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Parmelin: vers plus mesures pour l'économie

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Afin de donner une perspective aux entreprises, Guy Parmelin suggère que les collectivités publiques accélèrent les projets d'infrastructure déjà approuvés (archives). (©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Confédération veut fournir à moyen et long terme d'autres incitations pour relancer l'économie, selon Guy Parmelin. Pour ce faire, le Conseil fédéral veut lancer un train de mesures. Le secteur public est appelé à jouer un rôle.

L'État pourrait par exemple accélérer les projets déjà approuvés afin de donner une perspective aux entreprises, explique le ministre de l'économie dans une interview avec la NZZ am Sonntag. Cela s'applique en particulier aux projets d'infrastructure.

Le Conseil fédéral veut également utiliser sa marge de manœuvre et privilégier autant que possible les entreprises suisses dans les appels d'offres publics. Le paquet de mesures doit être lancé le plus rapidement possible. Cela est important sur le plan psychologique, pour que les gens puissent reprendre confiance, relève le Vaudois.

Accords de libre-échange importants

Guy Parmelin est convaincu que les accords de libre-échange seront encore plus importants après la crise. Lorsque des organisations internationales comme l'OMC sont bloquées et que de grandes puissances comme les États-Unis se replient sur elles-mêmes, la Confédération doit garantir l'accès aux marchés de l'industrie suisse via des traités de libre-échange, argumente-t-il.

Comme autre mesure, le ministre de l'économie mentionne la suppression des droits de douane sur les produits industriels, sur laquelle le conseil national se prononcera en juin. De manière générale, il espère une normalisation aussi rapide que possible afin que l'économie tourne à nouveau à plein régime.

Sortie rapide du droit d'urgence

"Nous devons sortir aussi vite que possible du droit d'urgence et en même nous prémunir d'une seconde vague", ajoute le conseiller fédéral. Il faut par exemple à tout prix éviter une augmentation des cotisations salariales des employeurs et des employés. Cela réduirait le pouvoir d'achat. Mais cela nécessite un financement fédéral supplémentaire, indique-t-il sans donner de détails sur le montant.

Le directeur du centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'ETH Zurich Jan-Egbert Strum estime que la crise pourrait creuser un trou de 20 milliards de francs dans l'assurance-chômage. Et d'ajouter que cela pourrait impliquer une hausse des cotisations de 0,3%. Elles se situent actuellement à 2,2%.

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Culture

La société des Vieux-Grenadiers fête ses 275 ans

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Les troupes des Vieux-Grenadiers défilent dans les rues à l'occasion des 275 ans de la société. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La société des Vieux-Grenadiers, une des plus anciennes sociétés patriotiques genevoises, est née il y a 275 ans. L'anniversaire a été célébré samedi, avec, comme point d'orgue, un grand défilé fort de plus de 800 participants et de 70 chevaux à travers les rues de Genève, avec la présence des cavaliers croates de l'Alka.

Le Cercle des Vieux-Grenadiers, de son côté, a organisé une journée portes ouvertes afin de se présenter au public genevois, de lui faire découvrir l'arsenal de la compagnie et lui faire visiter le bâtiment qui lui sert de quartier général.

Des activités pour tous les âges ont été organisées, avec notamment un coup de projecteur sur la plus petite vigne du canton de Genève.

La société des Vieux-Grenadiers a été fondée en 1749. Elle est née de la volonté de quelques miliciens de créer une amicale de loisirs et d'entraide. Outre sa célèbre compagnie, elle compte aujourd'hui de nombreuses sections et recense environ 1000 membres.

La société des Vieux-Grenadiers est parfois présente lors de réceptions organisées par les autorités. Ses uniformes et son cérémonial apportent une touche de solennité militaire à ces événements.

La devise de la société des Vieux-Grenadiers est patrie, famille et amitié. L'égalité aussi compte au nombre de ses valeurs, précise dans un communiqué son président Pierre-Yves Vendramin. Les membres de la confrérie sont issus de toutes les strates de la société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Inondations dans le sud du Brésil: au moins 56 morts

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Vue aérienne d'une zone inondée après les fortes pluies à Porto Alegre. (© KEYSTONE/AP/Carlos Macedo)

Le bilan s'est alourdi samedi au Brésil où des inondations ont dévasté l'Etat du Rio Grande do Sul depuis plusieurs jours, faisant au moins 56 morts et 67 disparus dans cette région du sud du pays. La capitale régionale Porto Alegre est fortement touchée.

Ce nouveau bilan a été communiqué par la défense civile brésilienne samedi. Des routes ont été coupées par les flots et les communications sont perturbées dans cet Etat où il devrait pleuvoir au moins jusqu'à dimanche. Les autorités ont donné l'ordre d'évacuer certains quartiers de la métropole de Porto Alegre.

La tâche des secouristes est redoutable, des villes entières étant pratiquement coupées du monde, rendues inaccessibles par les inondations. Zones d'habitations noyées à perte de vue, routes détruites ou ponts entraînés par le courant, sans compter les ruptures de barrages qui risquent d'aggraver encore la situation: les dégâts humains et matériels sont considérables.

A Porto Alegre, capitale régionale aux quelque 1,5 million d'habitants, le désastre va être "sans précédent", a averti le gouverneur Eduardo Leite. Vendredi, des rues du centre historique de la ville ont à leur tour été envahies par l'eau en raison de la crue exceptionnelle du Guaiba, fleuve emblématique du Sud brésilien.

"Pire désastre"

Selon le gouverneur, l'Etat du Rio Grande do Sul vit le "pire désastre climatique de son histoire". Au moins quatre barrages "sont en situation d'urgence, avec un risque de rupture", ont alerté les autorités locales. A Capela de Santana, au nord de Porto Alegre, Raul Metzel raconte que ses voisins ont dû abandonner leur bétail.

Au milieu de la catastrophe, quelques scènes réconfortent, comme le sauvetage de quatre femmes enceintes dans la localité d'Agudo, emmenées par hélicoptère jusqu'à un hôpital. Plus de 250 localités ont été frappées depuis plusieurs jours par des tempêtes et des orages dévastateurs.

Le dernier comptage des autorités recense quelque 351'000 sinistrés. Au total, 23'600 personnes ont dû quitter leur domicile. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a visité la région jeudi, promettant qu'elle ne manquerait pas de "moyens" humains ou matériels face à cette tragédie.

Le gouvernement fédéral s'est engagé à envoyer des hélicoptères et des bateaux, ainsi que plus de 600 militaires pour renforcer les opérations de secours et la distribution de vivres.

"Crise climatique"

Le Rio Grande do Sul a déjà été touché à plusieurs reprises par des intempéries meurtrières, notamment en septembre, quand 31 personnes avaient péri après le passage d'un cyclone dévastateur. Selon les experts, ces phénomènes climatiques extrêmes ont gagné en fréquence et en intensité avec le réchauffement climatique.

Le Brésil a vécu une période de sécheresse historique l'an dernier dans le nord du pays et le nombre de feux de forêt a atteint un record de janvier à avril, avec plus de 17'000 foyers recensés dans tout le pays, plus de la moitié en Amazonie.

"De la pluie dans le sud, du feu dans le nord (...). Ces deux tragédies portent les empreintes de la crise climatique. Le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour éviter que la situation ne s'aggrave encore plus", a alerté le collectif d'ONG Observatoire du Climat dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Bouchons au Gothard à quelques jours de l'Ascension

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Traditionnel bouchon au tunnel du Gothard (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Des bouchons se sont formés samedi à quelques jours de l'Ascension au tunnel du Gothard. En direction du sud, la file de voitures atteignait 9 km à la mi-journée, soit une heure et demie d'attente. En sens inverse, il fallait aussi patienter un peu plus d'une heure.

Le Touring Club Suisse (TCS) informe en temps réel les automobilistes sur la situation. Les longs week-ends de Pâques et de l'Ascension donnent régulièrement lieu à des bouchons importants sur cet axe nord-sud depuis des années. L'A2 mais aussi l'A13 sont particulièrement concernées.

La semaine dernière, l'Office fédéral des routes (OFROU) a appelé les automobilistes à rester sur l'autoroute et à ne pas la quitter même en cas d'embouteillage. Cela évite aux habitants des localités situées le long des autoroutes de subir une surcharge de trafic sur le réseau secondaire. Déroger à cette règle augmente le risque d'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une conductrice se tue sur l'A1 entre Rolle et Aubonne

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Un accident sur la A1 entre Rolle et Aubonne a coûté la vie à une conductrice dans la nuit de vendredi à samedi (photo prétexte). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Une automobiliste, seule à bord de sa VW Beetle blanche et circulant entre Rolle et Aubonne, a perdu la maîtrise de son véhicule samedi peu avant 01h00. Ce dernier a quitté la chaussée et, après avoir fait plusieurs tonneaux, a terminé son embardée sur le toit, dans un champ. La conductrice n'a pas survécu.

Sur place, la police a découvert une voiture sur le toit, dans un champ, en bordure de l’autoroute, a-t- elle indiqué dans un communiqué samedi. La conductrice, une Suissesse de 41 ans domiciliée dans le district de Morges, est décédée sur place.

L’enquête devra déterminer la raison de cette embardée mortelle. La police lance un appel à témoins. La voie droite de l’autoroute, direction Lausanne, a été fermée durant plusieurs heures.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Torches au stade: le chef de la SFL veut des peines plus sévères

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Les supporters du Servette avaient allumé de nombreuses torches lors de la demi-finale de la Coupe à Winterthour (archives) (© KEYSTONE)

Le patron de la Swiss Football League (SFL) veut des sanctions plus sévères à l'encontre des fauteurs de troubles dans les stades. Ceux qui lancent des engins pyrotechniques sur des personnes devraient s'attendre à une peine de prison ferme, selon lui.

"Nous voulons des peines plus sévères pour ceux qui ne peuvent manifestement pas être éduqués. C'est là que nous devons intervenir", déclare Claudius Schäfer samedi dans une interview au Blick. "Il s'agit d'une mise en danger de la vie d'autrui."

M. Schäfer réaffirme sa critique du modèle dit "en cascade" que les cantons veulent introduire contre la volonté des clubs et de la ligue. Fermer des secteurs n'a aucun effet sur la violence des supporters et ne fait que provoquer des mouvements de fuite et la solidarité des supporters modérés avec les casseurs, critique-t-il.

Il est essentiel de poursuivre les délinquants individuellement, a ajouté samedi le patron de la SFL sur les ondes de la radio alémanique SRF. Il doute que des contrôles plus stricts empêchent les supporters d'introduire des engins pyrotechniques dans les stades. Ces derniers font partie de la culture "ultra" dans toute l'Europe - même là où les billets personnalisés ont été introduits. De plus, la plupart des débordements se produisent à l'extérieur des stades.

Jets dans les gradins

Le débat sur les jets de torches est la conséquence des débordements survenus lors du match de Coupe entre Winterthour et Servette dimanche dernier. Des supporters du club genevois s'étaient déchaînés avant, pendant et après le match.

Des dizaines de fans servettiens ont envahi le terrain après la rencontre: certains ont lancé des objets pyrotechniques dans les gradins. Une personne a été touchée avec une torche mais personne n'a été blessé. Ces torches sont en principe destinées à attirer l'attention en cas de détresse en mer et peuvent brûler à des températures très élevées.

Les deux clubs s'affrontent à nouveau samedi en Super League, cette fois à Genève. En raison des émeutes du week-end dernier, les autorités ont décidé mardi que la tribune nord du Stade de Genève resterait fermée pendant le match.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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