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Politique

Vaud: légère hausse du nombre d'apprentis

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Le conseiller d'Etat vaudois Frédéric Borloz a tenu sa traditionnelle conférence de presse sur la formation professionnelle lundi à l'Ecole technique - Ecole des métiers de Lausanne. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le canton de Vaud poursuit ses efforts pour valoriser la formation professionnelle. Pour la première fois depuis quelques années, le nombre d'apprentis est en légère hausse. De nombreuses mesures de promotion sont prévues, dont une campagne destinée aux jeunes, aux parents et aux enseignants. Une Cité des métiers verra également le jour à Crissier d'ici 2028.

À la veille de l’ouverture du salon des métiers, le conseiller d’Etat Frédéric Borloz a présenté des chiffres globalement stables sur l’orientation professionnelle des jeunes dans le canton. "Nous n'observons pas de grands changements depuis l'an dernier, mais une tendance intéressante", a déclaré le ministre de la formation lundi devant la presse à Lausanne.

Pour la première fois depuis longtemps, une hausse de 1% du choix de l’apprentissage à la sortie de l’école obligatoire a été constatée (19,3% en 2023 à 20,3% en 2024), a-t-il relevé. Et de rappeler que Vaud est le canton "cancre" en la matière, en avant-dernière position suisse en ce qui concerne le nombre d'apprentis.

Orientation à améliorer

Autre évolution positive, le nombre de jeunes en voie prégymnasiale qui choisissent directement l’apprentissage est aussi en hausse, de 2% (7% à 9%). Dans le même temps, les mesures de transition reculent de 0,9%, à 24%. Les inscriptions en école de maturité sont stables autour de 37,7% et n’augmentent plus depuis 3 ans.

Sur 36’400 jeunes en formation postobligatoire, le canton de Vaud compte 19’500 jeunes (54%) en apprentissage contre 13’950 (38%) dans des formations générales à la rentrée 2024-2025. Sans opposer voie gymnasiale et voie professionnelle, l'objectif du canton est d'améliorer l'aptitude des jeunes à choisir une formation en fin de scolarité obligatoire, comme c'est le cas dans d'autres cantons.

"On constate parfois un certain nombre d'errances qui suivent la fin de l'école obligatoire", a souligné M. Borloz. Le canton va d'ailleurs analyser ses performances en termes d'orientation.

Apprentissage pas une fin en soi

Depuis deux ans, le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle poursuit son plan d'action pour valoriser l'apprentissage, a rappelé le ministre. "Il faut cependant du temps pour déployer ces objectifs", a-t-il averti.

Le Salon des Métiers qui débute mardi figure parmi les points forts. Il accueillera pour la première fois dimanche prochain la Journée de la formation supérieure. L'événement mettra l'accent sur tout ce qui peut suivre l’obtention du CFC (diplômes d'écoles supérieures HES, brevets fédéraux ou encore diplômes professionnels).

Lutter contre les clichés

Pour le reste, tout un écosystème de mesures et de dispositifs est désormais en place et se développe. Par exemple l’organisation de rencontres entre entreprises locales et élèves grâce à des forums régionaux ou la mise en place de "coordinateurs" pour reconnecter monde professionnel et scolaire.

Une importante campagne de promotion de l'apprentissage sera par ailleurs lancée. Elle cible tant les jeunes que les parents et le corps enseignant. "L'idée est de lutter contre les clichés, de montrer que les métiers ont changé, de communiquer sur leur évolution", a souligné M. Borloz. Des capsules vidéo avec des "professionnels inspirants" la complèteront.

Pour aller dans ce sens et lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre, la Fédération vaudoise des entrepreneurs a lancé récemment un projet pilote pour le CFC de maçon, offrant davantage de vacances aux apprentis et utilisant l'intelligence artificielle, a rappelé son directeur Jean-François Pittet. Pour l'heure, 40% des entreprises ayant engagé un apprenti ont opté pour cette formule.

Information et orientation

Le chef du Département de la formation a aussi annoncé que le projet de Cité des Métiers a démarré. Ce lieu permanent dédié à l’information et à l'orientation sera à disposition de la population d’ici 2028 sur le site du futur gymnase de Crissier.

Une révision de la loi vaudoise sur la formation professionnelle est par ailleurs en cours et sera mise en consultation d'ici août prochain. Elle vise entre autres à assouplir les conditions d'encadrement des apprentis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Affrontements entre soldats israéliens et combattants du Hezbollah

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Des soldats israéliens ont pris position depuis près d'un an à la frontière avec le Liban (archives). (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

L'armée israélienne a mené samedi de nouvelles frappes au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah. Celui-ci a fait état d'affrontements avec Tsahal à la frontière libanaise et de tirs de roquettes sur une base aérienne du nord d'Israël.

Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, avait prévenu vendredi que ses alliés, principalement le Hezbollah et le Hamas, poursuivraient le combat contre Israël, accentuant les craintes d'un embrasement au Moyen-Orient, à l'approche du premier anniversaire de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, le 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Après y avoir affaibli le Hamas lors d'une offensive dévastatrice toujours en cours, Israël a déplacé à la mi-septembre l'essentiel de ses opérations vers le front libanais, où ses troupes ont engagé lundi une opération terrestre contre le Hezbollah.

Dans le sud du pays, "les soldats de l'ennemi israélien ont tenté à nouveau d'avancer" et "les affrontements se poursuivent", a déclaré ce puissant mouvement tôt samedi dans un communiqué, après avoir assuré avoir fait reculer des forces israéliennes dans la zone.

Il a affirmé avoir touché avec un missile un char Merkava israélien dans la région, et tiré des roquettes sur la base aérienne de Ramat David près de Haïfa, dans le nord d'Israël, à environ 45 km de la frontière.

Premier bombardement à Tripoli, dans le nord

Dans la matinée, une série d'explosions a secoué la banlieue sud de Beyrouth, d'où des images de l'AFP ont montré des colonnes de fumée s'élever, de la zone proche de l'aéroport. L'armée israélienne, qui a lancé le 23 septembre des bombardements massifs dans le pays voisin, disant y viser des cibles du Hezbollah, avait émis auparavant des ordres d'évacuation pour certains secteurs.

L'armée a aussi indiqué avoir bombardé dans la nuit des combattants du Hezbollah opérant "à l'intérieur d'une mosquée" dans le sud du Liban, première frappe de ce type depuis l'ouverture par le mouvement libanais d'un front contre Israël au début de la guerre à Gaza.

Le Hamas a lui annoncé la mort d'un de ses commandants, de sa femme et de deux de leurs filles samedi dans une frappe israélienne sur leur appartement, dans un camp de réfugiés palestiniens près de Tripoli dans le nord du Liban. Des images de l'AFP ont montré des voitures et un étage d'immeuble endommagés après cette frappe, la première dans cette région depuis un an.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'armée israélienne avait pilonné la banlieue sud de la capitale, détruisant plusieurs immeubles.

Selon le site d'information israélien Ynet, ces frappes visaient, dans le QG des services de renseignements du Hezbollah, Hachem Safieddine, potentiel successeur à la tête du mouvement de Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans un raid israélien sur ce secteur.

"Résistance"

L'escalade au Liban intervient après douze mois d'échanges de tirs transfrontaliers, qui ont déplacé des dizaines de milliers d'habitants des deux côtés de la frontière.

D'après les autorités libanaises, plus de 2000 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, dont plus d'un millier depuis le 23 septembre. Le gouvernement libanais estime à environ 1,2 million le nombre de déplacés.

"La résistance dans la région ne reculera pas malgré les martyrs", a lancé vendredi l'ayatollah Khamenei à Téhéran, dans une rare prise de parole lors de la prière hebdomadaire.

Il a jugé que l'attaque de Téhéran, qui a tiré mardi quelque 200 missiles vers Israël, était "la moindre" des ripostes à l'assassinat de Hassan Nasrallah, et à la mort le 31 juillet d'Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, dans une explosion à Téhéran imputée à Israël.

Cette deuxième attaque iranienne directe contre le territoire israélien depuis avril, a entraîné des menaces croisées de représailles entre Israël et l'Iran.

Le président américain, Joe Biden, a estimé vendredi qu'Israël devait "envisager d'autres options" que de frapper des sites pétroliers en Iran.

L'ex-chef d'Etat américain et candidat républicain à la présidentielle de novembre, Donald Trump, a lui prôné des frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes.

Frappes meurtrières à Gaza

L'armée israélienne a de son côté assuré avoir tué 250 combattants du Hezbollah et frappé plus de 2000 sites du mouvement depuis le lancement de son offensive terrestre dans le sud du Liban, où neuf de ses soldats ont péri dans des combats.

La Force Intérimaire des Nations unies (Finul) déployée le long de la frontière entre les deux pays a indiqué samedi y maintenir ses positions, après avoir décliné une demande israélienne d'en "déplacer certaines".

Vendredi, l'armée israélienne a aussi mené un raid dans l'est du Liban, près du poste-frontière de Masnaa, coupant un axe routier vital avec la Syrie voisine, d'où Israël accuse le Hezbollah d'acheminer des armes depuis la Syrie.

Quelque 374'000 personnes, principalement des Syriens, ont fui ces derniers jours en Syrie, selon les autorités libanaises.

Au moins quatre hôpitaux au Liban, dont l'un près de la banlieue sud de Beyrouth, ont annoncé vendredi suspendre leur activité en raison des frappes israéliennes, qui selon des secouristes affiliés au Hezbollah, ont tué 11 de leurs membres dans le sud du pays.

Dans le nord et le centre de la bande de Gaza, 12 personnes, dont des enfants, ont été tués par des frappes israéliennes dans la nuit, ont rapporté des sources médicales et la Défense civile. L'armée israélienne a annoncé avoir frappé dans le centre du territoire des combattants d'un centre de commandement abrité dans une école.

Depuis le début de la guerre, 41'825 personnes ont été tuées à Gaza, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les données sont considérées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le Grand Conseil genevois freine sur le 30 km/h

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La saga sur l'instauration d'un 30 km/h généralisé sur poursuit dans le canton de Genève (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le 30 km/h continue de faire débat dans le canton de Genève. La majorité de droite du Grand Conseil, opposé à une généralisation de cette limitation de vitesse, a exigé vendredi soir une modification de la loi sur la mobilité cohérente et équilibrée (LMCE).

Présenté début 2022, le plan du Conseil d'Etat contre le bruit routier prévoyait initialement une limitation à 30 km/h sur près de 300 axes, certains de jour comme de nuit, d'autres uniquement de nuit.

Une vingtaine d'axes ont ensuite été dispensés à la suite d'un accord, l'automne dernier, entre le Département des mobilités et plusieurs associations du lobby routier, qui avaient fait recours contre le projet initial. D'autres recours restent toutefois pendants, retardant l'entrée en vigueur.

Sur le plan politique, les partis de droite souhaitent revoir cette LMCE qui, selon eux, manque de "cohérence". Le rapporteur de majorité, le PLR Pascal Uehlinger, a expliqué vendredi soir que cette modification de loi visait notamment à ne pas instaurer "dogmatiquement" le 30 km/h dans certaines zones, où des tronçons pourraient ainsi rester à 50 km/h.

Plusieurs membres de la gauche se sont vivement opposés à ces modifications, évoquant "un recours déguisé" ou encore un "détricotage" de la stratégie contre le bruit routier. Le socialiste Matthieu Jotterand a notamment critiqué "l'obsession de la droite à défendre le 50 km/h, comme si c'était un intérêt vital", alors que 120'000 Genevois subissent un niveau de bruit qui dépasse les normes fédérales, a-t-il expliqué.

"D'un autre âge"

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet, qui a repris un dossier initié par son prédécesseur Serge dal Busco, s'est aussi opposé au projet de loi de la droite, issu selon lui "d'un autre âge". Il "rigidifie tout" en ne permettant pas, par exemple, d'adapter la vitesse en fonction de l'heure la journée, a-t-il soutenu.

Au vote, la majorité de droite l'a emporté, l'entrée en matière ayant été acceptée par 49 députés, contre 42 refus. Pierre Maudet a toutefois refusé de demander le troisième débat, reportant ainsi le vote final.

Plusieurs autres objets liés au 30 km/h sont ensuite passés entre les mains du Grand Conseil. Un nouveau projet de loi soutenu par l'UDC et le MCG, souhaitant lutter "contre une mobilité délirante et déséquilibrée", a été présenté afin de largement limiter l'usage du 30 km/h.

Cette fois-ci, le PLR n'a pas suivi un projet jugé "excessif" et les propositions de l'UDC et du MCG ont été largement écartées par 63 députés, contre 28 voix favorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Manifestation pour le climat à Zurich

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Quelques centaines de personnes ont participé à une manifestation pour le climat vendredi soir à Zurich. (© Oliver Graf)

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies vendredi soir à Zurich pour "une grève du climat". Elles ont appelé à un changement complet de système.

Le système capitaliste se base sur une croissance sans fin, mais ne profite qu'à peu de gens, constatent les organisateurs. Cela se fait au détriment des personnes et de leur environnement.

Les manifestants appellent à lutter ensemble pour un changement de système, car la crise climatique touche le plus durement ceux qui sont déjà les plus exploités. Les luttes féministes, anticolonialistes et anticapitalistes doivent s'unir dans ce but.

Les participants se sont regroupés en différents blocs, comme le "bloc écosocialiste" ou le "bloc queerféministe". Après une marche à travers le centre-ville de Zurich, tout le monde s'est retrouvé vers 20h sur l'Helvetiaplatz pour une grève du climat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Macron plaide pour un espace francophone uni face aux crises

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Le président français Emmanuel Macron était volontiers lyrique lors de son discours donné depuis Villers-Cotterets, en France. (© KEYSTONE/AP/Ludovic Marin)

Conflits, internet, intelligence artificielle: Emmanuel Macron a martelé vendredi que la Francophonie était un "espace d'influence" et plaidé pour que ses membres portent "ensemble une diplomatie" qui défende partout la "souveraineté et l'intégrité territoriale".

"La Francophonie est un espace d'influence diplomatique qui nous permet d'embrasser les enjeux du siècle", a déclaré le président français à l'ouverture du 19e Sommet de la Francophonie à la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, à 60 kilomètres au nord de Paris.

"Elle est un lieu où nous pouvons ensemble porter une diplomatie qui défend la souveraineté et l'intégrité territoriale partout à travers la planète", a-t-il ajouté devant des dizaines de chefs d'État et de gouvernement, de l'Afrique à la région Indo-Pacifique.

"Qui porte le même discours aux côtés de l'Ukraine agressée aujourd'hui, menacée dans ses frontières et dans son intégrité territoriale par la guerre d'agression russe", a-t-il insisté, alors que nombre de pays du Sud ont refusé de condamner l'offensive russe contre son voisin.

"Mais qui défend une vision où il n'y a pas de place pour les doubles standards, où toutes les vies se valent pour tous les conflits à travers le monde", a-t-il poursuivi, le Sud dénonçant régulièrement des doubles standards de l'Occident dans la gestion des crises internationales. "Il ne pourra y avoir de paix au Proche-Orient sans solution à deux États", a réitéré le président, évoquant aussi le Liban "aujourd'hui bousculé dans sa souveraineté et sa paix".

"Pas d'immixtion"

Faisant allusion, sans les citer, à la Chine et la Corée du Nord, Emmanuel Macron a aussi plaidé pour une région Indo-Pacifique "apaisée", "où nulle puissance ne saurait remettre en cause la paix par des provocations territoriales ou quelque reprise d'essais que ce soit".

L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) compte 88 États et gouvernements membres. Elle se réunit pour la première fois depuis 33 ans en sommet en France, siège de l'organisation. La présidente de la Confédération, Viola Amherd, était présente. La Suisse tire un grand bénéfice de ce réseau, a-t-elle écrit sur X.

"Sur cette langue, jamais le soleil ne se couche", a lancé le président français, volontiers lyrique, en évoquant au passage l'université Senghor, qui forme des cadres en français à Alexandrie en Égypte.

Le Premier ministre tunisien Kamel Madouri, dont le pays avait organisé le précédent sommet de l'OIF en 2022, a convenu que la communauté francophone devait "jouer son rôle dans la recherche de solutions aux crises". "Cependant, nous rejetons toute immixtion dans les affaires internes des pays, le principe de respect mutuel et de la souveraineté des États est sacro-saint à nos yeux", a-t-il lancé.

Dénonçant un "génocide" à Gaza, avec l'offensive israélienne en cours en réaction aux massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre en Israël, et les actions militaires d'Israël au Liban, il a surtout insisté de son côté pour que l'OIF s'exprime en faveur d'un "cessez-le-feu immédiat" au Proche-Orient.

La secrétaire générale de l'OIF Louise Mushikiwabo a appelé pour sa part au retour dans "la famille francophone" du Mali, du Niger du et Burkina Faso, suspendus depuis l'arrivée de juntes au pouvoir dans ces trois pays du Sahel.

"Pas la Françafrique"

L'OIF s'est progressivement muée en un "bloc" politique à l'influence encore "modeste" mais croissante, a-t-elle également souligné dan un entretien avec l'AFP. Elle a en revanche réfuté toute domination de l'organisation par la France. "La Francophonie n'est pas la Françafrique et la Francophonie n'est pas la France", a-t-elle asséné.

Les pays membres de l'OIF ont lancé "l'Appel de Villers-Cotterêts", invitant les grands acteurs du numérique à "bâtir un espace plus sûr et plus divers" sur internet et à "lutter contre tous les discours de haine". La Francophonie doit aussi être au rendez-vous de l'intelligence artificielle, a pointé Emmanuel Macron.

Le président français a aussi annoncé le lancement d'une "collection d'oeuvres littéraires de référence de la Francophonie qui seront rendus disponibles en plusieurs langues", en arabe pour commencer, et "distribués sous format papier à deux dollars".

Il a invité les jeunes entrepreneurs à compter sur le français comme vecteur dans les relations commerciales alors que le nombre de francophones - plus de 300 millions de personnes actuellement - devrait doubler dans les prochaines décennies, et évoqué le prochain lancement d'une Alliance francophone de la propriété intellectuelle.

En 2025, la Cité de Villers-Cotterêts deviendra "un laboratoire d'excellence pour former des enseignants du et en français, de futurs cadres francophones de l'éducation, des traducteurs, des interprètes tout en accueillant en résidence chercheurs et experts en didactique", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Obama descend dans l'arène pour Harris

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L'ancien président américain Barack Obama avait enflammé le public lors d'un discours prononcé en août en faveur de la candidate à la présidentielle Kamala Harris (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Barack Obama va se rendre sur le terrain dans plusieurs Etats-clés afin de faire campagne pour Kamala Harris, a annoncé vendredi l'équipe de la candidate démocrate. Il s'agit d'une première dans cette campagne pour cet ex-président toujours très populaire.

Le premier président afro-américain de l'histoire des Etats-Unis effectuera son premier déplacement jeudi à Pittsburgh, bastion industriel de la Pennsylvanie, selon un responsable de la campagne de Kamala Harris. Cet Etat du nord-est est généralement considéré comme le plus important des Etats-clés et pourrait bien décider le 5 novembre du nom du prochain locataire de la Maison Blanche.

A 63 ans, Barack Obama demeure une voix des plus influentes au sein de l'électorat démocrate et a déjà permis de lever plus de 76 millions de dollars de fonds de campagne cette année, même s'il n'avait pour le moment pas participé à des événements sur le terrain.

"Le président Obama estime que les enjeux de cette élection ne pourraient pas être plus importants, et c'est pourquoi il fait tout ce qu'il peut pour aider à élire la vice-présidente Harris", a déclaré Eric Schultz, conseiller de l'ancien président, dans un communiqué.

"Yes she can"

Barack Obama avait publiquement apporté son soutien à Kamala Harris peu après l'annonce par Joe Biden en juillet du retrait de sa candidature. Il pourrait bien jouer un rôle crucial pour motiver certains à aller voter - particulièrement au sein des électorats jeune et afro-américain - alors que le scrutin s'annonce des plus indécis.

Selon l'équipe de campagne de Kamala Harris, l'ex-président sera sur le terrain dans les Etats-clés jusqu'au jour même de l'élection. En août Barack Obama avait donné, comme son épouse Michelle, un discours qui avait enflammé le public de la convention du Parti démocrate à Chicago. L'ancien président avait décrit Kamala Harris - la première femme et première personne noire et d'origine asiatique à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis - comme l'héritière politique de son propre parcours.

Il avait notamment fait scander la foule "Yes she can", une reprise de son propre slogan "Yes he can" ("Oui il peut") qui avait marqué sa campagne victorieuse en 2008. Mais Barack Obama avait mis en garde que l'élection de 2024 serait "serrée" dans un pays "divisé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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