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Santé

Idorsia sacrifie l'aprocitentan et prévoit de nouvelles coupes

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La prime d'exclusivité de 35 millions de dollars convenue à cet effet doit permettre à la société en délicatesse avec ses liquidités de couvrir ses obligations financières jusqu'à l'année prochaine. De nouvelles coupes drastiques dans les effectifs sont par ailleurs envisagées (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le laboratoire rhénan Idorsia est entré en négociations exclusives sur les droits mondiaux de son traitement de l'hypertension résistante aprocitentan, homologué aux Etats-Unis sous la marque Tryvio et Jeraygo sur le Vieux continent.

La prime d'exclusivité de 35 millions de dollars convenue à cet effet doit permettre à la société en délicatesse avec ses liquidités de couvrir ses obligations financières jusqu'à l'année prochaine. De nouvelles coupes drastiques dans les effectifs sont par ailleurs envisagées, indique-t-on.

Le cas échéant, l'accord devrait aussi comprendre les usuels paiement initial, versements d'étapes et commissions sur les ventes, précise un communiqué diffusé mercredi. Les pourparlers portent en outre aussi sur un transfert d'employés d'Idorsia travaillant sur l'aprocitentan. La firme d'Allschwil espère signer un accord avant la fin de l'année en cours et finaliser la transaction au début de la suivante.

Une cession des droits sur ce traitement dument approuvé ne constituerait toutefois qu'une étape sur la voie du redressement de l'entreprise. "Nous déployons par ailleurs des initiatives de réduction des coûts et un programme de restructuration de notre dette," indique le directeur général (CEO) André Muller, cité dans la publication.

Nouvelles coupes en vue

La direction a d'ores et déjà lancé un processus de consultation sur un nouveau plan de réduction des effectifs, à hauteur de 270 postes dans les domaines de la recherche et développement, ainsi que dans des fonctions de soutien. Départs naturels, retraites anticipées et transferts vers un repreneur de l'aprocitentan devraient amoindrir le nombre de licenciements à prononcer.

La gestion des coûts passera également par une réduction du nombre de projets en cours de développement actif et de nouvelles cessions de droits.

En proie à des soucis de financement depuis désormais deux ans, Idorsia a déjà vendu un bâtiment de recherche à l'automne 2022 pour 164 millions de francs, ses activités en Asie-Pacifique à l'été 2023 pour 400 millions, ou encore les droits de développement et de commercialisation du sélatogrel, développé dans le domaine cardiaque, ainsi que du cénérimod, contre le lupus érythémateux systémique en début d'année pour 350 millions de dollars.

Déjà 475 postes supprimés

Un premier volet de restructuration annoncé en juillet 2023 impliquait la suppression de 475 postes au siège d'Allschwil, sur un effectif alors de 1300 salariés. Idorsia a en outre obtenu début mai 2024 auprès de ses créanciers une révision des conditions pour un emprunt convertible de 200 millions de francs, repoussant l'échéance à mi-janvier 2025 et rabotant le prix de conversion.

Fondateur, administrateur et alors directeur général (CEO) de la société, Jean-Paul Clozel avait mis la main à poche dès juin 2023, octroyant un prêt-relais de 75 millions de francs.

Notant que la prime d'exclusivité doit permettre à Idorsia de survivre à l'année qui s'achève, Stefan Schneider constate que l'horizon n'est pas pour autant débouché. Le produit d'une cession des droits sur l'aprocitentan retournera en grande partie à Janssen, qui avait cédé lesdits droits à Idorsia en septembre 2023.

S'il apprécie les efforts de réduction des coûts et de restructuration de la dette, l'analyste Vontobel peine toujours à identifier de futures sources de revenus et préfère s'abstenir de toute recommandation sur le titre de la société.

A 09h49, la nominative Idorsia rebondissait de 11% à 84,5 centimes, un niveau bien éloigné des plus de 20 francs affichés par le titre début 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Lait infantile Nestlé: Foodwatch dénonce "un risque inacceptable"

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Le présence de céréulide dans les préparations pour nourrissons provenant des Pays-Bas présente un risque "potentiellement sérieux", selon le réseau d'alerte européen RASFF. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Foodwatch dénonce lundi "un risque inacceptable pour les nouveaux-nés", après que Nestlé a procédé à un rappel du lait infantile Guigoz en France mais aussi ailleurs en Europe, suite à la détection d'une bactérie. La Suisse n'est pas concernée, selon l'OSAV.

S'appuyant sur les données du site Food Safety News, l'ONG de défense des consommateurs Foodwatch indique dans un communiqué que "cette bactérie Bacillus cereus aurait été détectée lors d'un autocontrôle dans l'usine Nestlé de Nunspeet, aux Pays-Bas, où le lot rappelé en France a été fabriqué".

Contacté par l'agence AWP, Nestlé a confirmé qu'il s'agit bien de cette usine néerlandaise. Située à l'est d'Amsterdam et entièrement dédiée à la production de lait en poudre pour bébés, elle a été rachetée par le géant veveysan en 1971, selon son site internet. Ses produits sont exportés dans environ 140 marchés à travers le monde et les marques les plus importantes sont NAN, Nidina, AL110, Alfaré et Althéra.

Une porte-parole du groupe romand ajoute que "sur la base de notre évaluation approfondie de la traçabilité, nous avons volontairement émis un avis de rappel préventif dans plusieurs pays européens."

Nestlé renvoie vers la note publiée sur le réseau d'alerte européen RASFF (système d'alerte rapide sur des problèmes liés à des produits agroalimentaires), mise à jour lundi, qui évoque la présence de "céréulide dans les préparations pour nourrissons provenant des Pays-Bas", suite à un propre contrôle de l'entreprise. Il est question de risque "potentiellement sérieux", ainsi que de retrait du marché en Italie, de rappel du produit dans ce pays ainsi qu'au Danemark, ou encore d'information du public en Espagne et en Pologne.

Foodwatch précise de son côté que "les produits de cette usine sont vendus en Europe sous différentes marques - Guigoz, NAN Sensitive1, NAN Expert Pro Sensilac, BEBA Optipro 1, BEBA Comfort 1, Lactogen Harmony 1, Nidina Optipro notamment".

Pas de rappel en Suisse, selon l'OSAV

L'ONG "s'interroge sur l'ampleur et la gravité d'un rappel massif dans plusieurs pays européens". Elle dit avoir "vérifié que ces laits en poudre de Nestlé sont aussi rappelés en Espagne, en Italie, en Suède, au Danemark, en Finlande, en Hongrie, en République tchèque et en Pologne".

Contacté par AWP, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) assure qu'"aucun des produits concernés n'a été distribué en Suisse". La Confédération "n'est donc pas concernée par cette action de rappel".

Camille Dorioz, directeur des campagnes chez Foodwatch cité dans le communiqué, souligne qu'"à nouveau, nous avons affaire à une grande entreprise, Nestlé, qui semble avoir commercialisé des produits qui ont exposé des bébés à un risque pour leur santé potentiellement pendant des semaines, depuis octobre en France, avant de lancer le rappel."

L'ONG pointe que d'après l'information publiée sur le site français Rappel Conso le 11 décembre dernier, "le lot concerné par le risque de présence de Bacillus cereus est commercialisé depuis le 22 octobre, c'est-à-dire depuis près de deux mois" dans l'Hexagone.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

La plus ancienne preuve de maîtrise du feu trouvée au Royaume-Uni

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Le moment-clé sur le site de fouilles de Barnham a été la découverte de pyrite de fer (archives). (© KEYSTONE/AP/Jordan Mansfield www.jordanmansf)

Des scientifiques ont annoncé mercredi avoir découvert des preuves de la capacité de l'homme à faire du feu 400'000 ans avant notre ère, au Royaume-Uni. C'est bien plus tôt que ce que les précédentes découvertes laissaient penser.

La capacité de l'homme à faire du feu constitue l'un des tournants de l'histoire de l'humanité, permettant non seulement à nos ancêtres de se réchauffer, mais aussi de se socialiser et de cuire des aliments, ce dernier point contribuant à l'évolution de nos cerveaux.

Il existe des signes de l'utilisation du feu par les hommes remontant à un million d'années, en Afrique, mais il est admis qu'il s'agissait de feu apparu naturellement, par l'entremise des éclairs par exemple. Trouver des preuves solides de ce savoir-faire s'avère extrêmement difficile, en raison de l'effacement des signes au cours du temps, en moins d'un millénaire.

C'est pourtant ce qu'a été en mesure de prouver une équipe de chercheurs du British Museum, avec un foyer datant de 400'000 ans près du village de Barnham, dans le Suffolk (nord-est de Londres). La précédente preuve de fabrication et d'utilisation du feu dans le monde était estimée à 50'000 ans avant notre ère, en France.

Pyrite

"C'est la découverte la plus extraordinaire de mes 40 années de carrière", s'est réjoui Nick Ashton, curateur au British Museum et auteur principal de l'étude publiée mercredi dans Nature.

Le site de Barnham, qui se situe près d'un étang, a été découvert pour la première fois à la fin des années 1800. Le premier indice laissant penser que le site pouvait abriter un foyer est apparu en 2021, lorsque des scientifiques ont découvert des sédiments qui avaient clairement été chauffés. Mais "le moment-clé a été la découverte de pyrite de fer", explique M. Ashton.

Ce minéral est utilisé pour créer l'étincelle allumant le feu. La pyrite est très rare dans cette région, ce qui indique qu'elle avait été apportée sur place dans ce but, soulignent les chercheurs. Ils ont également mis au jour des haches qui avaient pu servir à fracasser la pyrite.

Chauffer notre nourriture, en particulier la viande, nous a permis d'économiser de l'énergie auparavant utilisée lors de la digestion, ce qui a contribué à notre développement intellectuel.

Il existe des fossiles datant de 400'000 ans avant notre ère qui montrent que c'est à ce moment que les cerveaux ont approché leur taille moderne, indiquent les chercheurs.

Même si l'identité exacte des utilisateurs du foyer de Barnham n'est pas complètement établie, les chercheurs estiment qu'il s'agissait sans doute de Néandertaliens, car des fossiles néandertaliens ont été découverts dans des sites à proximité en Angleterre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Santé

Nestlé France rappelle un lait pour bébés

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Le lait infantil concerné est destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé lance en France une campagne de rappel pour son lait Optipro Relais, destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois. La mesure répond à la détection de micro-organismes susceptibles de provoquer diarrhées et vomissements.

Le paquebot alimentaire a détecté la présence de ces micro-organismes sur une ligne de fabrication des laboratoires Guigoz, prévient l'ordre des pharmaciens de l'Hexagone sur son site internet.

Nestlé France indique sur son propre site avoir détecté dans certains lots non distribués la présence de la toxine céréulide, produite par la bactérie Bacillus cereus.

La multinationale assure qu'aucun autre produit de la marque Guigoz n'est concerné. Elle appelle les clients à ne pas utiliser ni retourner le produit, mais à le mettre à la poubelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Environnement

L'initiative sur l'alimentation mal partie au National

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L'initiative sur l'alimentation a été déposée en août 2024 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'initiative sur l'alimentation est mal partie au National. Mercredi, tous les orateurs et oratrices ont fustigé le texte, qui contient des délais irréalistes et entraînerait trop de coûts pour l'Etat. La gauche et le PVL plaident pour un contre-projet.

L'initiative d'un comité citoyen veut encourager la production et la consommation de denrées alimentaires végétales plutôt qu'animales. Elle souhaite aussi augmenter le degré d'autosuffisance, pour le faire passer de 46% à 70%, préserver les ressources en eau souterraine et promouvoir une agriculture et un secteur agroalimentaire durables. Ces exigences doivent être atteintes dans un délai de dix ans.

Il faudrait réorienter les habitudes de consommation et de production, critique le centre-droit. La gauche et le PVL sont aussi opposés à l'initiative. Mais ils jugent l'idée bonne, c'est pourquoi ils souhaitent un contre-projet direct limité à la préservation des écosystèmes et de la biodiversité ainsi qu'à la protection de la qualité des eaux, de la fertilité des sols et de la biodiversité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

[ITW] “Cette confiance en la science est en train de s’éroder”

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L'année 2025 a marqué un tournant pour Antoine Flahault. Fin septembre, l'épidémiologiste a quitté l’Institut de santé globale de Genève, qu'il avait lui-même fondé. L'occasion pour cette figure de la pandémie de Covid-19 de faire le bilan des années passées à l'UNIGE mais aussi de revenir sur les défis sanitaires encore nombreux et la nécessité de lutter contre la désinformation. Il nous a accordé un entretien pour Radio Lac. 

Le grand public l'a découvert pendant la pandémie de Covid-19. Antoine Flahault, éminent épidémiologiste, a pris sa retraite fin septembre. Il a notamment mis en place l’Institut de santé globale de la faculté de médecine.

"Ce qui est vraiment nouveau aujourd'hui, c'est de voir des gouvernements avoir des discours anti-science qui font plaisir à une toute petite minorité, mais qui ne s'appuient pas sur la science."

Aujourd'hui les défis sanitaires restent nombreux notamment pour éradiquer certaines maladies, comme le paludisme, le choléra ou la rougeole. La lutte contre la désinformation et les mouvements populistes anti-sciences a aussi pris une nouvelle ampleur. Antoine Flahault:

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