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Economie

Offre en ligne de la SSR: le bras de fer se poursuit aux Chambres

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Le Conseil national entend toujours restreindre la publication de textes en ligne par la SSR (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le bras de fer se poursuit aux Chambres fédérales concernant l'aide aux médias. Le National a confirmé jeudi par 115 voix contre 81 sa volonté de limiter l'offre en ligne de la SSR, contrairement à ce que souhaitait le Conseil des Etats.

L'article proposé prévoit que les contenus en ligne ne puissent inclure des textes que dans la mesure où il existe "un lien temporel et thématique direct avec un programme", a expliqué Philipp Kutter (Centre/ZH) au nom de la commission. La longueur des textes doit être limitée.

Ces dispositions figurent déjà dans la concession, mais cela ne suffit pas, a-t-il estimé. Elles doivent éviter que les moyens "colossaux" dont dispose la SSR grâce à la redevance ne créent une distorsion de concurrence et n'empêchent des initiatives des privés dans le domaine numérique, a ajouté Frédéric Borloz (PLR/VD).

La gauche et le Conseil fédéral se sont opposés en vain à cet article. Pour Jon Pult (PS/GR) et Simonetta Sommaruga, ces questions sont déjà réglées dans la concession, elles n'ont rien à faire dans la loi. Des secteurs comme la formation ou la culture, où il n'y a que peu de concurrence des privés, seraient les premiers à en pâtir, ont-ils averti.

La quote-part de la redevance de radio-télévision attribuée aux diffuseurs locaux et régionaux privés qui en ont le droit doit quant à elle être fixée entre 6 et 8% au moins du produit de cette taxe. Les sénateurs s'étaient prononcés mardi pour un taux de 8% au moins.

La Chambre du peuple s'est aussi montrée moins généreuse que celle des cantons sur les contributions aux médias en ligne. Pour elle, le montant de ces aides doit atteindre au maximum 60% du chiffre d'affaires généré par l'entreprise. Le gouvernement préconisait 80%. Mardi, le Conseil des Etats avait fait un pas en direction du National en proposant 70%.

Délais courts

Les nouveaux médias en ligne pourront prétendre à une aide dans leurs deuxième, troisième et quatrième exercices s'ils présentent des chiffres d'affaires minimaux fixés par la loi. Le National a maintenu cette exigence.

Le Conseil national a également campé sur ses positions concernant la durée de validité de ces mesures. L'aide aux médias en ligne et le rabais pour la distribution matinale doivent être limités à cinq ans. Il a rejeté par 99 voix contre 96 une proposition de compromis qui souhaitait la faire passer à sept ans, alors que le Conseil des Etat prévoit dix ans.

Une évaluation de la loi sur l'aide aux médias en ligne doit être entamée après trois ans, et non cinq comme prévu par les sénateurs. Cette aide est une solution temporaire pour soutenir les médias dans leur transformation, elle n'est pas une fin en soi, a plaidé Katja Christ (PVL/BS). Des délais courts maintiendront la pression pour trouver des solutions rapides.

Propositions de compromis

Les députés se sont en revanche rapprochés des sénateurs sur les aides aux institutions de formation. Celles-ci bénéficieront aux institutions dont les diplômes sont "reconnus par la branche". Mais le National ne veut pas nécessairement qu'ils correspondent au niveau tertiaire B.

Concernant les agences de presse, la Chambre du peuple s'est ralliée au Conseil des Etats National. Elle renonce désormais à préciser que les aides accordées ne doivent pas être investies à l'étranger. Le PLR et l'UDC souhaitaient maintenir cette exigence.

L'objet retourne au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre

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Une recommandation du rapport de la BCE vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.

Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.

Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.

Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".

Réduire le nombre de coussins de capitaux

Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.

Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.

La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.

Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.

Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.

La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.

Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.

La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BNS remanie ses prévisions de croissance et d'inflation

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S'agissant de l'inflation, la pression à moyen terme n'a guère changé depuis septembre, observe la BNS (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS affine jeudi sa prévision de croissance pour l'année qui s'achève à 1,5%, dans le haut de la fourchette de 1,0% à 1,5% précédemment articulée. L'institut d'émission table en outre toujours sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1% l'an prochain.

S'agissant de l'inflation, la pression à moyen terme n'a guère changé depuis septembre, nonobstant des relevés un peu plus faible que prévu ces derniers mois. La BNS campe sur un renchérissement moyen de 0,2% en 2025, mais revoit à 0,3% contre 0,5% celui pour 2026 et à 0,6% contre 0,7% celui pour 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BNS maintient son taux directeur à 0,0%

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La BNS maintient sa politique monétaire inchangée, son taux directeur restant fixé à 0,0% (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Banque nationale Suisse (BNS) prolonge la pause sur les taux d'intérêt. Le taux directeur reste inchangé à 0,0%. Elle restera active au besoin sur le marché des devises.

Les avoirs à vue détenus par les banques à la BNS se voient appliquer, jusqu'à un seuil défini, le taux directeur de la BNS. Pour la part des avoirs à vue dépassant ce seuil, le taux appliqué continue d'être inférieur de 25 points de base au taux directeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Une pharmacie remporte le Prix de la Jeune pousse du commerce genevois

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Ahya & Ahmed ont ouvert la pharmacie Sécheron il y a cinq mois

Elle fait partie des grandes gagnantes des Prix du commerce de l’économie genevoise 2025. La Pharmacie Sécheron a reçu le Prix de la Jeune pousse, dont Radio Lac est partenaire.

Ahmed et Ahya ont ouvert la pharmacie il y a tout juste cinq mois, non sans difficultés. Ce prix vient donc récompenser des mois de travaux, explique Ahya.

Ahya

"On a eu beaucoup de doutes, de peurs, mais on était convaincus par ce projet"

Cette distinction, dotée de 7'000 francs, met en avant un commerce créé il y a moins de trois ans et porteur d’un concept original et durable. Mais peut-on être vraiment original quand on tient une pharmacie?

AhyaGérante de la pharmacie Sécheron

 

 

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Helvetia Baloise va supprimer jusqu'à 1800 postes en Suisse

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L'assureur Helvetia Baloise prévoit la suppression de 2000 à 2600 emplois au total ces trois prochaines années. Ici, la secrétaire générale Barbara Bolliger et le président du conseil d'administration Thomas Schmuckli. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Fraîchement fusionné, l'assureur Helvetia Baloise prévoit la suppression de 2000 à 2600 emplois au total ces trois prochaines années, dont 1400 à 1800 en Suisse.

Le groupe a informé mardi ses employés des mesures de restructurations prévues après la fusion de Baloise et Helvetia, a indiqué à l'agence AWP un porte-parole de l'entreprise, confirmant une information de Reuters.

Actuellement, le nouveau groupe établi à Bâle recense quelque 22'000 collaborateurs répartis entre huit pays européens. Le patron du groupe, Fabian Ruprecht, avait informé dans la foulée de l'annonce de la fusion de Baloise et d'Helvetia la suppression de doublons. Les médias avaient évoqué près de 2000 postes devant être biffés.

En Suisse, Helvetia Baloise va supprimer entre 1400 et 1800 emplois entre 2026 et 2028. En Allemagne, 260 à 330 postes disparaîtront. Les réductions d'effectifs prévues en Suisse visent essentiellement les fonctions au siège du groupe et des services internes, selon le porte-parole. Une procédure de consultation sera lancée en janvier prochain.

Helvetia et Baloise ont finalisé leur fusion le 5 décembre dernier, formant l'entité Helvetia Baloise et donnant ainsi naissance au plus grand assureur couvrant toutes les branches en Suisse, avec un volume d'affaires de plus de 20 milliards de francs.

Synergies de 350 millions de francs

Lors de l'annonce de ce rapprochement, en avril, les deux sociétés avaient averti que la fusion entraînerait des suppressions de postes en particulier dans les pays où il existe des chevauchements. Elles avaient ajouté que ces réductions d'effectifs interviendraient "dans la mesure du possible" par l'entremise des fluctuations naturelles ainsi que des mesures de retraite anticipée.

Selon elles, la fusion doit permettre de réaliser des synergies annuelles d'environ 350 millions de francs avant impôts, les coûts d'intégration étant eux devisés entre 500 et 600 millions ces prochaines années jusqu'à l'échéance prévue de 2028. En outre, la nouvelle entité devrait générer nettement plus de liquidités et la capacité à verser des dividendes devrait augmenter d'environ 20% d'ici 2029.

Présenté comme une fusion entre égaux, le rapprochement a formellement adopté les traits d'une acquisition de Baloise par Helvetia. Les anciens responsables de l'établissement saint-gallois ont du reste hérité de six des onze postes de direction, dont ceux de directeur général et de directeur financier.

Revendiquant plus de deux millions de clients en Suisse, le nouveau géant du secteur emploie quelque 1700 conseillers ventilés sur 150 sites à travers tout le pays.

A 16h44 à la Bourse suisse, le titre Helvetia Baloise prenait 0,8% à 196,50 francs, dans un marché de référence SPI en recul de 0,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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