Rejoignez-nous

International

Neuf Allemands devant la justice pour avoir projeté un coup d'Etat

Publié

,

le

Ce procès sans précédent s'est ouvert lundi sous haute surveillance. (© KEYSTONE/EPA/THOMAS LOHNES / POOL)

Théories du complot et rejet de la démocratie: le premier jour d'un procès sans précédent dans l'ère récente de neuf Allemands, suspectés d'appartenir à un groupuscule extrémiste, a donné lundi un aperçu de l'idéologie jusqu'au-boutiste de ce réseau armé.

Âgés de 42 à 60 ans, les accusés sont arrivés menottés, se cachant le visage avec des dossiers, dans la salle d'audience du tribunal de Stuttgart, protégés par d'impressionnantes mesures de sécurité.

Les neuf suspects sont les premiers des 26 membres de ce réseau extrémiste démantelé fin 2022 à comparaître devant la justice.

Deux autres procès sont prévus dans quelques semaines à Francfort et Munich pour le reste du groupe. "C'est probablement l'une des plus grandes procédures de l'histoire", a estimé le porte-parole du tribunal de Stuttgart, Lars Kremmner, citant notamment les "plus de 700 classeurs avec plus de 400'000 feuilles" rassemblés pour l'enquête.

Coup d'Etat

Le groupuscule, nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite, celles des "Reichsbürger" ("citoyens du Reich"), projetait d'envahir la chambre des députés allemands à Berlin pour y arrêter les élus et se faisait fort de renverser le gouvernement.

Les neuf hommes appelés à la barre lundi, soupçonnés pour la plupart d'avoir été chargés des opérations militaires du réseau, étaient convaincus que l'Allemagne était dirigée par une "secte conspiratrice d'élites pédophiles", selon l'acte d'accusation lu par le procureur. Une idéologie rappelant la mouvance complotiste QAnon venue des Etats-Unis.

Pour s'opposer à cette secte, ils croyaient en l'existence d'une "alliance" secrète entre différents Etats, dont la Russie et les Etats-Unis, qui les auraient aidés à libérer l'Allemagne, a expliqué le procureur.

Le cerveau présumé du réseau est un aristocrate et homme d'affaires septuagénaire, Henri XIII, dit prince Reuss, descendant d'une lignée de l'Etat de Thuringe.

Il sera jugé avec huit autres meneurs présumés, dont une ancienne députée d'extrême droite et un ex-haut gradé de l'armée, à Francfort à partir du 21 mai.

La mouvance s'était structurée fin juillet 2021, avec une organisation politique et militaire, en vue d'un coup d'Etat.

L'ombre de Moscou

Les Reichsbürger regroupe des extrémistes de droite et amateurs d'armes qui rejettent la légitimité de la République allemande moderne : ils croient en la pérennité du Reich allemand d'avant la Première Guerre mondiale, sous la forme d'une monarchie, et plusieurs groupes de sympathisants ont décrété la création de leurs propres mini-Etats.

Sur le complot plane l'ombre de Moscou. La compagne présumée de Henri XIII, une ressortissante russe nommée "Vitalia B.", est en effet suspectée d'avoir "mis en contact l'aristocrate avec le consulat général de Russie à Leipzig et l'y a accompagné en juin 2022".

Henri XIII cherchait à s'assurer du soutien de Moscou, même si, au moment du démantèlement de la cellule, le Kremlin avait démenti toute "ingérence".

Arsenal

Le réseau s'était donné les moyens de ses ambitions, avec "environ 500'000 euros" à disposition, ainsi qu'un "arsenal d'environ 380 armes à feu, près de 350 armes blanches ainsi que 500 autres armes et au moins 148'000 munitions", selon les enquêteurs.

Il avait également acheté d'autres équipements, y compris des casques balistiques, des gilets pare-balles, des appareils de vision nocturne et des menottes.

A Stuttgart, la majeure partie des neuf accusés sont soupçonnés d'avoir tenté de recruter d'autres personnes à leur cause dans les rangs de l'armée ou de la police allemande, ou parmi d'anciens membres de ces deux institutions.

Parmi les neuf suspects, Markus H. et Andreas M. faisaient partie des instances dirigeantes, tandis que Matthias H. et Steffen W. étaient responsables de la formation militaire.

Un autre suspect, Markus L., est en outre accusé de tentative de meurtre pour avoir tiré à bout portant sur des policiers en mars 2022.

Pour chacun des trois procès, Stuttgart, Francfort, Munich, la justice a prévu une cinquantaine de jours d'audience, jusqu'en janvier 2025 au moins.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Toshiba veut supprimer jusqu'à 4000 postes au Japon

Publié

le

La restructuration doit remettre Toshiba sur la voie de la reprise et de la croissance, estime le groupe nippon (archives). (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Le conglomérat nippon Toshiba, privatisé l'année dernière après maints déboires, a annoncé jeudi qu'il allait supprimer jusqu'à 4000 emplois au Japon. Le groupe évoque des départs à la retraite anticipés dans le cadre d'un plan de restructuration.

"La décision a été difficile à prendre pour la direction, mais nous pensons que ces mesures sont essentielles pour remettre Toshiba sur la voie de la reprise et de la croissance", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'entreprise.

Ce plan sera exécuté d'ici fin novembre en proposant aux salariés âgés de plus de 50 ans qui répondent à des critères spécifiques un départ volontaire à la retraite anticipé, a-t-elle précisé.

Les licenciements massifs sont rares au Japon, mais le recours aux régimes de retraite anticipée ou aux départs volontaires a fortement augmenté.

Toshiba avait accepté l'an dernier de se faire racheter par un consortium d'entreprises nippones emmenées par le fonds Japan Industrial Partners (JIP), après un long bras de fer avec ses actionnaires activistes.

"La privatisation nous a donné l'occasion de résoudre fondamentalement les problèmes structurels de Toshiba et de revenir à +ce que Toshiba devrait être+, peut-on lire dans un communiqué présentant le "plan de revitalisation" du groupe.

Toshiba écrit encore vouloir "rationaliser la structure du personnel en examinant les opérations faisant double emploi" pour "atteindre les objectifs du nouveau plan d'entreprise à moyen terme".

Ancien emblème de la puissance du Japon dans l'électronique et l'informatique jusque dans les années 2000, Toshiba a ensuite fortement décliné, victime notamment de la concurrence d'autres voisins asiatiques (Chine, Taïwan, Corée du Sud), mais aussi de groupes américains comme Apple.

Sa situation est ensuite devenue critique à partir de 2015 quand a éclaté un énorme scandale de maquillage de ses comptes, suivi peu après de la faillite de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse.

Pour survivre, Toshiba a dû vendre de nombreux actifs, dont son joyau, sa filiale de puces-mémoires Toshiba Memory (rebaptisée Kioxia depuis 2018), et a été obligé d'ouvrir la porte de son capital à de nombreux actionnaires activistes.

Ces actionnaires sont progressivement devenus de plus en plus critiques et exigeants face aux sous-performances chroniques du conglomérat, lequel avait fini par se résoudre en 2022 explorer la piste d'un rachat pour tenter de prendre un nouvel élan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Baidu souffre de la conjoncture et de la concurrence

Publié

le

Les annonceurs chinois ont fait preuve de prudence pour leurs dépenses dans un contexte de ralentissement économique et d'âpre concurrence (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le géant chinois de l'internet Baidu a annoncé jeudi la plus faible progression de son chiffre d'affaires trimestriel depuis plus d'un an. Le groupe pâtit d'une forte concurrence et du ralentissement économique en Chine.

Baidu, dont le siège est à Pékin, est le principal moteur de recherches en Chine et il tire une grande partie de ses revenus de la publicité.

Mais les annonceurs sont prudents pour leurs dépenses dans un contexte de ralentissement économique, tandis que ce créneau fait l'objet d'une âpre concurrence avec ses compatriotes Tencent (propriétaire de WeChat) et ByteDance (Douyin, TikTok).

Dans ce contexte, Baidu a fait état sur la période janvier-mars d'un chiffre d'affaires de 31,5 milliards de yuans (près de 4 milliards de francs), en hausse de 1% sur un an.

Il s'agit de la progression la plus lente depuis le quatrième trimestre 2022.

Son bénéfice net est quant à lui en repli de 6% sur un an à 5,4 milliards de yuans.

Les revenus tirés du coeur de métier de Baidu sont restés "stables", tandis que l'intelligence artificielle (IA) a été un vecteur de "croissance" pour l'entreprise, a souligné Baidu.

Le groupe est à la pointe de l'innovation dans son pays sur ce créneau grâce à son robot conversationnel Ernie, une alternative à ChatGPT, bloqué en Chine.

L'intelligence artificielle, présentée comme une technologie d'avenir amenée à révolutionner l'autonomie des machines et leur interaction avec l'humain, fait l'objet d'un intérêt grandissant.

Ces résultats sont publiés au moment où une embellie semble se dessiner en Chine pour les géants du numérique, après plusieurs années de turbulences.

Le secteur de la tech a connu une brutale reprise en main des autorités pour davantage le réguler.

Ce tour de vis a fait perdre depuis 2020 des milliards de dollars de capitalisation boursière et a pesé sur la rentabilité des puissantes entreprises de l'internet.

Avec une économie sous pression, le pouvoir chinois semble désormais plus conciliant avec ce secteur-clé car il représente un important vivier de croissance et d'emplois.

Le groupe est par ailleurs très actif en ce qui concerne la voiture du futur. Il dispose dans plusieurs villes de Chine d'une flotte de taxis sans chauffeur, notamment à Pékin où ce service est pour l'heure limité à un quartier très spécifique.

Baidu a été dans la tourmente en Chine la semaine dernière après des propos de sa responsable de la communication, vantant des méthodes autoritaires auprès de ses employés. Elle a depuis quitté ses fonctions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Easyjet nomme son directeur financier Kenton Jarvis au poste de CEO

Publié

le

Le groupe EasyJet s'attend à un nouvel été record. (acrhive) (© KEYSTONE/EPA POOL/CLEMENS BILAN / POOL)

La compagnie aérienne Easyjet a annoncé jeudi que son directeur général Johan Lundgren quittera l'entreprise au début de l'année prochaine, remplacé par Kenton Jarvis, l'actuel directeur financier.

M. Lundgren, Suédois de 57 ans, "devrait quitter le conseil d'administration et son poste de directeur général le 1er janvier 2025", a indiqué la compagnie dans un communiqué.

Il "restera dans l'entreprise jusqu'à la fin de sa période de préavis le 16 mai 2025, précise Easyjet.

Kenton Jarvis, un Britannique de 56 ans, a rejoint Easyjet en février 2021 en provenance du numéro un mondial du tourisme TUI, après être passé au cours de sa carrière par l'équipementier sportif Adidas et le cabinet PwC.

"Il reste encore des choses importantes à accomplir au cours de l'année, mais le moment venu, je quitterai Easyjet avec un grand sentiment de loyauté et de fierté face aux progrès réalisés et au potentiel de la société", a fait valoir M. Lundgren, cité dans le communiqué.

Le dirigeant "estime désormais que c'est le bon moment pour passer à autre chose" après plus de sept ans en poste, a indiqué à l'AFP une source proche de l'entreprise, qui ne donne pas plus de précision.

Le président du Conseil d'administration Stephen Hester a quant à lui dit "regretter que Johan (Lundgren) prenne sa retraite d'Easyjet", estimant que le dirigeant a "fait un excellent travail" notamment en "guidant l'entreprise à travers les immenses défis de la période du Covid".

Easyjet a par ailleurs annoncé jeudi avoir réduit sa perte nette de 16% pour son premier semestre décalé à 257 millions de livres (293,6 millions de francs) porté par une augmentation de sa capacité de 12% et des coûts par siège stables hors carburants.

Easyjet avait déjà signalé le mois dernier anticiper une perte avant impôts réduite sur un an pour cette période achevée au 31 mars, notamment grâce à un week-end de Pâques précoce, malgré un carburant en hausse et l'impact du conflit au Moyen-Orient.

L'entreprise avait annoncé en novembre avoir renoué avec les bénéfices annuels sur son exercice 2022/2023 grâce à "une performance record" l'été dernier après trois années de pertes.

Le groupe s'attend à "un nouvel été record qui devrait générer une forte croissance des bénéfices pour l'exercice" annuel en cours, a indiqué M. Lundgren jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

L'UE ouvre une enquête visant Facebook et Instagram

Publié

le

L'UE a ouvert jeudi une enquête visant Facebook et Instagram (photo d'illustration). (© KEYSTONE/dpa/Bernd Weißbrod)

La Commission européenne a ouvert jeudi une enquête visant Facebook et Instagram du groupe Meta. Ces réseaux sociaux sont soupçonnés de développer des comportements addictifs chez les enfants et de manquer aux obligations de vérification de l'âge.

"Nous ne sommes pas convaincus que Meta ait fait suffisamment pour atténuer les risques pour la santé physique et mentale des jeunes Européens sur ses plateformes" conformément aux obligations du règlement européen sur les services numériques (DSA), a déclaré le commissaire européen Thierry Breton, cité dans un communiqué.

Il s'agit de la sixième enquête formelle lancée par la Commission, et la deuxième visant Meta, dans le cadre de cette nouvelle législation entrée en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne. Le groupe américain avait déjà été mis en garde en novembre sur la protection des mineurs mais ses réponses aux demandes formelles de Bruxelles n'ont visiblement pas été jugées rassurantes.

"Contenus inappropriés"

La procédure va permettre à l'exécutif européen de continuer à accumuler des preuves et de faire pression sur Meta pour obtenir des améliorations. Bruxelles s'inquiète en particulier "des risques causés par la conception des interfaces de Facebook et d'Instagram, qui peuvent exploiter les faiblesses et l'inexpérience des mineurs et provoquer un comportement addictif".

Elle considère insuffisants les efforts pour "empêcher l'accès des mineurs à des contenus inappropriés, notamment les outils de vérification de l'âge utilisés par Meta".

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Amendes

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées. La Commission avait déjà ouvert fin avril une enquête contre Facebook et Instagram accusés de ne pas lutter suffisamment contre la désinformation.

Elle avait ouvert précédemment deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée qui récompensait les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans et était suspectée de susciter l'addiction chez les adolescents.

Produits dangereux

Une procédure avait par ailleurs été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Fourgon attaqué: 350 enquêteurs sur la trace des fugitifs

Publié

le

Quelque 350 enquêteurs sont mobilisés dans la traque du commando qui a attaqué mercredi un fourgon pénitentiaire, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin (à gauche) (archives). (© KEYSTONE/AP Pool/CHRISTOPHE ENA)

Quelque 350 enquêteurs sont mobilisés en France dans la traque du commando qui a attaqué à l'arme lourde un fourgon pénitentiaire mardi, tuant deux agents. L'assaut avait permis l'évasion d'un détenu multirécidéviste.

L'attaque, spectaculaire et rarissime en France, a été perpétrée mardi en fin de matinée par un commando qui a lancé une voiture bélier contre un fourgon au péage d'Incarville, avant d'ouvrir le feu à l'arme automatique contre ses occupants.

Les policiers "avancent très bien" dans leur enquête, a assuré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur la chaîne France 2. "Nous vous traquons", avait également lancé aux fugitifs le Premier ministre Gabriel Attal mercredi. "L'enquête progresse" et mobilise des "moyens massifs", a-t-il assuré.

"Notice rouge"

La traque s'organise aussi hors des frontières, avec une "notice rouge" émise mercredi par Interpol à la demande des autorités françaises pour localiser le fugitif, Mohamed Amra.

Le casier judiciaire de cet homme de 30 ans porte 13 mentions. Il était détenu depuis janvier 2022 à la maison d'arrêt d'Evreux en exécution de plusieurs peines, notamment pour extorsion et violence avec arme. Selon une source proche du dossier, il est aussi impliqué dans des trafics de stupéfiants, soupçonné d'avoir commandité des meurtres liés à ces trafics.

Sa dernière condamnation en date remonte au 7 mai "pour un vol avec effraction" qui lui a valu 18 mois de prison. Il était toutefois en détention provisoire pour d'autres dossiers, dont une inculpation dans un dossier d'enlèvement et d'assassinat en bande organisée.

Action du personnel

Choqués par le meurtre de deux de leurs collègues, les agents de l'administration pénitentiaire ont de leur côté appelé à poursuivre jeudi le mouvement de blocage des établissements entamé la veille.

"Le mouvement est reconduit, il y aura une discussion entre les instances nationales et locales des syndicats" pour discuter des suites du mouvement, a déclaré à l'AFP le secrétaire régional UFAP-Justice. Les représentants syndicaux, qui ont été reçus mercredi à Paris par le ministre de la Justice, se sont félicités de premières mesures.

"Un certain nombre d'engagements vont être pris rapidement" par le ministère, notamment pour améliorer l'armement des agents lors des transferts, et pour limiter ces transferts en développant les auditions judiciaires en visioconférence, a déclaré Emmanuel Baudin, secrétaire général du syndicat FO Justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture