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Sefolosha a mis fin à sa carrière

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Sefolosha a joué les finales NBA en 2012 face au Heat de LeBron James (© KEYSTONE/AP Pool Reuters/Mike Segar)

Thabo Sefolosha a bel et bien mis fin à sa carrière, en toute discrétion.

Premier Suisse à avoir évolué en NBA, le Vaudois a disputé son dernier match il y a plus d'un an, le 8 mars 2020, sous le maillot des Houston Rockets.

No 13 de la draft 2006, Thabo Sefolosha s'est confié récemment au podcast sud-africain "Fastbreak", comme le révèle la NZZ. Alors qu'il avait refusé d'évoquer ouvertement son retrait des parquets l'automne dernier, il souligne: "La retraite me convient bien. C'est un bon changement de rythme".

Le Veveysan est rentré en Suisse l'an dernier, après avoir refusé de rejoindre la bulle d'Orlando pour conclure la saison de NBA après la pause forcée due au Covid-19. "Je le fais surtout pour ma famille, cela aurait été un sacrifice d'être loin d'elle", avait-il alors confié à Keystone-ATS.

"Nous avions déjà évoqué la retraite avec ma femme en fin de saison dernière, et avions dès lors décidé de rentrer en Suisse. Après 14 ans passés aux Etats-Unis, il était temps de faire un pas en retrait", explique dans le podcast Thabo Sefolosha, qui fêtera ses 36 ans le 2 mai prochain.

Une finale en 2012, face à King James

Formé à Riviera Basket, révélé à Chalon-sur-Saône et à Biella, Thabo Sefolosha avait été repêché en 2006 par Philadelphie qui l'avait tout de suite envoyé à Chicago dans le cadre d'un échange. Après quasiment trois saisons passées chez les Bulls, il avait rejoint Oklahoma City en février 2009 dans le cadre d'un nouveau "trade".

C'est sous le maillot du Thunder, qu'il a porté entre 2009 et 2014 avant de passer par Atlanta (2014-2017), Utah (2017-2019) et Houston (2019/2020), que le Vaudois aura vécu ses plus belles années. Sa solidité défensive était son atout majeur, et il a d'ailleurs fait partie du deuxième cinq défensif de la Ligue en 2009/2010.

Surnommé le "Swiss Knife" pour sa fiabilité, Thabo Sefolosha avait même disputé les finales NBA en 2012, alors qu'OKC comptait dans ses rangs les stars Kevin Durant, James Harden et Russell Westbrook. L'exploit ne fut cependant pas au rendez-vous pour le Thunder, le Heat de LeBron James s'imposant 4-2.

Une agression qui a tout changé

La suite de sa carrière fut plus compliquée. Elle fut avant tout marquée par l'agression dont il avait été victime le 8 avril 2015: alors qu'il évoluait sous le maillot d'Atlanta, il avait été victime d'une fracture du péroné lors de son arrestation par la police new-yorkaise à la sortie d'une boîte de nuit.

La ville de New York avait accepté deux ans plus tard d'indemniser Thabo Sefolosha à hauteur de 4 millions de dollars. Le Vaudois, dont la blessure avait nécessité une intervention chirurgicale et plusieurs mois d'immobilisation, avait porté plainte en raison de la violence excessive des cinq policiers.

Sa version avait été contestée par les policiers incriminés. Lui-même poursuivi pour rébellion et trouble à l'ordre public, Thabo Sefolosha avait d'ailleurs été renvoyé en procès avant d'être acquitté en octobre 2015. Justice lui a finalement été rendue, même s'il n'aura jamais retrouvé la plénitude de ses moyens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Il faut l'accepter et repartir de l'avant"

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Une soirée bien difficile pour Murat Yakin et l'équipe de Suisse. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'arbitrage n'était pas de notre côté cette semaine. Il faut l'accepter et repartir de l'avant !" Murat Yakin la joue sobre. Le coach national ne veut pas faire un roman de l'arbitrage.

"Ce soir, le premier but de l'Espagne n'est peut-être pas valable. Qui peut dire que le ballon a complètement franchi la ligne ? Ensuite, on nous prive de l'égalisation pour une main, explique le sélectionneur. Je veux bien. Mais il y a aussi une main dans la surface espagnole qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty pour nous offrir une chance de revenir à 2-2..."

Murat Yakin reconnaît toutefois que son équipe aurait dû défendtre d'une manière bien plus intelligente en fin de match. "Surtout à onze contre dix, fulmine-t-il. Nous avons aussi eu de la peine à tenir le rythme qui était le nôtre en première mi-temps durant tout le match. Il y a des joueurs qui ont dû prendre la place des absents et qui n'étaient peut-être pas armés pour jouer avec une telle intensité. L'absence de Xhaka a, par ailleurs, pesé. Avec la qualité de ses passes et sa faculté de trouver les bonnes solutions, il aurait pu nous apporter énormément ce soir. Et il ne faut pas oublier que Dan Ndoye était également absent. On a vu tout ce qu'il a pu apporter lors du dernier Euro."

"Je ne sais pas pourquoi nous n’avons pas été en mesure d’enchaîner après la pause, se désole également le capitaine d’un soir Manuel Akanji. Nous aurions dû exploiter notre supériorité numérique, notamment sur les côtés. En première période, nous avions su trouver Breel (Embolo). Ruben (Vargas) a fait mal dans les un-contre-un et Zeki (Amdouni) a su jouer entre les lignes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trop naïve, la Suisse s'incline 4-1 face à l'Espagne

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Gregor Kobel a concédé deux buts dans le premier quart d'heure dimanche (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Valeureuse mais bien trop naïve en défense, la Suisse n'a pas signé l'exploit face à l'Espagne. Elle a été battue 4-1 à Genève par la Roja malgré une supériorité numérique de plus de 70 minutes.

Trois jours après avoir perdu 2-0 au Danemark, cette défaite place la Suisse en fâcheuse posture dans cette Ligue des nations. Elle devra impérativement faire un résultat le mois prochain en Serbie pour repousser la menace d'une relégation directe en Ligue B. Battre deux fois les Serbes et une fois le Danemark serait, par ailleurs, souhaitable pour assurer son rang de tête de série lors du tirage au sort le 13 décembre à Zurich du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026.

Sans Granit Xhaka dont l'absence a été cruellement ressentie lors d'une seconde période bien trop monocorde, la Suisse a laissé passer sa chance dans une première mi-temps riche en rebondissements. Elle a, malheureusement, été incapable de poursuivre avec le même élan au retour des vestiaires pour concéder au final sa défaite la plus lourde depuis le 6-1 du funeste huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Portugal.

Une première mi-temps déroutante

Trois buts, une réussite annulée par la VAR pour une faute de main de Remo Freuler à l'aube d'une action splendide de Breel Embolo conclue par l'appelé de la dernière heure Becir Omeragic et, enfin, une main de Lamine Yamal qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty: la première mi-temps fut déroutante, mais elle fut un régal pour tous les amateurs de football malgré la pluie et la qualité de la pelouse.

Menée 2-0 après seulement 13 minutes de jeu sur des réussites qui ont souligné les limites actuelles des deux joueurs de Bologne Remo Freuler et Michel Aebischer, la Suisse a eu l'immense mérite de ne pas lâcher prise face sans doute à la meilleure équipe au monde du moment.

Le grand tournant de cette rencontre fut l'expulsion de Robin Le Normand, coupable d'une faute de dernier recours à la 21e minute sur Embolo qui avait pris la profondeur sur une ouverture du capitaine Manuel Akanji. Sur le coup franc sifflé après la faute du défenseur de l'Atletico Madrid, Zeki Amdouni trouvait la transversale de David Raya comme pour sonner la révolte. Titularisé à la place de Fabian Rieder, le Genevois était plus heureux à la 41e minute pour réduire la marque. Sur un corner de Ruben Vargas, il surgissait au second poteau après une déviation involontaire de Dani Carvajal.

L'arbitrage à nouveau en question

L'ouverture du score de Joselu à la 4e minute avait planté le décor de cette mi-temps pas vraiment comme les autres. La tête de l'ancien attaquant du Real Madrid avait-elle été vraiment détournée derrière la ligne par Gregor Kobel comme l'a indiqué le juge de ligne ? En l'absence de la "goal line technology" et d'une image qui aurait pu lever le doute, l'arbitre ne pouvait que suivre son assistant. Déjà lésée par l'arbitrage à Copenhague, la Suisse peut se croire maudite dans cette Ligue des nations.

La seconde période fut une véritable attaque/défense avec une Roja désormais incapable de sortir de ses 30 mètres. Avec les remplacements de Lamine Yamal et de Nico Williams, les Champions d'Europe basculaient vraiment en mode combat avec comme unique ambition de conserver ce 2-1. Murat Yakin attendait l'heure de jeu pour redonner un second souffle à son équipe avec les introductions de Fabian Rieder et de Vincent Sierro. "Epargné" par le coaching du sélectionneur, Gregory Wüthrich héritait de la première chance dans cette mi-temps cadenassée avec une tête qu'il ne pouvait cadrer.

La tentative du joueur du Sturm Graz fut malheureusement la seule action à porter au crédit des Suisses après le repos. Cette seconde période tournait à la confusion avec les réussites de Ferran Torres (77e) et de Fabian Ruiz (80e) inscrites sur deux ruptures face à une défense suisse aux abonnés absents. A onze contre dix, on n'a pas vraiment le droit de se faire piéger de la sorte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Paris clôt son été olympique

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Paris a clos son été olympique dimanche soir (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Paris a clos dimanche soir un été olympique "historique". Une ultime fête aux sonorités électro au Stade de France a mis fin aux Jeux paralympiques, la flamme s'étant éteinte peu avant 22h.

"Cet été, la France avait rendez-vous avec l'histoire, et elle a répondu présent", a déclaré dans son discours de cérémonie de clôture Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux de Paris 2024. "Et si ces émotions étaient éphémères, le souvenir de cet été historique, lui, restera gravé en nous."

Les Jeux olympiques, marqués entre autres par une cérémonie inédite dans la ville, puis les Paralympiques, les premiers jamais organisés sur le sol français, ont été globalement une réussite durant cet été "où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse", a poursuivi Estanguet.

Les lieux historiques parisiens, du Grand Palais au stade éphémère au pied de la tour Eiffel en passant pas l'Esplanade des Invalides ou la Place de la Concorde, ont souvent autant marqué que les moments de sport pour lesquels environ 12,1 millions de billets ont été vendus, JO et Paralympiques confondus.

Le précédent record était de 11 millions de tickets vendus, ont fait valoir les organisateurs. Mais à Paris, 2,5 millions l'ont été pour les Paralympiques, soit un peu moins qu'à Londres en 2012.

Le drapeau paralympique a été transmis à Los Angeles, qui accueillera les prochains Jeux olympiques et paralympiques, en 2028, en présence des maires des deux villes, la Française Anne Hidalgo et la Californienne Karen Bass.

Spectaculaire

Douze ans après les Paralympiques de Londres, fondateurs au regard de leur succès populaire et médiatique, désormais "Paris 2024 a établi une référence pour tous les futurs Jeux paralympiques", a déclaré dimanche soir Andrew Parsons, président du Comité international paralympique, saluant dans son discours "les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de tous les temps".

Côté couverture médiatique, 165 chaînes de télévision ont suivi l'événement, et 168 délégations ont pris part à la compétition, là encore du jamais vu. Reste désormais à savoir si ces Jeux de Paris laisseront place à un héritage solide en matière de prise en compte des droits des personnes en situation de handicap. Pour Michael Jeremiasz, chef de mission de la France sur les Paralympiques, "on ne peut plus reculer" sur ce point.

"Nous avons tous la responsabilité collective de profiter de l'élan des Jeux paralympiques pour rendre ce monde plus inclusif", a prolongé Andrew Parsons. "Nous devons permettre aux personnes en situation de handicap d'exceller en dehors des terrains de jeu", a dit le patron du Comité international paralympique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Trois changements dans l'équipe de Suisse

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Zeki Amdouni déborde David Raum lors de l'Allemagne - Suisse de l'Euro à Francfort.. Ce soir contre l'Esoagne, le Genevois sera titulaire. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Murat Yakin a apporté trois changements pour affronter l’Espagne ce soir par rapport à l’équipe battue 2-0 au Danemark. La titularisation de Zeki Admouni est le choix fort arrêté par le sélectionneur.

Le nouveau joueur de Benfica sera aligné en attaque aux côtés de Breel Embolo et de Ruben Vargas. Les deux autres entrants sont Gregoiry Wüthrich et Denis Zakaria. Le Bernois et le Genevois remplacent Nico Elvedi et Granit Xhaka, qui ont tous les deux vu rouge jeudi à Copenhague.

Introduit à quatre reprises à l’Euro, Zeki Amdouni prend la place de Fabian Rieder. Dans sa ville le Genevois bénéficie ce soir d’une occasion en or pour reprendre la main en sélection.

Enfin, Embolo honorera sa 70e sélection ce soir, Vargas sa 50e.

La Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir contre l’Espagne : Kobel ; Wüthrich, Akanji, Rodriguez ; Widmer, Freuler, Zakaria, Aebischer : Amdouni, Embolo, Vargas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Equipe de Suisse

Ligue des Nations: les Helvètes défient l'Espagne

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Murat Yakin, en blanc, et Denis Zakaria, en rouge (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).

Battus au Danemark (0-2) jeudi, les joueurs de Murat Yakin doivent se racheter devant leur public face à l'Espagne dimanche soir (20h45) à la Praille. Plus facile à dire qu'à faire.

L’Equipe de Suisse défie l’Espagne dimanche soir (20h45) à Genève. Battus au Danemark, les Helvètes doivent une revanche à leurs supporters. Mais leurs adversaires ibériques seront très difficiles à battre, eux qui ont remporté les trois dernières grandes compétitions : Ligue des Nations, Euro et Jeux Olympiques. Comment contrer cette armada offensive?

Denis ZakariaDemi défensif de l'Equipe de Suisse

 

L'ancien Servettien a vécu une période difficile la saison dernière avec une blessure peu avant l’Euro. Comment a-t-il vécu cet Euro ? Et est-ce que ce match contre l’Espagne représente une nouveau départ pour lui...

Denis ZakariaDemi défensif de l'Equipe de Suisse

 

Sachez encore que Denis Zakaria sera, sans surprise, titulaire en lieu et de place de Granit Xhaka, suspendu. Le Bâlois qui est d’ailleurs présent avec l’équipe nationale dans la ville du bout du Lac.

Par ailleurs, c’est Manuel Akanji qui portera le brassard de capitaine. Enfin, on jouera à guichets fermés ; un peu plus de 26266 personnes prendront place dimanche soir (20h45) au Stade de Praille.

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