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Des élections chaotiques à l'Assemblée nationale française

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La macroniste Yael Braun-Pivet, réélue la veille au perchoir, mène la série d'élections de postes-clefs au parlement. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Un "bourrage d'urnes" au Parlement français: l'élection des vice-présidents de l'Assemblée nationale a donné lieu aux premières passes d'armes de la 17e législature vendredi. Un vote a été annulé en raison d'un trop grand nombre de bulletins par rapport aux votants.

A l'issue des deux tours, six vice-présidents ont été élus, dont deux de la France insoumise mais aucun du Rassemblement national. Les trois postes de la questure sont revenus dans la soirée à Brigitte Klinkert (Renaissance), Christine Pirès Beaune (PS) et Michèle Tabarot (LR).

Mais les premières opérations de vote se sont déroulées de manière houleuse, un scrutin ayant dû être annulé, après l'apparition suspecte de dix enveloppes surnuméraires dans les urnes.

Une source parlementaire a confié à l'AFP n'avoir "aucun précédent en tête" d'une telle situation. "Honte à ceux qui ont pratiqué cette fraude", a tonné dans l'hémicycle le député PS Jérôme Guedj, demandant une enquête et la révision des modalités de vote.

"Triste du spectacle qu'on donne"

Salle des Quatre-colonnes, où les députés rencontrent la presse, les élus se montraient désabusés. "Je suis un peu triste du spectacle qu'on donne", a réagi Jean-René Cazeneuve (Ensemble pour la République, ex-Renaissance). "Le soupçon par rapport au bourrage d'urnes existe", a relevé le porte-parole de la droite républicaine, Vincent Jeanbrun.

Après un nouveau vote, quatre des six vice-présidents ont été élus au premier tour: les Insoumises Nadège Abomangoli et Clémence Guetté, qui sera la première vice-présidente, la candidate d'Horizons et vice-présidente sortante Naïma Moutchou, et Xavier Breton (droite républicaine).

Au second tour, le ministre de l'industrie démissionnaire Roland Lescure et la députée LR Annie Genevard ont été élus, le RN ne parvenant pas à faire gagner ses deux vice-présidents sortants, Sébastien Chenu et Hélène Laporte.

Chantre d'une représentation équilibrée de chaque force politique dans les instances de l'Assemblée nationale, le groupe de Marine Le Pen avait annoncé qu'il voterait pour Mmes Abomangoli, Guetté, Moutchou, Laporte et MM. Breton et Chenu.

"Magouilles" dénoncées

"Toutes les forces politiques doivent être représentées au bureau", a souligné autour de minuit Mme Le Pen, dénonçant les "magouilles" des autres groupes qui se sont "accaparé l'intégralité des postes". Elle a annoncé que son groupe ne participerait pas à l'élection des secrétaires.

"Le RN avait perdu. Ce qu'il a cherché à faire là avec son pseudo-coup d'éclat", c'est "masquer le fait qu'ils sont perdants d'office, laisser entendre qu'il pourrait y avoir des retours d'ascenseur", a commenté la députée LFI Sarah Legrain.

Dans l'hémicycle, la macronie n'a pas manqué de relever ce soutien inattendu du RN à La France insoumise. "LFI étant élue avec les voix du Rassemblement national, ils pourraient au moins leur serrer la main", a lancé le ministre de l'intérieur démissionnaire Gérald Darmanin.

La macronie, qui avait en 2022 concédé deux vice-présidences au RN, dans le souci d'une représentation équitable des groupes, a cette fois-ci fait le choix de s'entendre avec la droite pour permettre l'élection de Yaël Braun-Pivet. Les deux camps briguant au passage un nombre de postes disproportionnés par rapport à leurs poids à l'Assemblée nationale.

"Matchs différents"

Le risque pour le camp présidentiel est de se mettre à dos l'ensemble des oppositions, en échange d'une alliance avec LR loin de lui assurer une majorité absolue, l'ensemble pesant 213 députés (contre 289 nécessaires).

Selon des sources concordantes, la droite demande également la commission des finances, qui se jouera samedi. Pour que ce poste revienne à la droite républicaine, il faudra que la majorité sortante prenne part au vote, ce qui est contraire aux usages. "Une honte", a dénoncé Manuel Bompard (LFI).

Pour le président français Emmanuel Macron, cette alliance pour le perchoir est le premier pas vers la constitution d'un gouvernement qui aurait le soutien de la droite, ce qui permettrait de doucher les espoirs de gouverner de la gauche.

Les responsables du Nouveau Front populaire semblaient toutefois ne pas vouloir renoncer vendredi. "Ce sont des matchs différents ([entre l'Assemblée et Matignon]. On est là, on continue et on y croit", a assuré la patronne des écologistes Marine Tondelier sur franceinfo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Une Convention contre les dangers biologiques approuvée à l'OIT

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Les employés auront le droit de refuser une tâche liée aux dangers biologiques si leur santé n'est pas garantie par leur entreprise (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les membres de l'Organisation internationale du travail (OIT) ont approuvé une nouvelle Convention contre les dangers biologiques au travail. L'accord, validé vendredi à Genève, prévoit des réparations pour les malades, blessés ou décès en lien avec ce problème.

Après deux ans de discussions, il a été voté au terme des deux semaines de la Conférence internationale du travail par 406 voix, contre 12 oppositions et 13 abstentions. Il faudra au moins deux ratifications parmi les 187 membres pour qu'il entre en vigueur.

"Un moment historique", alors que "le monde est confronté à un avenir de pandémies", a affirmé à la presse une sous-directrice générale de l'OIT, Mia Seppo. La Convention et les recommandations qui l'accompagnent, votée elles par 390 voix contre 20 oppositions et 21 abstentions, ont été validées "non seulement à un moment adapté mais elles sont indispensables", a-t-elle aussi dit.

Les employeurs devront garantir "raisonnablement" une prévention et une protection pour que l'exposition aux dangers biologiques soit menée sans menace pour la sécurité et la santé. Des évaluations devront être établies avec les travailleurs et leurs représentants. Des équipements de protection adaptés devront être offerts aux employés.

Le groupe des employeurs s'est toutefois dit "inquiet" de certaines recommandations qui accompagnent la Convention. Il a déploré un manque de "flexibilité" dans les discussions.

Droit de se retirer donné aux travailleurs

De leur côté, les travailleurs devront être consultés à toutes les étapes du dispositif, de la prévention aux investigations en cas de problèmes. Ils pourront faire valoir un droit à se retirer de leur activité si leur santé est menacée.

Leur groupe a salué le premier instrument international, établi après la pandémie, à aborder la question des dangers biologiques au travail. Il a ajouté que le changement climatique va exposer davantage les employés à ceux-ci. La Convention protégera davantage les personnes les plus vulnérables. Elle va "améliorer la sécurité et la santé de millions de travailleurs dans le monde", ajoute l'un de ses représentants.

Parmi les autres discussions à la Conférence internationale du travail, la Palestine aura obtenu davantage de droits dans les réunions de l'organisation. Un financement stable de l'institution a aussi été validé.

Les milliers de délégués ont décidé qu'une Convention et des recommandations sur l'économie des plateformes numériques devraient être établies. Des "tensions significatives" ont été observées, a admis une sous-directrice générale de l'OIT, Manuela Tomei. Les discussions vont se poursuivre l'année prochaine lors de la Conférence internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Kazakhstan: morts de phoques protégés - activités humaines en cause

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Le phoque de la Caspiene, seul mammifère présent dans cette mer, est sur la liste rouge des espèces menacées. (© KEYSTONE/AP RU-RTR Russian Television)

Les autorités du Kazakhstan ont mis en cause vendredi les activités humaines et le réchauffement dans la mort massive d'une espèce protégée de phoques en mer Caspienne. Ce phoque, seul mammifère présent dans cette mer, est sur la liste rouge des espèces menacées.

Selon le ministère de l'Agriculture, "les principales causes de mortalité des phoques sur les côtes kazakhes de la mer Caspienne entre 2022 et 2024 sont la toxicose chronique, la peste des carnivores, la pneumonie aiguë et l'asphyxie due à la libération de gaz naturel des fonds marins".

Le phoque de la Caspienne, seul mammifère présent dans cette mer, a été inscrit par le Kazakhstan sur sa liste rouge des espèces menacées.

Accumulation de polluants

La toxicose chronique s'explique d'après diverses études scientifiques par une accumulation de polluants dans le corps des phoques, ce qui perturbe leur système immunitaire.

"La baisse du nombre de phoques est due à une diminution de l'immunité des animaux et à leur sensibilité à diverses maladies, comme la toxicose chronique et la peste des carnivores", explique le ministère de l'Agriculture.

Baisse du niveau de l'eau

Par ailleurs, les autorités notent des "facteurs climatiques défavorables, comme la baisse du niveau de la Caspienne", ainsi que "la réduction de la durée de l'hiver et le réchauffement", parmi les autres "principales menaces pesant sur l'espèce".

De plus, les autorités kazakhes citent des activités humaines mettant en péril la reproduction des phoques, dont "la navigation hivernale et les filets de pêche".

Vagues de décès depuis 2022

Rien que depuis novembre 2024, environ 2200 phoques ont été retrouvés morts sur les côtes de cet immense pays centrasiatique et plusieurs vagues de décès ont eu lieu depuis 2022.

La Caspienne est une mer fermée, aussi considérée comme le plus grand lac au monde avec ses 371'000 kilomètres carrés - une superficie supérieure à celle de l'Allemagne. Elle borde cinq pays (Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Russie, Turkménistan).

D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature, le nombre de phoques a baissé de plus de 70% au siècle dernier, avant de remonter à environ 270'000 selon des estimations des autorités kazakhes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pour se relancer dans l'IA, Meta investit dans Scale AI

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Scale AI est une société très peu connue du grand public, qui s'est spécialisée dans la mise en état de données utilisées pour développer les grands modèles d'IA générative (archives). (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Meta va effectuer un investissement "significatif" au capital de la start-up d'intelligence artificielle (IA) Scale AI, opération qui la valorise à 29 milliards de dollars. La transaction reflète la volonté de la maison mère de Facebook d'accélérer dans l'IA.

Interrogé par l'AFP sur la taille de cette participation, chiffrée par plusieurs médias américains à 49%, Scale AI n'a pas donné suite dans l'immédiat, son communiqué publié jeudi évoquant seulement une part minoritaire du capital. Meta a également confirmé ce rapprochement, qualifié de "partenariat stratégique", selon un déclaration transmise à l'AFP.

Pour obtenir 49% des actions de Scale AI avec cette valorisation, Meta devrait débourser un peu plus de 14 milliards de dollars (11,3 milliards de francs). Cela en ferait le deuxième plus important investissement de la société derrière les 19 milliards déboursés pour l'acquisition de la plateforme de messagerie WhatsApp en 2014.

La transaction s'effectue sur la base d'une valorisation plus que doublée par rapport à la dernière levée de fonds de Scale AI, en mai 2024. Meta était déjà entré au capital à cette occasion, de même qu'Amazon, Intel ou le champion des puces IA Nvidia, la jeune pousse de San Francisco étant alors estimée à 13,8 milliards de dollars.

Scale AI est une société très peu connue du grand public, qui s'est spécialisée dans la mise en état de données utilisées pour développer les grands modèles d'IA générative. La qualité des données qui alimentent ces logiciels est souvent considérée comme au moins aussi importante que les modèles eux-mêmes, car elles sont déterminantes dans les résultats proposés par l'IA générative.

Cap sur la "superintelligence"

L'initiative de Meta, dont le bruit circulait depuis plusieurs jours déjà, vise à la relancer dans la course à l'IA, le groupe étant l'objet d'un certain scepticisme quant aux résultats obtenus jusqu'ici. La dernière version de son grand modèle (LLM), Llama 4, lancée début avril, a été mal accueillie, certains critiquant ses performances jugées décevantes dans plusieurs domaines, notamment l'écriture de code.

Pour ne rien arranger, l'entreprise de Menlo Park (Californie) a soumis à la plateforme d'évaluation d'IA générative LMArena une version de Llama 4 différente de celle disponible pour le grand public, afin d'obtenir de meilleurs résultats. La déconvenue est d'autant plus marquée que Meta a investi des milliards de dollars dans l'IA générative et en a fait l'une de ses priorités stratégiques.

Selon plusieurs médias américains, les grands concurrents de l'entreprise californienne dans l'IA ont même réussi à débaucher plusieurs de ses ingénieurs. Dans le cadre de l'accord annoncé jeudi, le patron de Scale AI, Alexandr Wang, va rejoindre Meta, "pour pour participer à nos travaux sur la superintelligence", selon le groupe dirigé par Mark Zuckerberg.

"Nous en dirons davantage dans les prochaines semaines sur ce projet et les gens formidables qui vont rejoindre l'équipe", a expliqué Meta. Selon le New York Times, l'empire des réseaux sociaux prévoit de créer un laboratoire de recherche dédié à la "superintelligence", considéré comme le stade où l'IA atteindra un niveau de réflexion et de compréhension supérieur à celui des humains.

L'actuel responsable de la stratégie de Scale AI, Jason Droege, va assurer le rôle de directeur général par intérim. Certains observateurs interprètent l'initiative de Meta comme une manière très onéreuse d'attirer plusieurs talents IA de premier plan, dont Alexandr Wang, qui a créé Scale AI en 2016 à 19 ans seulement.

Des médias rapportent que Mark Zuckerberg s'est personnellement impliqué dans le projet et a directement intercédé auprès du jeune dirigeant. Dans un message aux équipes de Scale AI, il a indiqué qu'il emmènerait avec lui d'autres ingénieurs chez Meta, des médias américains évoquant plusieurs dizaines de salariés.

Le patron de Scale AI a laissé entendre qu'il avait accepté la proposition de Meta en partie parce qu'elle permettait de racheter les actions détenues par les salariés, alors qu'il leur était difficile de les vendre jusqu'ici parce que la société n'est pas cotée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Armes nucléaires: les dépenses ont franchi 100 milliards de dollars

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ILa Russie n'est plus troisième dans le volume de dépenses sur les armes nucléaires par les différents pays (archives). (© KEYSTONE/AP Russian Defense Ministry Press Service)

Les dépenses des neuf puissances nucléaires ont franchi l'année dernière pour la première fois la barre des 100 milliards de dollars (près de 82 milliards de francs). Elles ont augmenté de plus de neuf milliards sur un an, selon un rapport publié vendredi à Genève.

Chaque seconde, plus de 3160 dollars sont injectés dans cet armement, affirme la Campagne internationale pour l'abolition des armées nucléaires (ICAN), Prix Nobel de la paix en 2017. Les Etats-Unis ont vu l'augmentation la plus importante, de 5,3 milliards.

Ils dépensent davantage que tous les autres acteurs nucléaires réunis, soit plus de 56 milliards. La Chine suit avec 12,5 milliards, devant les Britanniques à un peu plus de 10 milliards qui avancent à la troisième place.

Le secteur privé a lui gagné au moins 43,5 milliards de dollars dans ses contrats, alors que ceux en cours pèsent au moins 463 milliards. De nouveaux arrangements ont atteint au moins 20 milliards l'année dernière.

Sur cinq ans, les dépenses des neuf Etats officiellement dotés de cet armement ont atteint au total près de 416 milliards et ont augmenté de 47%. ICAN répète que les 100 milliards de l'année dernière auraient pu être utilisés contre le changement climatique et la perte de biodiversité ou encore pour la santé.

Alors que l'ONU fait toujours plus face à des problèmes de liquidités, le montant aurait payé près de 30 fois l'enveloppe de l'organisation.

Près de 100 pays ont signé ou sont partie au Traité d'interdiction de l'arme nucléaire. Malgré la demande du Parlement, la Suisse ne fait elle toujours pas partie de ces Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un juge interdit à Trump d'envoyer la garde nationale à Los Angeles

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Donald Trump a décidé d'envoyer plus de 4000 gardes nationaux à Los Angeles. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Le déploiement de la garde nationale ordonné par le président américain Donald Trump pour faire face aux manifestations à Los Angeles était illégal, a décidé jeudi un juge fédéral. Cette décision est un nouveau revers sur le front judiciaire pour le milliardaire.

Le ministère américain de la justice a immédiatement interjeté appel, arguant que cette décision constituait "une ingérence extraordinaire dans les pouvoirs constitutionnels du président en tant que commandant en chef".

Le juge fédéral a affirmé que le président n'avait pas "suivi la procédure requise par le congrès pour ses actes". Il a par ailleurs ordonné que le contrôle de ce corps de réserve à double tutelle soit rendu au gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui avait attaqué ce déploiement en justice en dénonçant un virage autoritaire.

"Ce n'est pas un monarque. Ce n'est pas un roi et il devrait cesser d'agir comme tel", a réagi lors d'une conférence de presse M. Newsom, à l'inimitié bien connue avec Donald Trump, après la décision du magistrat.

Le juge a suspendu l'application de celle-ci jusqu'à vendredi, et une cour d'appel fédérale a ensuite repoussé cette échéance à mardi, le temps qu'elle puisse examiner l'appel du ministère de la Justice. Avec ce sursis, Trump aura encore le contrôle de la garde nationale ce week-end en Californie, alors que sont attendues des manifestations.

Couvre-feu

Le locataire de la Maison Blanche, 79 ans samedi, avait décidé le week-end dernier de prendre le contrôle fédéral de la garde nationale de Californie et avait déployé 4000 de ses membres dans les rues de Los Angeles, théâtre depuis près d'une semaine de manifestations contre l'interpellation musclée d'étrangers en situation irrégulière. Il avait également décidé d'envoyer 700 militaires d'active du corps des Marines, une mesure extrêmement rare dans l'histoire des Etats-Unis.

Les manifestations dans la deuxième plus grande ville des Etats-Unis ont été émaillées par moments de certaines violences et dégradations. Mais dans sa décision de 36 pages, le juge a affirmé que la violence constatée était "bien loin" de la "rébellion" décrite par Donald Trump pour justifier le déploiement de militaires.

Le milliardaire républicain a attribué jeudi le relatif retour au calme à Los Angeles depuis deux jours à sa réponse musclée, mais le couvre-feu décrété par la maire démocrate de la ville a aussi pu y contribuer.

Sénateur menotté

Gavin Newsom "avait totalement perdu le contrôle de la situation. Il devrait me dire MERCI de lui avoir sauvé les fesses, au lieu d'essayer de justifier ses erreurs et son incompétence!!!", avait asséné Donald Trump avant la décision de justice.

Figure centrale de l'opposition démocrate, Gavin Newsom, 57 ans, est considéré comme un possible candidat démocrate à la présidentielle de 2028.

Si le gouverneur de Californie a dénoncé "le fantasme fou d'un président dictatorial", c'est un autre démocrate de l'Etat qui s'est retrouvé sous les projecteurs jeudi. Le sénateur Alex Padilla a été évacué manu militari pour avoir interrompu une conférence de presse à Los Angeles de la ministre de la sécurité intérieure Kristi Noem.

Dans une vidéo virale, on l'entend s'identifier et interpeller la ministre avant d'être poussé dehors, forcé à terre et menotté par les agents.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé sur le réseau social X que "le sénateur Padilla devrait avoir honte de son comportement puéril". Le sort réservé au sénateur, poste particulièrement prestigieux aux Etats-Unis, a indigné les démocrates, leur chef de file au Sénat Chuck Schumer évoquant des "relents de totalitarisme".

Situation calme à LA

Jeudi à Los Angeles, la situation semblait revenue à un certain calme. "Tout est sous contrôle ici à Ground Zero", a déclaré à l'AFP Lynn Sturgis, enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux de l'Etat fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.

Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d'autres villes américaines, toujours dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.

Au Mexique, d'où sont originaires nombre de sans-papiers présents au Etats-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu'elle n'était "pas d'accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement".

Donald Trump avait promis pendant sa campagne de s'en prendre aux "criminels venus de l'étranger". Mais ses efforts pour lutter contre l'immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d'activité.

Sur le plan économique, il a admis devoir "faire quelque chose" rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l'agriculture et de l'hôtellerie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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