direction artistique et organisationnelle d'alliance F et de la réalisatrice Liliana Heimberg. L'hôte de l’événement est la Société suisse d'utilité publique (SSUP).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Tour de Romandie: l'étape pour Carapaz, le maillot pour Rodriguez

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La joie de Richard Carapaz à Leysin (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Richard Carapaz (EF Education First) a enlevé la 4e étape du Tour de Romandie, entre Saillon et Leysin (151,7 km). Le maillot jaune passe sur les épaules de Carlos Rodriguez (Ineos).

L’Equatorien a attaqué à un peu plus de 2 km de l'arrivée. Sur la ligne, il a devancé l'Allemand Florian Lipowitz et Rodriguez. Ce dernier endosse le maillot jaune de leader, à la veille de l'arrivée de la boucle romande, dimanche à Vernier (GE). L'Ibère se retrouve en tête du général avec 7’’ de marge sur le Russe Alexandr Vlasov et 9’’ sur Lipowitz

Auteur de l’échappée du jour, le Français Clément Berthet a été rejoint par le peloton à 5,3 km de l’arrivée. Quelques secondes plus tard, Egan Bernal choisissait de durcir la course, faisant exploser le groupe de tête. Deux kilomètres plus tard, Carapaz faussait définitivement compagnie à tout le monde.

Neuvième du général avant cette étape, Yannis Voisard a perdu le contact avec le peloton, à 7 km du but. Dans une mauvaise journée, le Jurassien a manqué une belle chance de terminer dans le top 10 de l’épreuve romande. Seulement 27e, il se retrouve désormais 22e au général, à 3’56’’.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Double non du PVL aux initiatives santé, oui pour l'électricité

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Le président du PVL Jürg Grossen a été réélu samedi à Bienne. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Vert'libéraux réunis en assemblée des délégués samedi à Bienne ont balayé les initiatives du PS et du Centre visant respectivement à limiter les primes maladie et à freiner les coûts de la santé. La première est jugée trop rigide, l'autre trop chère.

Les deux textes soumis à votation le 9 juin ont recueilli moins de 10 voix chacun, contre plus de 120 oppositions.

L'initiative sur le "frein aux coûts" ne précise pas comment atteindre ce but, critique le parti dans un communiqué. Elle "se concentre uniquement sur les coûts", ce qui est réducteur, poursuit le PVL, qui soutient en revanche le contre-projet.

Le parti est tout aussi opposé à l'initiative demandant que les primes maladie n'excèdent pas 10% du revenu. La classe moyenne a certes "besoin d'un allégement", mais "transférer la charge financière des cantons au gouvernement fédéral n'est pas viable", juge le PVL, qui soutient le contre-projet indirect.

Enfin, le PVL plébiscite la nouvelle loi sur l'électricité et balaie l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les cas de racisme en hausse en 2023, notamment à l'école

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Le cas de racisme signalés à travers les centres de conseil pour les victimes de ce phénomène ont augmenté d'environ 25% en 2023, par rapport à 2022. La mobilisation solidaire de la société contre ce phénomène est essentielle, note la Commission fédérale contre le racisme. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les signalements d'incidents racistes ont augmenté de près d'un quart en 2023, selon le rapport annuel des centres de conseils en racisme publié dimanche. Parmi les 876 cas recensés, la majorité relève de xénophobie et racisme anti-Noirs et a eu lieu à l'école.

Les membres du Réseau de centres de conseil pour les victimes du racisme ont ainsi reçu 168 signalements de plus qu'en 2022, précisent dans un communiqué la Commission fédérale contre le racisme (CFR) et humanrights, une ONG qui défend les droits humains en Suisse.

Bon nombre de cas signalés - soit un peu plus de 180 - se sont déroulés dans le cadre de la formation, notamment à l'école. Pas seulement dans la cour de récréation, mais également par le biais de groupes scolaires créés par les élèves sur les réseaux sociaux. La CFR et humanrights plaident pour un renforcement de la prévention en milieu scolaire.

Parmi les éléments qui pourraient expliquer la hausse du racisme, le communiqué cite l'escalade du conflit au Proche-Orient et les campagnes électorales et de votations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les "tops" et les "flops" de la Suisse au concours Eurovision

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L'Argovienne Lys Assia a remporté le premier concours Eurovision en 1956 avec "Refrain" (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Avec son titre "The Code", l'artiste biennois Nemo fait figure de favori au 68e concours Eurovision de la chanson, dont la finale aura lieu dans deux semaines à Malmö. La Suisse a remporté la compétition à deux reprises, mais n'a souvent même pas atteint la finale.

C'est l'Argovienne Lys Assia (1924-2018) qui a remporté avec "Refrain" le premier concours Eurovision de la chanson, qui s'est déroulé à Lugano en 1956. Mais à l'époque, la concurrence était nettement moins importante, avec seulement sept pays participants.

La Suissesse a également représenté son pays lors des deux éditions suivantes. Elle s'est classée deuxième en 1958 aux Pays-Bas avec la chanson "Giorgio". Elle voulait à nouveau se représenter en 2012, mais elle ne s'est pas imposée lors de la présélection. A sa place, le duo de frères Sinplus a représenté la Suisse à Bakou, mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale.

Lys Assia est à ce jour la seule Suissesse à avoir remporté le grand prix. La deuxième victoire suisse a été assurée par la Québécoise Céline Dion en 1988, avec le titre "Ne partez pas sans moi". La Suisse a devancé l'Angleterre d'un point lors de la 33e édition du concours à Dublin. Les paroles de la chanson ont été écrites par la grande dame de la musique populaire suisse Nella Martinetti.

Période difficile dans les années 2010

Si tout s'est bien passé en 2019 avec la quatrième place du Bernois Luca Hänni et et en 2021 avec la troisième place du Fribourgeois Gjon's Tears, la Suisse a connu une période de vaches maigres lors des années précédentes.

Entre 2007 et 2018, seuls la Bâloise Anna Rossinelli en 2011 et le Tessinois Sebalter en 2014 ont atteint la finale. Ils avaient respectivement terminé à la 25e et 13 place. En 2007, l'icône de l'eurodance DJ Bobo avait manqué la finale avec "Vampires Are Alive", malgré son statut de favori.

Ses successeurs, le Tessinois Paolo Meneguzzi en 2008, le groupe de rock bâlois Lovebugs en 2009 et le chanteur st-gallois Michael von der Heide en 2010 n'ont pas non plus réussi à se hisser en finale. Personne n'a réussi à briser la "malédiction" les années suivantes - et ce jusqu'en 2019.

La Suisse a touché le fond en 2004, lorsque Piero Esteriore a terminé dernier avec son titre "Celebrate", qui n'a pas obtenu le moindre point.

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Comme Lys Assia, d'autres artistes ont participé à plusieurs reprises au concours Eurovision. Le groupe bernois Peter, Sue & Marc s'est lancé quatre fois dans la course, atteignant la quatrième place en 1976 et en 1981. En 1971 et 1979, ils ont atteint la finale, mais pas les premières places.

L'un des membres du trio, Peter Reber, a également écrit des chansons qui ont représenté la Suisse à l'Eurovision: "Swiss Lady", qui sera interprétée par Pepe Lienhard en 1977 (6e) et "Cinema", chantée par Paola en 1980 (4e).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Le vainqueur du Tour de Romandie devrait être connu à Leysin

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Le vainqueur du TdR devrait être connu à l'issue de l'étape-reine de samedi (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Zinal, Thyon, Villars-sur-Ollon... Les ascensions finales de l'étape-reine du Tour de Romandie font souvent figure de juge de paix du classement général.

Cela devrait être une nouvelle fois le cas samedi à Leysin, une habituée de l'épreuve.

C'est en effet la 7e fois qu'une étape de la boucle romande se terminera sur les hauteurs d'Aigle. La dernière arrivée dans la station vaudoise remonte à 2017, également lors de la 4e étape du samedi. Simon Yates s'était alors imposé dans un sprint à deux devant Richie Porte et endossé le maillot jaune, mais il l'avait rendu à l'Australien le lendemain après le contre-la-montre final.

Lors de la dernière édition, l'autre jumeau Yates, Adam, avait pour sa part conservé son bien après l'avoir dérobé à son coéquipier Juan Ayuso à Thyon lors de l'étape-reine. L'homme qui enfilera la tunique jaune sur le podium samedi devrait selon toute vraisemblance lui aussi la conserver jusqu'au terme du Tour, dimanche à Vernier.

"Un autre défi pour les organismes"

Mathias Frank connaît bien les pentes du Tour de Romandie. L'ancien grimpeur suisse, retraité depuis 2021 et désormais directeur sportif de la formation Swiss Cycling, a pris onze fois le départ du TdR durant sa carrière. "Ces ascensions sont différentes de celles des grands tours, elles sont généralement plus courtes et aussi plus fraîches. C'est un tout autre défi pour les organismes", témoigne celui qui avait terminé 8e du Tour de France 2015.

L'arrivée à Leysin, le Lucernois l'a vécue. Mais ce n'est pas celle qui l'a le plus marqué. "Je retiens plutôt celle de Villars-sur-Ollon, par où nous sommes souvent passés, et aussi lors de certains contre-la-montre. C'est l'ascension qui représente le Tour de Romandie à mes yeux et qui est aussi devenue un rendez-vous du Tour de Suisse", dit-il.

Quant à celles qu'il préférait éviter quand il parcourait les routes romandes au sein du peloton, Mathias Frank n'hésite pas à citer Thyon, théâtre d'arrivées souvent dantesques. "Pour le coup, celle-ci est très longue et très dure (réd: 20 km à 7,6% de moyenne). L'année dernière, j'étais bien content d'être au chaud dans la voiture sans devoir la faire à vélo", rigole-t-il.

"Imposer un tempo élevé"

Samedi, la météo et la pente seront plus clémentes. "La montée de Leysin n'est pas trop raide et plutôt roulante (14 km à 6% de moyenne). C'est possible de rester dans les roues pendant un long moment, mais cela dépendra du rythme imposé en tête de peloton. Celui qui voudra faire la différence devra mettre son équipe devant et imposer un tempo élevé", analyse Mathias Frank.

Reste à savoir si la décision se fera lors de l'ascension finale, ou si des premières manoeuvres auront lieu plus tôt dans la journée, comme dans la montée d'Ovronnaz, plus courte et intense (9 km à 9%). Son placement à 100 km de la ligne d'arrivée paraît toutefois trop lointain pour que des favoris s'essaient à partir à l'attaque.

Le scénario devrait en revanche être différent de celui de la 2e étape, où un gros peloton s'est présenté au pied des Marécottes, à la poursuite de cinq fuyards. Le groupe des favoris devrait être bien moins garni à Aigle, au pied de la dernière difficulté du jour, et du Tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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