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la journée finit bien

Le moustique-tigre est de retour à Genève. Voici comment s'en protéger.

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Identifié pour la première fois en 2019, le moustique-tigre loge au Tessin et a également été identifié en Suisse romande, à Monthey et Genève. Il est petit, aux pattes rayées de noir et blanc et une ligne blanche traverse son thorax. Il pique avec insistance de jour et se reproduit dans les petits volumes d'eau. Il peine à se déplacer par lui-même et s'invite volontiers dans vos voitures.

Vecteur de maladie comme la dengue et le chikungunya, ce moustique originaire d'Asie du Sud-Est pourrait représenter un risque sanitaire. Le Conseil du Léman, qui rassemble les cantons de Genève, de Vaud et du Valais ainsi que les départements de l'Ain et de la Haute-Savoie, incite la population à ouvrir l'oeil afin de contrôler sa propagation.

Comment faire? Repérez les petits volumes d'eau stagnante sur vos terrasses, balcons, dans vos jardins, videz-les une fois par semaine dans l'herbe pour éviter la reproduction des larves, photographiez les insectes et signalez leur présence sur le site internet www.moustiques-suisse.ch.

A vous de jouer!

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Entre TikTok et crise médiatique, les jeunes face à l'information

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Image pretexte (© KEYSTONE/Martial Trezzini)

En cette Journée de la liberté de la presse, Viviane, Canadienne de 20 ans en stage chez Radio Lac, nous offre un aperçu de la manière dont sa génération consomme l'information.

"Les jeunes, on s'intéresse encore beaucoup à l'actualité, mais pas nécessairement les mêmes sujets que les autres générations," confie Viviane, soulignant que les thèmes de l'écologie et des questions sociales résonnent particulièrement auprès de sa génération. "C'est sûr que nous, tout ce qui est écologie et même les sujets un petit peu plus sociaux, ça vient vraiment nous toucher."

Viviane vit actuellement à Genève en colocation avec une adolescente de 16 ans qui, selon elle, "aime vraiment l'actualité internationale". De quoi prouver un intérêt générationnel pour les affaires mondiales, allant à l'encontre de l'idée reçue que les jeunes se désintéressent de l'information.

L'ère numérique a transformé la consommation de l'information. Viviane explique que pour elle et ses pairs, l'accès à l'information doit être dynamique et immédiat: "Je n'irai pas m'acheter un journal papier, c'est sûr que non." Elle ajoute, "Je ne regarde pas un téléjournal qui fait 20-30 minutes. L'information, je dois l'avoir de manière dynamique, au bout de mes doigts, je pense surtout à TikTok."

TikTok, avec sa grammaire visuelle et son format concis, est devenu un vecteur d'information clé pour les jeunes. "C'est le réseau social qui nous a donné vraiment un petit peu le déclic de devoir avoir quelque chose de court, concis, rapide, puis dans les médias aussi, il faut que ça soit ça," explique-t-elle.

Le cout de l'information

Cependant, ce modèle pose des défis financiers pour les médias traditionnels, car "ça coûte de faire de l'information, c'est pour ça qu'un bon vieux journal, on le paye et sur TikTok, on ne paye pas". Au Canada, cette problématique a mené à des débats houleux et à l'intervention du gouvernement pour que les géants numériques contribuent financièrement au soutien des médias.

En Suisse, la situation est similaire, avec des cantons qui financent des abonnements pour les jeunes afin de soutenir les médias. La question de la rémunération des contenus de presse par les plateformes numériques est cruciale, et le Canada a connu un blocus où des plateformes comme Facebook ont refusé de payer, bloquant ainsi l'accès aux médias canadiennes.

"Ça vient créer un gros problème d'information, de ressources à l'information et je sais que, oui, les jeunes, on trouve nos nouvelles sur les réseaux sociaux, mais dans les sondages qui sont sortis, ce n'est pas juste nous. Maintenant, le commun des mortels aussi va s'informer par rapport à ça," conclut Viviane.

Le portrait que dresse Viviane de sa génération est celui d'une jeunesse engagée et informée, mais qui se heurte à une crise médiatique et à la nécessité d'adapter les modèles de diffusion de l'information. La liberté de la presse, célébrée aujourd'hui, s'accompagne de défis inédits à l'ère du numérique. De quoi rappeler que la nouvelle application Radio Lac est disponible!

Avec IA

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36 athlètes composeront l'équipe des réfugiés aux J.O. de Paris

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Le lutteur Iranien Iman Mahdavi, membre de l'équipe olympique des réfugiés pour les J.O. de Paris 2024 (AP Photo/Luca Bruno)

36 athlètes venus de 11 pays composeront l'équipe olympique des réfugiés aux JO de Paris. Ceci dans l'espoir d'apporter sa première médaille à cette entité sans équivalent dans le monde sportif, a annoncé le CIO.

 

Emmenés par la cycliste afghane Masomah Ali Zada, qui étudie le génie civil à Lille et participait déjà aux JO 2020 de Tokyo, ces 23 hommes et 13 femmes défileront sur la Seine juste derrière la Grèce, lors de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet, devant toutes les autres délégations.

"Cela enverra un message d'espoir aux plus de 100 millions de personnes déplacées dans le monde. En même temps, vous ferez prendre conscience à des milliards de personnes de l'ampleur de la crise des réfugiés", leur a lancé par visioconférence le patron du CIO Thomas Bach.

Choisis parmi les 73 réfugiés bénéficiaires d'une bourse olympique pour préparer les JO de Paris, ces athlètes ont été sélectionnés "avant tout sur les performances sportives", mais aussi pour assurer "une représentation équilibrée" des sports, genres et pays d'origine, selon le CIO.

Venus d'Afghanistan, Syrie, Iran, Soudan, Sud-Souda, RDC, Erythrée, Ethiopie, Cameroun, Cuba et Venezuela, ils vivent dans quinze pays différents - les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Kenya, la Jordanie, Israël et neuf pays européens, dont la Suisse.

Cette délégation désormais dotée de son propre emblème - un cercle de flèches symbolisant "l'expérience commune" de leurs périples - va concourir dans 12 sports, du judo à l'athlétisme en passant par la natation, le taekwondo, le canoé, la lutte et le tir.

"Pour la première fois" depuis la création de l'équipe olympique des réfugiés, avant les JO 2016 de Rio, "l'une des membres s'est qualifiée par elle-même" sans recevoir d'invitation, a souligné Masomah Ali Zada lors d'un point-presse.

La boxeuse Cindy Ngamba, Camerounaise réfugiée au Royaume-Uni - en raison de la répression pénale de l'homosexualité dans son pays de naissance - représentera donc le principal espoir d'une première médaille pour l'équipe des réfugiés: triple championne d'Angleterre dans trois catégories de poids différentes, elle s'est qualifiée en -75 kg.

Les sélectionnés se rassembleront avant les Jeux pour un camp d'entraînement à Bayeux, comme ils l'avaient fait à Doha avant les JO 2020 de Tokyo.

Le CIO avait annoncé la création d'une équipe olympique des réfugiés en 2015, année marquée par le déplacement de millions de personnes - lié notamment à la guerre en Syrie: absente des Jeux d'hiver, cette délégation avait présenté 10 athlètes aux JO 2016 de Rio, dans trois disciplines, et 29 aux JO 2020 de Tokyo, dans 12 disciplines.

Avec Keystone-ATS

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Défilé et tradition samedi pour les 275 ans des Vieux-Grenadiers

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Des fusiliers de la société des Vieux-Grenadiers de Geneve en vieille ville à l'occasion de la 209e cérémonie de la Restoration de Genève, le 30 décembre 2023 (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

L'histoire de Genève s'entremêle avec celle de ses traditions séculaires à l'occasion du 275e anniversaire de la Compagnie des Vieux-Grenadiers. Un spectacle d'envergure s'apprête à défiler sur la cité de Calvin. Le président du comité d’organisation de ce jubilé, Thierry Aeschbacher, était mon invité. 

 

 

C'est avec enthousiasme que Thierry Aeschbacher donne les détails de cette célébration : "Ce week-end marque le premier événement de notre jubilé, c'est un grand défilé dans les rues de Genève." Ce défilé, loin d'être un simple cortège, réunira "à peu près 800 personnes, dont 80 hommes en uniforme et à cheval," précise-t-il.

La traditionnelle prise d'armes annuelle de la compagnie prendra cette fois une dimension exceptionnelle. "On a souhaité le rendre un peu plus festif et surtout un peu plus grand," confie M. Aeschbacher. Le choix de la plaine de Plainpalais comme point de départ n'est pas anodin, cet espace emblématique de la ville accueillera les festivités dès 13h30, avant de sillonner les rues basses pour aboutir à la place de Neuve.

L'inclusion d'une délégation croate, l'Halka, ainsi que la participation de musiciens genevois, notamment les jeunes de Londyne, témoignent de l'ouverture internationale et intergénérationnelle de l'événement. "C'est aussi leur fête," insiste le président, invitant tous les résidents à assister à la prise d'armes officielle prévue à 16h sur la plaine de Plainpalais.

La Société des vieux grenadiers, fondée en 1749, compte aujourd'hui plus de 1000 membres. "C'est une représentation de la société civile. On y retrouve [...] des hommes, mais vraiment issus de toutes les couches socio-économiques," explique M. Aeschbacher. Cette diversité se manifeste à travers les différentes sections amicales qui animent la société, de la pétanque aux cartes, en passant par la viticulture.

La question de la mixité se pose inévitablement, à laquelle M. Aeschbacher répond avec assurance : "C'est historique et traditionnel [...] aujourd'hui vous avez des associations de dames paysannes, on ne va pas leur faire le procès de dire qu'il n'y a pas d'hommes." Il met en avant la diversité politique et sociale de ses membres, citant l'exemple de Robert Kramer, ancien conseiller d'État, membre de la société.

L'accent est mis sur les valeurs de "patrie, famille, amitié" que défend la société, des valeurs traditionnelles célébrées par le défilé. "Ce qu'on défend dans la patrie, c'est les traditions, c'est les valeurs des traditions," affirme M. Aeschbacher. La journée porte ouverte prévue le 15 juin permettra de découvrir l'arsenal et les activités de la société, dissipant tout mystère autour de cette institution genevoise.

Le vin occupe également une place de choix dans les festivités avec une cuvée spéciale créée pour l'occasion. "On a eu l'occasion de les goûter et même si on dit toujours qu'il faut boire avec modération, je peux également vous dire qu'ils sont très bons," recommande le président du comité d'organisation.

Les Genevois sont conviés à ce grand défilé ce samedi, un événement qui s'étirera jusqu'à 23h30, marquant le début des célébrations du 275e anniversaire. Une journée qui s'annonce mémorable, où tradition et convivialité se côtoieront pour le plaisir des petits et des grands.

Avec IA

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Expositions et spectacles

Une soirée théâtrale avec "Les Amazones" au profit du Centre Otium

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© Théatre de l'espérance

Le rire sera à l'honneur ce mercredi soir au Théâtre de l'Espérance avec une représentation supplémentaire de la comédie "Les Amazones", avec notamment Véronique Mattana. Cette soirée ne sera pas comme les autres, car dédiée à une noble cause: soutenir le Centre Otium, qui aide celles et ceux qui luttent de près ou de loin contre le cancer. Catherine Fouquet, directrice adjointe des centres Otium, était mon invitée.

 

 

Alors que les représentations battent leur plein, l'excitation est palpable autour de la date du 1er mai. Mais au-delà du divertissement, c'est une démarche de solidarité qui anime cette soirée théâtrale. "C'est un magnifique cadeau qu'ils nous font ce soir-là", confie Catherine Fouquet, évoquant la générosité du Théâtre de l'Espérance.

Le Centre Otium, bien connu pour son approche à 360 degrés, offre quotidiennement un soutien aux personnes touchées par le cancer, ainsi qu'à leur entourage. "On accueille chaque jour des hommes, des femmes, des jeunes qui sont touchés de près ou de loin par le cancer", explique Mme Fouquet. Elle souligne l'importance de "continuer à s'ouvrir à la vie de tous les jours et notamment à profiter des bons moments, comme par exemple, aller au théâtre".

Et de bons moments, il y en aura. La pièce "Les Amazones" raconte l'histoire de trois femmes qui, déçues par leur vie amoureuse, décident de vivre ensemble, déclenchant une série de situations aussi comiques qu'inattendues. "Ce n'est pas une pièce qui parle de la maladie, ça n'a rien à voir", précise la directrice adjointe, rappelant le caractère léger et divertissant de la soirée.

Financé uniquement par des dons, le Centre Otium offre une gamme étendue de thérapies complémentaires, allant de l'atelier maquillage à la méditation, en passant par l'auto-hypnose, le yoga du rire et la nutrition. "Il faut pouvoir s'adapter à ce public assez multiple", insiste Catherieque Fouquet. Elle ajoute que "les gens apprennent à se reconnecter à ce qui leur fait vraiment du bien", dans un environnement où l'expression des émotions est encouragée.

Quant au financement du Centre, Catherine Fouquet rassure: "Les personnes qui viennent au Centre Otium vont pouvoir accéder à des rendez-vous individuels qui sont payants. Elle va se faire ensuite rembourser par son assurance de base ou sa complémentaire". Elle précise également que des cours collectifs sont offerts gratuitement, assurant ainsi l'accessibilité à tous.

La soirée s'annonce donc sous le signe de la générosité et de la joie. Avec un tarif spécial de 20 francs et une coupette offerte, le public est invité à rire tout en contribuant à une cause essentielle. Car, comme le rappelle Catherine Fouquet, "ce qui est important, c'est de vivre et de ressentir les émotions et de leur laisser libre cours".

Une soirée à ne pas manquer, pour le plaisir du théâtre et le soutien d'une mission qui touche chacun de nous, de près ou de loin.

Avec IA

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Expositions et spectacles

Un musée romand fait (re)découvrir 300 oeuvres en ligne

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Une personne observe l'oeuvre "Mere et enfant, 1914" du peintre Suisse Ferdinand Hodler, désormais aussi en ligne (Archives) (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

 

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Avec Keystone-ATS

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