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Ville de Genève: une Canopée estivale pour la détente et la danse

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KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

La Ville de Genève a lancé lundi l'espace la Canopée, au quai Gustave-Ador. Proche de Baby Plage, il est dédié à la détente et à la danse. Yoga, Pilates, salsa, hip-hop: proposés jusqu'à fin septembre le matin et en fin d'après-midi, les cours gratuits sont ouverts à toutes les générations.

"L'espace a été conçu et élaboré en un mois, ce qui dément le slogan d'Alain Berset. Il a été mis en place aussi vite que possible et aussi vite que nécessaire", a salué devant les médias Marie Barbey-Chappuis, la nouvelle conseillère administrative en charge du Département de la sécurité et des sports. Après la période de semi-confinement, il permet de se ressourcer en douceur.

Covid-19 oblige, la Canopée remplace de manière plus modeste l'Escale qui proposait des animations estivales en 2018 et 2019. Ombragé et agrémenté de plantes, l'espace peut accueillir jusqu'à 40 personnes couchées et 80 debout. La jauge sera adaptée à l'évolution des normes sanitaires.

Les participants ne doivent pas s'inscrire préalablement pour assister aux cours, afin de privilégier la curiosité et la spontanéité. Il leur est toutefois demandé de laisser leurs coordonnées pour garantir une traçabilité, de se laver les mains au savon avant le cours et de se placer à un mètre et demi de distance les uns des autres.

Cette offre vient s'ajouter aux 63 cours de sports estivaux lancés début juillet par la Ville de Genève, dans sept lieux différents. Ces cours-là auront lieu jusqu'au 23 août, sur inscription, le nombre de participants étant plus restreint. Ils rencontrent déjà un beau succès, selon le porte-parole du département.

www.geneve.ch/fr/actualites/canopee-espace-estival-danser-relaxer

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International

UE: Autorité palestinienne "forte" nécessaire pour avoir la paix

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Le Premier ministre palestinien a jugé que la décision de Madrid de reconnaître l'Etat de Palestine représentait "une impulsion majeure" pour la paix et la stabilité dans la région. (© KEYSTONE/EPA/FREDERIC SIERAKOWSKI)

Une autorité palestinienne "forte" est nécessaire pour parvenir à la paix, a déclaré dimanche à Bruxelles le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Il s'exprimait aux côtés du Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa.

"Je pense qu'une Autorité palestinienne qui fonctionne est aussi dans l'intérêt d'Israël, parce que pour parvenir à la paix, nous avons besoin d'une Autorité palestinienne forte", a assuré M. Borrell, avant une rencontre avec M. Mustafa.

La reconnaissance de l'Etat de Palestine n'est que "justice" pour le peuple palestinien, a auparavant affirmé, également à Bruxelles, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares.

"Les Palestiniens ont le droit d'avoir un Etat, comme les Israéliens ont ce droit", a ajouté le ministre, lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre palestinien. Ce dernier a jugé que la décision de Madrid de reconnaître l'Etat de Palestine représentait "une impulsion majeure" pour la paix et la stabilité dans la région.

L'Espagne, qui est à la manoeuvre depuis des mois pour rallier d'autres capitales, a pris cette décision conjointement avec l'Irlande et un autre pays européen mais n'appartenant pas à l'UE, la Norvège. Ils reconnaîtront un Etat palestinien à partir de mercredi 28 mai.

Le Premier ministre palestinien s'est félicité de cette décision appelant tous les pays européens à suivre cet exemple. "Je pense que c'est la bonne décision à prendre", a-t-il martelé. "C'est le début d'une nouvelle phase". Le sujet divise l'Union européenne, qui peine à trouver une position commune depuis le début de la guerre à Gaza.

"Exiger" un cessez-le-feu

Mohammed Mustafa se rendra à Madrid mercredi où il sera reçu par les autorités espagnoles, "d'égal à égal", selon M. Alvares, au lendemain de la reconnaissance par Madrid de l'Etat de Palestine.

Les deux hommes ont réitéré leur appel à un cessez-le-feu immédiat, M. Mustafa insistant pour que la communauté internationale l'"exige" désormais. "Je pense qu'il est temps de hausser le ton un peu plus et d'exiger un cessez-le-feu, je pense qu'il est temps de mettre fin à la guerre", a affirmé le Premier ministre palestinien.

Près de 36'000 morts à Gaza

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre dans le territoire israélien.

L'opération militaire lancée en représailles par Israël dans l'enclave palestinienne a entraîné la mort de près de 36'000 personnes, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Macron à Berlin pour une visite d'Etat en pleine campagne

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Première étape pour le président français: la "Fête de la démocratie", qui célèbre le 75e anniversaire de la Constitution allemande d'après-guerre. Le chancelier Olaf Scholz prend ici la parole. (© KEYSTONE/dpa/Michael Kappeler)

Emmanuel Macron a entamé une visite d'Etat de trois jours en Allemagne pour réaffirmer la force du couple franco-allemand. Il va tenter de dépasser des différends qui pèsent à l'heure de défis européens majeurs, de la guerre en Ukraine aux rivalités commerciales.

L'avion présidentiel s'est posé dimanche en début d'après-midi à l'aéroport de Berlin.

Première étape pour le président français : la "Fête de la démocratie", dans le quartier du gouvernement, qui célèbre le 75e anniversaire de la Constitution allemande d'après-guerre. Emmanuel Macron, seul chef d'Etat étranger invité, et le président Frank-Walter Steinmeier y dialogueront avec des jeunes.

Les deux dirigeants auront ensuite un entretien, suivi d'une conférence de presse et d'un dîner d'Etat au Château de Bellevue, résidence du président allemand.

Symboles d'unité

Discours sur l'Europe, visite au Mémorial de l'Holocauste, prix pour la Paix et faste protocolaire... à moins de deux semaines des élections européennes, la visite s'annonce empreinte de symboles d'unité et d'amitié.

"On peut beaucoup gloser sur les vicissitudes du franco-allemand, mais il y a aussi une permanence, une profondeur des relations entre les deux peuples et c'est ce que cette visite d'État vient montrer", pointe l'Elysée.

A l'issue des européennes, où les nationalistes devraient encore gagner du terrain, l'UE se dotera d'un nouvel exécutif et déroulera ses priorités stratégiques pour les cinq années à venir.

Autant d'échéances durant lesquelles Paris et Berlin, moteurs de l'Europe, joueront un rôle majeur même si leurs dirigeants sont en perte de vitesse au plan intérieur.

"Disruptif"

Il s'agit de la première visite d'Etat - la plus élevée dans le rang protocolaire - d'un président français chez le grand voisin d'outre-Rhin depuis celle de Jacques Chirac en 2000.

Programmée initialement l'an dernier, elle avait dû être reportée en raison d'émeutes urbaines en France. Ironie du sort, Emmanuel Macron revient d'un voyage-éclair en Nouvelle-Calédonie, un territoire français du Pacifique-sud secoué à son tour par de violentes émeutes.

Berlin, Dresde (est) puis Münster (ouest) : Emmanuel Macron va aller à la rencontre de l'Allemagne dans sa diversité, notamment l'ex-RDA où la dernière grande visite d'un président français remonte à 1989, juste après la chute du Mur, avec François Mitterrand.

Les retrouvailles avec le chancelier Olaf Scholz n'interviendront que mardi même s'il devrait faire une apparition au dîner d'Etat, tout comme l'ex-chancelière Angela Merkel.

Mais le président social-démocrate Frank-Walter Steinmeier a aussi été ministre des Affaires étrangères et vice-chancelier dans le gouvernement d'Angela Merkel.

Echanges très politiques

De la guerre en Ukraine à la relation franco-allemande, les échanges avec le président français promettent donc d'être très politiques.

"Il apprécie beaucoup Emmanuel Macron pour son côté faire bouger les lignes, un peu 'disruptif'", relève Hélène Miard-Delacroix, spécialiste de l'histoire de l'Allemagne à la Sorbonne.

De quoi mettre peut-être de l'huile dans les rouages avant le conseil des ministres franco-allemand mardi et la rencontre avec Olaf Scholz dans un contexte toujours lourd de dissensions et malentendus.

Emmanuel Macron y fera le service après-vente de son discours de la Sorbonne, le 25 avril, dans lequel il a appelé les Vingt-Sept à un nouveau sursaut.

Face aux menaces de la Russie, au défi climatique et à la concurrence de la Chine et des Etats-Unis, "l'Europe peut mourir d'elle-même", a-t-il alors asséné en plaidant pour plus de défense, de compétitivité et de financements européens.

"Il faut une plus grande dynamique de croissance, en libérant les possibilités que nous avons sur notre marché des capitaux", a abondé dimanche Olaf Scholz lors d'un échange avec le public à la Fête de la démocratie.

Des désaccords

Si le président et le chancelier s'accordent sur la nécessité de booster l'Europe face à la concurrence des deux géants mondiaux, ils restent en désaccord sur la place du nucléaire, la stratégie budgétaire, les accords commerciaux ou le degré de protectionnisme.

L'envoi potentiel de soldats en Ukraine évoqué par Emmanuel Macron a suscité une levée de boucliers en Allemagne.

"La relation franco-allemande, c'est se dire des désaccords et essayer de trouver des chemins de compromis", relève Hélène Miard-Delacroix.

Mais pour Olaf Scholz, à la réserve toute nordique, et Emmanuel Macron, prompt à bousculer les évidences, le chemin s'avère plus long qu'à l'accoutumée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Lausanne: 17e édition du festival Chocolate du 31 mai au 1er juin

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Le Chocolate Festival, le rendez-vous des fans de l'électro et de la techno, se tient au D!Club (photo) et aux Pyramides de Vidy à Lausanne (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

La 17e édition du Chocolate Festival, manifestation de musique électronique, se tiendra le week-end prochain du 31 mai au 1er juin à Lausanne. Le rendez-vous des fans de l'électro et de la techno se tient au D!Club et aux Pyramides de Vidy, avec des DJs venant des quatre coins d'Europe et de Suisse.

Les organisateurs annoncent plusieurs têtes d'affiche: Rebüke (Irlande), Mha Iri (Ecosse), Konstantin Sibold (Allemagne), Elif (Turquie), Lee Ann Roberts (Pays-Bas), Dax J (Allemagne), Djeff (Portugal) ou encore Patrisha (Suisse). La programmation mêle artistes de renom et talents émergents, soulignent-ils.

Un concours (DJ Contest) est aussi organisé pour soutenir la scène électronique suisse en offrant une plateforme d'expression aux nouveaux talents. Plus de 6000 festivaliers participent généralement à l'événement. "Un nombre qui ne cesse de croître et qui témoigne de la place prépondérante du Festival dans le paysage local", se félicitent les responsables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des dessins inédits d'Irène Zurkinden au Musée d'art et d'histoire

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Le Musée d'art et d'histoire à Genève présente dès samedi des dessins inédits de l'artiste suisse Irène Zurkinden, liée au mouvement surréaliste. (© )

Le Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) consacre du 1er juin au 29 septembre une exposition à l'artiste suisse Irène Zurkinden (1909-1987). Des oeuvres tirées d'un fonds de dessins inédit, découvert dans le cadre d'une recherche sur le surréalisme, seront montrées pour la première fois.

Irène Zurkinden a gravité dans le milieu surréaliste parisien dès 1929, tout en menant une carrière de peintre plus conventionnelle dans sa ville natale de Bâle, où elle retourne en 1939, en raison de la guerre. L'artiste reste dans l’ombre de Meret Oppenheim, son amie de jeunesse avec laquelle elle a échangé toute sa vie.

Le fonds de dessins, découvert récemment, permet de réévaluer sa place dans la scène artistique et les échanges qu'elle a eus avec des personnalités telles que Man Ray, Marcel Duchamp et Salvador Dali. L'exposition présente en trois volets 49 dessins, deux peintures et quatre carnets de croquis, se concentrant sur la période 1929-1939.

Les deux premiers volets portent sur la vie avant-gardiste parisienne, avec des figures comme Kiki de Montparnasse, et sur le milieu surréaliste, avec des dessins caractéristiques du mouvement. Le dernier propose des scènes plus intimes, voire érotiques, dans lesquelles apparaît son compagnon, le jazzman germano-brésilien Kurt Fenster, qu'elle a rencontré à Paris en 1934, et avec qui elle a deux fils, Nicolas (1937) et Stephan (1943).

Maîtrise du trait

Ces ½uvres graphiques témoignent d’une maîtrise du trait originale et décomplexée, note le MAH. Elles sont souvent accompagnées de textes poétiques faisant allusion au monde onirique: "Le retour à la réalité comme un rêve dissipé. (...) Laisser le temps partir seul, ne même pas le suivre du regard ni du regret".

Organisée à l'occasion du centième anniversaire du "Manifeste du surréalisme" (1924) par André Breton, cette exposition, qui se tiendra dans les cabinets du premier étage du MAH, donne l’occasion de rappeler les aspirations de liberté et de rêve du mouvement surréaliste. Elle fait partie d’un projet de recherche qui aboutira à la publication, en mai 2025, d'une importante monographie d'Irène Zurkinden.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Sécurité nucléaire et alimentaire au centre du sommet sur l'Ukraine

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Selon le DFAE, 70 pays ont déjà annoncé qu'ils seraient représentés au Bürgenstock (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La sécurité nucléaire, la sécurité alimentaire, la liberté de navigation, ainsi que les aspects humanitaires devraient être au coeur de la conférence de paix du Bürgenstock (NW). Ces questions devraient être centrales et non pas le plan de paix de Volodymyr Zelensky.

Interrogé dimanche par Keystone-ATS, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a ainsi indirectement démenti les déclarations faites la semaine dernière par la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, rapportées dimanches par la Sonntagszeitung.

Maria Zakharova avait déclaré lors d'une conférence de presse que la Russie était déjà en possession de la déclaration finale de la rencontre. Selon ce document, les participants au sommet devraient approuver neuf des dix points du plan de paix présenté par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Parmi ces points figurent notamment l'exigence faite à la Russie d'un retrait de ses troupes d'Ukraine et d'un retour aux frontières de 1991, ainsi que des réparations et des dommages et intérêts pris sur les avoirs russes gelés. Pour Moscou, la rencontre des "représentants ukrainiens et occidentaux" au Bürgenstock serait ainsi vouée à l'échec.

"Pas de commentaire"

Le DFAE a refusé dimanche de commenter ce document. Il précise que la conférence doit offrir une plateforme où différents plans de paix peuvent être présentés. "La question de savoir si l'on pourra se mettre d'accord sur une déclaration finale à la fin de la conférence reste ouverte", ajoute-t-il.

M. Zelensky avait déclaré il y a quelques jours au New York Times qu'un éventuel accord de paix devrait commencer par des plans visant à garantir les exportations ukrainiennes de denrées alimentaires vers les pays en développement, l'échange de prisonniers, la restitution des enfants enlevés et la sécurisation d'une centrale nucléaire occupée par la Russie dans le sud de l'Ukraine.

70 réponses positives

Selon le DFAE, 70 pays ont jusqu'ici annoncé leur participation à la conférence de paix de la mi-juin, "la plupart au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement". La moitié proviendrait d'Europe et l'autre moitié du reste du monde.

Volodymyr Zelensky a pour sa part indiqué dimanche que "plus de 80 pays ont confirmé leur venue" au sommet du Bürgenstock. La Suisse a lancé les invitations à plus de 160 délégations pour y participer.

Invitation à Biden et Xi

Dans un message vidéo, le président ukrainien a invité ses homologues américain Joe Biden et chinois Xi Jinping à participer au sommet. "J'en appelle aux dirigeants du monde (...) au président Biden, le dirigeant des Etats-Unis, et au président Xi, le dirigeant de la Chine (...) S'il vous plaît, soutenez le sommet de la paix avec votre leadership et votre participation", a-t-il déclaré.

Le dirigeant ukrainien a lancé cet appel en anglais dans une vidéo le montrant debout devant des ruines à Kharkiv, la deuxième ville du pays, qui a été lourdement bombardée samedi. Selon lui, "les efforts de la majorité mondiale sont la meilleure garantie que tous les engagements seront respectés".

Et d'accuser la Russie de préparer une autre offensive contre l'Ukraine. Moscou masse actuellement des troupes à 90 km au nord-ouest de Kharkiv.

Le DFAE avait indiqué à la mi-mai que l'objectif n'est pas seulement d'atteindre le plus grand nombre de participants, mais aussi d'avoir une diversité, avec la participation la plus large possible de pays du Sud. Le premier ministre indien Narendra Modi a annoncé que son pays participerait.

La Russie n'a pas en revanche été conviée à ce stade. Moscou a fait savoir à plusieurs reprises qu'elle n'était pas intéressée à participer à cette conférence. Le Kremlin n'entend participer à aucune négociation si Kiev n'acceptait pas l'annexion par la Russie des quelque 20% du territoire ukrainien qu'elle occupe actuellement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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