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Politique

Socialistes devant au 1er tour des élections vaudoises (sondage)

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Le premier tour des élections est agendé le 20 mars prochain (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La socialiste Rebecca Ruiz est donnée en tête du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois, selon un sondage, au coude à coude avec sa collègue de parti Nuria Gorrite. Le camp bourgeois, qui a misé sur une grande alliance allant du PLR à l'UDC en passant par le Centre, placerait quatre candidats parmi les sept premiers. Résultat le 20 mars.

Mme Ruiz est créditée de 40% d'intentions de vote, indique le sondage MIS Trend réalisé du 1er au 6 mars 2022 auprès de 1000 personnes de plus de 18 ans et publié par le journal 24 Heures mercredi. La marge d'erreur est de + ou -3,1%.

La ministre vaudoise de la santé sortante devance ses deux collègues socialistes, la présidente du gouvernement Nuria Gorrite (39%) et Cesla Amarelle (31%), et la ministre libérale-radicale sortante Christelle Luisier (31%). Suivent les trois autres candidats de l'alliance de droite, les conseillers nationaux PLR Isabelle Moret (29%) et Frédéric Borloz (24%) et UDC Michael Buffat (20%).

Trois départs

Le Vert Vassilis Venizelos pointe au huitième rang, avec 18% des intentions de vote, dans un mouchoir de poche avec le candidat UDC. Les 17 autres candidats comptabilisent moins de 10% des voix. En tenant compte des électeurs qui hésitent encore, les six premiers pourraient être élus dès le premier tour des élections, qui aura lieu le 20 mars.

Le gouvernement vaudois aura au minimum trois nouveaux visages. Avec les départs annoncés des conseillers d'Etat PLR Pascal Broulis et Philippe Leuba ainsi que de la ministre verte Béatrice Métraux, trois sièges sont à repourvoir alors que quatre sortants se représentent.

Pour reprendre la majorité au Conseil d'Etat, le camp bourgeois a misé sur une grande alliance, réunissant cinq candidats du PLR, de l'UDC et du Centre. Une première depuis 2002.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Etats de l'OMS vont prolonger les négociations anti-pandémies

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Les divisions entre pays riches et en développement subsistent sur les modalités d'un transfert de technologies contre de futures pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les 194 membres de l'OMS n'ont toujours pas trouvé un consensus pour un accord contre les pandémies, à quelques jours du délai de l'Assemblée mondiale de la santé le 27 mai. Vendredi soir, ils ont décidé à Genève de poursuivre les négociations la semaine prochaine.

"Les gouvernements du monde entier ont accepté aujourd'hui de continuer à travailler sur la proposition d'un accord contre les pandémies", a affirmé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une déclaration. Ils doivent "encore affiner le projet".

Après les polémiques sur les inégalités d'accès aux vaccins pendant la pandémie liée au coronavirus, l'objectif est d'éviter la même discrimination à l'avenir. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

Symbole des divisions entre pays riches et en développement, les délégués ont avancé au ralenti dans les discussions article par article. Les divergences restent importantes sur le transfert de technologies ou le partage des pathogènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le procès Trump encore marqué par les mots crus de Stormy Daniels

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L'ex-président des Etats-Unis Donald Trump parle vendredi aux médias après un témoignage livré dans le cadre de son procès qui se tient à New York depuis le 15 avril. (© KEYSTONE/AP/Victor J. Blue)

Fin d'une troisième semaine de débats vendredi au procès de Donald Trump. Elle a été marquée par le témoignage marathon de l'ex-actrice pornographique Stormy Daniels, bénéficiaire des paiements dissimulés qui valent à l'ex-président ces poursuites pénales inédites

La semaine s'était ouverte lundi à New York par un nouveau coup de semonce du juge Juan Merchan, qui a infligé une série d'amendes à Donald Trump pour avoir attaqué verbalement les témoins et les jurés, en violation de ses instructions. Il l'a menacé de prison en cas de récidive.

Au tour de Michael Cohen

L'autre témoin vedette de ce procès, l'ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, qui avait versé à l'actrice 130'000 dollars dans les derniers jours de la campagne pour l'élection présidentielle de 2016, remportée sur le fil par le candidat républicain, pourrait être appelé à la barre dès la semaine prochaine. Michael Cohen, qui dit avoir agi à sa demande, s'est retourné contre son ancien patron.

En pleine campagne contre le président sortant démocrate Joe Biden, le candidat républicain est jugé pour 34 délits de falsifications comptables pour dissimulation dans les comptes de sa holding, la Trump Organization, du remboursement des sommes à l'avocat. Il risque une condamnation et potentiellement une peine de prison, aux conséquences encore incalculables sur l'électorat.

Bien que les faits soient moins graves que ceux qui lui sont reprochés dans les trois autres procédures pénales à son encontre, ce procès est d'autant plus important qu'il pourrait être le seul à se tenir avant le scrutin du 5 novembre.

Seul le procès fédéral de Donald Trump à Washington pour tentatives illicites d'inverser les résultats de l'élection de 2020 pourrait encore débuter avant cette échéance, à condition que la Cour suprême rejette rapidement l'immunité qu'il revendique en tant qu'ex-président.

Ex-assistante et experts en téléphonie

Comme chaque jour, le candidat républicain a dénoncé à son arrivée au tribunal de Manhattan vendredi un procès "horrible" destiné selon lui à l'empêcher de faire campagne, mais a déclaré qu'il serait en meeting samedi dans le New Jersey voisin. Depuis son ouverture le 15 avril, le procès alterne morceaux de bravoure judiciaires et arides séquences très techniques.

Ainsi, la tension dramatique est retombée après le témoignage fleuve mardi et jeudi de Stormy Daniels qui a relaté avec force détails la relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue avec lui en 2006, et a combattu pied à pied les tentatives de la défense de décrédibiliser son récit. Une liaison que Donald Trump, alors déjà marié avec son actuelle épouse Melania, nie catégoriquement.

Vendredi se sont succédés à la barre l'une de ses assistantes directes à la Maison Blanche, Madeleine Westerhout, qui a expliqué comment Donald Trump menait ses affaires, puis deux spécialistes d'entreprises de téléphonie, interrogés sur des relevés d'appels téléphoniques.

L'un des enjeux des débats est de déterminer ce que Donald Trump savait de ces tractations en coulisses pour acheter le silence de Stormy Daniels.

S'il était de nouveau élu, il pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l'abandon des deux procédures fédérales à son encontre, à Washington mais aussi en Floride (sud-est), où il est poursuivi pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Vote symbolique à l'ONU en faveur d'une adhésion des Palestiniens

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Les Palestiniens, qui ont actuellement le statut "d'Etat non membre observateur" à l'ONU, ont obtenu vendredi une avancée symbolique avec un vote de l'Assemblée générale en faveur d'une adhésion. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

L'Assemblée générale de l'ONU a voté vendredi à une large majorité pour soutenir la demande d'adhésion des Palestiniens à l'organisation. En raison du veto américain au Conseil de sécurité, ce vote est symbolique.

La résolution qui estime que les Palestiniens devraient "être admis à l'Organisation" et leur octroie quelques droits supplémentaires en tant qu'observateur, a recueilli 143 voix pour, 9 contre et 25 abstentions. La Suisse s'est abstenue.

La résolution présentée par les Emirats arabes unies "constate que l'Etat de Palestine remplit les conditions requises pour devenir membre" de l'ONU, et "devrait donc être admis à l'Organisation". Elle demande ainsi que le Conseil de sécurité "réexamine favorablement la question".

Mais les Etats-Unis, qui s'opposent à toute reconnaissance en dehors d'un accord bilatéral entre les Palestiniens et leur allié israélien, ont prévenu vendredi que si la question retournait au Conseil, ils s'attendent "à un résultat similaire à avril".

Veto américain au Conseil de sécurité

Face à la guerre à Gaza, les Palestiniens, qui ont depuis 2012 un statut "d'Etat non membre observateur", avaient relancé début avril leur requête de 2011 réclamant de devenir un Etat membre à part entière des Nations unies. Pour aboutir, une telle initiative nécessite une recommandation positive du Conseil de sécurité. Mais les Etats-Unis y ont mis leur veto le 18 avril.

Même si l'Assemblée générale ne peut court-circuiter ce veto, les Palestiniens ont décidé de se tourner vers ses 193 Etats membres, prouvant ainsi que sans le veto américain, ils auraient la majorité des deux-tiers nécessaire pour valider une adhésion. C'est chose faite avec ce vote positif massif.

"Droits et privilèges supplémentaires"

"On pourrait se retrouver dans une sorte de boucle diplomatique funeste avec l'Assemblée qui appelle de façon répétée le Conseil à accepter l'adhésion palestinienne et les Etats-Unis qui mettent leur veto", a commenté Richard Gowan, analyste à l'International Crisis Group.

Dans cette perspective, le texte octroie sans attendre "à titre exceptionnel et sans que cela constitue un précédent", une série de "droits et privilèges supplémentaires" aux Palestiniens à partir de la 79e session de l'Assemblée en septembre.

Excluant sans ambiguïté le droit de voter et d'être membre du Conseil de sécurité, cette résolution leur permettra par exemple de soumettre directement des propositions et des amendements, sans passer par un pays tiers, ou encore de siéger parmi les Etats membres par ordre alphabétique.

Même si ces mesures sont largement symboliques, Israël, dont le gouvernement rejette la solution à deux Etats, a fustigé la résolution. "Cela me rend malade", a déclaré l'ambassadeur israélien Gilad Erdan à la tribune, accusant l'Assemblée de "donner les droits d'un Etat à une entité déjà partiellement contrôlée par des terroristes".

Les Etats-Unis, qui ont voté contre, avaient également largement exprimé leurs réserves sur l'initiative. Ils estiment toujours que "des mesures unilatérales à l'ONU et sur le terrain" ne permettront pas d'avancer vers une paix durable et une solution à deux Etats, a insisté Nate Evans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Russie a lancé une offensive terrestre dans la région de Kharkiv

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état vendredi d'une "bataille féroce" actuellement en cours dans la région frontalière de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine. La Russie a lancé une offensive terrestre dans cette zone dans le but d'y créer une "zone tampon". (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

La Russie a lancé vendredi une offensive terrestre dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine. Washington a annoncé dans la foulée une nouvelle aide de 400 millions de dollars après des mois de blocage du soutien militaire américain.

La région de Kharkiv n'avait pas été la cible de telles attaques depuis le retrait des troupes du Kremlin de la quasi-totalité de la zone face une contre-offensive ukrainienne à l'automne 2022.

En fin de journée, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rapporté des "combats intenses" sur toute la ligne de front, indiquant que des renforts étaient envoyés dans la région de Kharkiv, où l'Ukraine redoutait une attaque depuis des semaines.

Missiles antiaériens et munitions

Après le lancement de l'offensive, la Maison Blanche a annoncé une aide militaire de 400 millions de dollars, prélevée sur les réserves du ministère de la Défense et donc immédiatement disponible ou presque. Le chef de cabinet du président ukrainien, Andriy Yermak, a affirmé qu'elle sera notamment composée de missiles antiaériens pour les systèmes Patriot et NASAMS, ainsi que de munitions pour l'artillerie et les lance-roquettes Himars.

Washington s'efforce de rattraper les mois perdus pendant que le Congrès tentait de s'entendre sur l'assistance à Kiev. Le flot d'armements envoyé par les Etats-Unis s'était alors tari et les forces ukrainiennes avaient subi des revers dans l'Est.

L'offensive russe va "s'intensifier" ces "prochaines semaines", a averti la Maison Blanche, estimant toutefois qu'elle ne produirait pas "d'avancées majeures" des troupes russes.

Vendredi soir, l'Etat-major ukrainien a indiqué que la Russie avait mené dans la région de Kharkiv cinq attaques terrestres près des localités de Krasné, Morokhovets et Oliinykové, frontalières de la Russie, ainsi qu'un peu plus à l'est près de celle de Gatychtché. Selon cette source, plusieurs attaques aériennes russes ont visé des cibles dans le secteur, notamment la ville plus importante de Vovtchansk, également frontalière et peuplée de 3000 habitants.

Selon une source haut placée dans le commandement militaire ukrainien, Moscou veut créer une "zone tampon" dans les régions de Kharkiv et de Soumy pour empêcher Kiev de frapper celle de Belgorod, en Russie, très régulièrement ciblée.

Évacuations de civils

Plus tôt, en milieu de journée, le ministère ukrainien de la Défense avait annoncé que l'ennemi avait tenté de "percer" à l'aube les lignes de défense "à l'aide de véhicules blindés", sans donner de localisation exacte. Le ministère a assuré que ces assauts avaient été "repoussés" mais que des "combats de diverses intensités" se poursuivaient et que des unités de réserve avaient été déployées pour "renforcer la défense" de la zone.

Volodymyr Zelensky avait ensuite indiqué que la Russie avait lancé "une nouvelle vague d'actions de contre-offensive" dans la région de Kharkiv, tout en assurant que son état-major "le savait" et avait "répondu à l'ennemi par le feu".

Selon le parquet local, au moins deux civils ont été tués par des frappes et quatre autres blessés pendant la journée à Vovtchansk, un autre civil ayant été tué lors d'une frappe dans la localité de Tcherkaski Tychky, au nord de Kharkiv. Des évacuations de civils ont été ordonnées autour de Vovtchansk, a précisé un responsable local au média ukrainien Hromadske Radio.

La région, dont la capitale est Kharkiv, la deuxième ville du pays, reste un objectif majeur pour le Kremlin. Elle a été, ces derniers mois, très souvent bombardée.

Poussée russe

De manière générale, l'armée ukrainienne est à la peine sur le front, affaiblie par un manque de recrues et les retards de livraison d'aide occidentale, qui ont notamment vidé ses stocks de munitions. Washington a validé, fin avril, une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide, au grand soulagement de Kiev, mais il faudra attendre quelque temps pour que cette assistance se matérialise.

En face, les forces russes ont revendiqué des gains territoriaux limités, principalement dans l'est, au prix de lourdes pertes humaines, mais sans toutefois réussir de véritable percée. Elles cherchent notamment à s'emparer de la ville stratégique de Tchassiv Iar, dans la région de Donetsk (est).

La Russie, qui bénéficie de plus d'hommes, d'armements et d'une industrie de défense plus puissante, a repris l'initiative après l'échec de l'offensive ukrainienne de l'été 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

L'UE représentée au plus haut niveau au Bürgenstock (NW)

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La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sera à la Conférence sur l'Ukraine en juin (archives). (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Le panel de participants de haut niveau à la conférence sur l'Ukraine du Bürgenstock (NW) des 15 et 16 juin s'étoffe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ainsi que le président du Conseil européen Charles Michel ont annoncé leur venue.

"La Suisse se réjouit de la participation d’Ursula @vonderleyen, Présidente de la @EU_Commission , au #UApeacesummit les 15 et 16 juin en Suisse", annonce vendredi sur X le chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Nicolas Bideau. Il confirme par ailleurs la venue du président du Conseil européen Charles Michel.

Le premier ministre irlandais et la présidente moldave répondent aussi présents. Le chancelier allemand Olaf Scholz ainsi que la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, les présidents polonais, finlandais et letton, ainsi que les premiers ministres d'Espagne et du Cap-Vert ont déjà annoncé leur participation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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