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Santé

Lonza reste confiant malgré une faiblesse dans l'encapsulage

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Lonza n'a pas échappé au troisième trimestre à une faiblesse de la demande pour ses activités d'encapsulage.(archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le mastodonte de la sous-traitance pharmaceutique Lonza n'a pas échappé au troisième trimestre à une faiblesse de la demande pour ses activités d'encapsulage. L'adoption de mesures a toutefois permis d'amortir l'impact sur les marges.

Le phénomène ne remet subséquemment pas en cause la feuille de route pour l'ensemble de l'exercice, assure la multinationale rhénano-valaisanne dans un traditionnel point de situation qualitatif après neuf mois. L'évolution des recettes doit ainsi rester plate à taux de change constants, quand la marge brute opérationnelle (Ebitda) apurée de tout facteur inhabituel doit chatouiller les 30%.

Les subdivisions Petites molécules et Traitements cellulaires et thérapies géniques livrent des performances opérationnelles satisfaisantes, malgré des vents contraires persistants dans le domaine des sciences de la vie.

Avenir radieux

La direction promet pléthore de nouveaux mandats de sous-traitance sur l'ensemble de l'année et met en exergue la récente finalisation de l'acquisition auprès de Roche du site californien de Vacaville, pour 1,2 milliard de dollars, auxquels doit encore s'ajouter un demi-milliard pour l'extension des infrastructures.

Annoncé au printemps dernier, le rachat de cette usine de production mammalienne devait dynamiser la cadence de croissance de Lonza à moyen-terme, dans une fourchette de 12 à 15% à taux de changes constants, à comparer avec un objectif de 11 à 13% jusqu'alors.

La montée en régime du pôle de production mammalien de Viège doit, elle, culminer en 2029 avec la pleine utilisation des capacités sur la base de contrats déjà conclus.

Soulignant l'absence de tout indicateur chiffré pour le troisième trimestre, les analystes accueillent un exercice de présentation largement éventé. Sibylle Bischofberger pour Vontobel comme Daniel Jelovcan pour la Banque cantonale de Zurich n'en campent pas moins sur leurs recommandation du titre à l'achat.

Chez Stifel, Dylan Van Haaften bat déjà le rappel pour la journée des investisseurs que tiendra Lonza le 12 décembre à Bâle. L'expert de l'établissement missourien y escompte de plus amples informations sur l'incidence pour Lonza de l'intégration du site californien de Vacaville. Il conserve pour sa part une appréciation neutre sur le titre.

A 10h20, la nominative Lonza s'adjugeait 2,0% à 128,55 francs, caracolant toujours en tête d'un SMI en hausse de 0,51%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Santé

Roche revendique des succès cliniques contre la sclérose en plaques

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Le géant pharmaceutique rhénan mène de front plusieurs programmes cliniques avancés sur nouveau traitement pour l'heure expérimental contre les deux formes de la sclérose en plaques. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La multinationale pharmaceutique Roche assure avoir observé une concrétisation du critère primaire établi pour le premier des deux programmes cliniques avancés sur le médicament fénébrutinib, développé contre la sclérose en plaques, baptisé Fenhance 2.

L'administration de la substance sur au moins 96 semaines a permis de réduire de manière sensible le taux annualisé de récidive de la maladie par rapport à un traitement au tériflunomide.

Le fénébrutinib a par ailleurs démontré une non-infériorité à l'Ocrevus (ocrélizumab) de Roche en matière de ralentissement de la forme primaire-progressive de la maladie dans le cadre du programme Fentrepid, indique un communiqué diffusé lundi.

Sans s'aventurer à ce stade sur le terrain des données quantifiées, Roche promet de détailler les résultats de ces programmes de recherche à l'occasion de prochains congrès médicaux, une fois disponibles les conclusions du volet Fenhance 1 d'ici à la fin de l'an prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

France: nouvelle étape dans la réhabilitation d'Alfred Dreyfus

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Condamné au bagne, puis réhabilité, le capitaine Alfred Dreyfus (à la défense duquel Emile Zola avait consacré le fameux "J'Accuse") devient général de brigade à titre posthume à la suite d'une décision du parlement français. (© KEYSTONE/AP/LAURENT REBOURS)

La France a élevé jeudi Alfred Dreyfus au rang de général de brigade, une nouvelle étape dans la reconnaissance de ce qu'a subi ce capitaine juif condamné à tort en justice pour trahison en 1894 dans un pays où l'antisémitisme était très ancré.

Le Sénat français a adopté définitivement et à l'unanimité une loi de réhabilitation en ce sens, un texte de "réparation" et de "reconnaissance", malgré des réserves à droite et au centre.

"La Nation française élève, à titre posthume, Alfred Dreyfus au grade de général de brigade", dit ce texte voté à l'unanimité en juin à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement.

Cette loi "permet à la République de reconnaître son erreur, de reconnaître qu'un homme a été humilié", souligne le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner.

"L'Affaire Dreyfus" avait déchiré l'opinion française pendant plus d'une décennie sur fond d'antisémitisme et de conspiration politico-militaire.

Accusé à tort d'avoir fourni à l'Allemagne - alors ennemi juré de la France - des renseignements militaires, le capitaine fut condamné le 22 décembre 1894 à la déportation à perpétuité. Entre cette date et sa réhabilitation officielle le 12 juillet 1906, Alfred Dreyfus aura connu deux procès, l'emprisonnement et le bagne sur l'île du Diable en Guyane.

Après sa réhabilitation, Alfred Dreyfus, réintégré comme commandant, demanda à voir sa carrière revalorisée, sans obtenir gain de cause, et quitta l'armée en 1907, avant de servir à nouveau pendant la Première Guerre mondiale.

La loi adoptée jeudi est une nouvelle étape sur un très long chemin de réhabilitation, après l'instauration d'une journée nationale de commémoration pour la reconnaissance de son innocence, chaque 12 juillet, annoncée l'été dernier par Emmanuel Macron.

Crainte d'"instrumentalisation"

Le président français n'a toutefois pas accédé aux appels à transférer les restes de Dreyfus au Panthéon à Paris, monument funéraire où sont inhumés des grands personnages de l'histoire contemporaine.

Malgré le soutien très large qu'elle a rassemblé, la proposition de loi avait suscité des réserves sur certains bancs, dans un contexte de progression des actes antisémites sur le territoire.

Les députés MoDem avaient ainsi craint une "instrumentalisation" de l'affaire à des fins politiques.

Ces objections, très minoritaires, ont été partagées au Sénat dans les rangs des Républicains (droite) et des centristes.

Antisémitisme

Quelque 646 actes antisémites ont été enregistrés en France de janvier à juin 2025, soit 27,5% de moins que sur la même période en 2024 mais ces chiffres sont toujours nettement supérieurs (+112,5%) à ceux enregistrés de janvier à juin 2023, soit avant le 7 octobre.

Le président de la commission des Forces armées, Cédric Perrin, s'est notamment dit "profondément gêné" par "l'opportunité" que ce texte représente pour "certaines formations politiques de s'acheter 'à bon compte' une virginité de façade en matière d'antisémitisme", a-t-il indiqué à l'AFP.

Il n'a pas participé au vote jeudi mais avait annoncé vouloir s'abstenir.

Emmanuel Macron lui-même avait émis quelques doutes face à l'initiative, en juillet, estimant que "la promotion dans les grades militaires" procédait de "circonstances avérées du temps présent", et que seul le président de la République était le "garant de l'application de cette règle". Tout en concédant que le Parlement serait "souverain".

Les descendants d'Alfred Dreyfus ont accueilli de leur côté très positivement cette loi. "C'est une reconnaissance de la valeur du soldat qu'il était, dans la continuité des travaux qui l'ont réhabilité non pas comme victime passive, mais comme héros", a pointé son arrière-petit-fils Michel Dreyfus.

"C'est un hommage vertueux, nécessaire mais probablement pas suffisant", appuie Anne-Cécile Lévy, arrière-petite-fille d'Alfred Dreyfus, qui continue d'espérer "une panthéonisation, en reconnaissance de toutes les valeurs qu'il incarne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Turquie veut contraindre Ferrero à acheter ses noisettes

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L'Autorité turque de la concurrence a annoncé que "Ferrero devra acheter au moins 30'000 tonnes de noisettes en coque entre septembre et décembre 2025" aux producteurs turcs (archives). (© KEYSTONE/SIGI TISCHLER)

L'Autorité turque de la concurrence a ordonné jeudi au groupe italien Ferrero, qui produit entre autres la pâte à tartiner Nutella, d'acheter des noisettes turques en dépit de prix en très forte hausse cette année.

Ferrero se fournit traditionnellement en Turquie, premier exportateur mondial de noisettes, mais les prix y ont flambé après un épisode de gel tardif en avril puis un été très sec et anormalement chaud qui ont lourdement pesé sur les récoltes.

Selon des informations de presse, le géant italien envisageait de renoncer à s'approvisionner en Turquie cette année, les aléas climatiques ayant également affecté la qualité des noisettes.

L'Autorité turque a cependant annoncé jeudi dans un communiqué que "Ferrero devra acheter au moins 30'000 tonnes de noisettes en coque entre septembre et décembre 2025" aux producteurs turcs, qui accusent régulièrement le groupe italien de casser les prix.

Dans le cas contraire, des amendes journalières pourront être appliquées, précise-t-elle.

Interrogé par l'AFP, Ferrero n'a pas commenté cette annonce dans l'immédiat.

Selon l'Autorité turque de la concurrence, l'entreprise italienne est normalement soumise à une "obligation annuelle d'achat d'au moins 45'000 tonnes", ramenée à 30'000 tonnes cette année "compte tenu de la baisse des rendements et des problèmes de qualité constatés".

Cette obligation d'achat minimal fait suite à une enquête pour abus de position dominante contre Ferrero en Turquie, qui s'était conclue l'an passé par un accord entre l'Autorité de la concurrence turque et le groupe italien.

Un importateur européen de fruits secs s'exprimant sous couvert d'anonymat a affirmé à l'AFP que Ferrero avait engagé un bras de fer dès le début des récoltes en septembre avec les producteurs turcs, qui assurent d'après lui 95% des exportations vers l'Europe.

Selon cette source, les prix de la noisette blanchie turque ont doublé cette année sur le marché de gros européen, dépassant les 20 euros le kilo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Santé

L'histoire du canton de Vaud en 132 cartes

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Le nouvel atlas parcourt l'histoire du canton de Vaud en 132 cartes (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud possède désormais un atlas historique présentant son passé. L'ouvrage, qui se décline en 81 thèmes et 132 cartes, a été officiellement dévoilé jeudi à Lausanne.

L'"Atlas d'histoire vaudoise" comble une lacune, explique l'Association pour l'histoire vaudoise (AHV) qui est à l'origine du projet. Cette parution de 204 pages, tirée à 6000 exemplaires, est le fruit de quatre années de travail. Chaque sujet occupe une double page, avec une carte inédite et un texte explicatif de contexte.

Pointu mais grand public

L'atlas bénéficie des contributions pointues de 47 historiennes et historiens. "Il a été réalisé avec rigueur par les meilleurs spécialistes, mais avec une approche accessible. On espère qu'il deviendra un livre de référence", a expliqué à Keystone-ATS l'historienne et journaliste Corinne Chuard, qui a assuré la coordination. La graphiste Joanne Matthey a réalisé les cartes.

"L'un des défis était de choisir les bons chiffres qui montrent l'évolution d'un territoire et d'une population à travers les thèmes abordés", soulignent les deux spécialistes. Et ensuite de les retranscrire en langage visuel, par des cartes et des graphiques.

Des glaces à nos jours

L'ouvrage s'ouvre en 22'000 avant notre ère, lorsque le futur territoire vaudois sort des glaces et voit revenir des communautés humaines. Les cartes racontent la Préhistoire, l'époque palafittique, les Celtes, la romanisation. Ensuite apparaît le nom de Pays de Vaud, et la période du Moyen Age.

Ces deux premières parties montrent combien le territoire du futur canton de Vaud a pu être divisé de diverses manières, tantôt englobé dans des espaces plus grands, tantôt morcelé. Une troisième partie traite de l'époque bernoise (1536-1798) puis de la République helvétique. Plus détaillée, la quatrième et dernière partie s'attache à montrer l'évolution administrative, politique, sociale, économique et culturelle du canton depuis ses premiers jours.

Prolongement visuel

Corinne Chuard observe que les sources manquaient parfois pour les périodes les plus anciennes, alors que les données existent à profusion pour la période contemporaine. Le livre est en quelque sorte le prolongement visuel d'un autre ouvrage "Histoire vaudoise", une somme publiée en 2015, et de sa version brève sortie en format de poche en 2019, "Histoire vaudoise, un survol".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

La Comco appelée à se prononcer sur le pain à 99 centimes

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La baisse de la livre à 99 centimes en Suisse a suscité une levée de boucliers chez les boulangers et des interrogations chez les consommateurs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'association Marchés Équitables Suisse demande à la Comco d'enquêter sur la politique des prix bas dans le marché du pain. Elle juge que l'introduction de la livre à 99 centimes, suivie de baisses généralisées, a révélé une situation inéquitable du marché.

L'association qui s'engage pour des marchés équitables et contre les abus de pouvoir de marché en Suisse, veut que la Commission de la concurrence (Comco) mène une enquête approfondie, "compte tenu des nouveaux indices d'accords anticoncurrentiels et de comportements abusifs sur le marché du pain", annonce-t-elle jeudi dans un communiqué.

L'objectif est de mettre fin aux abus par le biais d'une enquête sectorielle sur le marché des céréales, de la meunerie et de la boulangerie. La politique des prix bas sur le marché du pain met clairement en évidence, selon elle, la défaillance structurelle du marché du pain.

La baisse de prix de la livre à 99 centimes par Aldi Suisse a suscité de vives réactions notamment dans le secteur de la boulangerie. Le public s'est aussi interrogé sur la possibilité d'écarts de prix aussi importants entre un pain artisanal et un pain industriel.

Pour Marchés Équitables Suisse, ces écarts flagrants ne sont pas seulement les symptômes de deux procédés de fabrication très différents, mais surtout ceux d'un comportement abusif sur le marché du pain.

S'aligner sur les prix bas

L'annonce du discounter, suivie pratiquement immédiatement par des baisses chez d'autres grands distributeurs, met en lumière les mécanismes de marché faussés sur les marchés alimentaires suisses, poursuit l'association. Grâce à leur position dominante, ils contrôlent de larges pans de la chaîne de création de valeur et limitent ainsi aussi bien la concurrence en termes de quantité que de prix.

"Les baisses de prix des détaillants dominants ne sont en aucun cas dues au marché, mais constituent une réaction stratégiquement coordonnée aux prix bas, juridiquement discutables, estime Marchés Équitables Suisse. Ce découplage délibéré des coûts de production réels et des prix de vente est notamment pratiqué par les acteurs dominants du marché. Cela sape la confiance dans une formation des prix équitables, selon l'association.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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