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Suisse

Les hôpitaux universitaires ont atteint leurs limites

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Les directeurs des cinq hôpitaux universitaires de Suisse ont fait le bilan d'une année marquée par le coronavirus devant la presse. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Avec la pandémie de coronavirus, les cinq hôpitaux universitaires de Suisse ont atteint les limites de leurs ressources, aussi bien humaines que financières, ont-ils indiqué jeudi. Ils ont toutefois joué un rôle central pour garder la pandémie sous contrôle.

"Sans les hôpitaux universitaires et leur savoir-faire, en particulier pour les patients nécessitant des soins intensifs, la pandémie du Covid-19 n'aurait pas été gérable", estiment les cinq hôpitaux dans un communiqué. Sous pression, ils ont été en mesure de réagir rapidement et de prendre les précautions adéquates.

Les directeurs des cinq établissements, l'Hôpital de l'Île à Berne, le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), l’Hôpital universitaire de Bâle (USB), les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l'Hôpital universitaire de Zurich (USZ) étaient réunis devant la presse à Berne.

Ils ont fait le bilan d'une année marquée par le coronavirus, alors qu'avec la vaccination, "une lueur d'espoir" pointe à l'horizon, a souligné Uwe E. Jocham, directeur de l'Hôpital de l'Île. Il s'est dit fier de la contribution de ces hôpitaux durant la crise. "Nos hôpitaux universitaires ont sauvé des vies durant la crise et il n'y avait pas d'autres options", a abondé Bertrand Levrat, directeur des HUG.

Capacités de soins intensifs étendues

En 2020, les cinq hôpitaux universitaires ont pris en charge un total de 8153 patients Covid en soins stationnaires, soit environ 40% des 19'500 cas pris en charge en Suisse, contre 20% en temps normal. Et 1295 patients ont été admis en unités de soins intensifs, dont 922 ont été placés sous assistance respiratoire.

Les seuls HUG ont accueilli plus de la moitié de ces hospitalisations, avec 4078 patients. Le canton a été durant une période l’une des régions les plus touchées d’Europe. Au pic de la crise, les HUG avaient plus de 608 patients Covid hospitalisés en même temps, a souligné M. Levrat.

Les capacités de soins intensifs existantes dans les hôpitaux universitaires sont passées de 228 à 378 lits, soit une augmentation d'environ 65%. En novembre 2020, c'est jusqu'à 208 lits qui étaient occupés par les seuls patients Covid-19. Sans l'expansion des capacités, il n'y aurait eu pratiquement plus de marge de manoeuvre.

Collaboration intensive

Les cinq hôpitaux universitaires ont étroitement collaboré, notamment pour le transfert des patients. Les cinq directeurs ont salué la qualité de cette coopération qui a permis de faire face aux défis posés par cette situation extraordinaire sans que le système de santé ne subisse de graves perturbations.

"Si nous n'avions pas eu cette coopération, nous n’aurions pas pu supporter toutes les charges d’un hôpital universitaire", a souligné le directeur général du CHUV Philippe Eckert. Des patients du CHUV ont notamment été transférés vers la Suisse allemande. Cela a permis de garder des capacités pour les autres patients, notamment pour les opérations électives, même si celles-ci ont pris un retard que le CHUV n'aura probablement pas rattrapé d'ici la fin de cette année.

Les cinq hôpitaux ont également été un pilier important de la stratégie de vaccination en créant des centres ad hoc. Ils ont par ailleurs permis de faire avancer la connaissance sur le virus, avec 232 projets de recherche lancés sur le Covid-19 en 2020.

Plus de 200 millions de perte

La crise du coronavirus a alourdi significativement la charge des hôpitaux universitaires dont les coûts ne sont pas couverts par l'assurance maladie obligatoire. La perte de revenus totale dans le domaine stationnaire en 2020 s’élève ainsi à 202 millions de francs, auxquels s’ajoutent les dépenses en personnel et celles liées à l’achat de matériel spécifique au Covid pour plus de 340 millions de francs.

Les cantons ont contribué à hauteur de 357 millions de francs pour amortir la perte de revenus et les dépenses supplémentaires. Malgré ces aides, la perte se monte au final à 86 millions de francs. Des pertes qui seront, à Genève et sur Vaud, prises en charge par le canton. M. Levrat a appelé à ce que le canton ne doive pas couvrir seul les pertes, mais à ce que les assurances maladie participent aussi.

Les cinq hôpitaux universitaires regrettent que le système de remboursement actuel attribue une pondération beaucoup trop faible aux réserves de capacité. Celles-ci ont pourtant prouvé qu'elles étaient indispensables en temps de crise, même si après un an de pandémie, le personnel est à bout et se sent épuisé, précise le communiqué.

Il est ainsi impératif que les systèmes de financement instaurent une considération séparée pour les hôpitaux universitaires afin qu'ils puissent continuer à être garants de soins de qualité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Pas de gros lot jeudi à l'Eurodreams (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 4, 10, 16, 17, 26 et 30, ainsi que le numéro "dream" 1, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Mobilisation d'une centaine d'étudiants pro-palestiniens à l'UNIL

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L'occupation pro-palestinienne se déroulait dans le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL). (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Une centaine d'étudiants pro-palestiniens occupaient jeudi en fin d'après-midi le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL). Ils exigent un boycott académique des institutions israéliennes et un cessez-le-feu immédiat et permanent.

Cette action "suit l'exemple des mobilisations sur les campus au Canada, aux Etats-Unis ou encore en France", expliquent les organisateurs dans un communiqué. Des drapeaux palestiniens ont été posés à même le sol, d'autres suspendus en hauteur. L'occupation se déroulait de manière pacifique, a pu constater Keystone-ATS.

"Notre action est spontanée et n'a ni chef ni dirigeant. Les personnes qui occupent le bâtiment universitaire refusent d'être complices du génocide colonial perpétré par le régime d'apartheid israélien. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre et aux membres d'autres universités et hautes écoles à se mobiliser également", écrivent les participants dans leur communiqué.

Le recteur de l'UNIL, Frédéric Herman, s'est rendu sur place pour discuter avec les manifestants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Vaud: le loup a tué 102 animaux de rente l'an dernier

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Les attaques attribuées au loup continuent d'augmenter dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Un total de 121 animaux de rente ont été attaqués par des prédateurs l'an dernier dans le canton de Vaud. Cent-deux de ces attaques ont été attribuées à des loups, contre 8 à des lynx et 11 à des renards.

Ces chiffres ressortent du Plan d'action loup 2024, publié mercredi par l'Etat de Vaud. Ils montrent que les attaques liées aux loups sont passées de 87 en 2022 à 102 en 2023. Les ovins (53 morts, 5 blessés) ont été les plus touchés, devant les jeunes bovins (26 morts), les caprins (8 morts, 1 blessé), les veaux (8 morts) et un alpaga.

Pour ces attaques, le canton de Vaud a versé environ 164'000 francs d'indemnités (dont 120'000 remboursés par la Confédération) en 2023, contre 96'000 francs un an plus tôt.

A noter que les attaques se poursuivent à un rythme soutenu depuis le début de l'année. Elles sont même quasiment quotidiennes depuis la mi-avril. Selon le décompte visible sur le site de l'Etat de Vaud, plus de 70 animaux de rente ont déjà été tués en 2024, dans la grande majorité par des loups.

Régulation et protection

Dans son Plan d'action loup 2024, le Conseil d'Etat rappelle qu'il souhaite agir sur deux axes: la régulation qui vise "la réduction des prédations d'animaux de rente", mais aussi "une protection des troupeaux efficiente qui place l'agriculteur et son berger au centre." Ce second axe passe aussi par des soutiens financiers supplémentaires et des renforts la nuit pour surveiller les troupeaux et soulager les éleveurs.

Le Conseil d'Etat a aussi modifié l'arrêté relatif aux aides individuelles allouées aux détenteurs d'animaux de rente dans les zones touchées par la présence de grands carnivores. Le montant forfaitaire pour rentrer le bétail la nuit, jusqu'ici uniquement accordé pour les bovins, s'étend désormais aux chèvres et moutons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vaud prévoit 75 millions de francs pour moderniser ses pénitenciers

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Le Conseil d'Etat sollicite auprès du Grand Conseil cinq crédits totalisant 74,3 millions de francs, destinés à amorcer la transformation de ses infrastructures pénitentiaires (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

Le Canton de Vaud va investir près de 75 millions de francs pour transformer et moderniser ses prisons. Décliné en cinq crédits et projets, ce montant vise aussi à renforcer la sécurité et pallier le problème de la surpopulation carcérale. Il fait partie d'une première vague d'investissements pour la stratégie pénitentiaire cantonale, a indiqué jeudi le gouvernement.

Chacun des crédits devra être approuvé par le Grand Conseil. Un crédit d'étude complémentaire de 12,6 millions est prévu pour le programme de la nouvelle prison des Grands-Marais à Orbe. Cette somme couvre également les diagnostics archéologiques nécessaires sur le site et ses alentours, précise le Conseil d'Etat.

Un crédit d'ouvrage de 41,4 millions et un crédit d'étude de 4,2 millions sont demandés pour le développement des infrastructures communes au futur Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV). Les établissements de Bois-Mermet et de Bochuz font, eux, l'objet de crédits d'investissement de 5,2 millions et 10,7 millions pour garantir leur fonctionnement jusqu'à la mise en service progressive des 410 places, dès 2030, de la prison des Grands-Marais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Lausanne à Table fête ses 10 ans de mai à décembre

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Comme les six dernières années, le "Miam Festival" investira la Place de la Riponne lors du week-end de Pentecôte dans le cadre de Lausanne à Table. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne à Table fête sa première décennie en 2024. A cette occasion, cette manifestation "pour tous les goûts" s'offre un goûter d'anniversaire géant au Lausanne Palace avec la "crème de la crème" des pâtisseries de la ville. Les célébrations débutent mardi prochain et dureront jusqu'à la mi-décembre avec quelque 50 événements gustatifs prévus dans le chef-lieu vaudois et ses alentours.

Pour cette édition anniversaire, des événements spéciaux s'inviteront dans les manifestations phares lausannoises comme Athletissima, BDFIL, les Journées du Patrimoines ou encore Bô Noël, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Un repas musical aura lieu au sommet de la Tour Bel-Air à l'occasion de la Fête de la Musique, tandis qu'une soirée pôchouse (soupe de poisson) égaiera Lausanne sur Mer.

Après une immersion sur la piste du carac et de la salée au sucre dans les boulangeries lausannoises lors des éditions précédentes, les organisateurs proposent cette année de suivre "Le chemin du ramequin". Celui-ci mènera les amateurs, -munis d'un pass à 35 francs-, auprès de 10 artisans du 13 mai au 26 juin.

"Chéri, où sont mes saucisses?"

Avec "Honey, where are my sausages", une soirée mettant la saucisse à l'honneur fera écho à la soirée consacrée aux frites de l'an passé. Plusieurs chefs et DJ sont d'ores et déjà annoncés le samedi 1er juin à l'espace Hyperaktiv à Ecublens.

D'autres classiques sont à nouveau au programme, comme le "Brunch de la Riponne" célébrant les produits marché éponyme le samedi 24 août. A l'occasion de "La Muni' aux fourneaux", l'exécutif de la ville se mettra à nouveau aux fourneaux sous les ordres de chefs renommés, tandis que le "Chocotreck" permettra aux gourmands de repartir à la rencontre des chocolatiers de la place.

Les tables éphémères sont, elles aussi, toujours de la partie. En 2024 elles attendront leurs convives aux quatre points cardinaux de la ville, à Ouchy au sud, Pully à l'est, au Mont-sur-Lausanne au nord et à Renens à l'ouest. Le "Miam Festival" et sa cinquantaine de stands et food trucks reviendra lui aussi sur la Place de la Riponne lors du week-end de Pentecôte.

Goûter sicilien et malakoffs

L'automne s'annonce également riche avec la traditionnelle "Fondue d'automne" au Parc de Valency, un "atelier champignons" dans les sous-bois du Chalet-à-Gobet, un "goûter sicilien" à la cinémathèque, sans oublier le "Long dimanche du malakoff" à l'ancienne usine des friteuses Valentine à Ecublens. Comme l'an passé, le "Grand loto de Lausanne à Table" clôturera la manifestation.

A noter que l'accès à la majorité des événements a lieu sur inscription. Les détails et l'entier du programme sont à consulter sous lausanneatable.ch.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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