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Politique

Prévoyance 2020, un projet idéologique pour les partis bourgeois

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Les détracteurs de Prévoyance 2020 jugent la réforme "injuste".

« La réforme Prévoyance vieillesse 2020 est avant tout un projet idéologique de la gauche. » C’est ce qu’affirme un comité bourgeois regroupant l’UDC et le PLR, qui combat énergiquement le projet soumis au peuple le 24 septembre. Il l’estime injuste, hors de prix et rompant le contrat entre les générations.

En fait, seule une minorité en profitera, sur le dos des jeunes, des femmes et des actuels retraités, ce sont les hommes de 45 à 65 ans, dénoncent les opposants. Le vice-président du PLR Christian Lüscher fait partie de cette catégorie : il aurait tout à gagner, mais il votera « non ».

Christian Lüscher Conseiller national PLR

Serge Jubin

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International

Trump et Harris de retour en campagne après un débat acrimonieux

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La vice-présidente démocrate peut maintenant compter sur l'influence de la mégastar mondiale de la pop Taylor Swift, qui a loué une "dirigeante douée et solide". (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Au lendemain d'un débat tendu entre Kamala Harris et Donald Trump, les candidats à la présidentielle américaine ont échangé une poignée de main à New York à la cérémonie pour l'anniversaire du 11-Septembre 2001. Cela sous le regard du président sortant, Joe Biden.

Dans cette course historique à la Maison Blanche - où en quelques semaines Donald Trump a réchappé d'une tentative d'assassinat, Joe Biden a jeté l'éponge et Kamala Harris a pris la relève - la vice-présidente démocrate peut maintenant compter sur l'influence de la mégastar mondiale de la pop Taylor Swift, qui a loué une "dirigeante douée et solide".

Donald Trump n'a, lui, pas apprécié ce soutien. "Je n'étais pas un fan de Taylor Swift (...). Elle semble toujours soutenir un démocrate, et elle en paiera probablement le prix sur le marché" des ventes musicales, a déclaré le tribun républicain mercredi matin sur Fox News.

Fait inattendu, les deux rivaux politiques se sont retrouvés dans le sud de Manhattan sur le site du World Trade Center entièrement reconstruit, pour les cérémonies du 23e anniversaire des attentats du 11-Septembre 2001.

Comme à l'ouverture du débat mardi soir à Philadelphie, ils ont échangé une poignée de main, Donald Trump affichant un sourire ou un rictus, sous le regard amusé du président Biden et de l'ancien maire de New York, le milliardaire Michael Bloomberg.

Comme chaque année, il a été donné lecture des noms des quelque 3000 personnes tuées dans ces attentats jihadistes perpétrés par le groupe Al-Qaïda qui avait précipité des avions de ligne sur les deux tours du WTC, sur le Pentagone près de Washington et en Pennsylvanie.

Etat bascule

Cet Etat du nord-est rural et industriel du pays est l'un des six ou sept fondamentaux qui décideront du résultat de la présidentielle du 5 novembre et dans lesquels les deux candidats sont au coude-à-coude: Mme Harris y retourne ainsi qu'en Caroline du Nord, tandis que le républicain se rend en Arizona et au Nevada.

Avortement, immigration, économie: sur scène à Philadelphie, Kamala Harris et Donald Trump ont âprement débattu des principaux thèmes qui préoccupent les Américains à moins de deux mois de l'élection.

Poutine "ferait une bouchée" de Trump

La vice-présidente de 59 ans a poussé le tempétueux septuagénaire dans ses retranchements, d'abord en énumérant les situations de détresse dans lesquelles ont pu se retrouver des femmes vivant dans des Etats ayant sévèrement restreint le droit à l'avortement.

Puis en moquant la taille de ses meetings de campagne et en assurant que le président russe Vladimir Poutine ne "ferait qu'une bouchée" de Donald Trump.

Visiblement agacé, le républicain a contre-attaqué en accusant la vice-présidente d'avoir "copié" le programme économique du président Joe Biden et de laisser "des millions de personnes affluer dans notre pays depuis les prisons, les établissements psychiatriques et les asiles d'aliénés" de l'étranger.

Mais le républicain a aussi multiplié les déclarations brouillonnes et les contre-vérités, reprenant à son compte l'accusation mensongère de son camp selon laquelle des migrants mangeraient des animaux de compagnie dans une ville américaine. Sous le regard médusé des deux modérateurs de la chaîne ABC.

Débat "truqué" par ABC

Sur Fox News mercredi, Donald Trump a soutenu que le débat avait été "truqué" par ABC.

"Quand vous regardez le fait qu'ils corrigeaient tout (ce que je disais) et qu'ils ne la corrigeaient pas elle", a-t-il déclaré à propos des journalistes de l'un des cinq grands réseaux de télévision américains qui sont revenus lors de l'émission sur ses affirmations trompeuses.

Harris pour un 2e débat

Pour Julian Zelizer, professeur à l'université de Princeton, Kamala Harris "a poussé (Donald Trump) vers le genre de discours illustrant le chaos qu'il a apporté sur la scène politique". Mais il rappelle que le débat "ne va peut-être pas (faire) bouger beaucoup les sondages".

Si ces rendez-vous télévisés sont toujours des moments forts de la campagne électorale, leur impact sur le scrutin est en effet souvent limité.

A une exception notable: le débat du 27 juin sur CNN entre Joe Biden et Donald Trump, qui avait précipité le retrait du président démocrate - un des plus grands bouleversements politiques de l'histoire moderne.

Une nouvelle confrontation entre Kamala Harris et Donald Trump n'est pas à exclure: la candidate démocrate a mis son rival républicain au défi de débattre une deuxième fois.

Un échange entre leurs colistiers Tim Walz et J.D. Vance est prévu le 1er octobre à New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Tribunal constitutionnel espagnol va examiner la loi d'amnistie

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La justice espagnole a refusé d'appliquer la loi d'amnistie à plusieurs figures indépendantistes emblématiques, dont l'ancien président catalan Carles Puigdemont (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ALBERTO ESTEVEZ)

Le Tribunal constitutionnel espagnol a annoncé mercredi qu'il allait examiner la constitutionnalité de la loi d'amnistie des indépendantistes catalans, adoptée fin mai. Il maintient ainsi l'incertitude sur l'issue de plusieurs centaines de cas en cours d'examen.

Dans un communiqué, le tribunal a indiqué avoir accepté "à l'unanimité l'examen de la question d'inconstitutionnalité" soulevée par la Cour suprême concernant ce texte, défendu par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez en échange du soutien des indépendantistes catalans à son investiture.

La Cour suprême a exprimé des doutes sur l'article 1 de cette loi, qui stipule que "tous les actes liés au processus d'indépendance catalane survenus entre novembre 2011 et novembre 2023 sont amnistiés". Ce dernier pourrait violer, selon elle, l'égalité des Espagnols devant la loi.

L'examen de la loi par le Tribunal constitutionnel pourrait prendre plusieurs mois. Il survient alors que des centaines d'indépendantistes ont d'ores et déjà bénéficié de la mesure, tandis que d'autres attendent toujours que la justice se prononce sur leur cas.

L'application de la loi d'amnistie est au coeur d'un bras de fer au sein de la justice, qui a refusé d'appliquer cette mesure à plusieurs figures indépendantistes emblématiques, dont l'ancien président catalan Carles Puigdemont, exilé en Belgique depuis 2017.

La principale formation d'opposition à Pedro Sánchez, le Parti populaire (PP, droite), a également déposé un recours auprès du Tribunal constitutionnel, comme plusieurs gouvernements régionaux, dont l'un, celui de Castille-la-Manche, est dirigé par les socialistes.

Saisie par la Cour des comptes espagnole ainsi que par l'Audience nationale, principale instance pénale du pays, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) devra elle aussi se prononcer sur ce texte, qui divise profondément les Espagnols.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Consommer davantage de protéines végétales et de céréales complètes

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Les nouvelles recommandations nutritionnelles de la Confédération sont illustrées dans une pyramide alimentaire réactualisée. (© OSAV)

La Confédération a actualisé ses recommandations pour une alimentation saine et durable, pour la première fois depuis treize ans. Cette nouvelle pyramide alimentaire met l'accent sur les aliments frais, les céréales complètes et les protéines végétales.

Les nouvelles recommandations nutritionnelles visent à promouvoir la santé en privilégiant les aliments frais plutôt que les aliments transformés "avec de longues listes d’ingrédients", écrit mercredi l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Une alimentation équilibrée contribue de manière significative à la prévention du surpoids et de l'obésité et réduit le risque de maladies non transmissibles.

La base pour une alimentation équilibrée réside toujours dans l'apport de liquide, chaque jour un à deux litres, de préférence de l'eau. La pyramide alimentaire recommande cinq portions de fruits et légumes de couleurs variées et de saison.

Pour les trois portions de produits céréaliers et de pommes de terre, elle propose de privilégier les céréales complètes. Elle recommande aussi de consommer deux à trois portions de produits laitiers chaque jour.

Dans les protéines, celles d'origine végétale, comme les légumineuses, sont davantage représentées et apparaissent au même niveau que les sources de protéines animales, comme la viande ou le poisson.

En ce qui concerne les huiles, les noix et les graines sont aussi représentées. Tout au sommet de la pyramide - et donc pas indispensables pour l'alimentation quotidienne - les boissons sucrées sont mentionnées pour la première fois, à côté des sucreries et des snacks salés.

Ces nouvelles recommandations nutritionnelles mettent en avant "un mode d’alimentation idéal", souligne l'OSAV. "Il faut les considérer comme un guide pour tendre vers une alimentation équilibrée". Les experts recommandent par ailleurs de faire jusqu'à 30 minutes d'activité physique par jour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le National valide le budget culturel, à quelques exceptions près

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Les commissions ont souligné la présence "problématique" d'une antenne de Pro Helvetia en Russie. Ci-dessus, la rapporteuse de commission Regina Durrer (C/NW). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La culture doit disposer d'une enveloppe de près d'un milliard de francs pour son budget 2025-2028. Après le Conseil des Etats, le National a validé cette enveloppe, mais a décidé de couper dans le budget de Pro Helvetia.

Le gouvernement propose de libérer 987,9 millions de francs pour les quatre prochaines années. Quelque 210 millions sont dédiés au cinéma et 139 millions au Musée national suisse.

Les autres crédits vont à la conservation des monuments (126 millions), aux langues (80 millions), au transfert des biens culturels (3 millions). Ces budgets n'ont pas été contestés.

Le Conseil national a en revanche décidé de couper dans le fonds prévu de 187 millions pour Pro Helvetia. Il a procédé à une ponction de 6,5 millions dans les activités à l'étranger de la fondation, en raison notamment d'activités "problématiques" en Russie.

Les députés ont en outre suivi les sénateurs sur la rallonge de 2 millions aux 159 millions prévus pour l'encouragement de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Victoire d'étape pour les policiers municipaux genevois

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Un agent de l'unité Bike Police de la Police municipale de la Ville de Genève lors d'une démonstration (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les policiers municipaux genevois et les agents de la Police internationale remportent une victoire d'étape en vue d'une reconnaissance comme policiers à part entière. La justice fédérale annule le refus d'entrée en matière du Secrétariat d'Etat à la formation.

Dans deux arrêts publiés mardi, le Tribunal administratif fédéral admet les recours du Syndicat des polices municipales genevoises et de l'Union des fonctionnaires de la police genevoise. Les deux organisations s'étaient adressées en vain auprès du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) afin de permettre à leurs membres d'obtenir un certificat fédéral de policier.

Concrètement, les recourants demandaient que les agents des polices municipales (APM) et les agents de sécurité publique (ASP) de la Police internationale puissent prétendre à ce titre, le cas échéant par le biais d'une passerelle.

Ils soulignaient qu'au-delà de leurs tâches spécifiques leurs membres exerçaient aussi de nombreuses prérogatives réservées à la police. En outre, la pénurie de policiers conduisait à ce que les APM et les ASP effectuent régulièrement des missions avec ceux-ci.

"Sans pertinence"

Le Tribunal administratif fédéral relève dans ses considérants que la décision d'irrecevabilité du SEFRI "repose sur un argumentaire dénué de toute pertinence". Le secrétariat d'Etat s'est mépris sur la nature des demandes des deux syndicats et a confondu plusieurs catégories d'agents.

Le dossier étant insuffisamment mûr pour qu'une décision en réforme puisse être rendue par le Tribunal administratif fédéral, celui-ci le renvoie au SEFRI. Le secrétariat d'Etat est invité à procéder aux clarifications nécessaires avant de se prononcer sur sa propre compétence. (arrêts B-1340 et B-2051/2022 du 29 août 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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