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Macron en quête d'un gouvernement: le PS prêt à négocier

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Le patron du PS français Olivier Faure a réclamé "un Premier ministre de gauche" et déploré qu'Emmanuel Macron "n'ait encore appelé ni les écologistes ni les communistes" (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

En pleine crise politique et dans un contexte budgétaire inquiétant en France, le parti socialiste s'est dit vendredi prêt à discuter avec le camp présidentiel et la droite en vue de former un nouveau gouvernement. Le Premier ministre devrait toutefois être de gauche.

Le président Emmanuel Macron reçoit vendredi à l'Elysée plusieurs dirigeants politiques en vue de la formation d'"un gouvernement d'intérêt général", après la chute mercredi soir de celui dirigé par Michel Barnier, victime d'une censure parlementaire historique.

Le chef de l'Etat, qui s'est dit à la recherche d'un "arc de gouvernement", a tenté jeudi soir de reprendre la main lors d'une allocution télévisée suivie par 17,5 millions de Français, promettant la nomination d'un nouveau Premier ministre "dans les prochains jours".

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, reçu à la mi-journée, s'est dit prêt à faire "des compromis sur tous les sujets", y compris les retraites, "et voir ce qu'il est possible de faire sur une durée limitée".

Mais "en aucun cas", le PS ne participera à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite, a-t-il martelé, réclamant un dirigeant "de gauche", pour garantir "un changement de cap".

M. Macron "n'a posé aucun préalable sur aucun sujet" lors de leur rencontre et n'a "absolument pas" demandé aux socialistes de se détacher du parti de gauche radicale La France insoumise (LFI), a indiqué Olivier Faure.

"Il faut bien qu'on trouve une solution parce qu'on ne peut pas mettre le pays à l'arrêt pendant des mois", a-t-il plaidé.

La France s'est déjà retrouvée gérée par un gouvernement démissionnaire pendant plusieurs semaines cet été, après une dissolution et des législatives anticipées ayant abouti à une Assemblée fragmentée en trois blocs (alliance de gauche, macronistes et droite, extrême droite), sans majorité absolue.

Pas de décision immédiate

Les marchés saluaient les déclarations de jeudi soir et vendredi. La Bourse de Paris était en forte hausse en début d'après-midi (+1,5%), tandis que le taux auquel la France emprunte sur les marchés s'affiche en recul.

L'annonce du nom d'un nouveau Premier ministre n'est néanmoins pas attendue avant le week-end, voire lundi, et encore davantage de temps devrait être requis pour connaître la composition de sa nouvelle équipe.

Entre-temps, M. Macron va s'offrir une parenthèse avec la réouverture en grande pompe de Notre-Dame samedi, où plusieurs dizaines de chefs d'Etat ou de gouvernement, dont le président élu américain Donald Trump, sont attendus.

Les négociations ne s'annoncent pas simples. La droite "ne pourra faire aucun compromis avec la gauche", a d'ores et déjà affirmé le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau, aux positions très conservatrices.

Le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN), la gauche radicale, les écologistes et les communistes n'ont pas été invités par la présidence à ce stade, alimentant les spéculations sur une tentative de fragiliser l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), première force à l'Assemblée nationale.

M. Faure s'est dit "étonné" et "inquiet" que le chef de l'Etat "n'ait pas encore appelé ni les communistes ni les écologistes qui ont pourtant fait part de leur volonté de participer à une démarche constructive".

La patronne des Écologistes, Marine Tondelier, a regretté ne pas avoir été invitée, estimant que "la justice sociale et l'écologie", le président "ne veut pas en parler".

"Les socialistes font ce qu'ils veulent", a balayé de son côté le coordinateur du parti LFI Manuel Bompard, tout en jugeant qu'"aller discuter ou négocier une forme de coalition avec les macronistes (...), c'est une rupture avec les engagements pris devant les électeurs."

Priorité: le budget

La prochaine présidentielle est prévue en 2027, mais certains, particulièrement la gauche radicale, réclament la démission de M. Macron.

Ce dernier a balayé cette hypothèse, répétant qu'il accomplirait son mandat "jusqu'à son terme" en 2027.

Le chef de l'Etat a souligné que la "priorité" du nouveau Premier ministre serait "le budget, alors que les discussions au Parlement ont été interrompues par la motion de censure".

En attendant un budget l'année prochaine, une loi spéciale sera déposée "avant la mi-décembre au Parlement", a-t-il précisé, décrivant une "loi temporaire" qui "permettra la continuité des services publics et de la vie du pays" en appliquant "pour 2025 les choix de 2024".

La situation budgétaire de la deuxième économie de la zone euro requiert un exécutif rapidement. Attendu à 6,1% du PIB en 2024, le déficit public ratera son objectif de 5% en l'absence de budget.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Fed baisse ses taux, deux responsables voulaient un statu quo

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Pour la troisième fois d'affilée, la Fed a décidé de baisser ses taux d'intérêt. Une décision qui divise au sein de l'institution (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a abaissé mercredi ses taux d'intérêt pour la troisième fois d'affilée. Une décision largement attendue par les marchés financiers mais marquée par une division grandissante.

Les taux directeurs américains sont réduits d'un quart de point de pourcentage, pour être ramenés dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%, annonce l'institution dans un communiqué.

Elle précise que trois des douze votants étaient contre: deux ne voulaient pas de baisse du tout et un voulait une détente plus forte, d'un demi-point.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Sarkozy sort son "Journal d'un prisonnier" et le dédicace à Paris

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L'ancien président français Nicolas Sarkozy a dédicacé son livre "Journal d'un prisonnier" mercredi à Paris. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Bain de foule et longue file d'attente: Nicolas Sarkozy a dédicacé mercredi dans une librairie parisienne son "Journal d'un prisonnier", qui raconte ses trois semaines de détention après sa condamnation dans le procès libyen, un livre publié le matin même chez Fayard.

L'ancien président de la République est arrivé vers 15h30 à la librairie Lamartine, dans le huppé XVIe arrondissement, prenant un rapide bain de foule avant d'entrer à l'intérieur de l'établissement, protégé par un important cordon policier, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Nicolas, Nicolas !", ont scandé des admirateurs. "Ta place est en prison" ont a contrario crié deux militantes Femen, rapidement interpellées par la police, selon des images diffusées par plusieurs journalistes sur les réseaux sociaux.

L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre de l'ex-chef de l'Etat, qui avait été écroué le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.

"Si heureux de reprendre le chemin des routes de France pour aller à la rencontre de mes lecteurs", a écrit Nicolas Sarkozy la semaine dernière sur son compte X, ajoutant: "Cela me réjouit tant!" Le contenu du livre a été dévoilé dès le week-end dernier dans plusieurs médias et consulté par l'AFP.

Évoquant l'"enfer" carcéral, Nicolas Sarkozy raconte s'être agenouillé pour prier au premier jour de son incarcération, après sa condamnation le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire pour association de malfaiteurs.

"Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit-il en se disant de nouveau "innocent" de toute infraction, et en décrivant ses discussions dominicales avec l'aumônier de la prison.

Bons et mauvais points

Nicolas Sarkozy distribue bons points et piques acerbes à des personnalités politiques. Il rapporte un échange téléphonique avec Marine Le Pen après sa condamnation. À la chef de file des députés RN, qui lui demande s'il s'associerait à un éventuel "front républicain", il répond: "Non, et de surcroît je l'assumerai en prenant le moment venu une position publique sur le sujet."

Il salue la fidélité de Sébastien Chenu, ancien élu UMP devenu député RN, notant qu'"il était résolu à m'adresser un courrier de soutien chaque semaine".

A l'inverse, il égratigne sa propre famille politique, pointant le manque d'engagement public du président du parti LR Bruno Retailleau, qui l'"appela régulièrement, mais n'en fit publiquement pas davantage".

Emmanuel Macron n'est pas épargné, sa dissolution étant jugée comme un "caprice qui faisait autant de mal à la France qu'à son auteur". Il étrille encore l'ancienne candidate PS à l'Elysée Ségolène Royal, qui selon lui ne comprend pas toujours "le sens de ce qu'elle dit. Cela la sauve de la honte".

Sur le plan judiciaire, il livre une analyse critique inhabituelle de sa défense historique. "Mon amitié avec Thierry Herzog (son ancien conseil, NDLR) m'avait aveuglé sur la possibilité qui était la sienne d'embrasser un dossier qui avait pris une telle ampleur", écrit l'auteur, des propos très critiqués par des avocats pénalistes sur les réseaux sociaux.

"Affligées"

Nicolas Sarkozy a été condamné pour avoir laissé ses deux plus proches collaborateurs, Brice Hortefeux et Claude Guéant, démarcher en vue d'un financement de sa campagne présidentielle de 2007 un haut dignitaire libyen, Abdallah Senoussi, alors que celui-ci était sous le coup d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'attentat du DC-10 (170 personnes tuées le 19 septembre 1989). En contrepartie, ils lui auraient laissé miroiter un examen de sa situation judiciaire.

Un passage du livre est d'ailleurs consacré à l'audition des proches de victimes de l'attentat du DC-10, parties civiles au procès libyen, qu'il qualifie de "moments les plus émouvants" tout en se disant "affecté par la violence de certains propos à (son) endroit".

Ces lignes ont provoqué l'indignation du collectif "Les Filles du DC-10". "Une fois encore, Nicolas Sarkozy inverse les rôles, faisant croire qu'il serait la véritable victime", a réagi dans un communiqué ce groupe de filles, mères et soeurs de morts dans l'attentat, "affligées". L'ancien chef de l'État sera jugé à nouveau dans ce dossier du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris.

Tous les prévenus y comparaîtront libres, la cour d'appel ayant libéré mercredi sous contrôle judiciaire Alexandre Djouhri, dernier incarcéré dans ce dossier. Nicolas Sarkozy est par ailleurs définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes de l'Elysée et Bygmalion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouvelle levée du secret judiciaire dans l'affaire Epstein

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Le Congrès américain a récemment adopté un texte devant permettre la plus grande transparence dans l'affaire liée à Jeffrey Epstein (archives) (© KEYSTONE/EPA/LUKE JOHNSON)

Pour la troisième fois en quelques jours, un juge fédéral américain a ordonné mercredi la levée du secret sur des documents judiciaires relatifs à l'affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Cette dernière ne cesse d'empoisonner la vie politique du pays.

La décision du juge de New York Richard Berman concerne les détails de la procédure lancée contre le financier new-yorkais en juillet 2019, la plus grave le concernant, notamment pour des faits d'exploitation sexuelle de mineurs. Celle-ci n'était pas allée à son terme en raison du suicide de l'intéressé en prison, en août de la même année.

Mardi, un autre juge fédéral de New York avait demandé la levée du secret judiciaire, cette fois dans la procédure contre Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein. Même chose la semaine dernière de la part d'un juge de Floride, concernant les documents d'un premier procès Epstein en 2008.

Ces trois décisions de rendre public des témoignages recueillis par un grand jury, dont la confidentialité est normalement extrêmement protégée aux Etats-Unis, se basent sur l'adoption récente d'une loi destinée à assurer la plus grande transparence dans ce dossier.

Adopté par Trump et le Congrès

Ce texte fait obligation au ministère de la Justice de rendre publics d'ici le 19 décembre l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur le financier new-yorkais, Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires.

Ce texte a été adopté par le Congrès et promulgué par le président Donald Trump, qui au départ s'y opposait vigoureusement. Rien ne dit toutefois que ces nouveaux documents contiendront de nouvelles révélations. Et si le délai a été fixé au 19 décembre, on ignore encore quand exactement, et de quelle façon le ministère de la Justice va rendre tous ces documents publics.

La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant un autre procès pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations fracassantes sur ce dossier, a déçu ses partisans en les sommant de tourner la page, qualifiant désormais l'affaire de "canular" instrumentalisé par ses adversaires démocrates.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Instagram offre davantage de contrôle sur son algorithme

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Instagram va mettre en place de nouvelles fonctionnalités pour permettre aux utilisateurs d'orienter les recommandations de l'algorithme du réseau social (photo symbolique) (© KEYSTONE/APA/APA/TANJA UNGERBÖCK)

Instagram a annoncé mercredi de nouvelles fonctionnalités qui permettent aux utilisateurs d'orienter, en partie, les recommandations de l'algorithme du réseau social en fonction de leurs centres d'intérêt.

L'évolution concerne, pour l'instant, le fil de courtes vidéos Reels, inspiré de celui de TikTok et lancé en 2020. En tapant sur l'icône située en haut et à droite de l'écran sur Reels (elle représente deux barres horizontales avec des coeurs), l'usager voit les préférences que l'algorithme a identifiées chez lui ou elle.

L'utilisateur peut alors en effacer certaines mais aussi écrire les sujets dont il veut voir plus de contenu, ainsi que ceux qu'il préfère éviter. L'algorithme tiendra ensuite compte de ces modifications.

L'internaute pourra aussi, s'il le souhaite, partager dans sa story (image ou vidéo qui disparaît après 24 heures) ses choix en matière de recommandations.

"Plus de contrôle"

Cette nouvelle option est disponible à partir de mercredi sur Instagram aux Etats-Unis et sera bientôt lancée en anglais dans le reste du monde, selon un message publié mercredi sur le site officiel de la filiale de Meta.

Instagram prévoit de proposer ultérieurement cette fonctionnalité pour l'espace Explore, qui présente des contenus sous forme de cases, en fonction de l'historique de recherche et des interactions passées avec la plateforme.

En septembre, le patron d'Instagram, Adam Mosseri, avait évoqué cette refonte, qui a pour ambition, selon lui, "de vous donner plus de contrôle sur votre utilisation pour en faire quelque chose que vous appréciez".

C'est aussi un moyen de "corriger Instagram quand il se trompe", a-t-il expliqué dans une vidéo postée sur le réseau social, qui a dépassé, durant l'été, le seuil des trois milliards d'utilisateurs mensuels.

Pas une pratique uniforme

Mi-octobre, le réseau social Pinterest a mis en place un filtre pour écarter, après un réglage de l'utilisateur, une partie des contenus générés par intelligence artificielle (IA) et postés sur la plateforme.

YouTube ou TikTok ne proposent pas ces changements, mais il est possible aux utilisateurs d'orienter volontairement l'algorithme en cliquant sur l'option "pas intéressé" pour un contenu donné. Sur Facebook, il est possible de cocher la mention "voir moins" pour une vidéo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Taxes US: 15% appliqués avec effet rétroactif au 14 novembre

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Le Conseil fédéral avait annoncé à la mi-novembre une réduction des droits de douane américains sur les produits suisses de 39% actuellement à 15%. La date de l'entrée en vigueur de cet accord n'était pas encore connue (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les droits de douane sur les marchandises suisses exportées aux Etats-Unis sont abaissés de 39% à 15%. L'accord entre en vigueur avec effet rétroactif au 14 novembre, date de la signature de la déclaration d'intention avec Washington.

Les importateurs suisses et américains peuvent faire valoir leur droit au remboursement des droits de douane auprès de l’autorité douanière compétente, a indiqué le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) mercredi dans un communiqué.

L'accès au marché américain pour les entreprises suisses sera amélioré. Leur compétitivité sera renforcée, a précisé le Seco. Les conditions d'exportation sont similaires à celles dont bénéficie l'UE.

Poissons et fruits de mer

Outre la baisse des droits de douane américains, l'accord prévoit que la Confédération réduise les droits de douane sur une série de produits industriels et agricoles américains, comme indiqué dans la déclaration d'intention.

C'est le cas notamment pour le poisson et les fruits de mer, ainsi que pour une sélection de produits agricoles "non sensibles" pour la Suisse. Berne s'engage aussi à reconnaître les normes américaines, notamment dans le secteur automobile.

Les exceptions existantes aux droits de douane additionnels restent en vigueur. Cela concerne entre autres les produits pharmaceutiques, certains produits chimiques, l’or et le café.

Les entreprises helvétiques s'engagent par ailleurs à investir au moins 200 milliards de dollars sur le sol américain d'ici 2028. Ces investissements recouvrent aussi des éléments qui renforcent la formation professionnelle. Le Liechtenstein prévoit pour sa part 300 milliards de dollars d'investissements.

Grands patrons chez Trump

Donald Trump avait imposé le 1er août des droits de douane de 39% pour les marchandises en provenance de Suisse, l'un des taux les plus élevés au monde. Pour l'UE, ce taux n'était que de 15%.

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter et le ministre de l'économie Guy Parmelin s'étaient rendus aux Etats-Unis le 7 août, peu avant l'entrée en vigueur des droits de douane, pour tenter d'infléchir l'administration américaine. Le Vaudois est retourné à plusieurs reprises à Washington par la suite.

Il semble que ce soit la visite à la Maison Blanche le 5 novembre de six grands patrons helvétiques - dont le CEO de Rolex, Jean-Frédéric Dufour, celui du géant du luxe genevois Richemont, Johann Rupert, ou encore le propriétaire de Partners Group, Alfred Gantner - qui ait permis de briser la glace. Le Seco a participé à la préparation de cette rencontre.

Cette délégation a montré que les droits de douane auraient des effets néfastes pour les deux parties, y compris pour les Etats-Unis, a expliqué M. Parmelin peu après la conclusion de la déclaration d'intention.

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