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Bouchons au Gothard: jusqu'à 12 km en direction du sud

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Comme chaque année à pareille époque, l'axe autoroutier du St-Gothard est pris d'assaut par les automobilistes de Suisse et d'Europe septentrionale. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Comme chaque année à pareille époque, juillettistes et aoûtiens de Suisse et du Nord de l'Europe ont dû s'armer de patience pour passer les près de 17 km du tunnel du Gothard. Samedi dans la matinée, la file à l'entrée nord est montée jusqu'à 12 km.

Dès 08h00, la colonne de véhicules avait atteint les 10 km, et même jusqu'à 12 km en matinée. Cela correspond à près de deux heures d'attente, indique le TCS sur son site internet. Il a fallu attendre la fin d'après-midi pour que la situation s'améliore nettement, avec seulement deux kilomètres de bouchons.

Dans l'autre sens, on a compté jusqu'à 8 km entre Quinto et Airolo, à l'entrée sud dans l'après-midi. En début de soirée, la file d'attente en direction du nord était encore de trois kilomètres.

La colonne restait longue plus au sud, sur l'autoroute A2 au Tessin. Entre Chiasso et Lugano, elle était d'environ dix kilomètres, en début de soirée samedi, soit une perte de temps d'environ 45 minutes. Une voie de l'A2 en direction du nord a dû être fermée en raison des dégâts causés par les intempéries et du risque de glissement de terrain.

Déjà le week-end dernier, le TCS avait mesuré jusqu'à 14 km dans le sens des départs vers le sud et 10 km dans celui des retours. Le chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens a duré toute la semaine, le tunnel étant souvent le théâtre d'embouteillages d'une longueur supérieure à 10 km.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Washington suspend une livraison de bombes à Israël

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L'armée israélienne a déployé des chars mardi dans Rafah et pris le contrôle du passage frontalier avec l'Egypte, dans le sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/AP/Ramez Habboub)

Les Etats-Unis ont suspendu la livraison d'une cargaison de bombes la semaine dernière après l'absence de réponse d'Israël face aux "inquiétudes" de Washington concernant une offensive annoncée sur Rafah. C'est ce qu'a déclaré mardi un haut responsable américain.

"Nous avons suspendu la livraison d'une cargaison d'armes la semaine dernière. Elle se compose de 1800 bombes de 2000 livres (907 kg) et de 1700 bombes de 500 livres (226 kg)", a déclaré ce haut responsable de l'administration de Joe Biden sous couvert de l'anonymat.

"Nous n'avons pas pris de décision définitive sur la façon de procéder concernant cette expédition", a-t-il ajouté. Cette décision a été prise alors que Washington s'oppose à une offensive d'ampleur préparée par les troupes israéliennes à Rafah.

Washington a clairement indiqué qu'il ne soutenait pas une offensive sans un plan crédible pour protéger les civils qui s'y abritent. Joe Biden a "réitéré sa position claire" au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lundi.

"Particulièrement concentré"

Les responsables israéliens et américains ont discuté d'alternatives, mais "ces discussions sont en cours et n'ont pas pleinement répondu à nos inquiétudes", a déclaré le haut responsable américain.

"Alors que les dirigeants israéliens semblaient se rapprocher d'une décision sur une telle opération, nous avons commencé à examiner attentivement les propositions de transfert d'armes particulières à Israël qui pourraient être utilisées à Rafah. Cela a commencé en avril", a expliqué ce haut responsable.

Il a ajouté que Washington était "particulièrement concentré" sur l'utilisation des bombes les plus lourdes de 2000 livres "et l'impact qu'elles pourraient avoir dans des environnements urbains denses comme nous l'avons vu dans d'autres parties de Gaza".

Le département d'État américain examine également d'autres transferts d'armes, y compris l'utilisation de bombes de précision connues sous le nom de JDAM (bombe guidée à distance), a ajouté le responsable. L'armée israélienne a déployé des chars mardi dans Rafah (sud), pris le contrôle du passage frontalier avec l'Egypte et fermé les deux principaux points d'accès à l'aide humanitaire (Rafah et Kerem Shalom), une mesure jugée "inacceptable" par les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Mort de Kim Ki Nam, ancien maître de la propagande de Corée du Nord

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Kim Ki Nam "est l'équivalent nord-coréen de Paul Joseph Goebbels, le chef de la propagande nazie", a affirmé le chef de l'Institut mondial pour les études nord-coréennes à Séoul (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

L'ancien chef de la propagande de la Corée du Nord, Kim Ki Nam, considéré comme le maître d'oeuvre du culte de la personnalité autour de la dynastie Kim, est décédé mardi à l'âge de 94 ans. C'est ce qu'a annoncé mercredi l'agence officielle KCNA.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un s'est recueilli en silence tôt mercredi matin devant le cercueil "avec une amère douleur face à la perte d'un révolutionnaire vétéran qui est resté d'une loyauté sans faille" au régime, a rapporté KCNA. Kim Ki Nam, hospitalisé depuis 2022, est mort en raison de son grand âge et d'un "dysfonctionnement de plusieurs organes", a précisé l'agence.

Kim Ki Nam est surtout connu pour avoir dirigé le Département d'agitation et de propagande de la Corée du Nord de 1989 à 2017, après avoir été le rédacteur en chef du journal d'Etat Rodong Sinmun dans les années 1970. Il a également été vice-président du Parti des travailleurs de Corée (PTC, au pouvoir), et ambassadeur à Pékin dans les années 1950.

Après des études en Union soviétique, il avait commencé sa carrière sous Kim Il Sung, au pouvoir à Pyongyang depuis la fin de l'occupation japonaise en 1948 jusqu'à sa mort en 1994, et était considéré comme un proche ami de son fils et successeur Kim Jong Il (1994-2011), le père de Kim Jong Un.

"Goebbels nord-coréen"

Il était l'auteur des principaux slogans du régime et des discours de ses dirigeants. Il est aussi considéré comme l'architecte du culte de la personnalité instauré autour de la dynastie Kim, qui dirige la Corée du Nord d'une main de fer depuis trois générations. Il avait activement soutenu la transmission héréditaire du pouvoir de Kim Il Sung vers Kim Jong Il, puis vers Kim Jong Un.

La famille Kim est vénérée quasi-religieusement en Corée du Nord comme la "Lignée Paektu", du nom de la plus haute montagne du pays, officiellement le lieu de naissance de Kim Jong Il.

Kim Ki Nam "est l'équivalent nord-coréen de Paul Joseph Goebbels", le chef de la propagande nazie, a affirmé à l'AFP Ahn Chan-il, chef de l'Institut mondial pour les études nord-coréennes à Séoul. "On peut dire avec certitude que toutes les stratégies de propagande et d'agitation de la dynastie Kim ont germé dans son cerveau", a ajouté ce chercheur, ancien transfuge nord-coréen.

"Vétéran de la révolution"

KCNA l'a décrit mercredi comme "un vétéran de notre parti et de la révolution, un théoricien prestigieux et un activiste politique de premier plan". En 2015, des images diffusées par les médias d'Etat avaient montré le défunt haut-fonctionnaire, octogénaire à l'époque, prenant des notes avec diligence devant Kim Jong Un, d'une cinquantaine d'années son cadet.

Une image publiée mercredi par le Rodong Sinmun montre Kim Jong Un, vêtu d'un costume sombre, se recueillant aux côtés de hauts responsables du parti et de l'armée devant un cercueil décoré de fleurs, tandis qu'un orchestre militaire joue au fond de la pièce. Après le départ à la retraite de Kim Ki Nam, le rôle de grand chef de la propagande du régime avait finalement été dévolu à la puissante soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong, en 2018.

En 2009, Kim Ki Nam avait conduit une délégation nord-coréenne en Corée du Sud pour assister aux funérailles de l'ancien président Kim Dae-jung, partisan du dialogue avec le Nord et qui avait effectué une visite historique à Pyongyang en 2000. Il avait, à cette occasion, rencontré le président en fonctions à Séoul Lee Myung-bak.

Il était depuis 2016 sous le coup de sanctions du département du Trésor des Etats-Unis, en même temps que Kim Jong Un et d'autres dirigeants, "pour leurs liens avec les violations notoires des droits humains en Corée du Nord".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouveau record en avril, la planète toujours en surchauffe

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Tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur depuis juin l'an dernier (image prétexte). (© KEYSTONE/AP/HENG SINITH)

Le monde a encore connu des températures "remarquables" en avril, marqué par un nouveau record mensuel de chaleur sur terre comme à la surface des océans. C'est ce que montre le dernier bilan de l'observatoire européen Copenicus publié mercredi.

Le phénomène climatique naturel El Niño "a continué de s'affaiblir", laissant entrevoir un possible répit plus tard dans l'année, mais sans rien changer à la tendance de fond d'un réchauffement alimenté par la combustion massive du pétrole, du charbon et du gaz fossile.

Encore au-dessus de 1,5 degré

Depuis juin l'an dernier, tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur. Avril 2024 ne fait pas exception à la règle avec une température moyenne de 15,03°C, soit 1,58°C plus élevée qu'un mois d'avril normal dans le climat de l'ère pré-industrielle (1850-1900).

"Bien qu'inhabituelle, une telle série de records mensuels avait déjà été observée en 2015/2016", précise Copernicus. Sur les 12 derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61°C plus élevée qu'à l'ère pré-industrielle, dépassant la limite de 1,5°C fixée par l'accord de Paris de 2015. Cette anomalie devrait toutefois être relevée en moyenne sur plusieurs décennies pour considérer que le climat a atteint ce seuil critique.

Néanmoins, ces chiffres montrent "à quel point les conditions de température globale que nous connaissons à l'heure actuelle sont remarquables", souligne Julien Nicolas, climatologue au service du changement climatique de Copernicus (C3S), lors d'un entretien avec l'AFP. Le mois dernier a d'ailleurs été le deuxième mois d'avril le plus chaud jamais enregistré en Europe, tout comme l'avait été mars et l'ensemble de la période hivernale.

Contrastes sur les intempéries

"Chaque degré supplémentaire de réchauffement du climat s'accompagne d'événements climatiques extrêmes, à la fois plus intenses et plus probables", rappelle Julien Nicolas, alors que les dernières semaines ont été marquées par des vagues de chaleur extrêmes en Asie, de l'Inde au Vietnam, tandis que le sud du Brésil subissait des inondations meurtrières.

Néanmoins, concernant les précipitations, Copernicus ne dégage pas de tendances claires pour avril: le mois a été plus humide que la normale dans une large partie de l'Europe, mais plus sec sur le sud du continent.

Même contraste hors Europe: dans une large partie de l'Amérique du Nord, en Asie centrale et de l'Est, dans le Golfe ou le sud du Brésil, des pluies extrêmes ont provoqué des inondations. Mais dans le nord du Mexique, autour de la mer Caspienne et dans une large partie de l'Australie, la sécheresse a dominé.

Océans: petite inflexion

La température de surface des océans a de nouveau battu un record mensuel en avril, à 21,04°C en moyenne hors zones proches des pôles, marquant un 13e record mensuel d'affilée. Cette surchauffe menace la vie marine, entraîne plus d'humidité dans l'atmosphère et menace la capacité des océans à assurer leur rôle crucial d'absorption des émissions des gaz à effet de serre d'origine humaine.

Toutefois, la température a marqué une petite inflexion par rapport à mars et son record absolu, tous mois confondus (21,07°C).

El Niño se calme

Le phénomène climatique naturel El Niño "a continué de s'affaiblir" en avril pour aller vers des "conditions neutres", estime Copernicus. Cette variation naturelle concerne la zone équatoriale de l'océan Pacifique et induit un réchauffement planétaire.

El Niño "a atteint son pic en début d'année", remarque Julien Nicolas, ce qui peut expliquer une légère inflexion des températures moyennes en avril par rapport à mars. "Les projections de modèles indiquent une possible transition vers des conditions La Niña dans la deuxième moitié de l'année mais les conditions sont assez incertaines encore", poursuit le climatologue.

La Niña est le pendant d'El Niño, qui produit des effets opposés. Mais la sortie d'El Niño ne changera rien à la tendance de fond du réchauffement. "Ce phénomène se superpose à des tendances de long terme qui perdurent et sont liées directement au réchauffement lié à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et aux quantités de chaleur qui sont absorbées et stockées en particulier dans les océans", souligne M. Nicolas.

2024, vers de nouveaux records?

Ces tendances continueront "à pousser la température mondiale vers de nouveaux records", prédit Carlo Buontempo, directeur du C3S. Fin mars, l'ONU avait déjà averti qu'il y avait une "probabilité élevée" que 2024 affiche à son tour des températures inégalées, alors que 2023 vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre".

Pour Julien Nicolas, il est toutefois "encore un peu tôt" pour prédire si de nouveaux records seront battus, dans la mesure où 2023 a été exceptionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le décollage du vaisseau Starliner de Boeing repoussé au 17 mai

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Le décollage de Starliner a été annulé environ deux heures avant l'heure prévue de son lancement. (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

Le premier vol avec équipage du vaisseau Starliner de Boeing a été repoussé au 17 mai, a annoncé mardi la Nasa. Cette déclaration intervient au lendemain d'un report décidé juste avant le décollage en raison d'un problème technique.

Une tentative de décollage pourrait avoir lieu "pas avant 18h16, le vendredi 17 mai", le temps de faire une réparation, a écrit l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Ce report frappe un programme marqué par une série de déboires, entre mauvaises surprises et reports successifs.

Lundi, le vaisseau Starliner de Boeing devait, enfin et pour la première fois, décoller avec des astronautes à bord, direction la Station spatiale internationale, et ainsi rejoindre le club très privé des vaisseaux spatiaux ayant transporté des humains.

Mais environ deux heures avant l'heure prévue de lancement, et alors que les deux astronautes américains étaient installés dans la capsule, le décollage a été annulé: une anomalie a été identifiée sur une valve de la fusée Atlas V qui doit propulser la capsule Starliner en orbite.

Dans la soirée, la date du vendredi 10 mai a été évoquée pour un décollage. Mais des analyses supplémentaires ont montré que la valve en question doit en fait être remplacée, un travail qui nécessite que la fusée soit ramenée dans son hangar.

Les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, vont rester isolés en attendant, a précisé la Nasa. Boeing joue gros sur cette ultime mission test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers la Station spatiale (ISS) - avec quatre ans de retard sur SpaceX.

Pour la Nasa, qui a commandé ce véhicule il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains devra permettre de mieux répondre à "différents scénarios" d'urgence, par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'aide afflue au Brésil avant de nouvelles pluies

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L'Etat brésilien Rio Grande do Sul fait face à l'une des pires catastrophes climatiques de son histoire. (© KEYSTONE/AP/Andre Penner)

Déblocage de fonds d'urgence, porte-avions de la Marine, envoi de vivres dans un avion de Neymar: les initiatives se sont multipliées mardi pour venir en aide aux populations du sud du Brésil, qui redoutent un retour des pluies après des inondations historiques.

Le bilan de la pire catastrophe climatique de l'histoire du Rio Grande do Sul, important Etat agricole, ne cesse de s'aggraver: 95 morts, 131 disparus et 372 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile.

"Les chiffres continuent de monter mais malheureusement ils restent hautement imprécis car nous sommes encore dans une situation d'urgence", a déclaré le gouverneur de cet Etat, Eduardo Leite, en conférence de presse. Il a averti sur le risque de "nouvelles fortes pluies à partir de vendredi (...) qui pourraient causer de nouvelles inondations dans des zones déjà fortement touchées".

A Porto Alegre, la capitale régionale, et dans plus de 400 localités, plus de 159'000 personnes ont déjà dû quitter leur domicile à cause de l'impressionnante montée des eaux engendrée par des intempéries tout au long de la semaine dernière.

Des cargaisons d'aide et de dons provenant de tout le pays ont été débarquées mardi dans la métropole, où "le besoin le plus urgent est l'eau", a indiqué Sabrina Ribas, de la Défense civile. "Je suis à bout. Dieu me garde de manquer d'eau", a déclaré à l'AFP Elizabeth, 67 ans, en remplissant des seaux à l'un des rares robinets disponibles dans la ville d'Alvorada, près de Porto Alegre.

Seulement deux des six stations d'épuration des eaux fonctionnent et les hôpitaux et centres d'hébergement sont approvisionnés avec des camions-citernes, a rapporté la mairie de la capitale, après avoir décrété un rationnement de l'eau. "Il n'y a pas de prévision de retour du système à la normale", a reconnu la municipalité.

"Guerre"

Dans la ville de Canoas, en banlieue de Porto Alegre, des bateaux font des allers-retours pour secourir des habitants qui avaient décidé de rester chez eux jusqu'au dernier moment ou n'avaient pas pu être approchés auparavant.

"Nous étions dans une chambre, à l'étage, et l'eau était montée jusqu'à la sixième marche de l'escalier. Nous avons réussi à sortir à temps, mais maintenant nous espérons que l'eau va baisser", dit à l'AFP Brenda Silveira, 24 ans.

Dans le cadre d'une opération "similaire à une situation de guerre", la Marine doit envoyer mercredi vers la région le porte-avions "Atlantico", le plus grand navire militaire d'Amérique latine, avec deux stations d'épuration mobiles.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé l'ouverture de "fonds d'urgence" par le gouvernement fédéral pour "les premiers secours". De son côté, le gouverneur Leite a évoqué le déblocage de "200 millions de reais (36 millions d'euros) de fonds d'urgence" par l'Etat du Rio Grande do Sul.

Quelque 15'000 militaires, pompiers, policiers et volontaires sont mobilisés pour secourir les victimes. Des pays comme l'Uruguay et l'Argentine, voisins du Rio Grande do Sul, ont fourni ou mis à disposition des équipements de secours et du personnel spécialisé.

De nombreuses célébrités se sont également engagées. La star du football Neymar a affrété un avion rempli de vivres. "Je prie pour que tout revienne à la normale", a-t-il écrit dans un message sur Instagram illustré de photos montrant l'appareil plein de cartons de nourriture et de bouteilles d'eau.

Météo inquiétante

Alors que se succèdent les scènes de désolation, les prévisions météorologiques sont inquiétantes. L'Institut national de météorologie (Inmet) prévoit des intempéries représentant un "grand danger" dans l'extrême sud de l'Etat jusqu'à mercredi, avec des pluies de plus de 100 mm dans cette zone jusque-là plutôt préservée.

Des pluies sont également attendues dans le centre et le nord de l'Etat, qui d'ici la fin de la semaine pourraient s'aggraver, a prévenu la météorologue Catia Valente. Circonstance aggravante, une baisse des températures est annoncée.

Le fleuve Guaiba, qui traverse Porto Alegre et sa région, atteignait mardi 5,28 mètres, un niveau toujours historique. Parallèlement aux opérations de secours, garantir la sécurité est un défi supplémentaire, alors que les échos de cambriolages à l'intérieur de maisons évacuées ajoutent encore de la tension.

Les autorités locales ont annoncé un renfort en effectifs policiers et appelé à la mobilisation d'autres forces de sécurité. Elles ont aussi promis de sévir contre la diffusion de "fake news" sur la tragédie, qui compliquent encore le travail des sauveteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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