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Environnement

Une étude révèle que la pomme de terre descend de la tomate

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L'origine de la pomme de terre, l'une des cultures agricoles les plus importantes au monde, intrigue depuis longtemps les scientifiques. (archives) (© KEYSTONE/AP/JOHN MCCONNICO)

Le croisement entre des tomates et des espèces de pomme de terre a donné naissance à nos patates modernes, révèle une nouvelle étude publiée jeudi dans la revue scientifique Cell.

L'origine de la pomme de terre, l'une des cultures agricoles les plus importantes au monde, intrigue depuis longtemps les scientifiques.

Mais une équipe internationale de chercheurs semble en avoir percé le secret en analysant 450 génomes de pommes de terre cultivées et 56 espèces de pommes de terre sauvages.

"Les pommes de terre sauvages sont très difficiles à récupérer en échantillon, ce qui fait de ces données la collection la plus complète de données génomiques sur les pommes de terre sauvages jamais analysée", explique l'auteur principal de l'étude Zhiyang Zhang, de l'Agricultural Genomics Institute de Shenzhen, en Chine.

A la suite de leurs recherches, les scientifiques ont découvert que le patrimoine génétique des pommes de terre modernes provenait de deux espèces ancestrales.

D'une part, pour 60%, de l'Etuberosum, un ensemble de trois espèces venues du Chili qui ressemblent aux plants de pomme de terre modernes mais sans tubercule, la partie de pomme de terre que l'on mange.

Et, d'autre part, de la tomate, pour 40% - une proportion équivalente pour l'ensemble des pommes de terre, qu'elles soient sauvages ou cultivées.

"Cela indique clairement qu'il s'agit d'une hybridation ancienne plutôt que de divers échanges génétiques ultérieurs", a déclaré à l'AFP Sandra Knapp, botaniste du musée d'histoire naturelle de Grande-Bretagne.

"Changement profond"

Le co-auteur de l'étude Loren Rieseberg, professeur à l'université de Colombie-Britannique, a lui assuré à l'AFP que cette étude indiquait un "changement profond" dans la biologie de l'évolution.

Alors qu'on pensait que les mutations aléatoires étaient de loin la principale source d'apparition de nouvelles espèces, "nous convenons aujourd'hui que le rôle de l'hybridation a été sous-estimé", a-t-il ajouté.

L'Etuberosum et les tomates auraient commencé à diverger il y a 14 millions d'années. Cette divergence se serait terminée il y a neuf millions d'années.

Dans le cas de la pomme de terre moderne, le gène lié au tubercule vient de la tomate, mais il n'a pu fonctionner qu'avec un gène de l'Etuberosum codant pour le développement souterrain de la plante.

Un autre élément clé de la pomme de terre moderne est sa capacité à se reproduire de façon asexuée, soit sans avoir besoin de graines ou de pollinisation. Une caractéristique qui leur a permis de se développer rapidement en Amérique du Sud puis, transportée par l'Homme, dans le monde.

Le co-auteur Sanwen Huang, professeur à l'Agricultural Genomics Institute de Shenzhen, a affirmé à l'AFP que son laboratoire travaillait maintenant sur une pomme de terre hybride, pouvant se reproduire à l'aide de graines pour accélérer sa culture.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Le Parlement étend encore davantage l'autorisation de tirer le loup

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La régulation du loup est régulièrement débattue au Parlement (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le tir du loup doit être encore davantage facilité. Après le Conseil des Etats, le National a accepté mercredi deux motions élargissant l'étendue de la nouvelle loi sur la chasse, qui facilite déjà le tir de ce canidé depuis le 1er février 2025.

La régulation des loups problématiques appartenant à une meute doit être possible tout au long de l'année, a déclaré Christine Bulliard-Marbach (C/FR) pour la commission. Elle défendait la motion déposée par le sénateur Pascal Broulis (PLR/VD) en réaction à une grosse attaque survenue dans son canton le printemps dernier.

Son texte prévoit que les loups appartenant à une meute puissent, comme ceux individuels, être tirés en tout temps, et non plus uniquement entre le 1er juin et le 31 janvier. Le National l'a suivi par 109 voix contre 76.

Le Conseil fédéral était contre. Il estime que la loi actuelle permet déjà de maintenir le fragile équilibre entre protection du loup et du bétail. "Nous nous sommes dotés des outils nécessaires pour diminuer les prédations sans mettre en péril la population des loups qui continue d'augmenter", a déclaré le ministre de l'environnement Albert Rösti, en vain.

Tir aussi dans les zones protégées

Le National a aussi validé, par 106 voix contre 76, une motion de la sénatrice Esther Friedli (UDC/SG), qui veut permettre l'abattage des loups dans les districts francs, soit les zones de protection de la nature. La Suisse en compte 43, couvrant une surface totale de 150'895 hectares.

La taille de ces districts rend impossible la régulation du loup, selon la motionnaire. Or, il faut pouvoir tirer ces prédateurs qui se retirent dans ces zones, a avancé Christine Bulliard-Marbach pour la commission.

La gauche était contre. Le comportement des loups consistant à se retirer dans un district franc pour échapper à un abattage n'est à l'heure actuelle pas prouvé.

Et un effet pervers est à craindre. S'il est menacé d'être chassé dans les districts francs, le loup pourra s'attaquer à moins de cerfs, sangliers et chamois, qui se trouvent aussi dans ces territoires protégés, a déclaré Hasan Candan (PS/LU). Il risque donc de se rabattre sur les animaux de rente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le Conseil d'Etat vaudois a choisi ses vins et fromage pour 2026

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La conseillère d'Etat en charge de l'agriculture et de la viticulture Valérie Dittli a félicité et remis leur diplôme jeudi matin aux trois producteurs désignés pour l'année 2026 (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois a choisi ses vins et son fromage d'honneur pour 2026. Pour le blanc, il a sélectionné L'Ovaille 1er Grand cru (Yvorne) de la maison Hammel à Rolle, AOC Chablais, millésime 2024. Et pour le rouge, il a désigné le Gamay Confidentiel du Château de Valeyres, Côtes de l'Orbe AOC, millésime 2023.

Pour accompagner ces crus, le gouvernement a aussi annoncé jeudi le nom de son fromage d'excellence, à savoir le gruyère AOP de la Fromagerie Gourmande à Montricher. Ces trois produits seront servis aux hôtes du Conseil d'Etat lors de manifestations officielles l'an prochain.

Le Conseil d'Etat a fait son choix après avoir dégusté à l'aveugle deux vins blancs et deux vins rouges, ainsi que quatre gruyère AOP présélectionnés parmi plusieurs échantillons de chaque. C'est la deuxième fois que L'Ovaille est honoré par le Conseil d'Etat, pareil pour la fromagerie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Danemark: des mauvais traitements dans des élevages porcins

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Un reportage d'une télévision danoise dénonce des mauvais traitements dans plusieurs élevages porcins du pays (photo d'illustration). (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

Porcheries surpeuplées, cadavres de porcs gisants au sol: un documentaire danois dénonce les conditions dans lesquelles sont élevés ces animaux dans des élevages appartenant aux agriculteurs parmi les plus influents du Danemark, selon la chaîne TV2.

Le pays scandinave fait partie des principaux exportateurs de viande de porc au monde et cette industrie est essentielle à son économie.

Le documentaire montre des images tournées en caméra cachée par des militants, en février et mars, dans l'une des 14 exploitations agricoles dirigées par Ulrik Bremholm, vice-président du Conseil danois de l'agriculture et de l'alimentation ainsi que vice-président de la plus grande entreprise exportatrice de porc au monde.

Des images ont également été tournées dans l'élevage de Soren Sondergaard, président du Conseil danois de l'agriculture et de l'alimentation. Elles montrent plusieurs porcelets avec de grandes plaies et blessures ouvertes, selon TV2.

Au moins quatre cadavres de porcs jonchant le sol dans l'exploitation de Bremholm ont été filmés par la caméra des activistes, qui montre des bâtiments surpeuplées, les pattes de cochons coincées dans les grilles, déshydratés et mal nourris, affirme la chaîne.

Des conditions qui enfreignent la loi

Les experts en droit des animaux interrogés dans le documentaire ont confirmé que ces conditions enfreignaient les lois danoises.

Ulrik Bremholm a assuré dans une déclaration écrite qu'il était "très attristé de voir des images de porcs malades et blessés dans [sa] ferme qui n'ont pas été correctement soignés". Il a critiqué les militants pour avoir filmé "illégalement" dans sa ferme et ignoré les règles de biosécurité.

Soren Sondergaard a déploré sur Facebook que des militants non identifiés soient à plusieurs reprises cette année entrés de nuit et par effraction dans sa propriété pour y filmer.

"Nous comprenons tout à fait que voir des images d'animaux malades ou morts puisse marquer (...) Cependant, tout comme dans la nature, il est impossible de l'éviter complètement dans une exploitation", a-t-il écrit, admettant que sa ferme n'était pas "sans défaut" mais qu'elle se pliait aux inspections.

Pas que des "brebis galeuses"

Pour l'ONG Animal Protection Danemark, ces images prouvent que la maltraitance animale ne se limite pas à quelques "brebis galeuses".

"Lorsque même ceux qui sont au sommet de la production porcine, qui ont l'oreille du ministre et influencent la législation, ne peuvent pas respecter la loi, il ne s'agit pas seulement d'erreurs humaines et de quelques animaux malades, mais d'un système qui abandonne les animaux", a-t-elle souligné.

Les 5000 élevages porcins du Danemark produisent quelque 28 millions de porcs par an, selon le Conseil de l'agriculture et de l'alimentation, et représentent plus de 5% des exportations totales du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Les Pintes ouvertes vaudoises de retour pour une 8e édition

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Du 4 au 6 décembre prochain, un menu typiquement vaudois, comprenant notamment la traditionnelle fondue, est proposé dans plus de 100 restaurants du canton pour le prix de 20 francs (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT MERLET)

Les Pintes ouvertes vaudoises sont de retour pour une 8e édition. Du 4 au 6 décembre, la centaine de restaurants participants - soit 30% de plus que l'an dernier - proposeront à nouveau un menu 100% vaudois au prix de 20 francs.

Le concept reste le même: déguster du saucisson sec vaudois IGP et ses cornichons, une fondue 100% Gruyère AOP vaudois, le pain de l'artisan boulanger et un verre de chasselas pour deux billets de dix francs. Et pour les intolérants au gluten, il est possible de remplacer le pain par des pommes de terre grenaille, relève GastroVaud, l'organisation qui chapeaute l'événement.

Les organisateurs s'attendent à accueillir 13'000 personnes. Ils avaient été 10'000 en 2024 avec plus de 80 restaurants participants.

Pas moins de 2,6 tonnes de gruyère, 3200 saucissons, 900 bocaux de cornichons/oignons rouges, 1,6 tonne de pain, 1,4 tonne de pommes de terre et 13'000 dl de chasselas attendent les convives dans les plus de 100 restaurants partenaires aux quatre coins du canton. La réservation en ligne est recommandée.

Le club du Lausanne-Sport joue une nouvelle fois à fond la carte de l'opération. Il organise une fondue géante le dimanche 7 décembre au Stade de la Tuilière avant le match contre le FC Lugano.

www.pintesouvertes.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Pain à 99 centimes: les paysans dénoncent un "dumping" sur les prix

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Une livre de pain à 99 centimes dans la grande distribution: l'Union suisse des paysans (USP) dénonce une tendance qui favorise le gaspillage alimentaire, selon elle. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Livre de pain à 99 centimes, chasselas à 2,19 francs, viande durable à prix cassé: l'Union suisse des paysans (USP) s'insurge contre une "pression inconsidérée" sur les prix, et renvoie les distributeurs à leurs responsabilités. Principal mis en cause, Aldi se défend.

Ce dumping sur les prix nuit à la durabilité et favorise le gaspillage alimentaire, écrit la faîtière paysanne dans un communiqué publié vendredi

Surtout, l'organisation doute des promesses faites par les grandes enseignes de financer elles-mêmes les baisses de prix, et de ne pas les répercuter sur les producteurs. "La réalité à long terme laisse craindre le contraire", affirme l'USP.

Pour elle, le risque est grand que, lors du prochain appel d'offres, les grands distributeurs attendent de leurs fournisseurs qu'ils adaptent les prix. Pour obtenir les contrats, ces derniers devraient baisser leurs prix et pourraient répercuter à leur tour les baisses. Il est donc à craindre que, tôt ou tard, la pression s'exerce aussi sur les exploitations agricoles, s'inquiète l'USP.

Pour l'USP, il est urgent d'enrayer cette tendance. Celle-ci ne se justifie en outre pas, la Suisse étant le pays au monde où la population consacre la plus petite part de son revenu à la nourriture. Cette proportion (pour l'alimentation et les boissons non alcoolisées) est en effet à peine de 6,2%, selon l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Lidl dit refuser une guerre des prix

Le discounter Aldi Suisse s'est illustré récemment par des baisses de prix spectaculaires, et d'autres distributeurs lui ont emboîté le pas.

Concurrent d'Aldi, le discounter Lidl a indiqué vendredi dans un communiqué prendre "très au sérieux" les soucis des paysans. S'il a ajusté lui-même ses prix après l'annonce d'Aldi, le détaillant assure vouloir renoncer à déclencher une guerre des prix dans les domaines "sensibles" de la viande et du pain.

Pour Lidl, il faut éviter de déstabiliser la production locale. Ces fortes baisses pourraient en effet, reconnaît-il, avoir des "conséquences négatives à long terme sur les processus de valeur ajoutée en amont et en aval".

"Nous supportons l'intégralité des coûts"

"Notre stratégie de prix ne se fait en aucun cas au détriment des producteurs", a rétorqué Aldi Suisse dans une prise de position transmise en fin d'après-midi à Keystone-ATS. "Lorsque nous baissons nos prix, nous supportons l'intégralité des coûts et renonçons à notre propre marge. Nous y parvenons uniquement grâce à nos processus efficaces, à nos circuits courts et à un assortiment allégé", souligne le service de communication de l'entreprise.

Aldi assure assumer sa responsabilité de détaillant suisse: "nous misons sur les produits suisses lorsque cela est possible et les rendons abordables afin de stimuler leurs ventes".

Pour le grand distributeur, la pression sur les prix à la production s'explique surtout par une "concentration malsaine du pouvoir de marché", ajoutant qu'Aldi offrait une alternative au "duopole" (réd: Migros et Coop).

Comco saisie, Monsieur Prix serein

Dans ce dossier, l'association Marchés Equitables Suisse a saisi la Commission de la concurrence (Comco), jugeant que l'introduction de la livre de pain à 99 centimes, suivie de baisses généralisées, révèle une situation inéquitable du marché.

Interrogé par l'agence AWP, le surveillant des prix Stefan Meierhans estime, lui, que les répercussions sur les consommateurs de cette concurrence féroce sont globalement positives, car ceux-ci peuvent profiter de prix plus bas. "Aucun effet négatif sur la qualité ou la durabilité n'est à craindre et n'a été observé jusqu'à présent", constate Monsieur Prix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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