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La Communauté genevoise d'action syndicale dénonce des salaires sous pression à Genève

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KEYSTONE/Martial Trezzini

La Communauté genevoise d'action syndicale a présenté son bilan de l’évolution des salaires à Genève. Elle dénonce des salaires sous pression dans le canton. Ils constatent également que les contrôles des entreprises sont insuffisants pour combattre la sous-enchère salariale.

La Communauté genevoise d'action syndicale (CGAS) a présenté son bilan de l’évolution des salaires à Genève. Il est basé sur l'enquête suisse de structure des salaires publiés tous les deux ans. Les statistiques salariales pour les années 2016-2018 ont été publiées juste au sortir du confinement. Elles confirment le fait que le dumping salarial est une réalité et que les mesures d’accompagnement sont aujourd’hui insuffisantes. Mais des disparités sont à observer. Le détail avec Joël Varone, secrétaire de la Communauté genevoise d'action syndicale.

Joël VaroneSecrétaire de la Communauté genevoise d'action syndicale

Parmi les points à relever, il a pu être constaté qu'entre 2016 et 2018, l'écart salarial entre les hommes et les femmes s'est réduit. Mais c'est une bonne nouvelle en trompe l'oeil. Les explications de Joël Varone.

Joël VaroneSecrétaire de la Communauté genevoise d'action syndicale

 

Des contrôles insuffisants

Dans son rapport, la CGAS explique que les mesures d'accompagnement et le contrôle des entreprises en Suisse sont insuffisants pour combattre la sous-enchère salariale. Durant presque 20 ans les différents cantons et la Confédération n'ont édicté que très peu de contrats types de travail. Accentuant ainsi la pression sur les salaires. Le détail avec Joël Varone.

Joël VaroneSecrétaire de la Communauté genevoise d'action syndicale

La Communauté genevoise d'action syndicale fait remarquer qu'entre 2016 et 2018 les contrôles aux entreprises ont stagné en Suisse. Le détail avec Joël Varone.

Joël VaroneSecrétaire de la Communauté genevoise d'action syndicale

Genève n'est pas en reste. En dépit d'un taux d'inspecteur par habitants supérieur aux autres cantons, les contrôles restent insuffisants. Les explications de Joël Varone.

Joël VaroneSecrétaire de la Communauté genevoise d'action syndicale

 

Renforcer les mesures d'accompagnement

Pour remédier à la situation et combattre la sous-enchère salariale les syndicats ont besoin de plus d'outils pour pouvoir défendre les salariés. La CGAS propose un train de mesures. Le détail avec Joël Varone.

Joël VaroneSecrétaire de la Communauté genevoise d'action syndicale

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 7, 17, 26, 27, 32 et 39, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Singapore Airlines passe commande de carburant durable à Neste

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Singapore Airlines compte mélanger ce carburant dit durable avec du kérosène (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Singapore Airlines va être le premier client de la compagnie pétrolière finlandaise Neste, qui a construit la plus grande usine de production de carburant d'aviation durable (SAF) du monde sur l'aéroport de Singapour, ont annoncé lundi les deux entreprises.

Le premier transporteur asiatique a signé un accord avec Neste pour acheter et mélanger 1000 tonnes de SAF avec du kérosène, qu'il utilisera avec sa branche low-cost Scoot, selon un communiqué.

Numéro un du secteur, Neste a agrandi l'an dernier une raffinerie sur l'aéroport de Singapour-Changi, pour en faire, selon ses dires, la plus importante unité de production de SAF au monde, avec une capacité d'un million de tonnes par an.

Le carburant d'aviation durable est fabriqué à partir de déchets et résidus de matières premières renouvelables, permettant de réduire de 80% des émissions de CO2 par rapport au kérosène classique sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation.

Cité dans le communiqué Alexander Kueper, vice-président pour l'aviation durable chez Neste, dit espérer que cet accord encouragera "une plus grande utilisation adoption des SAF dans toute la région Asie-Pacifique".

Singapour a déclaré en février vouloir demander progressivement à partir de 2026 aux compagnies desservant la cité-Etat d'utiliser des carburants bas carbone. Les compagnies devront utiliser du carburant mélangé avec 1% de SAF en 2026, une teneur qui devra augmenter graduellement jusqu'à 3 à 5% d'ici 2030.

Le SAF est utilisable directement dans les avions actuels, certifiés pour accepter des mélanges à 50% dans le kérosène fossile, et 100% d'ici à 2030. Mais ce carburant bas carbone reste 3 à 5 fois plus cher, et les autorités singapouriennes doivent instaurer une surtaxe sur les billets pour amortir le différentiel de coût.

L'aviation est responsable de 2 à 3% des émissions totales de CO2 mais reste un des secteurs les plus difficiles à décarboner. L'utilisation de carburants durables est vue comme une solution incontournable, mais sans doute insuffisante pour couvrir les besoins de tous les avions.

L'objectif de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), est d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

UNIL: les étudiants pro-palestiniens poursuivent leur mobilisation

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Les étudiants sont venus en nombre lundi soir dans le hall du bâtiment Géopolis de l'UNIL. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'occupation pro-palestinienne se prolonge à l'Université de Lausanne (UNIL). Les étudiants ont refusé lundi soir de céder au délai fixé par le rectorat, qui exige désormais une évacuation du bâtiment Géopolis.

La direction de l'UNIL et le collectif étudiant n'ont pas réussi à s'entendre lundi sur les modalités d'une rencontre. La première souhaitait discuter en comité restreint au siège de l'UNIL, tandis que le second voulait négocier dans le hall de Géopolis, occupé depuis jeudi dernier et où des centaines d'étudiants et sympathisants (1300 selon le collectif) s'étaient amassés lundi en début de soirée.

Se sentant "trahi" par la direction, le collectif a affirmé que l'occupation durerait tant que la direction ne viendrait pas négocier à Géopolis et n'apporterait pas de "réponses concrètes" à ses revendications. Il a fixé un nouveau rendez-vous au rectorat, mardi à 18h00, toujours à Géopolis.

Revendication principale écartée

Ces revendications, la direction y a apporté une réponse par écrit lundi après-midi. Comme demandé, elle a listé les accords (trois en tout) actuellement en vigueur entre l'UNIL et des universités israéliennes. Mais elle a refusé d'instaurer "un boycott académique", comme l'exigent les étudiants en tête de leurs revendications.

L'UNIL assure que ces trois programmes de collaboration "ne contribuent pas à l'effort de guerre israélien" dans les domaines technologiques et économiques, en lien avec l'industrie d'armement.

L'UNIL ajoute que ces collaborations ne contreviennent pas à ses principes. A savoir: "offrir un environnement qui favorise et garantit l'émergence et la transmission de savoirs fondés sur des méthodes critiques et rigoureuses, la confrontation des idées, la réflexion éthique et le respect de la déontologie scientifique."

Le rectorat considère ainsi "qu'il n'y a pas de raison d’interrompre" ses relations académiques avec Israël.

Demande d'évacuation

La direction de l'UNIL demande désormais aux étudiants de quitter les lieux. Elle dit vouloir "éviter le recours à une intervention policière", mais affirme qu'elle ne peut plus autoriser "l'installation jour et nuit du collectif dans des bâtiments conçus pour une activité de recherche et d'enseignement."

Elle se dit prête à mettre à disposition "un espace" permettant au collectif de poursuivre son action, aux heures d'ouverture des bâtiments. Ceci pourrait se faire uniquement si le collectif reste composé de membres de l'UNIL, précise-t-elle.

Décision collective

Les étudiants devaient tenir une nouvelle assemblée générale lundi soir pour discuter de la position de l'UNIL. "Nos revendications sont claires et on y tient", a relevé une représentante du mouvement, précisant toutefois que la suite à donner à la mobilisation se prendrait de manière "collective".

Les étudiants se disent toujours ouverts au dialogue et décidés à poursuivre leur action de manière pacifique. Ils affirment que le rectorat s'est "engagé" à venir négocier à Géopolis et espèrent toujours qu'il le fera. "S'il ne vient pas mardi, il sera indigne des engagements qu'il a pris devant nous", a affirmé une autre porte-parole.

Lettre de soutien

Les représentants du collectif se sont aussi réjouis "d'une mobilisation qui prend de l'ampleur", de plus en plus d'étudiants affluant dans le hall de Géopolis au fil des jours et des nuits.

Cette mobilisation ne se limite d'ailleurs pas uniquement au corps étudiant. Une lettre de soutien, qui circule depuis le week-end, avait réuni lundi soir plus de 200 signatures de professeurs, chercheurs et divers membres du personnel de l'UNIL.

Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza s'est propagé dans le monde entier. En Suisse, seule l'UNIL a connu jusqu'ici une telle mobilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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la journée finit bien

"Tu t'en sors?" ou comment s'amuser en toute sécurité la nuit

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La Prévention suisse de la criminalité (PSC) organise jusqu'au 28 juin une campagne de prévention nationale pour que la fête se déroule en toute sécurité (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Comment faire la fête le soir et rentrer chez soi en toute sécurité. C'est le thème de la campagne nationale de prévention lancée lundi à l'attention des jeunes amateurs de sorties nocturnes. Cette sensibilisation se décline en trois conseils: "think, stay, help".

 

Les fêtes de la nuit sont souvent un "must" pour les jeunes. Mais souvent, elles sont le théâtre d'insultes, de harcèlement, de menaces et de violences physiques pouvant aller jusqu’à de graves infractions comme des viols ou des coups de couteau, souligne dans un communiqué la Prévention suisse de la criminalité (PSC).

La campagne "Tu t’en sors?" vise à ce qu'aucun soir de fête ne vire au cauchemar. Menée en collaboration avec les corps de police cantonaux et municipaux, elle s'adresse à tous ceux qui aiment sortir, soit aux auteurs potentiels, victimes, tiers et témoins.

La campagne donne trois conseils, formulés en anglais: "You better think" (Réfléchis bien), "Stay together" (Restez ensemble) et "Help if you can" (apporte ton aide si tu peux). Concrètement, il s'agit de garder dans la mesure du possible le contrôle sur soi-même, éviter d'être complètement ivre, garder un oeil sur les boissons des uns et des autres, organiser les retours ou aider une personne harcelée ou en détresse. Face à un risque d'escalade, il ne faut pas hésiter à appeler la police au 117.

Sur sa page d'accueil, la PSC rappelle que l'unique responsable d'un acte de violence est celui qui le commet. La victime n'est pas coupable. La campagne nationale sera visible sur des affiches et des dessous de verre. Les actions auront lieu dans des lieux bien fréquentés, jusqu’au 28 juin.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Genève assumera son devoir de mémoire sans déboulonner des statues

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Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève, a présenté lundi le plan d'action "Monuments et héritage raciste dans l'espace public". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a présenté lundi son plan d'action par rapport aux monuments qui rendent hommage à des personnalités ayant encouragé le racisme, le colonialisme ou encore l'esclavagisme. La priorité va à la contextualisation.

"Aucun retrait de statues ou de monuments n'est prévu et aucun lieu controversé ne sera renommé", a indiqué Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève. La Municipalité privilégie le dialogue et la recontextualisation sur le lieu même de l'hommage, a précisé le magistrat.

Cinq figures historiques ont été retenues pour cette première phase du plan d'action qui devra être réalisée d'ici 2025. Parmi ces personnalités, le controversé Carl Vogt. Ce scientifique et politicien, qui a un boulevard à son nom et un buste à son effigie, a combattu pour les libertés individuelles tout en soutenant des thèses racistes.

Son buste pourrait être déplacé. Mais la décision sera prise en concertation avec l'Université de Genève. Un nouvel emplacement n'a pas encore été défini.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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