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Actualité

Météo à Genève: Beau temps pour plusieurs jours

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(KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

La météo sera très clémente aujourd'hui et les jours qui suivent. Le ciel est au beau fixe toute la journée, accompagnée de températures encore fraîches ce matin. Le mercure affiche pour l'instant 1 degré à Genève, cette après-midi on attend 13°C. 

Demain: Temps toujours très ensoleillé avec quelques voiles nuageux élevés dans la matinée. Il fera 0°C le matin et jusqu'à 15 dans l'après-midi.

Vendredi: Aucune perturbation au programme, soleil bien présent dans le ciel genevois. Entre 1 et 13 degré du coté des températures.

Samedi: Le week-end commence avec un ciel bleu qui durera toute la journée. Les températures seront aussi plus douces, 16 degrés pour les maximales dans l'après-midi.

Les traînées des avions modifient les températures

La forte baisse du trafic aérien depuis ces deux dernières semaines aurait un impact sur les températures. Ce phénomène d'observation d'un ciel sans avion n'est pas commun à notre époque. On peut cependant comparer cette situation avec l’interdiction de vol de trois jours en septembre 2001. Durant cette période, les traînées de condensation générées par les avions avaient considérablement diminué dans le ciel, et en conséquence les températures avaient augmenté en journée de 1,1°C en moyenne à New York, tandis que la nuit celles -ci étaient plus froides.

Cette absence de traînées de condensation aurait donc une influence sur les températures et sur l'amplitude thermique entre le jour et la nuit. L'impact devrait se faire sentir rapidement sur les régions bénéficiant d'un temps dégagé dès ce milieu de semaine avec un tendance à la hausse des températures en journée. Cependant, la mesure de ce phénomène n'est pas encore précisément connue, les conditions actuelles étant très différentes de celles de 2001.

 

 

Suisse

Avril 2024: du quasi-été au retour de l'hiver

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La neige a fait son retour à basse altitude durant la deuxième quinzaine d'avril (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Durant la première quinzaine d'avril, la Suisse a connu des conditions pré-estivales avec de nombreux records de température, a indiqué mardi MétéoSuisse. Au cours de la seconde quinzaine, l'hiver a fait son retour avec des chutes de neige jusqu'à basse altitude.

Le mois d'avril de cette année se situe 0,4 °C au-dessus de la norme 1991-2020, précise MétéoSuisse. La première quinzaine a été marquée par deux périodes de grande douceur. Du 5 au 8 avril, de l'air exceptionnellement doux a été acheminé vers la Suisse depuis le sud-ouest. La température moyenne journalière a souvent dépassé la norme de 7 °C ou plus.

Pendant la période chaude du 5 au 8 avril, plusieurs stations des deux côtés des Alpes ont mesuré des journées estivales avec des températures maximales journalières de 25 °C ou plus. La deuxième période de chaleur a suivi du 12 au 14 avril, et à partir du 11 avril en montagne.

Une zone de haute pression s'étendant de l'Atlantique à l'Europe centrale a amené en Suisse de l'air très doux d'origine subtropicale. Une nouvelle fois, des journées estivales avec des températures maximales journalières de 25 °C ou plus ont été signalées dans toutes les régions. Une température maximale journalière de 28,3 °C a été mesurée à Genève-Cointrin.

De nombreux records de chaleur

Au cours de la première quinzaine du mois, de nouveaux records de chaleur ont été enregistrés. Ainsi, du 12 au 14 avril 2024, La Chaux-de-Fonds et le Säntis ont enregistré la période de trois jours la plus chaude pour un mois d'avril. Au Säntis a également été enregistrée la pression atmosphérique la plus élevée pour le mois d'avril depuis le début des mesures en 1883.

La première chute de température s’est produite du 8 au 10 avril. A Berne, la température maximale journalière est passée en deux jours de 24 à environ 11 °C.

Lors de la deuxième chute de température du 14 au 16 avril, la température maximale journalière à Berne est passée en deux jours de 26 à 11 °C. Jusqu'au 24 avril, la température maximale journalière est toujours restée en dessous de 10 °C.

La température minimale journalière a également atteint des valeurs hivernales dans la deuxième quinzaine du mois. Au Nord des Alpes, elle est régulièrement descendue aux alentours de 0 °C. Au total, le nombre de jours de gel au sol sur l'ensemble du mois n'a toutefois pas été exceptionnel.

L'air polaire froid et humide responsable de la deuxième chute des températures a amené une longue période de précipitations, qui a entraîné de la neige fraîche dans certaines régions. Au Nord des Alpes, ce changement de temps s'est accompagné de vents tempétueux. Cela a entraîné temporairement des hauteurs de neige supérieures à la moyenne en de nombreux endroits.

Vers la fin du mois, les températures se sont largement rapprochées des normes des deux côtés des Alpes. En Suisse, le mois d’avril s’est réchauffé de 2,6 °C entre la période de référence préindustrielle 1871-1900 et aujourd’hui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Coca-Cola fait mieux qu'attendu au premier trimestre

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De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes (archives). (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Le géant américain des sodas Coca-Cola a publié des résultats en hausse au premier trimestre, supérieurs aux attentes. Il a dans la foulée relevé certaines de ses prévisions pour 2024, selon un communiqué publié mardi.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes. En excluant les effets de change et des éléments exceptionnels, le chiffre d'affaires a même bondi de 11%, dopé par des hausses de prix et une croissance dynamique dans des régions comme l'Amérique latine.

Le bénéfice net du géant des boissons non alcoolisées a par ailleurs atteint 3,18 milliards de dollars, une croissance de 2% sur un an. C'est là aussi plus qu'attendu par le marché. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, ce dernier s'établit à 72 cents (+7% sur un an), un peu au-dessus des attentes.

"Nous sommes encouragés par notre début d'année 2024", s'est félicité le PDG de Coca-Cola, James Quincey, cité dans le communiqué. Le groupe en a profité pour relever une partie de ses prévisions pour l'année. Il table désormais sur une croissance organique comprise entre 8 et 9% (contre 6 à 7% annoncés auparavant), et anticipe un bénéfice par action hors éléments exceptionnels en progression de 11 à 13% (contre 8 à 10% attendus).

Dans le détail, les ventes ont été dopées par la hausse des prix dans un contexte inflationniste (+13%), pour des volumes en progression de 1% sur la période. Par régions, en Amérique du Nord, le volume des ventes a stagné. Les jus, les boissons végétales, les boissons lactées et les coca-cola ont vu leurs ventes progresser, mais les thés, cafés, boissons énergétiques et eaux ont reculé. Néanmoins, les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en croissance de 7%.

L'Amérique latine a, elle, été particulièrement dynamique, avec des volumes en hausse de 4%, pour une croissance totale du chiffre d'affaires de 10%. L'Asie Pacifique a à l'inverse vu les volumes de ventes se replier de 2%, en raison d'un déclin en Chine. Mais les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en progression de 7% pour la région.

En Europe-Moyen-Orient Afrique, les volumes ont progressé de 2%, dopés par les ventes pour l'eau, le café et le thé notamment. Au total toutefois, de fortes hausses de prix n'ont pas permis de compenser l'impact négatif des taux de change, et la région voit les revenus reculer de 3%. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, le titre de Coca-Cola était stable à 62 dollars, aux alentours de 14h15.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

EPFL: un robot qui change d'allure et fait du stotting

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Guillaume Bellegarda, Milad Shafiee et Auke Ijspeert (de gauche à droite) avec leur robot quadrupède bondissant. (© EPFL/Jamani Caillet)

Des scientifiques de l’EPFL ont créé un robot quadrupède assisté par intelligence artificielle qui a changé spontanément de démarche dans le but d’éviter les chutes. Une étape importante pour les spécialistes en robotique qui s’intéressent à la locomotion animale.

À l’aide d’une forme d’apprentissage automatique appelée apprentissage par renforcement profond, le robot a notamment appris à passer du trot au stotting, un comportement dans lequel des animaux comme les gazelles ou les moutons bondissent en ayant le dos arqué pour se déplacer sur un terrain difficile.

Cette étude, publiée dans la revue Nature Communications, permet de mieux comprendre pourquoi et comment interviennent de tels changements de démarche chez les animaux, a indiqué mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Milad Shafiee et ses co-auteurs Guillaume Bellegarda et Auke Ijspeert, responsable du Laboratoire de biorobotique de la haute école lausannoise, se sont intéressés à un nouveau paramètre qui pourrait expliquer ces changements d’allures: la viabilité, ou la prévention des chutes.

Pour tester cette hypothèse, ils ont entraîné le robot quadrupède à traverser divers terrains au moyen de l’apprentissage par renforcement profond. Sur terrain plat, ils ont constaté que le robot passait du pas au trot pour maintenir sa viabilité, comme le font les animaux quadrupèdes lorsqu’ils accélèrent.

Du trot au stotting

Et lorsqu’il a été confronté à des trous successifs de 14 à 30 cm dans la surface expérimentale, le robot est passé spontanément du trot au stotting pour éviter les chutes. Selon les auteurs, la viabilité est le seul facteur qui a été amélioré par ces changements d’allures.

"Nous avons montré que sur un terrain plat et sur un terrain difficile, la viabilité entraîne des changements d’allures, mais que l’économie d’énergie n’est pas nécessairement meilleure", explique Milad Shafiee, cité dans le communiqué.

Il semble donc que l’économie d’énergie, qui était auparavant considérée comme un facteur expliquant ces changements, pourrait en être davantage la conséquence. Lorsqu’un animal se déplace sur un terrain difficile, il est probable que sa priorité soit de ne pas tomber. Économiser son énergie arriverait ensuite, estiment les scientifiques.

L’équipe a attribué différentes pondérations à trois objectifs d’apprentissage possibles: l’économie d’énergie, la diminution de la force et la viabilité. Une série de simulations informatiques a révélé que, parmi ces trois objectifs, la viabilité était le seul qui amenait le robot à modifier automatiquement son allure, sans instruction de la part des scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Bobst s'engage dans un partenariat avec Packitoo

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Bobst a signé un partenariat stratégique avec l'entreprise Packitoo (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Bobst a signé un partenariat dit stratégique avec Packitoo, une entreprise française spécialisée dans les solutions numériques pour le secteur de l'emballage. Le fabricant vaudois de machines a dans la foulée pris une participation dans la firme d'outre-Jura sans toutefois en dévoiler ni la hauteur, ni le montant consacré à cet effet.

Packitoo a développé le logiciel Hipe, un outil de vente sur internet et adapté à l'industrie de l'emballage, qui automatise les offres, gère les projets et prend en charge les boutiques en ligne destinées aux imprimeurs et transformateurs.

Le partenariat et l'investissement s'inscrivent dans la stratégie de Bobst visant la numérisation et la mise en réseau de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'industrie de l'emballage, indique le communiqué publié mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La 3e correction du Rhône crée des tensions entre Vaud et Valais

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La troisième correction du Rhône dans le Chablais suscite des tensions entre les cantons de Vaud et du Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d'Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais "déplore" la réaction de son voisin.

L'origine des tensions vient de l'étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.

Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s'est alarmé d'une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.

Selon la RTS, qui a révélé l'information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été "surévalués". Des alternatives à l'élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.

Le Valais ne comprend pas

Le Conseil d'Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit "déplorer" cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé "ne pas comprendre" cette démarche, "alors même que le Conseil d'Etat valaisan n'a pas encore statué sur ce dossier."

Et alors que les autorités vaudoises critiquent "une démarche unilatérale" du Valais, celui-ci estime avoir "toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises" et compte continuer de la sorte, mais "pas par médias interposés."

Résolution vaudoise

Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l'unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d'Etat dans ses démarches. "Il est de notre responsabilité de s'assurer que ce projet avance au plus vite", a relevé l'auteur du texte, le syndic d'Aigle Grégory Devaud.

Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l'élu PLR a dit sa "crainte" de voir un projet "repartir de zéro" après deux décennies d'études. Selon lui, ce projet est "indispensable" pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D'autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.

"Trouver un chemin"

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a dit partager ces inquiétudes. Il a aussi mentionné que le financement de la Confédération pourrait être "compromis", si le projet devait être largement remanié.

Le ministre de l'environnement a indiqué que des discussions allaient être menées "ces prochains jours" avec le Conseil d'Etat valaisan afin de "trouver un chemin pour faire avancer ce projet le plus rapidement possible".

Vaud et Valais se partagent le Rhône dans le Chablais. C'est dans cette région qu'est notamment prévue la mesure dite "prioritaire du Chablais", soit l'élargissement du fleuve sur 15 km. Du côté amont, la mesure part de Bex (VD) en rive droite et de Massongex (VS) en rive gauche, pour s'étendre jusqu'à Yvorne (VD) et Vouvry (VS). Les plans d'aménagement ont été validés par les deux cantons en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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