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Politique

Le Conseil fédéral et les cantons s'engagent pour la loi Covid-19

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Le oui à la loi Covid-19 soumise au peuple le 13 juin permettra de prolonger le soutien financier aux commerces touchés par la crise. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 permet de prolonger les aides financières dont plus de 100'000 entreprises et plus d'un million de personnes ont eu besoin et dépendent toujours. Le Conseil fédéral et les cantons appellent à voter oui à ce projet soumis au peuple le 13 juin.

Le Conseil fédéral a introduit plusieurs aides par droits d'urgence l'année dernière. Elles ont ensuite été inscrites dans la loi Covid-19 validée par le Parlement en septembre dernier. "C'est la base de tout le système d'aide en vigueur", a déclaré lundi le président de la Confédération Guy Parmelin devant la presse.

Si le non l'emporte, la loi cessera de s'appliquer en septembre déjà, ce qui créerait un vide juridique qui prendrait des mois à combler, a ajouté M. Parmelin. Un tel scénario mettrait en péril de nombreuses places de travail ainsi que l'aide d'urgence.

RHT et aides aux cas de rigueur

Un non "punirait" les quelque 100'000 entreprises et le million de personnes bénéficiant des aides, a renchéri le conseiller d'Etat grison Christian Rathgeb, président de la Conférence des gouvernements cantonaux.

Les aides financières prévues dans la loi concernent les indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail (RHT), les allocations pour perte de gain Covid-19 et les aides pour les cas de rigueur destinées aux restaurants, hôtels et au secteur du tourisme, ainsi que les mesures pour la culture, le sport et les médias. Elles devraient représenter un coût de 35 milliards à la charge de la Confédération.

Soutien à la jeunesse

En outre, un non remettrait en question les mécanismes d'aide mis en place par les cantons. Ceux-ci ne tiennent "que par les aides fédérales", a souligné le vice-président de la Conférence des gouvernements cantonaux Alain Ribaux.

Selon le conseiller d'Etat neuchâtelois, les mesures fédérales et cantonales s'imbriquent et le système fonctionne "plutôt bien". "On ne gagnera rien à tout reprendre à zéro", a-t-il ajouté, citant les aides apportées notamment pour la culture, le sport ou celles destinées à la jeunesse.

"N'enlevons pas toute perspective à nos jeunes", a-t-il lancé, en rappelant que les paquets d'aide mis sur pied prévoient "des mesures pour simplifier l'entrée dans la vie professionnelle".

Vaccins pas concernés

La loi Covid-19 est aussi essentielle dans le secteur de la santé, a rappelé le ministre de la santé Alain Berset. Elle inclut des mesures garantissant la fourniture de biens médicaux tels que des équipements de protection et sert de base légale pour la prise en charge du coût des tests et la création d'un certificat de vaccination infalsifiable et uniforme.

En revanche, le projet ne concerne ni la vaccination, ni les mesures de restrictions prises par les autorités. Les vaccins ne sont autorisés à être mis sur le marché qu'une fois que la preuve qu'ils sont sûrs est apportée, a souligné Alain Berset.

De même, les mesures de restrictions que le Conseil fédéral a dû prendre pour limiter la propagation du virus n'ont rien à voir avec la loi Covid-19, a-t-il encore insisté. C'est la loi sur les épidémies qui sert de base légale pour toutes mesures dans le domaine sanitaire, y compris la fermeture des écoles ou celle de certains secteurs économiques.

La démocratie fonctionne

Le comité référendaire estime lui que la loi fait régner la peur et remet en question le régime de la démocratie directe. Il s'oppose par ailleurs à certains points de la loi, comme l'autorisation de mise sur le marché de médicaments ou les subventions aux médias.

Pour Alain Ribaux, "les cantons ne peuvent pas souscrire aux accusations de dérive autocratique". Le Parlement a été associé dès que possible aux décisions et les débats ont été parfois vifs, signe que la démocratie fonctionne.

Le texte et ses modifications seront soumis au peuple le 13 juin. En cas de rejet, toutes les mesures prendront fin le 25 septembre.Certaines dispositions pourraient être transférées dans une ou plusieurs lois non urgentes. Mais elles ne pourraient entrer en vigueur qu'après écoulement du délai référendaire, et si tant est qu'aucune votation ne soit demandée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Près de 800 manifestants dans le cortège à Lausanne

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Une importante délégation des salariés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, emmenant une bouteille de taille XXL, était aux avant-postes du cortège du 1er mai à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le cortège du 1er mai a réuni près de 800 personnes mercredi en fin de journée sur la place de la Riponne au centre-ville de Lausanne. Après plusieurs discours de politiciens et de syndicalistes, il a défilé ensuite dans les rues de la capitale vaudoise jusqu'au Casino de Montbenon.

Organisé par l'Union syndicale vaudoise (USV) et le comité vaudois du 1er mai, la manifestation se voulait à la fois "combative sur le pouvoir d'achat et festive pour célébrer la victoire populaire sur la 13e rente AVS". Les manifestants se sont réunis vers 17h00.

Plusieurs groupes se sont joints au rassemblement, dominé par la couleur rouge du syndicat Unia et du parti POP. On pouvait notamment apercevoir une septantaine d'employés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, entourant une bouteille de taille XXL.

Palestine et Kurdistan

Il y avait aussi des militantes féministes, des sympathisants pro-palestiniens ainsi que de nombreux Kurdes avec plusieurs drapeaux jaunes à l'effigie d'Abdullah Öcalan, fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonné en Turquie depuis 1999.

Plusieurs élus ont brièvement pris la parole, dont le conseiller national Jean Tschopp (PS/VD) et les députés au Grand Conseil vaudois Hadrien Buclin (Ensemble à gauche - POP) et Arnaud Bouverat (PS), secrétaire régional d'Unia Vaud.

Au Casino de Montbenon, la soirée devait se poursuivre entre discours, animations et repas. Dans l'après-midi, sur le même lieu, un atelier de bricolage parents-enfants avait été organisé pour dessiner des banderoles et des T-shirt du 1er mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Beat Jans lance un appel à la solidarité: "Ensemble, ça va mieux"

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Le conseiller fédéral Beat Jans sur la place fédérale mercredi lors de la manifestation du 1er mai à Berne. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le conseiller fédéral Beat Jans a lancé mercredi un appel à la solidarité lors de la fête du 1er mai sur la Place fédérale à Berne. "Ensemble, ça va mieux", a-t-il affirmé en évoquant les nombreux défis politiques, économiques et sociaux qui attendent la Suisse.

Il s'agit notamment de réduire les primes d'assurance maladie et d'augmenter les salaires, a-t-il dit. La Suisse a également besoin de relations fortes avec l'Europe, notamment pour la protection des salaires.

Pour le Bâlois, la récente condamnation pour inaction climatique de la Suisse par la Cour européenne des droits de l'homme montre elle aussi que l'on peut faire mieux ensemble. Il ne s'agit pas d'un jugement "contre" la population suisse, mais plutôt "pour" la population suisse.

"Le monde va mal"

Ensemble, les retraités ont également contribué à la percée de la 13e rente AVS lors des votations fédérales du 3 mars dernier, a affirmé le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP).

A ses yeux, la solidarité est nécessaire, car le monde va mal. "Crises, climat, catastrophes, guerres. En Ukraine et au Proche-Orient. Des gens désespèrent, souffrent, meurent. Des milliers. Chaque jour. C'est tout simplement insupportable", a-t-il rappelé.

Le monde brûle et les habitants de la Suisse se portent bien. Il est dangereux de croire qu'il n'y a pas de feu parce que sa propre maison ne brûle pas, a averti le Bâlois.

Le slogan "Ensemble, ça va mieux" est en fait un euphémisme dans des temps comme ceux-là. Il faudrait plutôt dire "ce n'est qu'ensemble que ça ira mieux". Les problèmes mondiaux ne peuvent être résolus qu'ensemble. "Mettons-nous au travail! Ensemble", a conclu M. Jans.

Sifflets et huées

Tous les participants n'étaient pas d'accord avec le ministre de justice et police. Son intervention a donné lieu à quelques sifflets et huées. M. Jans a réagi en invitant les critiques, en majorité des jeunes, à discuter avec lui. "Je ne comprends pas bien la langue des sifflets", a-t-il dit.

Auparavant, plusieurs centaines de personnes avaient défilé avec les syndicats à travers la ville de Berne jusqu'à la Place fédérale, derrière des banderoles proclamant notamment "Baisser les primes, augmenter les salaires", mot d'ordre officiel de cette journée de mobilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Baume-Schneider met en garde contre l'impact de l'injustice sociale

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En s'engageant pour une société équitable, on renforce aussi la stabilité de la Suisse et la confiance dans la démocratie, a souligné Elisabeth Baume-Schneider (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Elisabeth Baume-Schneider a mis en garde mercredi contre les conséquences des injustices sociales. Selon la conseillère fédérale jurassienne, seule une société équitable est une société forte, comme le montre l'exemple de nombreux autres pays, y compris en Europe.

Les bas salaires, le manque de sécurité sociale et la désolidarisation de la société sont le terreau de la colère et du ressentiment, de la polarisation et du populisme, a souligné la magistrate socialiste devant quelque 200 personnes réunies à Thoune (BE) pour les festivités du 1er mai.

En s'engageant pour une société équitable, on renforce aussi la stabilité de la Suisse et la confiance dans la démocratie, a-t-elle ajouté.

En mars, le peuple a dit "haut et fort" oui à une 13e rente AVS, a rappelé la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI), en se disant confiante que la Suisse parviendra à financer cette 13e rente de manière solidaire.

Mais la question sociale n'est jamais réglée, elle revient sans cesse se poser, a-t-elle averti. Par exemple le logement risque de devenir un luxe et les coûts de la santé représentent un gros problème pour beaucoup.

Agir plutôt que se plaindre

En Suisse, on peut compter sur des soins de santé de qualité, mais il faut aussi reconnaître que la croissance des coûts et le poids des primes sont des problèmes complexes. Ils exigent des solutions ciblées, efficaces et sans effets secondaires, a souligné Elisabeth Baume-Schneider.

C'est pourquoi le Conseil fédéral et le Parlement ont rejeté les deux initiatives du PS et du Centre sur les primes maladie soumises au peuple le 9 juin, préférant miser sur des contre-projets, a-t-elle dit.

La conseillère fédérale a appelé ses auditeurs à rester toujours plus attentifs aux questions liées à la justice sociale. "Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera", a-t-elle dit, appelant à "résoudre les problèmes plutôt que de se contenter de les déplorer".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le concert de la soprano russe Anna Netrebko annulé à Lucerne

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Malgré l'annulation de son concert à Lucerne, l'agenda d'Anna Netrebko reste bien rempli. Elle doit notamment se produire à la Scala de Milan en juin et dans les arènes de Vérone en août (archives). (© Keystone/APA/APA/BARBARA GINDL)

La soprano vedette russe Anna Netrebko ne se produira finalement pas à Lucerne. Le concert prévu le 1er juin au Centre culturel et des congrès de Lucerne (KKL) a été annulé sous pression du gouvernement lucernois.

"Le KKL n'est pas disponible pour le concert d'Anna Netrebko le 1er juin prochain", a écrit mercredi la Luzerner Zeitung. La perception publique de la soliste reste controversée, poursuit le KKL dans une prise de position écrite, que l'agence Keystone-ATS a pu se procurer.

Crainte pour l'ordre public

La raison de l'annulation est la proximité temporelle et géographique de la représentation avec la conférence de paix sur l'Ukraine, prévue les 15 et 16 juin au Bürgenstock (NW). Les autorités cantonales et municipales ont demandé au KKL d'annuler la manifestation, car "il faut s'attendre à une menace pour l'ordre public".

Interrogé à ce sujet, Armin Hartmann (UDC), directeur de l'éducation et de la culture du canton de Lucerne, a déclaré que le gouvernement lucernois avait mis en garde contre des débordements et des protestations "qui pourraient menacer la situation sécuritaire de la population". Dans une lettre, le Conseil d'Etat a exprimé "l'attente sans équivoque" que le concert prévu soit annulé.

Anna Netrebko dit de son côté regretter cette annulation unilatérale "contraire aux obligations contractuelles avec les organisateurs". Son management a indiqué par écrit que la conférence pour la paix n'avait lieu que deux semaines après la date du concert. En outre, aucune de ses presque 100 représentations depuis mars 2022 n'a entraîné de trouble à l'ordre public.

Concert déjà repoussé

Certains prêtent à l'artiste une proximité avec le dirigeant russe Vladimir Poutine. Elle avait notamment fêté son 50e anniversaire au Kremlin en 2014 et s'était affichée la même année avec un drapeau de la Nouvelle-Russie et un leader séparatiste prorusse de l'Est de l'Ukraine.

Elle avait été de plus en plus critiquée après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Il s'en était suivi l'annulation de concerts et de représentations aux Etats-Unis et dans plusieurs pays occidentaux. L'équipe de la chanteuse souligne toutefois qu'Anna Netrebko, qui vit en Autriche et en possède la nationalité, a fait plusieurs déclarations dans lesquelles elle s'est prononcée contre la guerre et a appelé à la paix en Ukraine.

La représentation était initialement prévue pour juin 2022, mais avait finalement été repoussée de deux ans: en raison du Covid, selon le management de Mme Netrebko; parce que la Russie avait envahi l'Ukraine peu avant, dit-on à Lucerne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Suisse ne participera pas à Copernicus pour raison financière

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La Suisse ne participera pas au programme de l'UE Copernicus, a décidé le Conseil fédéral. (© KEYSTONE/EPA COPERNICUS SENTINEL/EU/UROPEAN UNION, COPERNICUS EMS)

La Suisse ne participera pas au programme européen Copernicus de surveillance du changement climatique pour les années 2021 à 2027. En cause, la situation tendue des finances fédérales, indique mercredi le Conseil fédéral

Une participation viendrait grever davantage le budget fédéral déjà serré. Une éventuelle adhésion au programme à partir de 2028 sera étudiée dans le courant de la période actuelle.

La participation de la Suisse à Copernicus nécessite de négocier un accord bilatéral avec l’UE. Une grande partie des données resteront en accès libre, comme jusqu’à présent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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