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Présidentielle au Sénégal: incertitudes sur un second tour

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Les résultats publiés bureau par bureau donnent un net avantage au candidat Bassirou Diomaye Faye devant celui du pouvoir, Amadou Ba. (© KEYSTONE/AP/Mosa'ab Elshamy)

L'opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye, encore en prison il y a une dizaine de jours, semblait lundi avoir pris l'avantage à la présidentielle au Sénégal de la veille. Mais le camp du pouvoir a assuré qu'il y aurait un second tour.

Les Sénégalais attendaient lundi de connaître l'issue d'une élection qui tranchera entre continuité et changement peut-être radical. Ils demeurent dans l'incertitude sur la nécessité d'un second tour, pour lequel aucune date n'est fixée.

Des résultats officiels de la présidentielle ne devraient pas être connus avant le courant de la semaine. La commission électorale nationale a jusqu'à vendredi pour publier des résultats provisoires, avant leur validation par le conseil constitutionnel.

Il faut la majorité absolue des suffrages exprimés pour l'emporter au premier tour. Sans majorité absolue, les deux premiers disputent un second tour.

Félicitations d'adversaires

Les résultats publiés dans les médias et sur les réseaux sociaux placent le candidat Bassirou Diomaye Faye devant celui du pouvoir, Amadou Ba, et très loin devant les autres.

Au moins sept des 17 candidats ont félicité M. Faye de sa victoire dès le premier tour au vu des résultats provisoires publiés par les médias. Des scènes de liesse ont éclaté parmi ses sympathisants dans la capitale.

Mais la direction de campagne du candidat du pouvoir a assuré que ces manifestations étaient prématurées. Elle s'est dit certaine que, "dans le pire des cas", M. Ba serait au second tour.

Une victoire de M. Faye s'apparenterait à un séisme politique. L'homme de 44 ans deviendrait le plus jeune président du Sénégal.

M. Faye se veut le "candidat du changement de système" et d'un "panafricanisme de gauche". Son programme insiste sur le rétablissement de la "souveraineté" nationale, bradée selon lui à l'étranger. Il a promis de combattre la corruption et de mieux répartir les richesses, et s'est aussi engagé à renégocier les contrats miniers, gaziers et pétroliers conclus avec des compagnies étrangères.

Le Sénégal pourrait commencer à produire du gaz et du pétrole en 2024.

Grave crise

Le scrutin est suivi avec attention, le Sénégal étant considéré comme l'un des pays les plus stables d'une Afrique de l'Ouest secouée par les coups d'Etat. Dakar maintient des relations fortes avec l'Occident, tandis que la Russie renforce ses positions alentour.

Ce pays de 18 millions d'habitants a connu depuis 2021 différents épisodes de troubles causés par le bras de fer entre l'opposant Ousmane Sonko et le pouvoir, conjugué aux tensions sociales et au flou longtemps maintenu par le président Sall sur sa candidature à un troisième mandat.

Le Sénégal a plongé dans l'une de ses plus graves crises depuis des décennies quand le président Sall a décrété le 3 février un report de la présidentielle prévue trois semaines plus tard. Les troubles ont fait des dizaines de morts en trois ans et donné lieu à des centaines d'arrestations.

Les deux camps se rejettent mutuellement la faute de ces événements, qui ont altéré la vitrine démocratique sénégalaise. M. Faye a promis "la rupture" en votant dimanche dans son village de Ndiaganiao (ouest).

M. Ba, qui était encore il y a quelques semaines le premier ministre du président Sall, se pose en garant de la stabilité. Il présente MM. Faye et Sonko comme des "aventuriers" ou des "amateurs".

Il lui faut assumer cependant tous les aspects de l'héritage du président Sall: les grands travaux qui ont transformé le visage du Sénégal, mais aussi une pauvreté persistante, un chômage élevé et les centaines d'arrestations de la période récente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Procès Pélicot: l'émule du principal accusé admet être un "violeur"

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La victime Gisèle Pélicot a souhaité elle-même lundi que le procès ne se tienne pas à huis clos, afin d'attirer l'attention sur le phénomène de la soumission chimique et que "la honte change de camp" (image d'illustration). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Comme le principal accusé Dominique Pelicot mardi, un coaccusé du procès des viols en série en France a admis mercredi être "un violeur". Il a réclamé une "punition dure", tout en dévoilant une enfance marquée par des violences sexuelles.

A la différence des 50 autres hommes jugés à Avignon depuis le 2 septembre, Jean-Pierre M., 63 ans, n'est pas poursuivi pour des viols sur l'ex-épouse du principal accusé Gisèle Pelicot, mais sur sa propre épouse sur laquelle il avait calqué le même scénario élaboré par Dominique Pelicot, de huit ans son aîné.

"Je l'aime mon épouse. Je vais tout faire pour être bien. Je suis en prison et je le mérite. J'ai fait des actes ignobles. Je suis un criminel et un violeur", a clairement énoncé cet ex-employé d'une coopérative, ajoutant: "Ce que j'ai fait c'est horrible, je veux une punition dure".

Cet homme est accusé d'avoir, entre 2015 et 2018, également drogué sa propre compagne avec un anxiolytique fourni par Dominique Pelicot, de l'avoir violée et fait violer par celui-ci à son domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Déclin record du nombre de papillons au Royaume-Uni

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Selon l'association Butterfly Conservation, "nous sommes passés d'une situation où la vision d'un papillon lors d'une journée ensoleillée était une chose normale, à une situation où cela devient un événement rare" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/CHARLES KRUPA)

Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni, selon le décompte annuel publié mercredi par une association britannique. Celle-ci appelle le gouvernement à agir.

Chaque été, des dizaines de milliers de volontaires participent au Royaume-Uni au "Big Butterfly Count", afin de recenser les papillons qu'ils voient durant leurs balades. Une initiative qui permet aux scientifiques d'évaluer l'état de santé des espèces naturelles du pays.

Cette année, le bilan est "désastreux" avec le plus faible nombre de papillons observés en 14 ans, explique à l'AFP le Dr Dan Hoare, un responsable de l'association Butterfly Conservation.

Selon les experts, les raisons de ce déclin sont multiples: un été particulièrement humide, mais aussi plus globalement l'artificialisation des terres, les pratiques agricoles, et en particulier le recours aux pesticides, ainsi que le réchauffement climatique.

"Evénement rare"

Un tiers des espèces de papillons ont atteint leur plus bas niveau jamais observé et les chiffres sont en baisse pour 81% des espèces comptabilisées, par rapport au recensement de l'été 2023. Un état des lieux "profondément inquiétant", souligne l'association.

"Nous sommes passés d'une situation où la vision d'un papillon lors d'une journée ensoleillée était une chose normale, à une situation où cela devient un événement rare", regrette Dan Hoare.

Pour son association, il est temps de déclarer l'état "d'urgence" pour les papillons, insectes de plus en plus menacés, alors qu'ils sont essentiels au maintien de la biodiversité. "Ils ont un rôle très important dans la chaîne alimentaire. Leurs chenilles sont une source de nourriture pour de nombreuses espèces (...) et ils sont d'importants pollinisateurs", détaille Dan Hoare.

Surface réduite de près de moitié

Entre 1976 et 2019, les papillons ont ainsi perdu 42% de leur aire de répartition (espace de présence géographique) au Royaume-Uni, selon un rapport de Butterfly Conservation publié l'an dernier. Un rapport officiel a conclu qu'au cours des dernières décennies, le Royaume-Uni avait perdu près de la moitié de sa biodiversité.

Face à cette situation, Butterfly Conservation appelle le nouveau gouvernement travailliste à agir pour protéger la biodiversité. L'association réclame notamment l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Wout Van Aert prolonge "à vie" chez Visma

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Wout Van Aert, ici à la Vuelta avec le maillot du classement par points, est un coureur extrêmement polyvalent. (© KEYSTONE/EPA/Javier Lizon)

Le Belge Wout Van Aert, une des grandes stars du cyclisme mondial, a annoncé mercredi qu'il prolongeait "à vie" chez Visma-Lease a Bike. Son contrat devait expirer en 2026.

"Je me sens comme chez moi dans cette équipe. Elle est unique et je m'y épanouis depuis cinq ans. C'est pourquoi j'ai décidé de rester ici pour toujours et ça fait vraiment plaisir", a déclaré le Flamand de 30 ans dans un communiqué.

Alors que des spéculations l'envoyaient notamment chez Red Bull-Bora Hansgrohe, Van Aert devrait ainsi terminer sa carrière avec l'équipe néerlandaise qu'il avait rejointe en 2019, tout en se projetant déjà sur "un partenariat à long terme" au-delà de sa carrière sportive.

Un coureur "fantastique" et "indispensable"

"C'est unique dans notre sport mais on n'a pas eu besoin d'y réfléchir longtemps", a commenté le patron de Visma-Lease a bike Richard Plugge, sans dévoiler les termes du contrat.

"Wout est évidemment un coureur fantastique avec un grand palmarès. C'est un coureur tous-terrains: un sprinteur, un coureur de classiques, un spécialiste du contre-la-montre et, dans les bons jours, il peut aussi gagner une étape de montagne, comme lors de sa célèbre victoire sur le Mont Ventoux dans le Tour de France", a ajouté Plugge au sujet de Van Aert, vainqueur notamment de neuf étapes du Tour de France.

"A côté de ça, Wout est aussi devenu un élément indispensable de notre équipe, un leader et un coéquipier qui rend les autres meilleurs", a encore déclaré le patron de l'équipe Visma qui compte également Jonas Vingegaard, double vainqueur du Tour de France en 2022 et 2023, dans ses rangs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Toto" Schillaci est mort à 59 ans

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"Totò" Schillaci (à gauche, ici face à l'Argentin Juan Simon) avait marqué six buts lors de la Coupe du monde 1990. (© KEYSTONE/AP)

L'ancien international italien Salvatore Schillaci est mort à l'âge de 59 ans. Connu sous le diminutif de "Toto", il a terminé meilleur buteur du Mondial 1990 à domicile.

"Toto Schillaci, joueur-symbole du Mondial 1990 en Italie, est mort ce mercredi à l'âge de 59 ans", a indiqué dans un communiqué la Fédération italienne de football qui a décidé qu'une minute de recueillement aurait lieu avant toutes les rencontres programmées en Italie de mercredi à dimanche.

"Il a fait rêver tout un pays durant les nuits magiques du Mondial 1990. L'Inter Milan se tient au côté de la famille Schillaci après la disparition de Toto", a de son côté indiqué dans le communiqué le champion d'Italie en titre, dont Schillaci a porté le maillot entre 1992 et 1994.

Schillaci souffrait depuis plusieurs mois d'un cancer du côlon et avait été hospitalisé la semaine dernière en soins intensifs.

Buteur lors d'un match mythique

S'il a porté le maillot de la Juventus (1989-92) et de l'Inter et remporté avec la Juve la Coupe de l'UEFA 1990, l'attaquant de poche (1,73 m) formé à Messine est entré dans la légende du football italien lors de la Coupe du monde 1990 organisée à domicile, dont il a terminé meilleur buteur avec six réalisations.

Portée par l'inattendu Schillaci, la Nazionale s'était hissée en demi-finale. A Naples, lors d'une rencontre restée historique pour sa dramaturgie, elle avait subi la loi de l'Argentine de Diego Maradona, alors joueurs du Napoli (1-1 a.p., 4 tab à 3). "Toto" avait ouvert le score à la 17e minute.

Dans le match pour la troisième place contre l'Angleterre, Schillaci avait fait la différence en inscrivant un penalty à la 86e minute, peu après l'égalisation anglaise (2-1).

"Toto" a honoré sa 17e et dernière sélection sous le maillot azzuro, pour un total de sept buts, en 1991. Il avait terminé sa carrière au Japon en 1997.

Après avoir quitté les terrains de football, il était retourné en Sicile et avait créé une école de football à Palerme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Kiev dit avoir "détruit" un entrepôt d'armement en Russie

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Depuis le 24 février 2022, les troupes russes sont entrées sur le territoire ukrainien déclenchant un conflit qui a provoqué de nombreuses destructions et entraîné une crise humanitaire. (© KEYSTONE/EPA/DANYLO ANTONIUK)

Des drones ukrainiens ont "détruit" un entrepôt contenant des missiles et des munitions d'artillerie dans l'ouest de la Russie, selon une source des services de sécurité ukrainiens. Les autorités russes ordonnent, elles, des évacuations en raison d'un "incendie".

Des vidéos, publiées sur les réseaux sociaux et par des médias russes et ukrainiens, montrent d'impressionnantes explosions répétées et un immense panache de fumée.

L'AFP n'est pas en mesure de confirmer leur authenticité dans l'immédiat.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des drones ont "littéralement détruit" un entrepôt situé dans la région de Tver, à Toropets, a déclaré la source ukrainienne.

Armement stocké

Des missiles balistiques, des bombes aériennes guidées et des munitions d'artillerie y étaient stockés, selon elle.

"Après les frappes de drones ukrainiens, une détonation très puissante s'est produite", a ajouté cette source.

En 2018, Dmitri Boulgakov, à l'époque vice-ministre russe de la Défense, avait affirmé qu'un entrepôt dédié au stockage de missiles, de munitions et de matériaux explosifs serait bientôt mis en service à Toropets, selon l'agence d'Etat Ria Novosti.

Cette ville se trouve à environ 400 km au nord-ouest de Moscou.

Les autorités régionales de Tver ont elles annoncé sur Telegram qu'un "incendie (était) en cours d'extinction à l'endroit où sont tombés les débris d'un drone" à Toropets, sans mentionner d'entrepôt d'armement.

Elles ont affirmé que les systèmes de défense antiaérienne continuaient de "repousser une attaque de drones massive" contre la ville.

"Afin d'assurer la sécurité des habitants, le gouverneur de la région de Tver, Igor Roudenia, a ordonné une évacuation partielle de la population", ont indiqué les autorités.

L'Ukraine mène régulièrement des frappes de drones contre le territoire russe, touchant parfois des cibles très éloignées de ses frontières.

Elle affirme souvent viser des infrastructures militaires ou énergétiques afin de perturber la logistique des troupes russes, qui ont envahi le pays en février 2022.

Kiev mène ces frappes en réplique aux bombardements russes qui dévastent quotidiennement son territoire.

Une cinquantaine de drones interceptés

L'armée russe a par ailleurs annoncé mercredi avoir détruit dans la nuit 54 drones ukrainiens, dont la moitié au-dessus du territoire de la région russe de Koursk, théâtre d'une offensive ukrainienne d'ampleur depuis début août.

Pendant la nuit, "les systèmes de défense antiaérienne ont détruit 54 drones aériens ukrainiens", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Selon l'armée russe, 27 drones ont été détruits au-dessus de la région de Koursk, frontalière de l'Ukraine, les drones restants ayant été abattus dans les régions russes de Briansk (16), Smolensk (7), Belgorod (3) et Oriol (1).

Dans la région de Belgorod, quatre personnes ont été blessées et hospitalisées à la suite d'une attaque de drone, a écrit sur Telegram le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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