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International

Mort de Claude Allègre, ex-ministre français de l'Education

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Ministère de l'Education du gouvernement Jospin, Claude Allègre s'était attiré les foudres des milieux enseignants lorsqu'il avait comparé l'Education nationale à un mammouth. On le voit ici en 1998 à l'Assemblée nationale (Archives). (© KEYSTONE/AP NY/MICHEL LIPCHITZ)

L'ancien ministre de l'Education nationale Claude Allègre est décédé samedi à Paris à l'âge de 87 ans, a annoncé son fils à l'AFP.

M. Allègre, qui avait subi une importante attaque cardiaque en 2013, souffrait depuis de problèmes de santé et son état s'était dégradé en septembre dernier, a-t-on précisé de même source.

Ce géochimiste de formation, récompensé de plusieurs prix prestigieux pour ses travaux, a occupé la rue de Grenelle (où se trouve le ministère de l'Education nationale) de 1997 à 2000, où il a connu un bail tumultueux, notamment en raison d'une saillie dans laquelle il promettait de "dégraisser le mammouth" de l'Education nationale.

Une phrase "jamais prononcée publiquement", issue d'un "off avec un journaliste", "mais c'est ce qui est resté", regrette son fils Laurent. M. Allègre fut ensuite remplacé au ministère par Jack Lang, ce qui provoqua un refroidissement temporaire de ses relations avec son ami et premier ministre Lionel Jospin, qu'il avait connu durant ses études.

Changement climatique

Membre du Parti socialiste à partir de 1973, avant de se rallier à Nicolas Sarkozy en 2007, M. Allègre était aussi connu pour des prises de position controversées sur le changement climatique, au point de devenir une figure de proue en France du climatosceptiscisme.

Ulcérés par les attaques relayées par l'ex-ministre dans son best-seller, "L'imposture climatique", plus de 600 climatologues écrivirent au printemps 2010 à leur ministre de tutelle pour dénoncer les "dénigrements" et "accusations mensongères" proférées par un scientifique non spécialiste du climat.

Né le 31 mars 1937 d'un père professeur et d'une mère institutrice, M. Allègre, à la personnalité débonnaire mais aussi parfois "abrupte" et "têtue" dixit son fils, n'aura jamais renié ses positions sur le sujet. "C'est dommage de ne garder que cela, tout le monde lui est tombé dessus de manière excessive", déplore son fils.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Honda et Nissan abandonnent leur projet de fusion

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Le président et CEO de Nissan, Makoto Uchida, a officialisé jeudi l'arrêt du projet de fusion avec Honda (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Les constructeurs automobiles japonais Nissan et Honda ont officialisé jeudi l'abandon de leurs discussions en vue d'une fusion, entamées en décembre pour unir leurs forces dans l'électrique.

Nissan, en sérieuses difficultés financières, avait ouvert fin 2024 avec Honda des négociations en vue d'un mariage pouvant donner naissance en 2026 au troisième constructeur mondial. Mais les pourparlers se sont heurtés à la volonté de Honda de prendre le contrôle de la nouvelle entité.

Ainsi "les deux groupes ont conclu que, pour privilégier la rapidité des prises de décision et de leur exécution dans un environnement de marché de plus en plus volatil (...), il serait plus approprié de cesser les pourparlers et de résilier le protocole d'accord", ont-ils indiqué dans un communiqué commun.

Cette issue était largement anticipée: le conseil d'administration de Nissan s'était prononcé dès la semaine dernière pour l'arrêt des discussions, selon une source proche du dossier.

L'objectif initial était d'associer les forces de Honda et Nissan, respectivement deuxième et troisième constructeurs japonais derrière le leader mondial Toyota, et même d'y associer un troisième constructeur, Mitsubishi, afin de mieux négocier le virage coûteux et stratégique de l'électrique.

Un créneau dominé par l'américain Tesla et les constructeurs chinois comme BYD, et où les groupes nippons, focalisés jusqu'ici sur les hybrides (associant motorisation thermique et électrique), ont pris un retard considérable.

Dopée par l'essor du tout-électrique, la Chine a dépassé le Japon comme premier pays exportateur de véhicules en 2023.

Alarmés par leur retard, Nissan et Honda avaient dévoilé dès mars 2024 un "partenariat stratégique" dans les logiciels et équipements pour véhicules électriques. "A l'avenir, Nissan et Honda collaboreront dans le cadre d'un partenariat stratégique pour affronter l'ère des véhicules électrifiés et intelligents", ont-ils assuré jeudi.

"Pas acceptables"

Un mariage de Nissan et Honda aurait permis de dégager des économies d'échelles pour financer à la fois la recherche et l'évolution de l'outil industriel. La perspective initiale était de les regrouper dans une holding unique avec une seule cotation.

Mais Honda, en position de force et dont la capitalisation boursière est cinq fois supérieure, a finalement réclamé de transformer Nissan en simple filiale: un scénario inacceptable pour Nissan, soucieux de préserver son autonomie.

"Diverses options ont été envisagées concernant la structure de l'intégration commerciale. Honda a proposé de modifier la structure (projetée), en passant d'une société holding commune (...) à une structure où Honda serait la société mère et Nissan la filiale par le biais d'un échange d'actions", a détaillé le communiqué commun.

Le français Renault, qui détient 35% du capital de Nissan, a jugé jeudi que les termes proposés par Honda --sans offrir de prime de contrôle-- n'étaient "pas acceptables", et a salué "l'intention de Nissan de se concentrer avant tout sur l'exécution de son plan de redressement".

"Nous continuerons à soutenir Nissan dans les projets en cours", a assuré à l'AFP une porte-parole de Renault.

"Nissan semble mettre l'accent sur son indépendance et sa liberté de décision en matière de stratégie", ce qui "pour Honda ne maximisait pas forcément les économies d'échelle" recherchées, observe Yoshitaka Ishiyama, analyste chez Mizuho Securities.

Essoufflement du marché

Ce rapprochement était perçu comme providentiel pour Nissan, massivement endetté et dont la marge opérationnelle a fondu. Sous pression, il avait annoncé en novembre supprimer 9000 postes dans le monde et tailler dans ses capacités, pour réduire les coûts et relancer ses ventes.

Il doit publier plus tard jeudi ses résultats du troisième trimestre (octobre-décembre).

Honda avait cependant d'emblée insisté ne pas vouloir secourir son partenaire, sommé de concrétiser préalablement ses transformations structurelles.

Les perspectives restent maussades: les constructeurs nippons sont confrontés comme les autres à un essoufflement du marché mondial, leurs ventes plongeant en Chine, et à la transition compliquée dans l'électrique.

Honda s'efforce de résister: son bénéfice d'exploitation d'octobre à décembre a déçu, en petite hausse de 4,7%, pour un chiffre d'affaires de 34 milliards d'euros (+2,6). Sur l'ensemble de l'exercice, il prévoit des ventes automobiles stagnant en Asie et Amérique du Nord et reculant nettement au Japon et en Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Une voiture percute un groupe de personnes à Munich, des blessés

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Alerte Info (© )

Une voiture a percuté un groupe de personnes à Munich, dans le sud de l'Allemagne, faisant "plusieurs blessés", a indiqué jeudi la police locale. Elle a ajouté avoir déployé des forces importantes sur place.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Unilever: bénéfice 2024 pénalisé par son désengagement de Russie

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Unilever, connu pour les savons Dove, les déodorants Axe ou les soupes Knorr, a vu son chiffre d'affaires augmenter à 60,8 milliards d'euros (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL REINHARDT)

Unilever a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 11% à 5,7 milliards d'euros (environ 5,4 milliards de francs), pénalisé par des "pertes" liées notamment à son départ de Russie et par son plan de restructuration.

Le géant britannique des produits d'hygiène, cosmétique et alimentation, qui a dévoilé il y a un an un plan stratégique pour relancer sa performance, avait annoncé en octobre la cession au groupe Arnest, le plus grand fabricant russe de cosmétiques, de ses actifs en Russie.

Le groupe connu pour les savons Dove, les déodorants Axe ou les soupes Knorr, a en revanche vu son chiffre d'affaires augmenter de presque 2% l'an dernier, à 60,8 milliards d'euros.

Il met en avant également une augmentation de sa marge brute et annonce un programme de rachat d'actions de 1,5 milliard d'euros ainsi qu'une hausse de son dividende.

Mais "la croissance du marché a ralenti tout au long de 2024" et "nous prévoyons un début d'année 2025 ralenti", avant une amélioration de l'activité par la suite, a-t-il prévenu.

Le directeur général Hein Schumacher s'est félicité de cette "année d'activité significative". "Nous nous sommes concentrés sur la transformation d'Unilever en une entreprise constamment plus performante", a-t-il fait valoir.

Sous pression pour améliorer les performances, notamment de la part de l'investisseur activiste et milliardaire américain Nelson Peltz, qui siège au conseil d'administration depuis 2022, Hein Schumacher avait dévoilé il y a un an un plan pour se focaliser sur 30 marques "motrices" représentant conjointement 70% des recettes de l'entreprise.

En mars, Unilever avait annoncé que le groupe allait scinder sa division des glaces (qui compte les marques Ben & Jerry's ou Magnum notamment) et lancer pour doper ses marges un plan d'économies prévoyant 7500 suppressions d'emplois, soit près de 6% des effectifs.

Si ce plan "est en avance" sur les prévisions, il pèse sur le résultat: "les coûts de restructuration, y compris le programme d'accélération de la productivité, ont augmenté à 850 millions d'euros, soit 1,4% du chiffre d'affaires du groupe en 2024", a-t-il précisé.

La séparation de sa division glaces devrait "être achevée d'ici la fin de 2025". La nouvelle entité restera basée à Amsterdam et sera cotée séparément, après scission, à Amsterdam, Londres et New York, comme Unilever.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Attaque à la grenade à Grenoble: l'auteur toujours recherché

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L'homme recherché est entré mercredi soir dans un bar de Grenoble sans dire un mot et a jeté une grenade avant de prendre la fuite (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

La police recherche activement jeudi un homme qui a fait 12 blessés en jetant une grenade dans un bar d'un quartier populaire de Grenoble en France. Les habitants se disent "choqués" mais pas totalement surpris par cette violence.

Des agents sont postés devant l'Aksehir, un bar associatif du quartier du Village olympique, où le calme est revenu au lendemain de l'attaque, dont le mobile reste inconnu même si la piste terroriste est "a priori" écartée.

"J'ai entendu un grand boum, j'ai regardé et je me suis dit que ce n'était pas un pétard ni un feu d'artifices", raconte Agnès Lefebvre-Paquet, une septuagénaire croisée sur place par l'AFP. Sans se poser plus de questions pour autant: "Je me suis dit que c'était des problèmes du quartier."

"On est tous choqués, tous, tous", ajoute une de ses voisines, encore en robe de chambre et qui ne veut pas donner son nom. "Ca fait 30 ans qu'on habite là et c'est de pire en pire", poursuit-elle, confiant avoir passé une "nuit horrible".

La veille, vers 20h15, un homme est entré dans le bar où se trouvaient de nombreux clients. Sans dire un mot, il a jeté une grenade avant de prendre la fuite, selon le procureur François Touret de Coucy. Il était peut-être armé d'une arme longue de type kalachikov mais n'en a pas fait usage.

La déflagration a fait de nombreuses victimes: 12 personnes ont été prises en charge par les pompiers, dont deux dont le pronostic vital est engagé, selon une source policière. Le ministre de la Santé Yannick Neuder est attendu dans la matinée au CHU de Grenoble, où les blessés ont été hospitalisés.

"Tout est possible"

L'auteur de cette attaque était toujours en fuite jeudi matin, selon une source policière. "L'enquête se poursuit", a commenté le procureur sans vouloir en dire davantage.

La veille, le magistrat avait expliqué qu'aucune piste n'était privilégiée. "On peut exclure l'attentat purement terroriste", a-t-il déclaré, mais pour le reste, "ça peut être un règlement de comptes" lié "au trafic de drogues, au trafic de cigarettes, à une inimitié exacerbée..."

Le bar visé, dont le nom fait référence à une ville turque mais qui serait tenu par des Algériens et fréquenté par une clientèle masculine selon ses voisins, ne soulevait pas d"inquiétudes particulières", a encore dit M. Touret de Coucy.

Karim, un agent municipal qui ne souhaite pas donner son nom, est un habitué des lieux, où il prend un café tous les matins quand il nettoie la place adjacente. "D'habitude, c'est propre, c'est calme. Il n'y a rien. On boit un café là, on discute", dit-il en faisant part de sa surprise. Mais "à Grenoble, tout est possible", ajoute-t-il, désabusé, tandis que des parents se pressent pour accompagner leurs enfants à l'école.

La ville connaît régulièrement des épisodes de violences, notamment par armes à feu, liés au trafic de drogues, les autorités ayant même évoqué l'été dernier une "guerre des gangs". Le maire écologiste Eric Piolle, qui s'est rendu sur place mercredi soir avec le procureur et la préfète de l'Isère, s'est lui aussi dit "stupéfait" face à cet "acte d'une violence inouïe", tout en déplorant une "escalade de la violence" dans la capitale des Alpes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Allemagne : Commerzbank taille dans ses effectifs

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Commerzbank compte se séparer de près de 10% de l'effectif actuel, en évitant les départs contraints, avec un programme de préretraite progressive proposé dès cette année (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La banque allemande Commerzbank a annoncé jeudi la suppression de 3900 postes d'ici 2028, un plan d'économies destiné à affirmer son indépendance au moment où l'italienne UniCredit est en embuscade pour la racheter.

Ces suppressions de postes, après des résultats financiers record en 2024, sont justifiées par "la numérisation et l'essor des sites internationaux". Elles entraîneront 700 millions d'euros de charges de restructuration en 2025, selon un communiqué.

Commerzbank compte ainsi se séparer de près de 10% de l'effectif actuel, en évitant les départs contraints, avec un programme de préretraite progressive proposé dès cette année.

En parallèle, des recrutements se feront à l'étranger et au sein de la filiale polonaise mBank. La banque assure qu'à terme, ses effectifs resteront stables à environ 36'700 employés à temps plein.

Depuis 2021, la seconde banque privée allemande a déjà supprimé plusieurs milliers d'emplois et a fermé des centaines d'agences, permettant à ses résultats de nettement rebondir depuis 2022.

Le bénéfice net a atteint le niveau record de 2,7 milliards d'euros en 2024 (environ 2,6 milliards de francs), en hausse de 20% sur un an, comme annoncé fin janvier.

"Grâce à cette dynamique, nous accélérons notre croissance rentable et poursuivons notre transformation de manière résolue", a déclaré Bettina Orlopp, nouvelle présidente du directoire de la banque, dans le communiqué.

Commerzbank a dévoilé jeudi de nouveaux objectifs financiers destinés à choyer ses actionnaires et réaffirmer son indépendance. Les revenus doivent augmenter malgré la baisse des taux, grâce à la numérisation et l'IA et en mettant l'accent sur les gestions d'actifs et de fortune.

Le bénéfice net, attendu à 2,4 milliards d'euros en 2025 - 2,8 milliards avant restructuration - doit grimper à 4,2 milliards d'euros en 2028, avec un ratio coûts/revenus ciblé à 50 %.

La distribution de 100% des bénéfices nets est envisagée jusqu'en 2028, sous réserve du succès de la stratégie.

UniCredit a surpris le marché en septembre en acquérant 9,5% de Commerzbank, dont la moitié auprès de l'Etat allemand, alimentant les spéculations sur un rachat.

Puis en décembre, le patron d'UniCredit, Andrea Orcel, a déclaré détenir 28%, sous réserve d'autorisations.

Ses projets de fusion, suspendus jusqu'aux élections allemandes du 23 février, rencontrent l'opposition de Commerzbank et du gouvernement allemand, l'Etat détenant encore 12% de la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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