Vidéo Photos Genève
Publié
Il y a 6 ansle
De
digitalInternational
Rencontre Netanyahu-Trump lundi en Floride
Publié
Il y a 48 minutesle
27 décembre 2025
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est attendu lundi aux Etats-Unis où il sera reçu par son grand allié Donald Trump. Cette visite portera sur plusieurs dossiers majeurs, du nucléaire iranien à l'avenir de la fragile trêve à Gaza.
Il s'agira de la cinquième rencontre entre les deux hommes aux Etats-Unis depuis la prise de fonctions de M. Trump à la Maison Blanche, il y a près d'un an.
Elle intervient alors que Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du cessez-le-feu, en vigueur depuis octobre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
Interrogé samedi par l'AFP, un responsable israélien a indiqué sous couvert d'anonymat que le Premier ministre s'envolerait dimanche pour les Etats-Unis, où il rencontrera lundi le président américain.
M. Netanyahu va "probablement venir me voir en Floride", avait déclaré courant décembre M. Trump, en référence à son luxueux domaine de Mar-a-Lago. "Il souhaite me voir".
A l'ordre du jour, selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth: le programme nucléaire de l'Iran, ennemi juré d'Israël, mais aussi la Syrie, le Hezbollah libanais, et surtout l'instauration de la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza.
Cette étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation.
Le moment de la rencontre est "extrêmement significatif", estime Gershon Baskin, militant pacifiste israélien et médiateur informel impliqué depuis plus de dix ans dans la libération d'otages.
"Il faut que débute la deuxième phase. Il y a même du retard, je pense que les Américains en sont conscients, parce que le Hamas a eu trop de temps pour rétablir sa présence", ajoute-t-il.
"Les Américains ne veulent certainement pas que cette situation perdure".
"Impasse" à Gaza
Prévue par un plan de paix supervisé par M. Trump, la trêve a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.
Pour l'heure, le passage à la deuxième phase piétine.
Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de violations. Avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël réclame la restitution du corps d'un dernier otage retenu à Gaza. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent.
D'après le média américain Axios, citant des responsables de la Maison Blanche, Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza.
Le site d'information souligne que de hauts responsables américains sont "de plus en plus frustrés par les mesures de M. Netanyahu qui sapent le fragile cessez-le-feu et le processus de paix".
L'analyste Yossi Mekelberg note "de plus en plus de signaux illustrant la frustration de l'administration américaine vis-à-vis de Netanyahu".
"La question est de savoir ce qu'elle va faire à ce sujet", ajoute ce spécialiste du Moyen-Orient au cercle de réflexion Chatham House de Londres.
"Parce que pour l'instant, la phase deux est dans l'impasse".
Focus sur l'Iran
Quant au Premier ministre israélien, il se focalise sur l'Iran, redoutant une reconstruction de son programme nucléaire et de ses capacités militaires en termes de missiles balistiques, selon des experts.
"Tout ce qu'on voit dans les médias israéliens ces deux dernières semaines, concernant l'Iran qui renforce ses missiles, qui est une menace pour Israël, tout cela fait partie d'une stratégie pour détourner l'attention de Gaza au profit du sujet que Netanyahu adore évoquer: l'Iran", résume Gershon Baskin.
En juin, les deux ennemis s'étaient livré une guerre de 12 jours, déclenchée par des frappes israéliennes visant notamment des sites nucléaires iraniens. Les Etats-Unis étaient intervenus, avec des frappes similaires.
L'Iran avait répliqué avec des attaques de drones et de missiles.
A l'approche des législatives de l'automne 2026, la rencontre avec M. Trump sera l'occasion pour le dirigeant israélien de concentrer les regards sur l'Iran, et ainsi de détourner l'attention "des difficultés qui l'attendent à domicile", en période électorale, estime Yossi Mekelberg.
M. Netanyahu détient le record de longévité à la tête d'Israël et dirige actuellement l'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire du pays.
Avec lui, "tout est lié à son maintien au pouvoir", conclut l'analyste.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Les frappes américaines au Nigeria ont visé des groupes jihadistes
Publié
Il y a 1 heurele
27 décembre 2025
Les frappes aériennes américaines de jeudi au Nigeria visaient des militants du groupe Etat islamique (EI) venus du Sahel pour collaborer avec le groupe jihadiste local Lakurawa et des gangs de "bandits", a affirmé samedi à l'AFP un porte-parole du président nigérian.
"L'EI a trouvé le moyen de passer par le Sahel pour aller aider les Lakurawa et les bandits en leur fournissant des équipements et en leur dispensant des formations", a déclaré Daniel Bwala, porte-parole du président Bola Tinubu.
Washington et Abuja avaient précédemment déclaré qu'elles visaient des militants liés à l'EI, mais sans fournir de détails sur les groupes armés qui avaient été pris pour cibles.
Les jihadistes affiliés à l'EI sont actifs au Niger voisin, ainsi qu'au Burkina Faso et au Mali, où ils mènent une insurrection sanglante contre les gouvernements de ces pays.
Alors que le Nigeria est depuis longtemps confronté à son propre conflit jihadiste, les analystes s'inquiètent de l'arrivée de groupes islamistes venus du Sahel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
"La frappe a été menée à un endroit où, historiquement, se trouvent les bandits et les Lakurawa", a précisé M. Bwala. "Les renseignements recueillis par le gouvernement américain indiquent également qu'il y a un mouvement massif de membres de l'EI venus du Sahel vers cette région".
"Il y a eu des victimes, mais on ne sait pas exactement qui parmi les personnes visées a été tué", a ajouté M. Bwala.
Le lieu des frappes, dans l'Etat de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria, a intrigué les analystes, car l'insurrection jihadiste au Nigeria est principalement concentrée dans le nord-est du pays.
Des chercheurs ont récemment établi un lien entre certains membres du groupe Lakurawa, le principal mouvement jihadiste dans l'État de Sokoto, et la branche sahélienne de l'EI.
Bandits
D'autres analystes ont toutefois contesté ces liens. Les recherches sur Lakurawa sont compliquées car ce terme a été utilisé pour désigner divers groupes de combattants armés dans le nord-ouest du Nigéria.
Dans cette région, le plus grand problème de sécurité est celui posé par les gangs criminels locaux connus sous le nom de "bandits" plutôt que par les jihadistes.
Ces malfaiteurs pillent les villages, procèdent à des enlèvements contre rançon et extorquent de l'argent à des agriculteurs et des mineurs artisanaux dans les zones rurales échappant au contrôle du gouvernement.
Ces gangs, motivés par l'argent et non la religion, collaborent parfois avec les jihadistes, soulignent les analystes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Un cochon a bloqué l'autoroute A13 samedi à Coire. Le verrat s'est échappé d'une remorque, a annoncé la police grisonne. L'animal a été capturé contre son gré et l'autoroute a pu être rouverte à la circulation après une vingtaine de minutes.
Le cochon a été un peu étourdi, mais il se porte bien, précise la police. Il a été chargé dans la remorque et a poursuivi son voyage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Ukraine: l'agence anticorruption met en cause des députés
Publié
Il y a 4 heuresle
27 décembre 2025
L'agence anticorruption ukrainienne (NABU) a accusé samedi plusieurs députés d'avoir accepté des pots-de-vin en échange de leur vote au Parlement et tenté de perquisitionner des bureaux gouvernementaux à Kiev.
Ce nouveau scandale a été révélé juste après le départ du président Volodymyr Zelensky pour les Etats-Unis.
Le NABU a indiqué sur Telegram avoir "mis au jour un groupe criminel organisé comprenant des membres actuels du Parlement" qui "recevaient systématiquement des avantages illégaux pour voter à la Rada".
Des enquêteurs ont tenté de perquisitionner des locaux de comités parlementaires à Kiev mais en ont été empêchés par les forces de sécurité, a précisé cette instance. "Entraver les actions d'enquête constitue une violation directe de la loi", a-t-elle averti.
Le NABU n'a pas précisé si des arrestations dans cette affaire ont pu être réalisées.
Ce nouveau scandale de corruption au sein de l'Etat ukrainien éclate juste après le départ de Volodymyr Zelensky pour la Floride, où il doit rencontrer son homologue américain Donald Trump dans le cadre des négociations sur le plan visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.
Présidence déstabilisée
La présidence ukrainienne avait déjà été déstabilisée par un vaste scandale de corruption portant sur le détournement de près de 100 millions de dollars dans le secteur énergétique impliquant un proche ami de M. Zelensky qui se trouve aujourd'hui en fuite à l'étranger.
Cette affaire avait poussé à la démission deux ministres et le puissant chef de l'administration présidentielle Andriï Iermak, également cité, qui était le négociateur privilégié avec Washington.
La corruption est un mal endémique en Ukraine depuis de nombreuses années. Depuis le début de l'invasion russe en 2022, de multiples affaires ont été révélées, y compris dans l'armée et le secteur de la défense.
Si l'Ukraine est dotée d'une agence anticorruption, le NABU, et d'un parquet spécialisé, le SAP, les affaires dévoilées se traduisent rarement par des condamnations en justice.
Les militants anticorruption se plaignent de faire l'objet de pressions politiques et d'un harcèlement judiciaire visant à entraver leur travail.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Italie: sept personnes soupçonnées de financement du Hamas
Publié
Il y a 6 heuresle
27 décembre 2025
Sept personnes soupçonnées d'avoir participé au financement du mouvement islamiste Hamas ont été arrêtées en Italie, a indiqué samedi la police. Deux autres, impliquées dans la même enquête, sont visées par un mandat d'arrêt international et se trouvent à l'étranger.
Trois associations, officiellement de soutien au peuple palestinien mais servant en réalité de couverture pour les financement au Hamas, sont également concernées par l'enquête, a précisé la police dans un communiqué.
Les neuf personnes sont accusées d'avoir financé, "pour un total d'environ sept millions d'euros", des "associations ayant leur siège à Gaza, dans les territoires palestiniens ou en Israël (...) appartenant, contrôlées ou liées au Hamas". Ce soutien financier a été offert, entre autres, à "des membres de familles de personnes impliquées dans des attentats terroristes".
Alors que l'objectif officiel des trois associations était de recueillir des dons "à des fins humanitaires pour le peuple palestinien, une partie importante, plus de 71%, a été destinée au financement direct du Hamas" ou d'entités proches du mouvement islamiste, selon la police.
Cellules à l'étranger
Parmi les personnes arrêtées figure Mohammad Hannoun, président de l'association des Palestiniens en Italie, selon les médias.
Les autorités italiennes estiment que les trois associations font partie d'un "projet stratégique de l'organisation-mère, le Hamas, qui s'est dotée d'une structure complexe, donc également de cellules oeuvrant à l'étranger, en mesure de contribuer aux objectifs du mouvement".
"C'est une opération très importante", s'est félicité sur X le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi, car elle a permis de "lever le voile sur des comportements et activités, qui, sous couvert d'initiatives en faveur des populations palestiniennes, cachaient le soutien et la participation à des organisations ayant des terroristes".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Derniers titres



L'info en continu
Rencontre Netanyahu-Trump lundi en Floride
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est attendu lundi aux Etats-Unis où il sera reçu par son grand allié Donald...
Les frappes américaines au Nigeria ont visé des groupes jihadistes
Les frappes aériennes américaines de jeudi au Nigeria visaient des militants du groupe Etat islamique...
Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire
Un cochon a bloqué l'autoroute A13 samedi à Coire. Le verrat s'est échappé d'une remorque,...
Ukraine: l'agence anticorruption met en cause des députés
L'agence anticorruption ukrainienne (NABU) a accusé samedi plusieurs députés d'avoir accepté des pots-de-vin en échange...
Italie: sept personnes soupçonnées de financement du Hamas
Sept personnes soupçonnées d'avoir participé au financement du mouvement islamiste Hamas ont été arrêtées en...
Budget 2026: loi spéciale pour reconduire temporairement le budget
Emmanuel Macron a promulgué la loi spéciale qui permet de pallier l'absence d'un budget en...
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve
La Thaïlande et le Cambodge ont conclu samedi un cessez-le-feu immédiat dans leur conflit frontalier...
Un ex-chef de la police brésilienne, en fuite, arrêté au Paraguay
Un ex-chef de la police brésilienne, condamné pour tentative de coup d'Etat au profit de...
Super-G de Livigno: Odermatt pour un 51e succès
La Coupe du monde reprend ses droits samedi après la courte pause de Noël. Les...
Süssli: la guerre en Ukraine n'a causé aucun électrochoc en Suisse
Le monde politique suisse n'a toujours pas pris la mesure du danger près de quatre...