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Nouvelle tendance à Genève: le chanvre alimentaire!

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Photo Konoï

Le chanvre, une plante encore peu utilisée dans l’alimentation

A Genève, la jeune entreprise familiale Konoï en fait du lait, des glaces, des tisanes ou des mix pour le petit-déjeuner. Et leur projet est sur le point de se concrétiser à Meyrin. Benoît Rouchaleau.

Le chanvre alimentaire Kumiko et Benito

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Suisse

"Le CICR ne reprendra pas le mandat de l'UNRWA", dit son directeur

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Pierre Krähenbühl a dirigé l'UNRWA entre 2014 et 2019 avant de revenir au CICR en 2021 comme envoyé spécial de la présidence à Pékin. Il est, depuis avril, directeur général de l'organisation. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ne remplacera pas l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). "On a déjà suffisamment à faire sans chercher à se substituer à d'autres organisations", affirme lundi le directeur du CICR Pierre Krähenbühl.

Le Genevois réagissait dans Le Temps à la volonté d'élus de l'UDC et d'une partie du PLR de voir le CICR remplacer l'UNRWA, sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines.

"Nous avons des mandats totalement différents. L'UNRWA a reçu le sien de l'Assemblée générale de l'ONU, le CICR des Conventions de Genève, indique-t-il. Le CICR ne reprendra donc pas le mandat de l'UNRWA". L'organisation a "déjà suffisamment à faire sans chercher à se substituer à d'autres organisations", ajoute-t-il.

"Pas de problèmes d'inconduite"

Le nouveau directeur général du CICR, et ancien patron de l'UNRWA, est également revenu sur les critiques émises par des sénateurs républicains américains à son encontre. Ceux-ci ont adressé en mars une lettre à l'Assemblée du CICR dans laquelle ils réclament le départ de Pierre Krähenbühl et menacent de couper les fonds américains accordés à l'institution.

Lors de son recrutement, une demande formelle a été adressée à l'ONU pour voir s'il y avait eu des problèmes d'inconduite à la tête de l'UNRWA, assure ce dernier. "La réponse de l'ONU fut claire et formelle: il n'y avait rien", précise-t-il.

Situation financière "stabilisée"

Outre les critiques liées à l'UNRWA, le CICR a été secoué par une grave crise financière. Le budget de l'organisation a été réduit à 700 millions en 2024 et 4000 postes ont été supprimés.

"Les derniers départs ont eu lieu en mars", indique Pierre Krähenbühl, qui évoque une certaine fragilité intérieure sur le plan de la cohésion et de la confiance. Le volume des opérations a également souffert, notamment en Irak, au Sud-Soudan, au Nigeria et ailleurs, dit-il.

Le Genevois affirme toutefois que la situation financière du CICR est désormais stabilisée. "Il y avait deux chantiers à mener au moment de la crise: il fallait procéder à des coupes dans les budgets, mais il fallait aussi en parallèle élaborer une nouvelle stratégie institutionnelle, explique-t-il. D'être parvenu à le faire en une année n'est pas une mince affaire".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Géorgie: 20.000 manifestants à une "marche pour l'Europe"

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Brandissant des drapeaux européens et géorgiens, environ 20'000 personnes se sont rassemblées Place de la République dans le centre de Tbilissi (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Vingt mille personnes ont participé dimanche à une "marche pour l'Europe" dans la capitale géorgienne, Tbilissi. Ils réclament le retrait d'un projet de loi sur "l'influence étrangère" jugé liberticide et dont l'UE a averti qu'il mettait en péril l'adhésion du pays.

Le texte, qui a fait descendre des milliers de Géorgiens dans les rues depuis qu'il a été déposé au Parlement pour la deuxième fois à la mi-avril par le parti au pouvoir Rêve géorgien, est dénoncé pour sa similitude avec une loi adoptée en Russie, qui a permis en quelques années de faire taire l'opposition à Vladimir Poutine.

Il a également suscité l'inquiétude de Bruxelles qui a averti que l'adoption de ce type de loi pourrait réduire à néant les chances de la Géorgie d'intégrer l'UE.

"Marche pour l'Europe"

Brandissant des drapeaux européens et géorgiens, environ 20'000 personnes se sont rassemblées Place de la République dans le centre de Tbilissi, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Les manifestants ont ensuite entamé une "marche pour l'Europe" d'un kilomètre sur la principale avenue de la ville, pour rejoindre le Parlement géorgien.

"Je suis ici pour défendre l'avenir de la Géorgie", a dit un des manifestants, Lacha Tckheidzé, 19 ans. "Non à la Russie, non à la loi russe, oui à l'Europe!", a-t-il ajouté. Une première tentative de faire passer ce texte avait échoué il y a un an après une mobilisation massive de l'opposition.

La manifestation de dimanche a été organisée à l'appel de groupes de défense des droits de l'homme et de partis d'opposition, qui étaient restés jusqu'à présent en retrait dans un combat qui mobilisait essentiellement les jeunes.

"Les autorités, qui ont réintroduit le projet de loi russe, vont au-delà de ce que permet la Constitution et changent l'orientation donnée au pays, trahissant la volonté invariable du peuple", ont écrit les organisateurs dans un communiqué.

"Incompatible avec le choix européen"

"Cette loi, tout comme ce gouvernement, sont incompatibles avec le choix historique de la Géorgie qui est d'être un membre de l'Union européenne", a dit Nika Gvaramia, le chef du parti d'opposition Akhali, à l'AFP dans la manifestation.

De précédentes manifestations ces derniers jours ont été dispersées par la police dans les ruelles du centre-ville, les forces de l'ordre frappant et interpellant des manifestants.

Le parti au pouvoir a annoncé qu'il organiserait sa propre manifestation lundi, quand le texte doit être examiné en deuxième lecture au Parlement géorgien.

Si elle était adoptée, cette loi contraindrait notamment toute ONG ou tout média recevant plus de 20% de son financement de l'étranger à s'enregistrer administrativement en qualité d'"organisation défendant les intérêts d'une puissance étrangère".

Veto

La présidente géorgienne, l'ancienne diplomate française Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir mais dont les pouvoirs sont restreints, a assuré qu'elle mettrait le cas échéant son veto à la promulgation de cette loi.

Ancienne république soviétique dans le Caucase, la Géorgie a pris un virage pro-occidental il y a deux décennies, une orientation longtemps portée par l'ex-président Mikheïl Saakachvili aujourd'hui emprisonné. Mais le parti actuellement au pouvoir, Rêve géorgien, est accusé par l'opposition de ramener insidieusement le pays vers Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Richard Chassot: "Un rendez-vous à haute valeur sportive"

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Richard Chassot tire un bilan positif du TdR 2024 (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Richard Chassot a dressé un "très bon" bilan du 77e Tour de Romandie, qui s'est terminé dimanche à Vernier.

Le directeur de l'épreuve a aussi présenté les grandes lignes de la prochaine édition, qui pourrait bien passer par la Suisse alémanique.

"L'organisation a très bien fonctionné malgré des conditions météo pas toujours favorables. Heureusement, le froid du début de semaine n'était pas accompagné de précipitations", a-t-il relevé en conférence de presse. "Nous avons présenté un joli programme et j'ai reçu de très bons échos des coureurs, des équipes, et des villes qui nous ont accueillis."

Côté sportif, le directeur du TdR a souligné que la course n'était définitivement plus considérée comme une semaine de "test" en vue des grands Tours. "C'est un rendez-vous à haute valeur sportive. Pour le gagner, il faut aller le chercher", a-t-il déclaré.

Cette lutte acharnée pour la victoire finale fait que les chances de voir des Suisses aux avant-postes se font de plus en plus rares, comme lors de la semaine écoulée. "Ce n'est plus possible de remporter une étape sur un coup de chance comme ça a pu être le cas par le passé. Il faut se préparer longuement à l'avance et être un grand talent pour espérer jouer le général."

Un passage par Bâle?

Interrogé sur le programme de l'édition 2025, Richard Chassot a révélé qu'il souhaitait ardemment faire passer le peloton par la ville de Bâle. "Je viens d'envoyer un SMS à ce sujet", a-t-il lâché. "L'idée serait de fêter les 100 ans qu'aurait eu Jean Tinguely l'année prochaine, car cet artiste a beaucoup travaillé autour de la roue. Nous souhaiterions allier culture, Suisse romande et Suisse alémanique."

Quant au reste du parcours, il devrait contenir un prologue autour de Saint-Imier (BE) et des étapes en boucle à la Grande Béroche (NE) et à Cossonay (VD). Le classement général devrait se jouer entre une étape-reine se terminant une nouvelle fois à Thyon 2000 (comme en 2021 et 2023), et un contre-la-montre final à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Arabie saoudite dénonce l'échec de la communauté internationale à Gaza

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Le département d'Etat américain a indiqué qu'Anthony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad (archives). (© KEYSTONE/AP/Leah Millis)

L'Arabie saoudite a dénoncé dimanche l'échec de la communauté internationale face à la guerre à Gaza. Elle a aussi plaidé pour la création d'un Etat palestinien, lors d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF) à Ryad.

"La situation à Gaza est manifestement une catastrophe à tous points de vue, humanitaire, mais aussi un échec total du système politique existant à faire face à la crise", a affirmé le chef de la diplomatie saoudienne, le Prince Fayçal ben Farhane aux dirigeants et hauts responsables participant à ce sommet de deux jours dans la capitale saoudienne.

Parmi les invités, figurent le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, comme le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken attendu lundi à Ryad.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une opération terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, M. Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une offensive, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

"Nouvelle dynamique"

Plus tôt dans la journée, le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, avait mis en garde contre les retombées économiques de la guerre à Gaza dans la région, plaidant pour "une désescalade".

Les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans les combats, associée à la libération d'otages se sont intensifiés dimanche, le Hamas annonçant qu'il donnera lundi au Caire sa réponse à une proposition israélienne.

Samedi, le président du WEF, Borge Brende, avait fait état d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Blinken sur place

Le département d'Etat américain a indiqué que M. Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour discuter notamment "des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages".

Dans ce contexte, le prince Fayçal ben Farhane a affirmé que la reconstruction du territoire palestinien dévasté devra s'accompagner d'une solution politique durable au conflit.

"L'idée selon laquelle nous pouvons parler de demi-mesures et s'interroger où iront les 2,5 millions d'habitants de Gaza sans se demander comment faire en sorte que cela ne se reproduise pas est manifestement ridicule", a-t-il déclaré.

Projets saoudiens

Depuis des mois, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région, et de faire dérailler son ambitieux programme de réformes Vision 2030.

La monarchie du Golfe, premier exportateur de pétrole au monde et poids lourd du monde arabe, mène également des discussions sur un éventuel accord de normalisation avec Israël, accompagné d'un renforcement de son partenariat de sécurité avec Washington.

En septembre, le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, s'était montré optimiste sur la possibilité d'un tel accord lors d'une interview à Fox News, mais la guerre à Gaza a compliqué la situation, estiment les analystes.

En parallèle, le royaume conservateur cherche à attirer investisseurs et touristes pour diversifier une économie encore très dépendante des hydrocarbures. L'accueil d'événements internationaux comme la réunion du WEF lui permet de mettre en avant les progrès réalisés tant au niveau économique que social.

Des questions subsistent toutefois quant à la faisabilité de son ambitieux programme de réformes "Vision 2030" et ses mégas projets comme la mégapole futuriste NEOM.

En décembre, le ministre des Finances avait reconnu que le calendrier de certains projets majeurs serait repoussé au-delà de 2030, sans préciser lesquels.

Ryad prévoit des déficits budgétaires jusqu'en 2026, et son économie a pratiquement stagné l'année dernière après des coupes dans la production de pétrole. Mais son PIB non pétrolier a connu une croissance "très saine", à 4,4%, a affirmé dimanche M. al-Jadaan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Affluence record pour le festival BDFIL à Lausanne

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Les dessins de l'artiste genevois Tom Tirabosco exposés dans l'espace La Rasude vers la gare de Lausanne durant le festival BDFIL qui a fermé ses portes dimanche. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le festival BDFIL, qui a fermé ses portes dimanche à Lausanne, a attiré un nombre record d'amatrices et amateurs de bandes dessinées. Pendant deux semaines, plus de 35'260 curieux ont déambulé dans cette 18e édition dédiée aux bédéastes belges et à Tim Tirabosco.

L'équipe organisatrice s'est réjouie dans un communiqué de l'"immense succès" de la manifestation qui s'est déroulée pour la deuxième année consécutive dans le quartier de la gare. En 2023, le festival de BD avait enregistré 26'000 entrées.

Les organisateurs sont spécialement fiers du succès des journées pédagogiques visitées par plus de 2000 enfants. Ils rappellent qu'un autre point fort du festival était la mise en valeur de la création suisse en bande dessinée, avec l'artiste genevois Tom Tirabosco en invité d'honneur et l'exposition "Monstres et Merveilles" qui retraçait l'ensemble de son oeuvre.

BDFIL a également fait la part belle à la Belgique. Durant le festival, une délégation composée d'une quinzaine d'artistes wallons et flamands a fait découvrir la nouvelle vague belge au public helvétique.

La 19e édition du festival se déroulera de 5 au 18 mai 2025 à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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