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Les Jeunesses de cinq partis militent pour la loi sur le CO2

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Des Jeunesses de plusieurs partis, à l'exception de l'UDC et du PLR, soutiennent la loi sur le CO2 attaquée en référendum (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les Jeunesses du PS, du Centre, des Verts, du PVL et du Parti évangélique se lancent dans la bataille en faveur de la loi sur le CO2, en votation populaire le 13 juin. Il s'agit d'une première étape indispensable pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris.

Plusieurs adolescents engagés politiquement sont venus jeudi à Berne devant la presse pour marquer l'importance de cette loi qui concerne toutes les générations. "Pour nous, le changement climatique est une menace existentielle", selon Eléonore-Constance Billet, 16 ans, membre des Jeunes Vert-e-s.

Les enfants et les jeunes seront affectés tout au long de leur vie par les décisions prises aujourd'hui pour ou contre la protection du climat. "Même si je n'ai pas encore le droit de vote, je veux que mes intérêts soient pris en compte dans les décisions politiques", a-t-elle déclaré.

Pas le temps d'attendre

La loi sur le CO2, adoptée en septembre par le Parlement, doit permettre à la Suisse de réduire d'ici 2030 ses émissions de CO2 de 50% par rapport à 1990 et de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Elle a été attaquée en référendum par un comité issu de l'économie qui la juge "coûteuse et inefficace".

Mais pour les Jeunes de partis, on ne peut plus attendre pour remplir les objectifs de Paris. Un "non" à la loi ralentirait la politique climatique de la Suisse pour de nombreuses années supplémentaires. "Nous n'avons plus le temps pour une seule année de plus", estime Laureline Wasilewski, 17 ans, des Jeunes Vert’libéraux.

Une économie durable

Pour cette alliance, la loi sur le CO2 n'est qu'une étape "intermédiaire" pour atteindre les objectifs de Paris. Elle crée des incitations pour une économie durable et prévoit des mesures pour réduire les émissions dans les transports, le secteur du bâtiment et l'industrie.

Le Fonds pour le climat jouera à cet égard un rôle essentiel, selon Eric Bieri, 16 ans, des Jeunes du Centre. Alimenté par l'affectation partielle des revenus de la taxe CO2 sur les carburants, de celle sur les billets d'avion et celle sur l'aviation, il profitera au programme de rénovation de bâtiments et contribuera à la recherche et l'innovation. Les régions de montagne et l'agriculture pourront aussi en bénéficier.

Ce Fonds contribue à lutter contre le changement climatique, à renforcer l'économie nationale et à soutenir les régions à risque, selon lui. Accepter la loi, c'est aussi voter "pour une économie durable d'une grande importance pour la prochaine génération", selon le politicien en herbe.

Sans les Jeunes UDC et PLR

C'est principalement le lobby pétrolier qui s'y oppose, car ses profits sont en danger, a rappelé Fernando Frauenfelder, 14 ans, membre des Jeunesses socialistes (JS). Mais "les profits ne doivent pas se faire sur le dos de notre unique planète".

La campagne des jeunes pour le 13 juin reflète l'énorme mobilisation pour le climat qui a commencé en 2019 dans les rues de Suisse, à l'appel de la militante suédoise Greta Thunberg. L'alliance des jeunes pour le climat réunit ainsi les membres de plusieurs partis à l'exception des Jeunesses de l'UDC et du PLR.

La loi sur le CO2 est aussi soutenue par une large alliance d'associations, d'entreprises, d'ONG et de partis politiques. Jeudi, le "comité Oui à la loi sur le CO2" s'est dit prêt à en découdre. Fort de 160 parlementaires et de plus de 90 organisations représentant la société civile, il entend défendre un "compromis solide".

Le comité référendaire issu de milieux économiques est soutenu par l'UDC. Une partie des activistes de la Grève du climat trouvent pour leur part que la loi manque d'ambition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Samsung multiplie par dix son bénéfice d'exploitation

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Le S24, le dernier smartphone de Samsung. (© KEYSTONE/EPA/YONHAP)

Le géant sud-coréen Samsung Electronics a annoncé mardi avoir quasiment multiplié par dix sur un an son bénéfice d'exploitation au premier trimestre 2024 grâce à une robuste demande en mémoires et autres produits liés à l'intelligence artificielle générative.

De janvier à mars, le bénéfice d'exploitation de Samsung a atteint 6'610 milliards de wons (4,5 milliards d'euros), contre 640 milliards un an plus tôt, selon un communiqué.

Le bénéfice net (part du groupe) a été multiplié par presque cinq à 6'620 milliards de wons, pour un chiffre d'affaires en hausse de 12,8% sur un an à 71'920 milliards de wons (48,8 milliards d'euros).

Ces résultats battent les prévisions des analystes, qui s'attendaient en moyenne à un bénéfice net de 4'990 milliards de wons, selon un sondage effectué par la firme de données financières Yonhap Infomax.

Le secteur des semi-conducteurs, dont Samsung et un des plus grands producteurs mondiaux, a renoué avec les bénéfices et s'est développé "en répondant à la demande dans les domaines des serveurs, du stockage, des PC et des téléphones portables", selon le groupe.

Ce succès est dû en partie à "la concentration sur des produits à forte valeur ajoutée" comme les HBM (mémoires à large bande passante), les DDR5 (mémoires vives dynamiques), les SSD (disques statiques à semi-conducteurs) pour serveurs ou encore les UFS 4.0, un puissant et ultrarapide outil de stockage pour smartphones.

"En ce qui concerne le deuxième trimestre, l'industrie devrait rester solide, principalement grâce à la demande d'IA générative", a prédit le groupe.

De solides ventes de smartphones haut de gamme S24, une augmentation des prix des semi-conducteurs ont également eu un impact positif sur les résultats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La nébuleuse de la Tête de cheval dévoilée par le télescope.

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Le téléscope a capturé la nébuleuse de la Tête de cheval. (© KEYSTONE/AP)

Le très puissant télescope James Webb a dévoilé les images les plus détaillées jamais prises de la nébuleuse de la Tête de cheval, l'un des objets cosmiques les plus reconnaissables, a annoncé lundi la Nasa.

Ces images montrent le haut de la "crinière" du cheval, révélant pour la première fois les structures plus petites formant le bord de la nébuleuse -- un gigantesque nuage de gaz et de poussières.

Située au sein de la proche constellation d'Orion, sa silhouette fait penser à une tête et une encolure de cheval, se dressant au-dessus de nuages.

James Webb, bijou d'ingénierie posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre, fonctionne dans l'infrarouge et est capable de révéler des détails ne pouvant être vus par d'autres télescopes.

Les observations révélées lundi ont permis aux astronomes de mieux comprendre comment ces nuages de poussière émettent et bloquent la lumière, ainsi que la "forme multidimensionnelle" de la nébuleuse, selon un communiqué de la Nasa. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Astronomy & Astrophysics.

La nébuleuse de la Tête de cheval fascine les passionnées d'espace depuis sa découverte à la fin des années 1800.

Les nuages de gaz qui l'entouraient se sont dissipés, mais sa structure est elle restée présente et visible, car elle est constituée de matière plus épaisse.

Dans environ 5 millions d'années, elle se sera aussi désintégrée, selon les scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Geoff Ward sait trouver les mots justes

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Geoff Ward a écrit une lettre quasi magique en 2011 avant le match 7 de la finale de NHL (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

En 2011, Geoff Ward a remporté la Coupe Stanley avec Boston face à Vancouver lors du 7e match. Alors assistant de Claude Julien, le coach du LHC avait écrit une lettre qui avait motivé les joueurs.

Ah, les septièmes matches, ceux qui peuvent échapper à toute logique. Surtout lors d'une finale. Mardi soir à Zurich, le duel des Lions de National League connaîtra son épilogue. Pour les coaches, il va falloir trouver les mots justes, appuyer sur les bons boutons afin que les joueurs entrent sur la glace avec une énergie positive, de celles qui permettent de renverser des montagnes.

Lors de la finale de la Coupe Stanley 2011, Boston a vaincu Vancouver en sept matches. Et avant le dernier acte au Canada, Geoff Ward, alors assistant, avait lu une lettre à la demande de l'entraîneur Claude Julien.

"En fait, c'était une lettre adressée à mes enfants", se souvient l'entraîneur du LHC, rencontré après l'entraînement de lundi. "Le jour du match lors de la sieste, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Alors j'ai décidé de refléter ce qu'il fallait faire pour gagner et j'en ai fait une lettre pour mes enfants. Je me suis dit qu'ils pourraient peut-être comprendre ma situation et en tirer quelque chose plus tard."

Claude Julien prend connaissance de cette lettre et en imagine rapidement la portée. "Claude m'a demandé de la lire avant le match VII, raconte Ward. Les gars m'avaient demandé si j'avais une copie de cette lettre, mais je n'en avais pas. J'ai perdu cette lettre. Cela fait partie de l'histoire maintenant."

Un impact minime selon lui

Quand on lui dit que cette lettre doit avoir sa place au Hall of Fame de la NHL à Toronto, Geoff Ward éclate de rire: "Mais non! Les gars étaient prêts quoi qu'il arrive. Je ne crois pas que cette lettre a changé grand-chose dans ce match. Nos joueurs avaient été suffisamment testés durant ces séries, ils savaient quoi faire. Beaucoup de gens parlent de cette lettre, et si cela a pu aider un seul joueur, alors ça valait la peine. Honnêtement, je ne me rends pas compte de l'impact que cela a eu."

On avance l'hypothèse d'un aspect simple de la vie. "Peut-être, répond Ward. C'est vrai que c'est une expérience de vie normale à laquelle les autres peuvent s'identifier. Cela faisait quatre ans que l'on préparait ça et que l'on espérait se retrouver à cette place. C'était un bon exercice pour moi, afin de conserver mon esprit là où il devait être. Je l'ai envoyée à mes enfants, donc peut-être qu'eux ont conservé une trace de cette lettre que j'avais écrite sur mon téléphone."

Jouer de manière libérée

Depuis son arrivée à Lausanne fin 2022, Geoff Ward fait l'unanimité au sein du vestiaire. Tous louent ses multiples qualités. Et lorsqu'un coach a tout son vestiaire avec lui, il se peut qu'une équipe réalise l'exploit. Est-ce qu'il pense que les joueurs sont capables de traverser un mur pour lui mardi soir?

"C'est une bonne question, répond-il. Le plus important pour les joueurs va être de vivre le moment et de profiter au maximum en jouant libérés. Si l'on commence à trop réfléchir dans certaines situations, c'est le meilleur moyen de se mettre en danger. Il faut avoir confiance et se rappeler de contrôler ce que l'on peut."

Confiance et humilité

L'Ontarien ne se fait pas plus important qu'il ne l'est en la circonstance. Ses mots suintent autant la confiance que l'humilité. "En tant que coach, on tente de les motiver autant qu'on peut en les plaçant dans un environnement favorable, précise-t-il. Je pense qu'ils sont préparés à traverser un mur et qu'ils l'ont démontré sur la dernière année et demie et encore davantage cette saison. Mais je crois que c'est plutôt comment ils se sentent entre eux que comment ils se sentent par rapport au staff."

Et lorsque tout le monde met l'emphase sur l'importance de cette rencontre, le coach du LHC cherche plutôt à faire en sorte que rien ne vienne perturber la routine. "On va faire en sorte que ce match soit le plus normal possible dans sa préparation, conclut-il. De cette façon, ils seront plus à l'aise pour jouer leur match. Il y aura bien entendu du bruit et Zurich sera plein d'énergie, mais ce sera à nous de nous mettre à un tel niveau d'énergie."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

IA: accord financier entre l'éditeur Axel Springer et Microsoft

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Le service en ligne du quotidien allemand est le dernier de l'éditeur Axel Springer à entrer dans la collaboration avec Microsoft (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le groupe allemand Axel Springer, éditeur du tabloïd Bild, a annoncé lundi approfondir son partenariat avec l'éditeur de logiciels Microsoft dans l'intelligence artificielle, en se faisant rémunérer contre mise à disposition de contenus.

Ce partenariat stipule notamment que "Axel Springer travaillera avec Microsoft pour tester des expériences de "chat" innovantes basées sur l'IA dans lesquelles les utilisateurs pourront être informés et interagir avec le contenu journalistique d'Axel Springer", selon un communiqué.

Cette mise à disposition de contenus pour les produits Microsoft rapportera une rémunération financière à Axel Springer, qui n'est pas précisée dans le communiqué.

Par ailleurs, la collaboration existante sur des projets d'IA tels que l'assistant IA Hey_, alimenté par les services de cloud Azure OpenAI, va être étendue.

"Cette nouvelle génération d'IA transforme presque tous les aspects du travail et de la vie, y compris la façon dont les gens recherchent et consomment du contenu en ligne", a commenté Satya Nadella, PDG de Microsoft.

Ces partenariats dans l'IA "sont cruciaux pour préserver et promouvoir un journalisme indépendant et un paysage médiatique prospère", a quant à lui déclaré Mathias Döpfner, PDG d'Axel Springer.

La collaboration entre Microsoft et Axel Springer existe depuis plus de 15 ans et a commencé avec des accès de contenus du quotidien Die Welt, avant d'être élargie à d'autres titres comme Business Insider et Politico, et désormais le site en ligne du quotidien populaire Bild.

Il s'agit du deuxième partenariat majeur conclu par Axel Springer dans l'intelligence artificielle, après celui annoncé en décembre avec OpenAI, le créateur californien de ChatGPT, qui va le rémunérer pour fournir des résumés d'articles du groupe de médias en réponse aux requêtes d'utilisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 1, 17, 23, 29, 36 et 40, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté au Portugal, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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