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Economie

L'OCDE plus optimiste pour l'économie mondiale

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Tout en se félicitant de la vigueur de la reprise, l'OCDE qui compte 38 pays représentant 60% du PIB mondial, s'inquiète en particulier de la vaccination contre le Covid-19, trop lente dans les pays pauvres et de la nervosité des marchés financiers (archives). (© KEYSTONE/EPA REUTERS POOL/PHILIPPE WOJAZER / POOL)

L'OCDE a relevé lundi ses prévisions de croissance mondiale pour 2021 (à 5,8%) et 2022 (à 4,4%), tout en mettant en garde contre une rechute de l'économie en raison de la persistance de "vents contraires".

Tout en se félicitant de la vigueur de la reprise, l'Organisation de coopération et de développement économiques, qui compte 38 pays représentant 60% du PIB mondial, s'inquiète en particulier de la vaccination contre le Covid-19, trop lente dans les pays pauvres et de la nervosité des marchés financiers.

La reprise est là: après une récession historique en 2020, qui a vu l'économie mondiale se contracter de 3,5%, l'OCDE pronostique une hausse du PIB de 5,8% en 2021, alors qu'elle n'attendait que +5,6% en mars, date de la publication de ses dernières prévisions.

Pour 2022, année qui devrait voir la plupart des économies retrouver leur niveau de 2019, elle table sur une croissance de 4,4%. En mars, elle espérait au mieux +4%.

"Les gouvernements ont administré près de 2 milliards de doses de vaccins" et "jamais lors d'une crise on aura vu des politiques publiques aussi rapides et efficaces, que ce soit en matière de santé, de développement d'un vaccin ou sur le plan monétaire, budgétaire ou financier", relève la cheffe économiste de l'institution, Laurence Boone, dans ce rapport.

Hausse de la production manufacturière, forte reprise du commerce mondial de marchandises, rebond de la consommation post-confinement: nombre de signaux sont en vert.

"Pourtant, encore trop de vents contraires persistent", met en garde l'OCDE. En particulier, "tant que la grande majorité de la population mondiale ne sera pas vaccinée, nous restons tous à la merci de l'émergence de nouveaux variants".

De nouveaux reconfinements lamineraient la "confiance" et nombre d'entreprises, "bien protégées jusque-là mais souvent lestées d'une forte dette, pourraient faire faillite", prévient Mme Boone.

Autre risque majeur identifié par l'OCDE: la nervosité des marchés financiers, prompts à s'alarmer des poussées inflationnistes observées ici et là - et qui, selon l'organisation internationale, sont un phénomène seulement temporaire lié au rattrapage économique.

Si les marchés se mettent eux à parier sur une inflation durable, ils pourraient faire monter les taux d'intérêt, de quoi compromettre la reprise, analyse l'organisation.

"La vigilance est de mise", note le rapport.

Fragile, la reprise est aussi "inégale", selon l'organisation basée à Paris: la croissance projetée cette année est de 8,5% en Chine et de 6,9% aux Etats-Unis, deux pays qui ont déjà retrouvé leur niveau pré-pandémique, mais de seulement 2,6% au Japon ou de 3,3% en Allemagne.

La France devrait connaître un rebond de 5,8% cette année, selon l'OCDE, supérieur à la prévision du gouvernement (5%), après une chute de 8% de son PIB en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BNS évalue des alternatives à son projet de monnaie numérique

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Thomas Jordan, le président de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS) sur le départ, revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique sur le sujet de la monnaie numérique (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Banque nationale suisse (BNS) explore des alternatives à son projet d'émission de monnaie numérique de gros sur une plateforme idoine de l'opérateur de la Bourse suisse, visant à limiter les risques de fragmentation ou de gouvernance.

Le programme Helvetia III évalue depuis la fin de l'année dernière l'emploi par des établissements sélectionnés d'une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) de gros pour régler des transactions en obligations tokénisées sur la plateforme SIX Digital Exchange (SDX) dédiée aux actifs numériques. Cette MNBC équivaut sur les plans économique et juridique aux dépôts à vue figurant au bilan de la BNS, a indiqué Thomas Jordan, président de la direction générale, selon le script d'un discours prononcé dans le cadre du sommet de l'innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI).

Si elle permet d'éliminer les barrières dans une infrastructure financière pour l'heure cloisonnée, cette approche implique une délégation de certaines tâches liées à l'émission de monnaie de banque centrale à un acteur privé, en l'occurrence SIX. L'éventuelle multiplication des plateformes sur lesquelles pourrait être émise cette MNBC risque en outre de fragmenter la masse monétaire.

Entre réplique numérique et révolution privée

Le rattachement de la plateforme sur laquelle évolue la MNBC au système suisse de paiement interbancaire en temps réel (SIC) constituerait une alternative permettant à la monnaie de banque centrale de ne jamais quitter les comptes d'avoir à vue. Un tel mécanisme éliminerait ainsi les désavantages d'une fragmentation, comme ceux d'une délégation de responsabilités de banques centrales à un acteur privé. Il ne ferait toutefois que répliquer le processus actuel reposant sur la synchronisation et limiterait conséquemment le potentiel d'amélioration de la MNBC.

L'émission sur la plateforme d'une monnaie tokenisée privée - garantie contre le risque de faillite et intégralement couverte par des dépôts à vue - permettrait aussi de loger monnaie et actifs à la même enseigne. Ce scénario limiterait le besoin de synchronisation, sans cependant régler la question de la fragmentation. Une monnaie numérique privée ne relèverait en outre pas aussi directement de la responsabilité de la banque centrale qu'une MNBC ou les dépôts à vue et nécessiterait de ce fait une analyse préalable approfondie de la réglementation qu'il conviendrait d'y appliquer.

Sans s'aventurer pour l'heure à afficher une préférence pour l'une ou l'autre des options évoquées, le banquier central helvétique en chef sur le départ souligne que les expérimentations menées jusqu'ici suggèrent que toutes trois relèvent techniquement comme légalement du domaine des possibles.

Reconnaissant que la tokénisation d'actifs demeure un phénomène confidentiel, Thomas Jordan revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique qui - en collaboration avec des acteurs du secteur privé - examine comment ledit phénomène peut améliorer le fonctionnement du système financier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève

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BNP Paribas a lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève dans le cadre des suppressions de postes. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.

La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a-t-elle précisé dans une prise de position.

Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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CA Indosuez (Suisse): hausse des recettes, mais pas du bénéfice

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La banque CA Indosuez (Suisse) a vu l'an dernier le résultat net des opérations d'intérêt bondir de 65% à 175,7 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque CA Indosuez (Suisse), filiale du groupe français Crédit Agricole, a profité l'année dernière de la hausse des taux d'intérêts pour fortement accroître ses recettes dans ce domaine. Mais face notamment à des charges en hausse, la banque a vu son résultat net se replier légèrement.

En 2023, l'établissement genevois - qui dispose de succursales à Lugano et Zurich - a vu le résultat net des opérations d'intérêt bondir de 65% à 175,7 millions de francs, alors que celui des commissions a pris 2,3% à 177,6 millions. Le résultat du négoce a par contre chuté de 67,9% à 27,6 millions, a détaillé la banque vendredi dans son rapport annuel.

Le produit d'exploitation total a augmenté de 3,9% à 395,5 millions, mais face à des charges en personnel (+2,8%) et d'exploitation (+11,6%) en progression le résultat brut a baissé de 4% à 7,6 millions.

Le bénéfice net s'est quant à lui fixé à 59,2 millions de francs, en baisse de 1,8% comparé à 2022.

Dans la gestion de fortune, l'établissement s'est félicité de l'acquisition de plus de 300 nouveaux clients pour des actifs net de 2,2 milliards. Quant à la banque de financement et d'investissement, elle n'a déploré aucun défaut de crédit "grâce au maintien d'une grande vigilance en termes de risque et un suivi étroit de nos transactions et de nos contreparties directes et indirectes", a-t-il souligné dans le document.

Le total des avoirs administrés a reculé de 5,4% à 35,3 milliards de francs à la fin de l'année dernière.

Pour le nouvel exercice, CA Indosuez (Suisse) a indiqué que les perspectives "demeurent instables mais les opportunités sont nombreuses", sans plus de précision.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Trois individus font sauter un distributeur bancaire au Noirmont JU

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Personne n'a été blessé dans l'attaque à l'explosif d'un bancomat vendredi au Noirmont (JU) (image d'illustration). (© KEYSTONE/STEFAN MEYER)

Trois individus ont fait sauter vendredi à l'aube un distributeur à billets de la banque cantonale du Jura au Noirmont. Le montant du butin est encore inconnu.

L'attaque à l'explosif est survenue vendredi vers 03h30, indique la police jurassienne dans un communiqué. Personne n'a toutefois été blessé et les dégâts au bâtiment sont limités au local du bancomat.

Le montant du butin est encore indéterminé à ce stade. De nombreux services de police et spéciaux ont été mobilisés sur place au vu de la particularité de l'attaque. La police fédérale (Fedpol) s'est également rendue sur les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'heure est à l'euphorie pour les caisses de pension

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Les caisses de pension ont amélioré leur taux de couverture. (archive) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Les caisses de pension suisses ont généré en moyenne un rendement de 5,8% au premier trimestre 2024, indique vendredi Swisscanto dans son moniteur périodique. Elles ont également amélioré leurs taux de couverture qui se rapprochent de plus en plus des sommets de 2021.

L'euphorie des marchés financiers au premier trimestre 2024, avec des taux de croissance réjouissants, notamment pour les actions, se reflète dans les taux de couverture des caisses de pension, qui ont enregistré une progression considérable de 5%. Le taux de couverture des caisses de droit privé s'élève à 119,6%, tandis que celui des caisses de droit public se monte à 112%.

Toutes les caisses de pension bénéficieront de la poursuite de la tendance à la hausse des marchés financiers au premier trimestre 2024, selon Swisscanto.

Dans la catégorie des actions, la meilleure performance au cours des trois premiers mois de l'année a été réalisée par les titres étrangers, à 16,6%. La hausse des actions suisses a été nettement moins forte, même si elle reste tout à fait respectable à 6%. Pour les obligations, la couverture de change n'a pas été payante pour une fois: le rendement des obligations mondiales couvertes en francs a été de -1%, tandis que la classe non couverte a gagné 4,8%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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