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Nouvelle-Calédonie: "l'ordre républicain sera rétabli"

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Plus de 3200 personnes sont bloquées après la suspension des vols à l'aéroport international de Nouméa. (© KEYSTONE/AP/Cedric Jacquot)

L'État est passé à l'offensive dimanche en Nouvelle-Calédonie pour tenter de rétablir "l'ordre républicain" sur le territoire, "quoi qu'il en coûte". Une opération d'envergure des gendarmes sur la route entre Nouméa et l'aéroport international a commencé.

La colère des indépendantistes a été provoquée par une réforme du corps électoral de l'archipel du Pacifique sud, contestée par les représentants du peuple autochtone kanak redoutant une réduction de leur poids. Depuis lundi dernier un cycle de violences inédit en 40 ans a fait six morts, dont deux gendarmes et quatre civils.

"Je veux dire aux émeutiers, stop, retour au calme, rendez vos armes", a répété plusieurs fois lors d'un point presse dimanche vers 18h00 (9h00 en Suisse) le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc.

"L'ordre républicain sera rétabli, quoi qu'il en coûte", a martelé le représentant de l'Etat. "Les consignes de fermeté sont passées", a abondé le ministre de l'Intérieur et des Outremer Gérald Darmanin, dans un message sur X.

Vaste opération

Pour reprendre le contrôle d'une situation insurrectionnelle, l'exécutif a donné la priorité au dégagement de la route entre Nouméa et son aéroport international de La Tontouta, situé à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de la "capitale" calédonienne et fermé aux vols commerciaux.

Sur cet axe stratégique pour permettre le réapprovisionnement du sud de la grande île soumis à des pénuries, l'Etat a lancé dimanche matin (samedi soir à Paris) une vaste opération avec 600 gendarmes, dont une centaine de membres du GIGN, unité d'élite.

Un convoi constitué de blindés de la gendarmerie et d'engins de chantier a parcouru cet axe pour supprimer tous les obstacles. "L'opération de dégagement de la grande route (...) a été un succès: 76 barrages détruits", s'est félicité Gérald Darmanin dans son tweet.

"On est pacifistes, nous"

Mais la voie est encore encombrée à de nombreux endroits de carcasses de voitures brûlées, ferraille et bois entassés.

Les gendarmes "sont passés, ils ont déblayé, et nous, on est restés sur le côté. On est pacifistes, nous", confie à l'AFP Jean-Charles, la cinquantaine, tête enturbannée d'un foulard et drapeau kanak à la main à La Tamoa, à quelques kilomètres de l'aéroport. "Une fois qu'ils sont passés, on a remis le barrage. De toute façon, il est filtrant, (...) sauf la nuit", affirme-t-il.

Rétablir la circulation presse d'autant plus que la Nouvelle-Zélande et l'Australie ont annoncé dimanche avoir demandé à la France de pouvoir poser des avions, afin de rapatrier leurs ressortissants.

Samedi, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie estimait que 3200 personnes étaient bloquées en l'absence de vols commerciaux, soit parce qu'elles ne pouvaient pas quitter l'archipel, soit parce qu'elles ne pouvaient pas le rejoindre.

Les violences ont fait six morts, le dernier en date samedi après-midi, un Caldoche (Calédonien d'origine européenne) à Kaala-Gomen, dans la province Nord. Les cinq autres morts sont deux gendarmes et trois Kanak, dans l'agglomération de Nouméa. Au total, "230 émeutiers ont été interpellés", selon le Haut-commissariat de la République.

"On commence à manquer de nourriture"

Reprendre le contrôle devrait être un travail de longue haleine pour les forces de l'ordre, alors que des routes sont toujours coupées, que les dégradations continuent, et que les forces de l'ordre estiment toujours le nombre d'émeutiers entre 3000 et 5000.

"Des écoles ont encore été détruites", de même que "des pharmacies, des centres vitaux d'approvisionnement alimentaire, des surfaces commerciales", a listé dimanche Louis Le Franc, ajoutant: "On commence à manquer de nourriture".

Le haut-commissaire a annoncé de nouvelles "opérations de harcèlement" par les unités d'élite de la police et de la gendarmerie "dès cette nuit (de dimanche à lundi, ndlr.), là où il y a des points durs", dans les villes de Nouméa, Dumbéa et Païta notamment.

"Grâce aux 700 forces de l'ordre supplémentaires arrivées et aux 350 qui arriveront aujourd'hui (dimanche), dont de nombreux militaires du GIGN et policiers du RAID, les opérations vont se multiplier dans les prochaines heures", a confirmé Gérald Darmanin dans son tweet, relevant "200 interpellations et la réouverture de 20 commerces alimentaires".

Louis Le Franc a appelé ceux qui ont constitué des "groupes de protection" pour défendre leurs quartiers "à garder espoir" et "à ne pas commettre l'irréparable", qui provoquerait "un embrasement général". "Tout ça va se terminer, croyez-moi", a-t-il promis.

Etat d'urgence maintenu

Pour la population, se déplacer, acheter des produits de première nécessité et se soigner devient plus difficile chaque jour. Les nombreux obstacles à la circulation compliquent la logistique pour approvisionner les magasins, surtout dans les quartiers les plus défavorisés.

Les mesures exceptionnelles de l'état d'urgence sont maintenues, à savoir le couvre-feu entre 18h00 et 6h00 (9h00 et 21h00 en Suisse), l'interdiction des rassemblements, du transport d'armes et de la vente d'alcool et le bannissement de l'application TikTok.

Dimanche, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a annoncé que les collèges et lycées resteraient fermés jusqu'au 24 mai inclus sur tout le territoire, en raison "de l'ampleur des violences et des dégradations commises". Les écoles de la province Sud, de loin la plus peuplée, garderont également portes closes toute la semaine.

La réforme constitutionnelle qui a mis le feu à poudres vise à élargir le corps électoral aux scrutins provinciaux de Nouvelle-Calédonie, au risque de marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak", selon les indépendantistes. Elle a été adoptée par les députés, après les sénateurs, dans la nuit de mardi à mercredi.

Ce texte devra encore être voté par les parlementaires réunis en Congrès, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient avant.

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, son homologue au Sénat Gérard Larcher et plusieurs parlementaires de tous bords politiques ont demandé vendredi lors d'une réunion à Matignon une mission de dialogue pour apaiser la crise, mais le consensus semblait moins net sur un report de la convocation du Congrès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Gaza: Paris, Berlin et Londres appellent à un cessez-le-feu

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Cinq mineurs ont été tués par une nouvelle frappe à Gaza-ville dans la nuit de vendredi à samedi (archives). (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont demandé vendredi un "retour immédiat au cessez-le-feu" dans la bande de Gaza. Ils se sont dit "révoltés" par le bilan parmi les civils depuis qu'Israël a rompu la trêve.

Les trois pays ont également dénoncé "un recul dramatique pour la population de Gaza, les otages, leurs familles et l'ensemble de la région". Le communiqué commun a été diffusé en anglais les chefs de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, allemande Annalena Baerbock et britannique David Lammy.

Les opérations aériennes et terrestres menées dans la bande de Gaza par l'armée israélienne ont brisé le calme relatif qui régnait depuis l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le 19 janvier dans ce territoire dévasté par la guerre déclenchée il y a plus de 17 mois par le Hamas.

La défense civile de Gaza a fait état dans la nuit de vendredi à samedi de cinq mineurs tués par une nouvelle frappe à Gaza-ville. Cela porte à 520 le bilan des morts depuis la reprise des bombardements israéliens mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Un couple de loups au profil inédit attise les tensions en France

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Le couple de loups mobilise les pour et les contre cet animal (Photo prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Une "chance immense" ou une "menace" à "stopper"? La présence en France d'un couple de loups, de souches génétiques différentes, ravive un débat enflammé entre défenseurs de la faune sauvage et éleveurs.

C'est une association de défense de la nature, Carduelis, qui a révélé leur découverte sur le plateau de Millevaches, dans le sud-ouest du pays, il y a deux semaines. La préfecture de Corrèze a confirmé jeudi la présence des "deux individus de l'espèce loup, un mâle, d'une lignée germano-polonaise et une femelle d'une lignée italo-alpine".

Pour Carduelis, c'est une information essentielle, car "un individu, présent ou à venir, issu d'un croisement génétique entre deux lignées européennes différentes serait une première en France".

"C'est une chance immense car ça aurait pu ne jamais arriver. Ça permet un brassage génétique", a déclaré mercredi à l'AFP l'une de ses représentantes, Carmen Munoz Pastor, lors d'une manifestation devant la préfecture qui s'est transformée en face-à-face tendu avec une cinquantaine d'éleveurs.

Autorisation de tir maintenue

Ce couple de loups doit dont être protégé, notamment face aux tirs de défense autorisés par les services de l'Etat, a plaidé la présidente de l'association de défense des animaux One Voice, Muriel Arnal.

"Le mâle a déjà été blessé, a-t-elle rapporté. Il y a énormément de haine de la part de certains éleveurs alors que les loups continuent à revenir en France naturellement. Nous sommes ici pour dire 'Stop', parce qu'ils ne sont que deux dans cet immense plateau et il y a la place pour tout le monde".

La préfecture a pourtant maintenu l'autorisation de tirs de défense simple pour 25 éleveurs.

Au-delà de la France, l'Union européenne cherche à mieux protéger le bétail dans un contexte d'augmentation de la population des loups.

Sous pression des éleveurs, les pays européens se sont mis d'accord fin 2024 pour abaisser la protection du loup: la Convention de Berne, qui assure la protection de la faune, a approuvé un déclassement du statut de protection du loup, qui va passer d'espèce "strictement protégée" à "protégée".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Incendie d'une disco en Macédoine du Nord: plus de 30 suspects

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Seize des suspects sont en détention dans l'attente de leur procès à la suite de l'incendie de la discothèque, ci-contre. (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

Plus de 30 personnes, dont un ancien ministre, sont soupçonnées d'avoir eu une responsabilité dans l'incendie d'une discothèque en Macédoine du Nord qui a fait 59 morts dimanche dernier, a annoncé vendredi le procureur général.

Les personnes ayant péri dans ce sinistre, qui s'est déclaré pendant un concert de hip-hop à Kocani, une ville de l'est de ce pays des Balkans, étaient pour la plupart des jeunes. Il y a en outre eu près de 200 blessés dans ce qui a été l'un des incendies de discothèque les plus meurtriers d'Europe.

Au total, 34 personnes et trois entreprises sont soupçonnées d'actes criminels en liaison avec ce drame, a révélé le procureur général, Ljupco Kocevski, au cours d'une conférence de presse vendredi.

Parmi elles, on compte notamment sept policiers, un ancien ministre de l'Economie, trois anciens maires de Kocani, le propriétaire de l'établissement ainsi que les membres du groupe qui se produisait au moment de la tragédie, a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Libertés des personnes LGBT+ en Hongrie: l'ONU "très inquiète"

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L'ONU est inquiète d'une loi en Hongrie qui veut interdire la Marche des fiertés, comme celle-ci à Budapest en 2022. (© KEYSTONE/AP/Anna Szilagyi)

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit "très inquiet" vendredi d'une loi adoptée en Hongrie pour bannir la Marche des fiertés et qui impose des "restrictions arbitraires et discriminatoires" aux personnes LGBT+. Il réclame son abrogation.

Aux yeux de l'ONU, la législation adoptée cette semaine en Hongrie "entraîne des restrictions arbitraires et discriminatoires sur les droits des personnes LGBTIQ+ à la liberté d'expression, de réunion pacifique et à la vie privée, y compris lorsqu'elles défendent leurs droits humains lors d'événements tels que les Marches des fiertés, a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Liz Throssell.

Le haut-Commissaire Volker Türk "appelle les autorités hongroises à abroger cette loi et d'autres législations qui discriminent les individus LGBTIQ+", a-t-elle indiqué.

Il demande aussi aux autorités hongroises "de lutter contre les niveaux élevés d'intolérance, de discrimination, de harcèlement et d'intimidation liés à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, auxquels les enfants en particulier sont confrontés".

Le Parlement hongrois a adopté mardi cette loi bannissant la Marche des fiertés, le premier ministre nationaliste Viktor Orban s'insurgeant contre "l'idéologie woke".

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la foulée pour protester contre ces nouvelles mesures qui viennent s'ajouter à un arsenal déjà renforcé ces dernières années.

Procédure exceptionnelle

Le texte "interdit la tenue d'un rassemblement qui violerait la législation" de 2021, selon laquelle il n'est pas possible de promouvoir auprès des mineurs "l'homosexualité et le changement de sexe".

Soumis seulement la veille, il a été adopté via une procédure exceptionnelle à une large majorité par la coalition au pouvoir soutenue par des députés d'extrême droite (136 voix pour, 27 contre).

La législation, qui modifie les règles sur la liberté de réunion, vise à garantir que seuls les événements "respectant le droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct peuvent avoir lieu".

"Aujourd'hui nous avons voté" pour "la protection des enfants", a écrit Viktor Orban sur X. "Nous ne laisserons pas l'idéologie woke les mettre en danger".

Pour les organisateurs de la marche, prévue cette année le 28 juin, c'est "une étape supplémentaire dans la fascisation de la société", une "tentative du pouvoir de les déshumaniser".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le laboratoire AstraZeneca investit massivement en Chine

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Cet investissement en Chine doit permettre à AstraZeneca d'établir un centre mondial de recherche et développement (archives). (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

AstraZeneca a annoncé vendredi un investissement de 2,5 milliards de dollars (2,2 milliards de francs) en Chine, où son ancien patron localement, visé par des enquêtes de Pékin pour fraude et importations illégales, est aux dernières nouvelles toujours en détention.

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca ne donne pas d'informations dans son communiqué sur son ancien vice-président, Leon Wang, dont il avait annoncé en décembre le remplacement.

Le directeur général du groupe, Pascal Soriot, avait assuré début février n'avoir "aucune information" sur lui. "La réalité, c'est que nous ne pouvons pas lui parler. Nous n'en avons pas le droit", avait-il dit. "Et nous espérons tous qu'il se porte bien."

Cet investissement doit permettre à AstraZeneca d'établir un "centre stratégique mondial de R&D", dont les effectifs pourraient atteindre 1700 personnes. Il comprend aussi des accords avec trois entreprises de biotechnologies chinoises, Harbour BioMed, Syneron Bio et BioKangtai.

Cet investissement "reflète notre foi dans l'écosystème de classe mondiale des sciences de la vie à Pékin" et "notre engagement continu envers la Chine", se félicite Pascal Soriot dans le communiqué.

Le groupe avait révélé en février avoir reçu des informations de la justice et des douanes chinoises "concernant des taxes d'importation présumées impayées d'un montant de 0,9 million de dollars" sur deux médicaments contre le cancer.

"Si AstraZeneca est jugée responsable", l'entreprise pourrait devoir payer "une amende d'une à cinq fois le montant des taxes d'importation impayées", avait-elle expliqué dans un communiqué, une somme qui resterait mineure eu égard à la puissance financière de la multinationale.

AstraZeneca a annoncé pour 2024 un bénéfice net en hausse de 18%, à 7,03 milliards de dollars, contre 5,95 milliards en 2023. Son chiffre d'affaires a progressé de 21%, à 54,1 milliards de dollars, porté par une forte progression des ventes de médicaments.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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