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Actualité

"Mass Voll" : entre 2000 et 3000 personnes pour la paix à Berne

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De 2000 à 3000 personnes ont manifesté samedi à Berne pour la paix en Ukraine, à l'appel de "Mass-Voll", un mouvement qui s'est illustré contre la politique anti-Covid du Conseil fédéral pendant la pandémie. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

De 2000 à 3000 personnes ont manifesté en faveur de la paix en Ukraine samedi à Berne. Elles ont répondu à l'appel de "Mass-Voll", un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.

Des drapeaux suisses et des drapeaux pour la paix aux couleurs de l'arc-en-ciel ont été brandis devant le Palais fédéral. On pouvait également voir de nombreux drapeaux de "Mass-Voll" et entendre les cloches des "Freiheitstrychler".

Plusieurs orateurs, à l'instar de Nicolas Rimoldi, président de "Mass-Voll", ont critiqué le rôle de la Suisse dans la guerre en Ukraine. Selon eux, le Conseil fédéral doit se souvenir de la neutralité. Il faut "une Suisse qui ait la force de faire la médiation et de mettre fin aux tueries", a déclaré un orateur. En outre, les sanctions contre la Russie doivent être stoppées, ont-ils ajouté.

Le mouvement pacifiste classique a également été critiqué. Il est difficile de comprendre pourquoi leurs représentants ne se sont pas montrés, a-t-on entendu. Peut-être pensent-ils qu'on peut faire la paix avec des armes.

Outre plusieurs personnes connues pour leur opposition à la politique anti-Covid du Conseil fédéral pendant la pandémie, le conseiller national Andreas Glarner (UDC/AG) était également présent à la manifestation. David Trachsel, président des Jeunes UDC suisses, s'était également annoncé comme Michelle Cailler, l’ancienne porte-parole des Amis de la Constitution.

Daniel Stricker, en bisbille avec la justice thurgovienne, a pris la parole et a produit un livestream sur YouTube. Sans oublier le rapper autrichien Kilez More.

Présence policière visible

La police cantonale bernoise a marqué sa présence dans le centre-ville par un important dispositif. Selon les organisateurs, une trentaine d'agents de sécurité professionnels ont été mobilisés. Certains d'entre eux se sont mêlés à la foule en tenue civile afin de pouvoir reconnaître à temps d'éventuels fauteurs de troubles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Trump renonce à témoigner à son procès, où les débats s'achèvent

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Donald Trump s'est adressé aux médias mais n'a pas livré sa version des faits à son procès historique pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L'examen de l'affaire s'est achevé mardi. (© KEYSTONE/AP/Michael M. Santiago)

L'ancien président des Etats-Unis Donald Trump ne témoignera pas à son procès historique pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L'examen de l'affaire s'est achevé mardi sans qu'il ne livre sa version aux jurés.

Après plus de quatre semaines de débats, le deuxième et dernier témoin de la défense a terminé son audition, ouvrant la voie aux toutes dernières phases de ce procès aux enjeux considérables pour le candidat des républicains à l'élection présidentielle du 5 novembre.

"Mardi (prochain), vous entendrez les plaidoiries" de la défense et de l'accusation, "et j'espère que vous commencerez à délibérer" le jour suivant, a indiqué le juge Juan Merchan aux jurés.

Le juge confiera alors aux jurés la lourde tâche de décider si Donald Trump s'est rendu coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 34 falsifications comptables liées au paiement de 130'000 dollars à la star de films X Stormy Daniels, pour s'éviter un possible scandale sexuel à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.

Ce paiement était destiné à acheter son silence sur une relation sexuelle que l'actrice, de son vrai nom Stephanie Clifford, affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006, alors qu'il était déjà marié avec son épouse Melania. Donald Trump nie cette relation.

A l'unanimité

Pour le déclarer coupable, l'unanimité des jurés sera requise.

"Tout le monde dit qu'il n'y a pas de délit (...) Tous les experts disent qu'il n'y a pas de délit et que je n'ai rien fait de mal", a lancé, à son arrivée au tribunal mardi, l'ancien président des Etats-Unis, le premier de l'histoire à comparaître dans un procès pénal.

Si le septuagénaire était condamné, il pourrait quand même se présenter à la présidentielle.

L'examen de l'affaire s'est terminé avec un témoin de la défense, l'avocat Robert Costello, un vieux briscard des tribunaux qui a remis en cause la veille la version de l'accusateur numéro un, l'ancien homme de confiance de Donald Trump, Michael Cohen.

Mais ce témoin a surtout marqué l'audience lundi en faisant sortir de ses gonds le juge Juan Merchan, d'habitude imperturbable. S'exprimant de manière familière et théâtrale, ne masquant pas son exaspération face aux interventions du magistrat, Robert Costello a été sévèrement réprimandé et rappelé à l'ordre.

Voyant qu'il continuait à le fixer droit dans les yeux, le juge a même fait évacuer la salle quelques minutes, pour s'expliquer avec le témoin.

Risqué

L'accusation a fait citer 19 témoins et fait verser des centaines de documents à la procédure, dont des échanges de SMS, courriels entre les protagonistes, ainsi que les factures et les chèques au centre des accusations.

La défense a cité deux témoins. Donald Trump avait assuré, avant le procès qu'il témoignerait. Il a finalement renoncé, ce que prévoyaient de nombreux observateurs, pour qui il se serait exposé à un contre-interrogatoire sans pitié des procureurs.

Le procès a alterné entre des phases arides et techniques, et des témoignages intenses, comme ceux de Stormy Daniels et de Michael Cohen.

L'actrice a livré son vécu sur sa rencontre avec Donald Trump et sa relation sexuelle avec lui en 2006 un acte consenti selon elle mais où le "rapport de force" avec l'homme d'affaires était "déséquilibré".

Quant à Michael Cohen, il a directement incriminé son ancien patron affirmant qu'il avait approuvé le paiement de 130'000 dollars à Stormy Daniels.

L'ancien avocat avait lui-même pris en charge le paiement à quelques jours du vote en 2016 et a assuré que Donald Trump avait validé son remboursement en 2017.

Des dépenses maquillées selon l'accusation en "frais juridiques" dans les comptes de son groupe d'entreprises Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Santé

Nestlé se positionne sur le marché de la perte de poids

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Nestlé part à la conquête du marché de la perte de poids. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Nestlé lance une nouvelle gamme alimentaire aux Etats-Unis pour accompagner les utilisateurs de médicaments contre l'obésité GLP-1. La marque "Vital Pursuit" verra le jour dès l'automne de cette année.

À partir du quatrième trimestre 2024, Nestlé lancera divers plats cuisinés surgelés à haute teneur en protéines, en fibres et en nutriments essentiels sous le nom de "Vital Pursuit", indique mardi le géant veveysan de l'alimentation dans un communiqué. "Vital Pursuit" est la première marque alimentaire du portefeuille de Nestlé qui s'adresse spécifiquement aux utilisateurs de médicaments GLP-1, administrés sous forme d'injections sous-cutanées.

Cette nouvelle gamme propose des portions adaptées à l'appétit des utilisateurs de médicaments amaigrissants. Elle convient également aux personnes soucieuses d'une alimentation équilibrée afin de maintenir un poids normal.

"Alors que l'utilisation de médicaments pour accompagner la perte de poids continue d'augmenter, nous voyons une opportunité de servir celles et ceux à qui ils sont prescrits. "Vital Pursuit" offre des alternatives alimentaires savoureuses et accessibles qui répondent aux besoins des consommateurs de cette catégorie émergente", a déclaré Steve Presley, directeur général de Nestlé Amérique du Nord.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Un prince et sa cour jugés pour un projet de coup d'Etat

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Le procès des meneurs présumés d'un réseau complotiste insolite, qui voulait renverser par les armes le gouvernement allemand, s'est ouvert mardi sous haute surveillance policière à Francfort. (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

Un prince, d'anciens officiers de l'armée, une ex-députée d'extrême droite: le procès des meneurs présumés d'un réseau complotiste insolite, qui voulait renverser par les armes le gouvernement allemand, s'est ouvert mardi.

Ce procès, sans précédent dans l'histoire allemande récente, devant le tribunal de Francfort, est le deuxième concernant cette affaire qui implique au total 26 suspects, dont la révélation fin 2022 avait stupéfié le pays.

Parmi les neuf personnes sur le banc des accusés mardi figurent les cerveaux présumés du groupe nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite. Ils projetaient d'envahir la chambre des députés à Berlin - le Bundestag - pour y arrêter les élus et faire tomber le gouvernement.

Détenue depuis le coup de filet de décembre 2022, la juge et ancienne députée du parti d'extrême droite AfD, Birgit Malsack-Winkemann, s'est présentée au tribunal vêtue d'une doudoune noire. Derrière elle, Henri XIII, dit Prince Reuss, accusé d'être le principal instigateur de la tentative de coup d'Etat, portait un blazer sombre et affichait un air détendu.

Ils sont jugés pour "participation à un groupe terroriste" qui s'était "fixé pour objectif d'éliminer par la force l'ordre étatique" et pour "préparation d'un acte de haute trahison".

Il s'agit de la principale procédure contre ce réseau dont le démantèlement avait mis en lumière les ressorts de la menace conspirationniste et antisystème en Allemagne.

Un premier procès a débuté fin avril sous haute sécurité contre neuf autres membres de la bande à Stuttgart (sud-ouest). Le reste sera jugé à Munich à partir du 18 juin.

Conspiration de château

Le tribunal de Francfort va plonger durant plusieurs semaines dans "le monde bizarre et délirant" d'un groupe nourri "de mythes sur Internet, de haine et de croyance dans les forces cosmiques", écrit le magazine Spiegel.

Il ne s'agit pas de "fous inoffensifs, mais plutôt de dangereux suspects terroristes", qui préparaient "un coup d'Etat violent", animés "par la haine de notre démocratie", a mis en garde la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser dans un communiqué mardi.

Le groupuscule prévoyait d'installer à la tête du pays l'aristocrate et homme d'affaires de 72 ans, Henri XIII, dit Prince Reuss, descendant d'une lignée de l'Etat de Thuringe.

Un ex-lieutenant colonel de l'armée allemande, Rüdiger von Pescatore, 70 ans, commandant d'un bataillon de parachutistes dans les années 1990, figure également parmi les accusés, aux côtés d'un ex-colonel de l'armée, d'un ancien soldat des forces spéciales KSK et d'un ex-policier.

Tous sont notamment influencés par l'idéologie des "Reichsbürger" (citoyens du Reich, ndlr), une mouvance hétéroclite qui nie à la République fédérale d'Allemagne toute légitimité.

Selon le parquet fédéral, les accusés affirment que l'Allemagne est dominée par une "secte conspiratrice d'élites pédophiles".

Une idéologie rappelant aussi la mouvance complotiste QAnon venue des Etats-Unis.

Ingérence de Moscou?

Selon le parquet fédéral, la Russe Vitalia B., compagne de M. Reuss et poursuivie de son côté par la justice pour avoir soutenu le groupe, l'aurait "mis en contact (...) avec le consulat général de Russie à Leipzig et l'y a accompagné en juin 2022".

Il cherchait à s'assurer le soutien des autorités russes, même si au moment du démantèlement de la cellule, le Kremlin avait - comme à son habitude - démenti toute ingérence.

Le réseau s'était donné les moyens de ses ambitions, avec "environ 500'000 euros" à disposition, ainsi qu'un "arsenal d'environ 380 armes à feu, de près de 350 armes blanches ainsi que 500 autres armes et au moins 148'000 munitions", selon les enquêteurs.

"Il était clair pour les membres (du groupuscule, ndlr) que la prise de pouvoir en préparation impliquerait la mort de personnes", ont-ils estimé.

Les autorités allemandes ont classé ces dernières années la violence d'extrême droite au premier rang des menaces contre l'ordre public, avant le risque jihadiste.

Plusieurs réseaux ont été démantelés depuis deux ans, dont l'un planifiait l'enlèvement du ministre de la Santé, à l'origine des mesures de restriction anti-Covid.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le hall d’UniMail de nouveau occupé

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Une semaine après avoir été délogés par la police, des étudiants pro-palestiniens occupent de nouveau le hall du UniMail. 

Drapeaux palestiniens, fauteuils et mégaphone sont de retour ce mardi après-midi dans le hall d’UniMail, une semaine après la fin de l’occupation jour et nuit du bâtiment.

Une (re)mobilisation qui faisait suite à la prise de position livrée ce matin par l’université sur la situation au Proche-Orient, dans laquelle elle explique notamment «soutenir les appels des organisations internationales humanitaires tendant à la libération des otages et à un cessez-le-feu afin d’éviter une catastrophe humanitaire».

Insuffisant, selon la Coordination Étudiante Palestine. Elisabetta, l'une des porte-paroles du collectif.

 

 

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Mobilité

Les e-tickets doivent toujours être achetés avant le départ

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Au total 68% de tous les billets ont été achetés via des canaux mobiles et numériques en 2023. Le nombre de cas où les voyageurs n'étaient pas encore en mesure de présenter un billet au départ du moyen de transport, parce qu'ils voulaient, selon eux, encore le télécharger, a donc également augmenté. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les personnes qui utilisent les transports publics en Suisse doivent continuer à acheter un billet valable avant de prendre le train ou le bus. L'organisation sectorielle Alliance Swisspass et la Confédération se sont mises d'accord sur ce point.

La réglementation s'applique également lorsqu'il s'agit d'un billet électronique acheté via une application de téléphone portable.

Alliance Swisspass a justifié mardi dans un communiqué le maintien de la pratique actuelle par la nécessité d'une réglementation uniforme, simple et compréhensible dans toute la Suisse. Autre avantage, le principe est également applicable dans les cas où le temps de trajet entre deux arrêts est très court ou lorsque de nombreuses personnes sont en déplacement.

Près de 70% des billets sont numériques

Les billets électroniques n'ont en effet cessé de gagner en importance ces dernières années. Au total 68% de tous les billets des transports publics ont été achetés via des canaux mobiles et numériques en 2023.

Le nombre de cas où les voyageurs n'étaient pas encore en mesure de présenter un billet au départ du moyen de transport, parce qu'ils voulaient, selon eux, encore le télécharger, a donc également augmenté.

Alliance Swisspass et l'Office fédéral des transports estiment toutefois qu'il existe un potentiel d'amélioration. Ils ont donc convenu de mesures, précise le communiqué. Il devrait notamment être plus facile à l'avenir de voir dans les applications de billetterie si un billet donné est immédiatement valable ou seulement plus tard. Une campagne d'information est en outre prévue sur ce thème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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