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D-Day: les chefs d'État se souviennent de la guerre en Ukraine

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Les président américain et français Joe Biden et Emmanuel Macron assistent à la cérémonie officielle pour marquer le 80e anniversaire du débarquement à Omaha Beach. (© KEYSTONE/AP/Jordan Pettitt)

Les dirigeants occidentaux ont rappelé les défis posés par la guerre en Ukraine lors de la commémoration du 80e anniversaire du débarquement en Normandie. Joe Biden a déclaré que la démocratie était "plus menacée que jamais depuis la fin de la 2e guerre mondiale".

Le 6 juin 1944, le débarquement des troupes alliées ("D-Day") avait ouvert le front ouest contre l'Allemagne nazie.

Selon le président américain, qui s'exprimait jeudi à Colleville-sur-Mer, les Etats-Unis et l'OTAN n'échapperont pas à la crise ukrainienne: l'Ukraine, en guerre contre la Russie, a été envahie par un "tyran" qui cherche à dominer, a-t-il déclaré.

"Pris tous les risques"

Le président français Emmanuel Macron a lui remercié les anciens combattants présents. "Vous avez tout quitté et pris tous les risques pour notre indépendance, pour notre liberté. Nous ne l'oublierons pas", a déclaré M. Macron en présence de Joe Biden et de quelque 170 anciens combattants.

"Le monde libre avait besoin de chacun d'entre vous et vous êtes venus", a déclaré le président. "A nos côtés, vous avez fait cette guerre et nous l'avons gagnée".

"Jour de libération" aussi pour Berlin

Le chancelier allemand Olaf Scholz a salué le débarquement des Alliés en Normandie le 6 juin 1944 comme un "jour de libération" pour la France, de nombreux autres pays européens occupés, mais aussi pour l'Allemagne.

Cette date marque "le début de la fin du système inhumain du national-socialisme, de sa folie raciale et de son militarisme, de sa volonté d'extermination et de ses fantasmes impérialistes", a-t-il écrit dans une tribune publiée jeudi par le journal français Ouest-France.

Renforcer la défense européenne

Concernant la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine, M. Scholz a appelé à un renforcement des efforts de défense européens. "Pour moi, il est clair que l'Europe assumera encore plus de responsabilités à l'avenir". Selon le dirigeant allemand, une Europe forte sur les plans économique, militaire et social est nécessaire pour préserver la paix.

Pour l'Allemagne et ses partenaires, il est clair que "l'impérialisme brutal russe" ne doit pas réussir. "Et il ne réussira pas parce que nous continuerons à soutenir l'Ukraine dans sa défense héroïque aussi longtemps qu'il le faudra".

Onze vétérans américains décorés

Emmanuel Macron a décoré onze vétérans américains très âgés pour leur engagement de l'époque en tant que chevaliers de la Légion d'honneur. Lorsque cela était possible, les hommes assis dans des fauteuils roulants se sont levés pour recevoir la distinction.

"Vous êtes venus ici, vous êtes donc à jamais chez vous, sur le sol de la France, et nous n'oublions pas", a déclaré M. Macron. Le président Biden a également serré la main des vétérans.

Auparavant, lors d'une cérémonie au cimetière militaire britannique de Ver-sur-Mer, Emmanuel Macron avait également décerné la même distinction à la vétérane britannique Christian Lamb, qui a joué un rôle déterminant dans la planification de l'opération de débarquement sur la côte nord de la France.

"La démocratie et la liberté sont fragiles"

Le Premier ministre français Gabriel Attal a rendu hommage aux soldats alliés de l'époque en les qualifiant de héros: "Notre gratitude est éternelle", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie canadienne à Courseulles-Sur-Mer. "Jamais la France n'oubliera ceux qui sont tombés pour elle", a-t-il ajouté.

Il a qualifié les anciens combattants de "héros", de "figures du courage" et de "visages de la liberté", promettant d'entretenir leur mémoire et celle de leurs camarades tombés au combat. M. Attal, âgé de 35 ans, a également déclaré qu'il faisait partie d'une génération qui a grandi sans guerre et qui oublie parfois combien la démocratie et la liberté sont fragiles.

"S'unir pour résister à la tyrannie"

Le roi britannique Charles III a également rendu hommage à l'engagement des soldats alliés le jour J, il y a 80 ans. "Un très grand nombre d'entre eux ne sont jamais rentrés chez eux. Ils ont perdu la vie sur les plages du débarquement le jour J et dans les nombreuses batailles qui ont suivi", a déclaré le monarque de 75 ans lors d'une cérémonie commémorative à Ver-sur-Mer jeudi.

Les morts et tous ceux qui ont servi à l'époque sont commémorés avec la plus profonde gratitude pour cela, a déclaré le roi. "Les nations libres doivent s'unir pour résister à la tyrannie", a insisté le monarque. C'est pour lui la leçon à tirer du débarquement allié en Normandie.

Le roi, son épouse la reine Camilla et l'héritier du trône le prince William se sont rendus en France pour cet anniversaire jeudi. Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Rishi Sunak ont également participé à la cérémonie avec le couple royal britannique à Ver-sur-Mer.

William a pris la parole lors d'une cérémonie commémorative pour les soldats canadiens. Le président américain Joe Biden avait fait le déplacement pour rendre hommage aux soldats américains. Pour Charles, il s'agissait du premier voyage officiel à l'étranger depuis l'annonce de son cancer en février.

Effusion de sang inhumaine

Le 6 juin 1944, les soldats alliés avaient débarqué sur les plages de Normandie. Le D-Day a marqué le début de la libération de l'Europe de l'Allemagne nazie par l'ouest, mais il est également synonyme d'une effusion de sang inhumaine, de dizaines de milliers de morts et de blessés.

La force alliée comprenait alors principalement des Américains, des Britanniques, des Canadiens, des Polonais et des Français. Environ 3100 bateaux avec plus de 150'000 soldats s'étaient mis en route vers le nord de la France. La commémoration était organisée sur la plage de Saint-Laurent-sur-Mer, surnommée Omaha Beach.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa / afp

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Le parquet européen ouvre une enquête sur le RN

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Le RN de Marine Le Pen et Jordan Bardella se retrouve sous enquête à Bruxelles pour soupçons d'irrégularités financières (archives). (© KEYSTONE/EPA/SADAK SOUICI)

Le parquet européen a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur le Rassemblement national, ainsi que sur ses alliés d'extrême droite à Bruxelles. Le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella est soupçonné de diverses irrégularités financières.

"Le parquet européen a ouvert une enquête", a indiqué sa porte-parole à l'AFP, sans donner davantage de détails "afin de ne pas compromettre les résultats de l'enquête".

Avec ses partenaires de l'ex-groupe Identité et Démocratie (ID), ce parti français est suspecté d'avoir "indûment dépensé" plus de 4,3 millions d'euros (environ 4 millions de francs) entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction des affaires financières de l'institution bruxelloise, révélé par plusieurs médias début juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Emmanuel Macron est arrivé au Royaume-Uni pour une visite d'Etat

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Le prince héritier William et son épouse Kate ont accueilli le couple français sur le tarmac, au sortir de l'avion. (© KEYSTONE/AP/Justin Tallis)

Le président français Emmanuel Macron est arrivé mardi au Royaume-Uni, accompagné de son épouse Brigitte, pour une visite d'Etat de trois jours, la première d'un dirigeant européen depuis le Brexit.

L'avion présidentiel s'est posé peu après 11h00 à la base militaire de Northolt, à l'ouest de Londres, a constaté l'AFP.

Le prince héritier William et son épouse Kate ont accueilli le couple français sur le tarmac, au sortir de l'avion.

Une haie d'honneur avait été déployée pour l'occasion.

C'est "un moment important pour nos nations" et "c'est aussi un moment important pour notre Europe", a commenté sur X le président français. L'Europe et le Royaume-Uni doivent "ouvrir de nouvelles voies de coopération" face aux "grands défis" mondiaux, a-t-il ajouté.

Les Macron devaient ensuite rejoindre le château de Windsor (ouest de Londres) où ils seront accueillis officiellement par le roi Charles III et la reine Camilla.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Grèce saisie par une vague de chaleur

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Il n'est pas possible de visiter l'Acropole d'Athènes l'après-midi en raison de la canicule. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS VLACHOS)

La Grèce traverse une vague de chaleur qualifiée de "canicule" par des météorologues, poussant les autorités à fermer mardi l'Acropole d'Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.

Avec des températures maximales attendues de 42°C dans certaines régions du nord et du centre, le pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h00 à 17h00 locales dans de nombreuses régions, une mesure appliquée régulièrement dans des circonstances météo similaires.

Les touristes, nombreux dans la capitale grecque alors que la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d'oeuvre antiques au sommet de l'Acropole entre 13h00 et 17h00 locales, a annoncé le ministère de la Culture.

Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée entre 41°C et 42°C dans l'est du pays, tandis qu'à l'ouest, entre 38°C et 39°C sont attendus.

Cette vague de chaleur a été qualifiée de "canicule" par plusieurs météorologues même si les températures actuelles ne sont pas exceptionnelles en Grèce.

Elle devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.

La suspension du travail en extérieur concerne notamment "les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale" dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord) et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes ou une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.

Livreurs

Les livreurs notamment de repas qui travaillent avec des "deux roues, à trottinettes ou en patins à roulettes" sont également concernés par cette mesure déjà en vigueur lundi et qui expose les contrevenants à une amende de 2000 euros.

Dans le centre d'Athènes, vendeurs de rue et serveurs poursuivaient leur activité. "Il faut faire très attention en particulier à la mi-journée", explique à l'AFP un coursier à vélo, Michalis Keskinidis, 43 ans.

"Il faut boire beaucoup d'eau, des électrolytes et nous faisons des pauses quand nous pouvons pour respirer", ajoute-t-il, casquette et lunettes pour se protéger du soleil.

A Athènes, le thermomètre pourrait monter jusqu'à 38°C, avec des pointes souvent plus élevées encore dans le centre-ville très bétonné.

La Protection civile grecque a en outre averti que le risque d'incendies dans une partie de la région autour d'Athènes, de l'Attique, et du centre du pays et du Péloponnèse (sud) était très élevé en raison de la chaleur et de vents importants.

En Serbie voisine, le Service météorologique national (RMHZ) a également averti que les conditions météorologiques sont extrêmement favorables aux feux de plein air. Parallèlement, le RMHZ a également émis une alerte concernant des averses et des orages dans certaines parties du pays.

Après la Slovaquie lundi, la Hongrie a connu des orages mardi pour la deuxième journée consécutive, accompagnés de vents violents, de pluies torrentielles et, par moments, de grêle qui ont fortement perturbé le trafic ferroviaire.

En Croatie, mardi matin, la ville côtière de Split et ses environs ont été touchés par une tempête.

Il y a quinze jours cette région des Balkans avait été touchée par une vague de chaleur.

Record de visiteurs

L'Acropole d'Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises durant les étés 2024 et 2023, notamment lors d'un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023.

Chef d'oeuvre de la Grèce antique, il abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Le site a enregistré l'an dernier un nouveau record de visiteurs à quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.

La Grèce a depuis le début de l'été été plutôt épargnée par les canicules qui se sont pourtant répétées ces dernières années mais a déjà connu plusieurs incendies de forêt, notamment en Crète où des milliers de personnes ont été évacuées, notamment des vacanciers.

Les habitants du sud et de l'ouest de l'Europe ont connu fin juin une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas.

La canicule a aussi frappé l'Italie, l'Espagne et le Portugal où un nouveau record de température pour un mois de juin a été relevé, à 46,6°C.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: reprise des négociations pour une trêve - pression de Trump

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Mohammed Abu Qas pleure sur le corps de sa soeur de 12 ans tuée par un bombardement israélien, à l'hôpital de Nuseirat. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Les négociations indirectes sur un cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas ont repris mardi au Qatar. Cela au lendemain d'une rencontre à Washington où Donald Trump a pressé Benjamin Netanyahu de conclure un accord de cessez-le-feu.

Après 21 mois de guerre, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'armée israélienne a annoncé la mort de cinq soldats à Beit Hanoun, ville dans le sud du territoire palestinien dévasté et en proie à une catastrophe humanitaire.

Les pourparlers engagés dimanche à Doha se poursuivent dans la capitale qatarie pour une quatrième session, a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des discussions, mais sans "aucune percée" jusque-là.

"Les choses se passent très bien"

Recevant à dîner le premier ministre israélien pour leur troisième rencontre en six mois, le locataire de la Maison Blanche a nié tout "blocage" dans les discussions. "Je pense que les choses se passent très bien", a-t-il affirmé, se disant convaincu que le mouvement islamiste palestinien Hamas était prêt à accepter un accord.

"Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu", a assuré le président, dont la "priorité absolue", selon la Maison Blanche, est de "mettre fin à la guerre à Gaza, et le retour de tous les otages" israéliens encore retenus dans le territoire palestinien.

L'émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.

"Bonne foi" exigée des Israéliens

Les pourparlers "portent toujours sur les mécanismes de mise en oeuvre (d'un accord de cessez-le-feu), en particulier les clauses relatives au retrait (de l'armée israélienne) et à l'aide humanitaire" pour le territoire palestinien affamé et assiégé, a précisé mardi la source palestinienne proche des discussions.

Ils sont menés via les médiateurs qatari, égyptien et américain, entre deux salles où sont séparées les délégations du Hamas et d'Israël.

"Le Hamas est sérieux et soucieux d'aboutir à un accord (...) à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi", a affirmé lundi un responsable palestinien.

Trêve de 60 jours

Selon des sources palestiniennes proches des discussions, les pourparlers portent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Sur 251 personnes enlevées lors du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Deux trêves, d'une semaine en novembre 2023, puis de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens.

Netanyahu avait jugé "inacceptables" samedi les "changements" demandés par le Hamas. Lundi soir, il a affirmé qu'Israël conserverait "toujours" le contrôle de la sécurité dans la bande de Gaza.

L'ONU doit reprendre l'aide

Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien de Gaza, des garanties sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.

L'essentiel des distributions d'aide est assuré depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, dont le fonctionnement, dénoncé par la communauté humanitaire, est régulièrement entaché de scènes chaotiques et meurtrières.

Toujours à Washington, Netanyahu a déploré une "matinée difficile", après l'annonce de la mort des cinq soldats tués lors de combats, selon l'armée israélienne. D'après certains médias israéliens, ils ont été pris dans un accrochage après l'explosion de deux engins explosifs contre une force d'infanterie.

Selon l'armée israélienne, 450 de ses soldats ont été tués dans la campagne militaire de représailles à Gaza depuis le début de l'offensive au sol le 27 octobre 2023. Le nombre de morts palestiniens s'élève lui à plus de 57'523, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

"Pour le bien des combattants, pour leurs familles, pour les kidnappés, pour l'Etat d'Israël: cette guerre doit cesser", a réagi Yaïr Lapid, le chef de file de l'opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump promet d'envoyer plus d'armes "défensives" à l'Ukraine

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La Maison-Blanche avait annoncé suspendre certaines livraisons la semaine passée, notamment de missiles Patriot (archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Les Etats-Unis vont envoyer des armes supplémentaires à l'Ukraine, a promis Donald Trump. Cette nouvelle déclaration intervient quelques jours après l'annonce d'une suspension de certaines livraisons américaines et au moment où la diplomatie se heurte à une impasse.

"Nous allons devoir envoyer plus d'armes, principalement des armes défensives", a déclaré lundi le locataire de la Maison Blanche, qui s'est dit "mécontent" à l'égard du dirigeant russe Vladimir Poutine. "Ils sont frappés de manière très, très dure", a ajouté le septuagénaire à propos des Ukrainiens.

Donald Trump s'est rapproché depuis janvier de Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.

De façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d'une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions des Etats-Unis - le premier soutien militaire de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

Pas de nouvelles aides depuis janvier

Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l'impact de cette mesure sans donner plus de détails.

Pendant le mandat de l'ancien président Joe Biden, Washington s'était engagé à fournir plus de 65 milliards de dollars d'aide militaire à l'Ukraine. Donald Trump n'a, lui, pas annoncé de nouvelles aides à Kiev depuis janvier.

Diplomatie au point mort

La diplomatie est au point mort entre les belligérants. Deux cycles de pourparlers entre Russes et Ukrainiens en Turquie le 16 mai et le 2 juin n'ont pas abouti à une percée majeure, et un troisième cycle n'a toujours pas été annoncé.

Vendredi, Donald Trump s'est dit "très mécontent" d'un appel téléphonique organisé la veille avec Vladimir Poutine. "Il veut aller jusqu'au bout, juste continuer de tuer des gens, ce n'est pas bien", a affirmé le milliardaire à la presse à bord d'Air Force One.

Il a laissé entendre qu'il pourrait être prêt à durcir les sanctions contre Moscou, après avoir évité pendant ces six derniers mois d'y recourir alors qu'il tentait de persuader son homologue russe de mettre fin à la guerre.

Poutine maintient ses exigences

Vladimir Poutine maintient toujours ses demandes maximalistes, en particulier que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan. Les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux jugent ces conditions inacceptables.

L'Ukraine, pour sa part, exige que l'armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d'environ 20%.

"Zone tampon" ?

Sur le terrain, la Russie a revendiqué lundi la prise d'une localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine, une première depuis février 2022.

Ce village, Datchnoïe, est situé à quelque 70 km de la grande ville de Donetsk sous contrôle russe. Kiev n'a pas réagi dans l'immédiat à cette annonce. Plus tôt lundi, l'état-major de ses forces armées avait assuré que des assauts russes avaient été repoussés la veille dans les environs du village.

Pour Oleksiï Kopytko, un expert militaire ukrainien, la Russie peut tenter d'établir "une zone tampon" pour limiter les frappes ukrainiennes sur le front et en profondeur.

Cet ancien conseiller du ministère ukrainien de la Défense a néanmoins affirmé à l'AFP que Moscou n'avait "pas et (n'aurait) pas les ressources nécessaires pour avancer rapidement".

Villes toujours sous les bombes

Les forces russes continuent par ailleurs de bombarder quasi quotidiennement des villes ukrainiennes, tandis qu'en riposte, l'Ukraine mène également, presque chaque jour, des attaques aériennes en Russie.

Dans la nuit de lundi à mardi, l'armée de l'air ukrainienne a rapporté la présence de drones dans les régions septentrionales de Soumy et Kharkiv.

Dans le sud du pays, le maire de Mykolaïv Oleksandre Senkevytch a fait état sur Telegram d'une explosion et averti d'une menace de drone. Un homme de 51 ans a été blessé en périphérie de la ville et hospitalisé, a indiqué le gouverneur régional Vitaly Kim.

La nuit précédente, Moscou avait envoyé 101 drones et tiré quatre missiles en direction de l'Ukraine, faisant au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés au total dans différentes régions, selon les autorités ukrainiennes. Deux centres de recrutement militaire, à Kharkiv et Zaporijjia (sud) ont notamment été touchés, faisant quatre blessés, selon Kiev.

Rafinerie de pétrole russe touchée

L'Ukraine a, elle, lancé 91 drones d'attaque dans la nuit de dimanche à lundi, selon Moscou. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé qu'une raffinerie de pétrole de la région russe de Krasnodar (sud-ouest), "directement impliquée dans la guerre d'agression", avait été frappée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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