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Economie

Mesures du Conseil fédéral pour réduire le risque des pesticides

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Le Conseil fédéral veut réduire le risque de l'utilisation des pesticides par de nouvelles mesures (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les eaux en Suisse doivent être mieux protégées contre les risques liés aux pesticides. Le Conseil fédéral a lancé mercredi un plan de mesures plus approprié, selon lui, que les deux initiatives sur l'eau potable et les pesticides de synthèse soumises au vote en juin.

Le plan comprend une série d'ordonnances agricoles qui répondent à une initiative de la commission de l'économie du Conseil des Etats. Acceptée en mars, celle-ci veut durcir les mesures en place pour mieux protéger les eaux contre les effets néfastes des produits phytosanitaires, des biocides et des excédents d’éléments fertilisants.

Le projet, en consultation jusqu'au 18 août, prend en compte un premier train d'ordonnances. Un second paquet sera lancé ultérieurement.

Le plan du Conseil fédéral permettra de mettre en oeuvre la plupart des règles sur les pesticides contenues dans la stratégie agricole à partir de 2022, que le Parlement a suspendu entre-temps. Il propose en outre des mesures d’une plus grande portée et d’en étendre le champ d’application à d’autres secteurs que l’agriculture.

50% en moins d'ici 2027

Pour le ministre de l'économie Guy Parmelin, cette proposition est une réponse plus concrète au problème des eaux que celles proposées par les deux initiatives sur lesquelles le peuple se prononcera en juin. Ces textes vont trop loin. Le Parlement et le Conseil fédéral ont trouvé une réponse adéquate et proportionnée sans mettre en danger la prospérité et la sécurité alimentaire de la Suisse, a-t-il déclaré devant les médias.

Le principal objectif du train de mesures est de réduire de moitié - comparé à la moyenne des années 2021 à 2025 - les risques liés à l’utilisation de produits phytosanitaires d’ici 2027. La protection de la faune, de la flore et de la biodiversité en sera renforcée, a estimé le président de la Confédération.

Pour continuer à bénéficier des paiements directs, les agriculteurs ne devront plus utiliser de substances à "risque potentiellement élevé". Cette mesure concerne des herbicides comme le dimetachlor dont on retrouve parfois des métabolites dans les eaux souterraines, a-t-il ajouté.

Les exploitations auront recours à d'autres méthodes et s'engageront à réduire le ruissellement et la dérive des produits phytosanitaires en dehors des parcelles traitées. Le paysan devra aussi laisser plus d’espace entre sa parcelle et les grilles d’évacuation des eaux lors de traitements.

Moins de pertes d'azote

Pour protéger les eaux contre les excédents d’engrais, l’agriculteur devra veiller à générer moins d’excédents d’éléments fertilisants. Cette mesure favorisera une baisse des taux d’azote et de phosphore dans les eaux. L’objectif visé est une réduction de ces pertes d'azote et de phosphore de 20% d'ici à 2030.

Cela permettra une amélioration de la qualité des eaux et une réduction des frais pour les exploitations, a estimé M. Parmelin. Tant l'économie, l'agriculture que l'environnement seront gagnants.

Dans son projet, le Conseil fédéral propose encore de supprimer la marge d’erreur de 10% dans le calcul du bilan de fumure. Par contre, il sera toujours possible d’exporter les surplus vers des exploitations pouvant mettre en valeur ces engrais de ferme. Cette solution les aidera à moins recourir aux engrais chimiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les taux hypothécaires sur dix ans ont nettement diminué

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Les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans se situent à un niveau nettement plus bas qu'en début d'année, entraînés par les baisses successives de taux par la Banque nationale suisse. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans se situent à un niveau nettement plus bas qu'en début d'année, entraînés par les baisses successives de taux par la Banque nationale suisse (BNS).

Les taux d'intérêt de référence des hypothèques à taux fixe sur dix ans (appelés taux indicatifs) publiés par plus de 30 établissements de crédit ressortent actuellement à 1,55% (état au 6 décembre), indique mardi Comparis dans un communiqué. C'est 0,71 point de pourcentage de moins qu'au début de l'année, où ils ressortaient à 2,26%.

Ils suivent la trajectoire baissière des taux d'intérêt menée par la BNS depuis mars. "Les taux indicatifs actuels tiennent déjà compte d'au moins deux autres baisses" par l'institut d'émission, note Dirk Renkert, spécialiste Argent chez le comparateur en ligne. La décision de politique monétaire prévue cette semaine n'aura dès lors que peu d'incidence.

Recul des loyers en vue

Jusqu'à fin juin 2025, les taux indicatifs des hypothèques à taux fixe sur 10 ans devraient évoluer dans une fourchette comprise entre 1,45 et 1,65%. En ce qui concerne les taux indicatifs des hypothèques à taux fixe sur cinq ans, l'expert s'attend à ce qu'ils oscillent entre 1,30 et 1,45%.

Calculé à partir du taux d'intérêt moyen des créances hypothécaires détenues par les banques du pays, le taux hypothécaire de référence pourrait reculer en 2025, ouvrant droit à des baisses de loyer aux locataires concernés.

Les coûts de refinancement des banques (swaps) ont même baissé davantage. En chute de 0,83%, le swap sur 10 ans s'élève tout juste encore à 0,33% (état au 6 décembre), alors qu'il atteignait 1,16% en début d'année. Le rendement des obligations fédérales à 10 ans, quant à lui, a été quasiment divisé par trois, passant de 0,68% en début d'année à 0,24%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les entreprises suisses optimistes pour l'emploi début 2025

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Les entreprises suisses sont confrontées à des défis considérables dans la recherche de personnel qualifié, selon une étude de Manpower. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Malgré les incertitudes pesant sur l'activité économique, les employeurs suisses anticipent toujours une croissance de leur activité d'embauche pour les trois premiers mois de l'année à venir, selon Manpower.

Mais celle-ci devrait néanmoins se révéler moins solide qu'au cours du trimestre précédent et du premier de l'an dernier.

Les derniers résultats de l'enquête Manpower sur les perspectives d'emploi publiés mardi montrent que les employeurs suisses restent optimistes pour le premier trimestre 2025, mais réduisent légèrement leurs projets d'embauche. La prévision nette d'emploi (PNE) ressort ainsi à 29%, en repli de 4 points de pourcentage tant au regard du dernier trimestre que de la période correspondante de cette année.

"Malgré une légère baisse des prévisions de recrutement, le marché du travail suisse reste l'un des plus compétitifs et des plus résistants au monde. Cela reflète la capacité d'adaptation et l'orientation stratégique habile des entreprises suisses ", déclare Eric Jeannerod, responsable pour la Suisse de ManpowerGroup. En comparaison mondiale, la Suisse se classe au sixième rang avec une PNE de 4 points supérieure à la moyenne de 25%.

Rares candidats qualifiés

Il n'en demeure pas moins que les entreprises suisses sont confrontées à des défis considérables dans la recherche de personnel qualifié. 76% des employeurs déclarent qu'il est "difficile" ou "très difficile" de trouver des candidats adéquats. Pour y remédier, les employeurs se concentrent sur des modèles de travail flexibles. Les augmentations de salaire et les initiatives de formation des collaborateurs existants jouent également un rôle important, relève le spécialiste du placement de personnel.

A l'exception du Tessin, les perspectives d'emploi (PNE) restent positives dans tout le pays, mais avec des différences notoires. La région de Zurich affiche la PNE la plus élevée, à 40%, soit une augmentation séquentielle de 7 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent, mais un repli de 4 points de pourcentage par rapport à la valeur de l'année précédente. La Suisse du Nord-Ouest enregistre la plus forte croissance, son PNE de 36% présentant un bond de 13 points de pourcentage en trois mois.

Sept des neuf secteurs prévoient une hausse de l'emploi au premier trimestre 2025. Celui de la santé et des sciences de la vie mène le peloton devant les activités des technologies de l'information. Celles dans l'énergie et les services publics affichent les perspectives les plus faibles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Une pièce romaine à l'effigie de Brutus vendue 1,84 million

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Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine. (© NGSA)

Une rarissime pièce romaine à l'effigie de Brutus, le plus célèbre des assassins de Jules César, a été vendue aux enchères lundi à Genève pour 1,84 million de francs, a annoncé Numismatica Genevensis, responsable de la vente.

La pièce en or a été vendue pour plus de 1,84 million de francs, commission de vente comprise, "à un collectionneur européen", a indiqué la société dans un communiqué.

Sa mise à prix était de plus de 742'000 euros.

La vente a donné lieu à "une intense bataille entre huit enchérisseurs en ligne", a détaillé la maison d'enchères.

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine, avait expliqué à l'AFP Frank Baldacci, le directeur de Numismatica Genevensis, il y a quelques jours.

La pièce - pesant 8 grammes et d'une dimension similaire à celle d'un euro - a été frappée en 43-42 avant JC par "Brutus et ses amis qui ont assassiné Jules César" en mars 44 avant JC, détaille-t-il.

Dix-sept spécimens

Cet aureus particulier arbore côté face le profil de la tête de Brutus entouré de feuilles de laurier et célèbre au revers ses récentes victoires militaires avec des symboles guerriers. C'est l'un des 17 spécimens connus, selon la maison d'enchères.

Cette pièce, "frappée non pas à Rome mais dans un atelier qui bougeait avec Brutus et ses armées, alors qu'il tentait de s'octroyer le pouvoir après avoir assassiné Jules César", avait aussi une "valeur de propagande", selon M. Baldacci.

La couronne de lauriers est vraiment le signe de "quelqu'un qui veut se promouvoir empereur" qui veut être "calife à la place du calife", avait-il relevé, soulignant l'inscription "IMP" - pour Imperator, chef des armées, titre qui deviendra héréditaire sous l'Empire.

La pièce a été frappée peu de temps avant la bataille très célèbre de Philippes, que Brutus a perdu contre Marc-Antoine et Octave et à l'issue de laquelle il s'est "donné la mort", avait expliqué M. Baldacci.

L'aureus a voyagé à travers les siècles, passant de main en main, à l'abri des regards.

La pièce n'a refait surface que dans les années 1950 lorsqu'elle a été publiée dans le catalogue d'un collectionneur privé. Elle est réapparue par la suite lors d'une vente aux enchères en 2006 à Zurich, où elle a été vendue à un autre collectionneur privé pour 360'000 francs.

La pièce est conservée dans une boîte hermétique pour empêcher toute altération, et pour "garantir son authenticité", avait indiqué M. Baldacci, expliquant que la certification par des sociétés spécialisées se fait notamment en comparant avec d'autres monnaies anciennes, ainsi qu'en examinant l'or utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vivendi: feu vert des actionnaires à la scission du groupe

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Les actionnaires de Vivendi ont approuvé à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition. (archive) (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

Les actionnaires de Vivendi ont approuvé lundi à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré.

Les trois résolutions mises aux voix en assemblée générale des actionnaires à Paris ont été validées chacune à plus de 97%.

Cette étape était nécessaire avant la scission effective du conglomérat et à partir du 16 décembre les nouvelles cotations des entités: Canal+ à la Bourse de Londres, Havas (communication) à Amsterdam et Louis Hachette Group à Paris. La holding Vivendi restera en Bourse à Paris.

Selon le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, c'est "un nouveau chapitre de son histoire" qui s'ouvre pour le groupe, "tout en restant fidèle à ce qu'il est".

"Le point de départ" de l'opération, annoncée il y a un an, était "le cours de bourse de Vivendi", qui "ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs", a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi.

La décote de conglomérat atteignait 44%, ce qui constituait "un handicap pour nous actionnaires et pour le développement de nos activités", a-t-il ajouté.

"Ce projet est dans l'intérêt de tous les actionnaires. Il n'y a pas d'autre alternative à part le statu quo", a aussi insisté le dirigeant.

La scission fait bondir certains petits actionnaires, très minoritaires, qui craignent d'y perdre et de voir Vincent Bolloré renforcer son contrôle.

Yannick Bolloré a assuré que la scission est "la voie qui permet de créer de la valeur pour l'ensemble des actionnaires". Et s'il s'agissait pour le groupe Bolloré, actionnaire de référence à hauteur de 29,9% de Vivendi, de prendre son contrôle, "ce n'est pas cette stratégie qu'il choisirait".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Performance positive pour les caisses de pensions en novembre

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Les institutions suisses de prévoyance ont connu un bon mois de novembre. (archive) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Les institutions suisses de prévoyance ont connu un bon mois de novembre, selon l'indice compilé par UBS. En moyenne, la performance mensuelle atteint 1,46% après déduction des frais.

Sur le mois sous revue, la fourchette varie entre 0,35% et 2,64% selon les instituts, indique une étude de la banque aux trois clés examinant quelque 100 caisses de pensions suisses publiée lundi. Depuis le début de l'année, le rendement total se monte à 7,76%. En 2023, il n'était que de 4,97%.

Dans l'ensemble, les petites caisses de pension, soit celles avec des actifs sous gestion inférieurs à 300 millions de francs, ont eu tendance à réaliser de meilleures performances que les grandes, qui géraient des actifs de plus d'un milliard de francs. Leur rendement moyen s'inscrit à 1,53%, contre 1,40% pour les plus grandes. Avec un rendement de 1,41%, les caisses de pensions de taille moyenne, soit avec des actifs sous gestion entre 300 millions et un milliard, ont également fait moins bien que les petits instituts.

Parmi les différentes classes d'actifs, ce sont les actions mondiales qui ont enregistré la meilleure performance (4,73%), suivies par les obligations en devises étrangères (1,94%) et les fonds spéculatifs (1,59%). Les actions suisses en revanche ont subi un léger revers (-0,25%).

Selon les prévisions d'UBS, les investisseurs devraient continuer à se préparer à des taux d'intérêt plus bas. Le numéro un bancaire helvétique table également sur des poussées de volatilité sur les marchés dans les mois à venir, d'une part en raison du potentiel de conflit persistant au Moyen-Orient et d'autre part en raison de la politique commerciale américaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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