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Culture

Inculpations pour soutien à l’Etat islamique

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Deux mineurs de Winterthour (ZH) ont été inculpés de violation de la loi fédérale interdisant les groupes Al-Qaïda et Etat islamique. Ils sont accusés de s'être rendus en Syrie pour y rejoindre les troupes de l'Etat islamique.

L'enquête a été ouverte en décembre 2015; les intéressés étaient encore mineurs. Ils ont été arrêtés à leur retour en Suisse, alors qu'ils avaient 16 et 17 ans. Ils avaient adhéré à l'Etat islamique en 2014 en Syrie.

Ils sont aujourd'hui âgés de plus de 18 ans, mais seront jugés pour des délits commis avant d'être majeurs, a indiqué vendredi le juge des mineurs du canton de Zurich.

Les deux jeunes ont été inculpés jeudi. Le juge des mineurs a transmis le dossier au tribunal des mineurs de Winterthour.

En raison de la protection de la personnalité et afin d'éviter une stigmatisation, la procédure contre les deux inculpés n'est pas publique. La justice des mineurs ne donnera donc aucune information supplémentaire sur les accusations portées ou les sanctions réclamées.

Source : ATS.

Photo:  (©KEYSTONE/AP DPA/HANS-JUERGEN WEGE)

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Culture

La société des Vieux-Grenadiers fête ses 275 ans

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Les troupes des Vieux-Grenadiers défilent dans les rues à l'occasion des 275 ans de la société. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La société des Vieux-Grenadiers, une des plus anciennes sociétés patriotiques genevoises, est née il y a 275 ans. L'anniversaire a été célébré samedi, avec, comme point d'orgue, un grand défilé fort de plus de 800 participants et de 70 chevaux à travers les rues de Genève, avec la présence des cavaliers croates de l'Alka.

Le Cercle des Vieux-Grenadiers, de son côté, a organisé une journée portes ouvertes afin de se présenter au public genevois, de lui faire découvrir l'arsenal de la compagnie et lui faire visiter le bâtiment qui lui sert de quartier général.

Des activités pour tous les âges ont été organisées, avec notamment un coup de projecteur sur la plus petite vigne du canton de Genève.

La société des Vieux-Grenadiers a été fondée en 1749. Elle est née de la volonté de quelques miliciens de créer une amicale de loisirs et d'entraide. Outre sa célèbre compagnie, elle compte aujourd'hui de nombreuses sections et recense environ 1000 membres.

La société des Vieux-Grenadiers est parfois présente lors de réceptions organisées par les autorités. Ses uniformes et son cérémonial apportent une touche de solennité militaire à ces événements.

La devise de la société des Vieux-Grenadiers est patrie, famille et amitié. L'égalité aussi compte au nombre de ses valeurs, précise dans un communiqué son président Pierre-Yves Vendramin. Les membres de la confrérie sont issus de toutes les strates de la société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Papier découpé: le Japon, la Suisse et le Portugal à l'honneur

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Markus Blum est l'un des trois artistes exposés par le Musée du Pays - d’Enhaut & Centre suisse du Papier découpé à Château-d’Oex jusqu'au 28 juillet. (© )

Le Musée du Pays-d’Enhaut & Centre suisse du papier découpé à Château-d’Oex (VD) accueille une nouvelle exposition temporaire. Jusqu’au 28 juillet, elle fait la place à trois artistes au style de découpage totalement différent, Claude Yersin et le couple Markus et Toshiko Blum.

"Ces ½uvres proposent au public de poser un regard sur trois cultures: celle du Japon, de la Suisse et du Portugal", explique Corinne Karnstädt, responsable des expositions temporaires au Centre suisse du papier découpé dans un communiqué.

Toshiko Blum, habitant Saint-Gingolph (VS), découvre l’art du découpage avec son mari en 1990. Il fait naître en elle une véritable passion, notamment lors de visites au musée de Château-d'Oex. En 2019, le couple commence à créer ses propres ½uvres.

Alpes et soleil levant

L’artiste, de nationalité suisse et japonaise, n’hésite pas, dans ses découpages, à mélanger les cultures. Elle y intègre des tissus traditionnels japonais, en particulier celui des kimonos, qu’elle revisite à sa manière. Passionnée de calligraphie, elle y incorpore également des caractères japonais, choisis avec soin pour leur signification profonde ou leur symbolique.

Pour son mari Markus Blum, le découpage est une manière de raconter des histoires, en particulier celles liées à sa jeunesse passée dans la ferme de son oncle en Suisse alémanique, entouré de vaches, de nature et de pâturages. À noter qu’il s’agit de la première et la dernière exposition du couple en Suisse, ce dernier ayant décidé de s’installer définitivement au Japon après cet événement.

Alentejo

Originaire de Rougemont, Claude Yersin a accepté l’invitation du Centre suisse du papier découpé à venir exposer en ses murs. L’artiste a débuté le découpage alors qu’il était médecin-coopérant aux Seychelles, représentant alors des sujets seychellois.

En 2015, une fois à la retraite, il s'installe au Portugal. Celui qui est également artiste peintre, reprend le découpage en 2018. Il s’inspire principalement de son environnement et de sa région d’Alentejo pour créer représentations de paysages, d’animaux et d’art de vivre de la région.

https://musee-chateau-doex.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Prix national de la tauromachie supprimé par le gouvernement espagnol

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Doté de 30'000 euros, le prix national de la tauromachie avait été remis pour la première fois en 2013 en Espagne, après avoir été créé en 2011 (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/JERO MORALES)

Le gouvernement de gauche espagnol a annoncé vendredi la suppression du prix national de la tauromachie. Cette mesure, applaudie par les défenseurs des animaux, a irrité les aficionados des corridas et l'opposition.

"Il ne nous semblait pas pertinent de maintenir un prix qui récompense une forme de maltraitance animale" alors qu'"une majorité d'Espagnols (...) s'inquiète de plus en plus" du bien-être animal, a indiqué le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, sur la chaîne de télévision La Sexta.

Garder ce prix serait "d'autant moins compris que ces formes de torture animale sont récompensées par des médailles qui, de surcroît, sont accompagnées d'une dotation" financée par de "l'argent public", a poursuivi le ministre, qui est membre du parti d'extrême gauche Sumar.

Ce prix de 30'000 euros, remis chaque année, a été décerné pour la première fois en 2013, après avoir été créé en 2011 sous un autre gouvernement de gauche. Des toreros de renom l'ont reçu, à l'instar de Julián López, dit "El Juli", ou encore Enrique Ponce.

Si les corridas continuent d'attirer des passionnés en Espagne, où les principaux toreros sont des célébrités, les enquêtes d'opinion montrent une baisse d'intérêt dans tout le pays, tout particulièrement chez les jeunes. Selon les derniers chiffres du ministère de la Culture, seul 1,9% des Espagnols a assisté à une corrida pendant la saison 2021-2022.

"Activité qui fait partie de notre culture"

Le Parti populaire (droite, conservateur), la principale formation d'opposition, a promis de rétablir ce prix s'il revenait au pouvoir. "La tauromachie est une activité qui fait partie de notre culture en Espagne, qui fait partie de nos traditions (...), de notre identité en tant que peuple", et la suppression de ce prix est la preuve du "sectarisme de ceux qui nous gouvernent", a critiqué, devant la presse, le président du groupe PP à la Chambre des députés, Miguel Tellado.

Plusieurs gouvernements régionaux ont annoncé qu'ils allaient créer leur propre prix de tauromachie, dont le gouvernement de Castille-La-Manche dirigé par des socialistes,

La Fondation "Taureau de combat" (Fundacion del Toro de Lidia), la principale organisation du secteur, a affirmé dans un communiqué que le gouvernement "avait l'obligation de promouvoir et d'encourager toutes les manifestations culturelles, dont la tauromachie".

"Cette mesure marque une étape dans la lutte contre la tauromachie, une pratique controversée", s'est félicitée de son côté l'association de défense des droits des animaux Animanaturalis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La RTS et SRF réduisent fortement leur présence sur X

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Depuis sa reprise en octobre 2022 par Elon Musk, le réseau social X a drastiquement réduit ses ressources pour la modération des contenus. Cela a contribué à une explosion des messages de désinformation, de violence et de haine. (© KEYSTONE/DPA/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Les médias de service public RTS et SRF réduisent fortement leur communication via le réseau social X (ex-Twitter). La RTS souligne que ce réseau social, depuis sa reprise par le milliardaire Elon Musk, ne correspond plus aux valeurs journalistiques de l'entreprise.

"Le dialogue avec nos followers n'est plus possible (sur X), car ils sont pris en otage par des trolls et des bots et subissent des campagnes de haine et de diffamation", a indiqué vendredi à Keystone-ATS un porte-parole de la RTS, Marco Ferrara.

Le retrait est prévu ces prochains mois. La RTS gère actuellement une quinzaine de comptes sur la plateforme. "Nous garderons une présence avec le compte d'entreprise @RadioTeleSuisse pour veiller et pouvoir intervenir, par exemple en cas d'usurpation de notre identité", a précisé le porte-parole.

La RTS continuera de proposer ses informations via ses propres plateformes, comme l'application RTS Info pour l'actualité. Pour sa communication d'entreprise, elle misera sur son site rts.ch et sur LinkedIn.

Jeudi, la SSR (dont font partie la RTS et son pendant alémanique SRF) avait fait savoir que cette dernière ne communiquera plus, à partir de la mi-mai, que sur deux canaux sur X, contre 13 actuellement.

Désinformation et haine

Ces derniers temps, SRF n'atteint plus vraiment son public cible sur la majorité de ses canaux X, a expliqué une porte-parole. L'unité alémanique de la SSR "observe en permanence sur quelles plateformes de médias sociaux la population suisse alémanique se trouve et comment les utilisateurs interagissent avec les contenus de la SRF et les consomment", a-t-elle ajouté, ajoutant que la SSR souhaite utiliser efficacement les ressources disponibles.

La stratégie d'entreprise "SRF 2024" prévoit en outre que la SRF se concentre sur ses propres plateformes numériques, comme l'application SRF News, et renforce leur contenu. A partir de la mi-mai, SRF n'exploitera plus que le canal de SRF News et celui d'entreprise "SRF". Les journaux régionaux de la SRF et SRF Meteo ont déjà fait leurs adieux à leurs followers jeudi sur X.

Depuis sa reprise en octobre 2022 par Elon Musk, X a drastiquement réduit ses ressources pour la modération des contenus. Cela a contribué à une explosion des messages de désinformation, de violence et de haine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La ville de Berlin prête à offrir l'ancienne villa de Goebbels

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La villa abritait une salle de cinéma privée et de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Joseph Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses (archives). (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Chère à entretenir, difficile à détruire, difficile à vendre... L'ancienne villa du ministre de la propagande de Hitler, Joseph Goebbels, est un fardeau pour la municipalité de Berlin. Celle-ci se dit désormais prête à en faire cadeau.

La ville-Etat de Berlin peine depuis des années à trouver une seconde vie à cette propriété autrefois luxueuse construite près d'un lac, sur une vaste propriété de 17 hectares, dans la campagne qui entoure la capitale allemande.

"Je fais don du terrain à quiconque voudrait le récupérer, c'est un cadeau du Land de Berlin", a déclaré le responsable chargé des finances, Stefan Evers, lors d'une discussion jeudi à la chambre des députés de Berlin, espérant ainsi mettre fin à ce débat interminable.

La propriété est située à une quarantaine de kilomètres de Berlin, dans le land du Brandebourg, mais ni ce dernier ni le gouvernement fédéral ne sont intéressés par un "cadeau aussi généreux", a-t-il ajouté.

Salle de cinéma privée

Joseph Goebbels s'était vu offrir le terrain en 1936. Il y avait fait édifier la vaste demeure grâce aux financements de l'UFA, la puissante société de production cinématographique sur laquelle il régnait en maître absolu. L'édifice en U abritait une salle de cinéma privée, de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses.

La "villa Goebbels" est d'autant plus encombrante qu'elle vient empêcher toute nouvelle utilisation d'un autre vestige local de l'histoire tumultueuse de l'Allemagne: un vaste complexe érigé après guerre par les autorités de l'ancienne RDA sur le même terrain que la maison du ministre d'Hitler, au milieu de la forêt.

Cet ensemble de bâtiments construit dans le style stalinien du début des années 50 abritait le centre de formation des cadres de la Jeunesse allemande libre (FDJ), l'organisation de jeunesse du parti communiste est-allemand (SED).

Au sein de cette université communiste, la "villa Goebbels" avait été reconvertie notamment en supermarché pour les étudiants et en crèche.

Démolition envisagée

Faute de repreneur ou de subvention, Berlin envisage désormais de tout démolir et de rénover les terrains, car les coûts annuels de sécurité et d'entretien se chiffrent en millions, selon les médias allemands Bild et RBB. Il faudrait pour cela retirer aux bâtiments le statut de monument historique.

En 2016, le Fonds immobilier de Berlin avait renoncé à vendre "la villa Goebbels", déjà très délabrée. Il craignait "qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains" et ne "devienne un lieu de pèlerinage pour les nazis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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