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Politique

Plus de 100'000 signatures pour l'initiative pour une 13e rente AVS

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"Le fait que l'initiative a abouti aussi rapidement malgré la pandémie de Covid-19 montre la souffrance de la population", estime Pierre-Yves Maillard (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'Union syndicale suisse (USS) a recueilli 137'000 signatures pour son initiative populaire "Pour une 13e rente AVS". "Nous allons déposer l'initiative prochainement", dit le président du syndicat, Pierre-Yves, Maillard dans un entretien diffusé vendredi par le Blick.

Le délai imparti pour récolter les 100'000 paraphes nécessaires, qui expire le 14 novembre prochain, avait été prolongé de 72 jours par le Conseil fédéral en raison des restrictions liées au coronavirus. "Le fait que l'initiative a abouti aussi rapidement malgré la pandémie de Covid-19 montre la souffrance de la population", ajoute M. Maillard.

Le conseiller national (PS/VD) s'attend à un vote de la population sur la 13e rente AVS dans deux ans "au plus tard", précise-t-il dans La Tribune de Genève et 24 Heures. Le texte propose de verser aux bénéficiaires de l'AVS un supplément équivalant à une treizième rente annuelle.

Pour couvrir les coûts de l'initiative estimés à 3,5 milliards de francs par an, les syndicats veulent utiliser les bénéfices de la Banque nationale suisse (BNS). Selon les initiants, la rente minimale de l'AVS passerait de 1185 à 1284 francs par mois, tandis que la rente maximale passerait de 2370 à 2567 francs.

L'initiative a été lancée par une alliance regroupant l'USS, des organisations de retraités ainsi que féminines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Une nouvelle loi anti-LGBT+ prévoit jusqu'à 15 ans de prison

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L'ONG Amnesty International dénonce une "violation des droits humains fondamentaux" (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le Parlement irakien a adopté samedi un texte de loi criminalisant les relations homosexuelles et les transitions de genre, qui prévoit des peines pouvant aller jusqu'à 15 ans d'emprisonnement. Une première mouture prévoyait initialement la peine de mort.

En réaction, l'ONG Amnesty International a critiqué auprès de l'AFP une "violation des droits humains fondamentaux", estimant que les amendements adoptés samedi "mettent en danger des Irakiens déjà harcelés au quotidien", dans un pays conservateur où les minorités sexuelles vivent dans la clandestinité.

Ces amendements modifient une loi anti-prostitution de 1988 et ont été adoptés lors d'une séance à laquelle 170 députés sur 329 étaient présents, selon un communiqué du service de presse du Parlement. Les nouvelles dispositions prévoient des peines de dix à 15 ans de prison pour les relations homosexuelles, de même que pour les pratiques échangistes impliquant les épouses, d'après le texte consulté par l'AFP.

La loi interdit également "toute organisation faisant la promotion de l'homosexualité en Irak", avec une peine de prison de sept ans pour "la promotion" des relations homosexuelles. Elle proscrit "le changement de sexe biologique sur la base de désirs ou de penchants individuels" et prévoit une peine d'un à trois ans d'emprisonnement pour toute personne ou médecin impliqué dans cette transition.

"Refus américain et européen"

Une peine similaire est prévue pour tout homme dont le comportement est jugé efféminé. La société irakienne rejette l'homosexualité, et la petite communauté LGBT+ est la cible fréquente d'"enlèvements, viols, torture et assassinats" de la part de groupes armés jouissant "d'impunité", notait Human Rights Watch (HRW) dans un rapport en 2022.

"L'Irak a effectivement codifié en termes juridiques la discrimination et les violences dirigées depuis des années en toute impunité contre les membres de la communauté", a déclaré à l'AFP Razaw Salihy, chercheuse chez Amnesty. L'Irak avait recours au code pénal de 1969 pour condamner les personnes LGBT+, s'appuyant sur un article prévoyant "la prison à perpétuité ou plusieurs années d'emprisonnement" pour la sodomie.

Le député Raëd al-Maliki, à l'origine des amendements, reconnaît qu'un vote initialement prévu mi-avril a été reporté pour éviter "d'impacter" une visite à Washington du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. "Il y a un refus américain et européen de la loi", admet-il. "Mais pour nous c'est une question interne, nous refusons toute ingérence."

"Profondément préoccupé"

"Aujourd'hui, nous savons que la société irakienne refuse (l'homosexualité, ndlr), mais il y a une promotion délibérée de cultures que nous ne reconnaissons pas", estime-t-il. "C'est l'avenir qui nous inquiète et la loi est une sorte de prévention pour protéger la société."

Le Département d'Etat américain est "profondément préoccupé" par cette législation, a réagi samedi sur X le porte-parole Matthew Miller, en déplorant que le texte de loi menace les personnes les plus vulnérables de la société irakienne et "sape les efforts de réforme économique et politique du gouvernement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

L'USAM prête à faire des compromis sur le dossier européen

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Le président de l'USAM et conseiller aux Etats, Fabio Regazzi (Centre/TI), se dit confiant à l'idée que l'USAM accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

L'USAM, qui s'était farouchement opposée à l'accord-cadre avec l'UE finalement abandonné, se dit désormais prête à plus d'ouverture avec Bruxelles. "A l'avenir, nous accorderons plus d'importance aux futurs traités avec l'UE", dit son président Fabio Regazzi.

Ces futurs traités sont essentiels pour de nombreuses PME, poursuit le conseiller aux Etats tessinois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.

"On oublie trop souvent que, outre les grands groupes, 40% des PME travaillent à l'export, précise-t-il. Si nous laissons les anciens accords avec l'Union européenne s'affaiblir au lieu de les renouveler, les exportations vers l'UE seront de plus en plus compliquées".

Le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) s'inquiète également du manque de main-d'oeuvre en Suisse. "Je le vis au sein de mon entreprise. Depuis des mois, nous cherchons un comptable. Vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile", affirme-t-il.

"Prêts à envisager des compromis"

Fabio Regazzi se dit confiant à l'idée que sa faîtière accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement à Bruxelles. "Nous sommes tout à fait prêts à envisager des compromis", indique-t-il, à condition que la protection des salaires soit garantie à 100%.

Quant aux autres aspects sur lesquels l'USAM rechignait jusqu'à présent, comme le rôle que joue la Cour de justice européenne dans les litiges entre la Suisse et l'UE, ils sont aujourd'hui relativisés. "Nous n'avons plus d'objections de principe sur ces points", dit son président.

L'USAM a en mars envoyé un signe en faveur du mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral, saluant sa démarche. La faîtière s'était auparavant vivement opposée à l'accord-cadre avec l'UE abandonné par le Conseil fédéral en 2021. Elle jugeait que le texte faisait trop de concession.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le président sud-africain célèbre les succès de 30 ans de pouvoir de l'ANC

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Pour Cyril Ramaphosa, "l'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans" (archives). (© KEYSTONE/AP/Themba Hadebe)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a célébré samedi les succès de l'Afrique du Sud depuis l'accession au pouvoir de l'ANC il y a 30 ans. Il s'exprimait un mois avant des élections où le parti au pouvoir pourrait pour la première fois perdre la majorité absolue.

"L'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans", a affirmé M. Ramaphosa dans un discours prononcé à l'occasion de la "Journée de la liberté" à Pretoria. Cette journée marque les 30 ans de la démocratie après la fin du régime de l'apartheid.

Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera le prochain président. Agé de 71 ans, le chef de l'Etat en a profité pour énumérer les améliorations apportées par l'ANC, en difficulté dans les sondages.

"Nous avons poursuivi la réforme agraire, distribuant des millions d'hectares de terres à ceux qui en avaient été dépossédés par la force", a-t-il déclar. "Nous avons construit des maisons, des cliniques, des hôpitaux, des routes, des ponts, des barrages et bien d'autres installations. Nous avons apporté l'électricité, l'eau et l'assainissement à des millions de foyers sud-africains."

Corruption et économie

Mais selon un sondage Ipsos publié vendredi, le parti au pouvoir, qui avait obtenu plus de 57 % des voix lors des dernières élections nationales en 2019, est tombé à un peu plus de 40%. S'il obtenait moins de 50%, l'ANC serait contraint de trouver des partenaires de coalition pour rester au pouvoir.

L'ANC voit sa popularité s'éroder en raison d'une image entachée par les affaires de corruption et un climat socio-économique morose. Début avril, l'ex-présidente du Parlement et figure du parti au pouvoir Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait ainsi été arrêtée et inculpée de treize chefs de corruption et blanchiment.

Cyril Ramaphosa a reconnu samedi l'existence de ces problèmes, mais a dénoncé ses détracteurs comme étant des personnes qui "ferment les yeux" volontairement. "Nous avons fait beaucoup de progrès et nous sommes déterminés à en faire beaucoup plus", a-t-il lancé.

"Des cauchemars"

"Ils nous ont promis des rêves, mais ils ne nous ont donné que des cauchemars", a de son côté accusé John Steenhuisen, chef du principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), dans un discours. "La véritable liberté n'est possible que lorsque vous avez un emploi qui vous permet de répondre aux besoins de votre famille et de construire un avenir meilleur".

Selon le sondage d'Ipsos, l'Alliance recueillerait près de 22% des suffrages. Les Combattants de la liberté économique (EFF, gauche radicale) devraient recueillir 11,5% des voix, devant le parti uMkhonto we Sizwe (MK, 8,4%), dirigé par l'ex-président Jacob Zuma.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Explosion d'un stock de munitions: vingt soldats cambodgiens tués

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L'explosion s'est produite sur une base militaire de la province de Kampong Speu, dans l'ouest du Cambodge (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

Vingt soldats cambodgiens ont été tués dans l'explosion d'un stock de munitions sur une base militaire de l'ouest du pays, a annoncé samedi le Premier ministre Hun Manet. La cause de l'explosion n'est pas connue à ce stade.

La déflagration, qui a également blessé plusieurs soldats, s'est produite samedi après-midi à la base militaire de la province de Kampong Speu, a indiqué Hun Manet dans un communiqué sur Facebook, sans fournir plus de précisions.

"Je suis profondément choqué d'apprendre cet incident dû à l'explosion de munitions", a-t-il écrit, exprimant ses "condoléances les plus sincères" aux familles des victimes.

Des images sur les réseaux sociaux montrent un bâtiment d'un étage détruit, dans un nuage de fumée. Les habitants d'un village voisin ont quant à eux partagé des images de leurs fenêtres brisées.

Le Premier ministre indique encore avoir ordonné au ministre de la Défense et au commandant en chef de l'armée de prendre en charge l'organisation des funérailles des soldats tués.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Double non du PVL aux initiatives santé, oui pour l'électricité

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Le président du PVL Jürg Grossen a été réélu samedi à Bienne. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Vert'libéraux réunis en assemblée des délégués samedi à Bienne ont balayé les initiatives du PS et du Centre visant respectivement à limiter les primes maladie et à freiner les coûts de la santé. La première est jugée trop rigide, l'autre trop chère.

Les deux textes soumis à votation le 9 juin ont recueilli moins de 10 voix chacun, contre plus de 120 oppositions.

L'initiative sur le "frein aux coûts" ne précise pas comment atteindre ce but, critique le parti dans un communiqué. Elle "se concentre uniquement sur les coûts", ce qui est réducteur, poursuit le PVL, qui soutient en revanche le contre-projet.

Le parti est tout aussi opposé à l'initiative demandant que les primes maladie n'excèdent pas 10% du revenu. La classe moyenne a certes "besoin d'un allégement", mais "transférer la charge financière des cantons au gouvernement fédéral n'est pas viable", juge le PVL, qui soutient le contre-projet indirect.

Enfin, le PVL plébiscite la nouvelle loi sur l'électricité et balaie l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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