Réuni en assemblée, le PS Ville de Genève a désigné mardi soir deux candidates à l'élection au Conseil administratif du printemps 2025. La sortante Christina Kitsos sera accompagnée par la conseillère municipale Joëlle Bertossa. Objectif: conserver les deux sièges socialistes à l'exécutif municipal.
Sept candidats - quatre femmes et trois hommes - étaient candidats à la candidature. Sans surprise, la conseillère administrative sortante Christina Kitsos, 43 ans, en charge du département de la cohésion sociale et de la solidarité, a été désignée pour un second mandat au gouvernement de la première ville du canton de Genève.
Elle fera campagne avec Joëlle Bertossa, 51 ans, cheffe d'entreprise culturelle. Il reviendra à cette conseillère municipale de permettre au PS de conserver le siège du sortant Sami Kanaan, qui aura effectué trois législatures à l'exécutif de la Ville de Genève.
Le PS Ville de Genève va se battre pour conserver une majorité de gauche à l'exécutif et au délibératif municipal. Il entend aussi rester le premier groupe au Conseil municipal, voire le renforcer.
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Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé lundi soir un crédit complémentaire de 3,3 millions de francs aux commerces de la rue de Carouge. Ce dispositif d'indemnisation, créé pour atténuer les préjudices causés par les travaux, est en phase d'essai.
"L'intensité et la durée des travaux ont généré des impacts d'une ampleur particulière", a relevé mardi le Conseil administratif de la Ville de Genève dans un communiqué. Depuis mars, les travaux de modernisation des infrastructures ont réduit l'accès aux commerces et provoqués des nuisances sonores et de la poussière. Sans oublier la suppression du tram, qui a repris samedi.
Pour atténuer les préjudices, le Conseil municipal avait voté la proposition du Conseil administratif le 30 septembre d'apporter une aide aux commerces impactés par les travaux. La municipalité prenait en charge 40% du loyer pour la période du 28 juin au 5 décembre, soit la durée de l'interruption du tram.
Le crédit supplémentaire voté lundi couvre la période du 1er décembre au 30 juin. Il est couvert à hauteur de 2 millions nets par la Ville de Genève, tandis qu'un million provient des Transports publics genevois et 300'000 francs des Services industriels de Genève, également maîtres d'ouvrage.
Pour être éligibles, les commerces doivent se trouver dans un certain périmètre des travaux. Ils devront fournir des preuves d'un bail pendant la période et d'une inscription au registre du commerce. La perte du chiffre d'affaires doit aussi être avérée et corrélée aux travaux, précise le Conseil administratif.
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Steve Guerdat sera une fois de plus la tête d'affiche du CHI de Genève, qui se tient de mercredi à dimanche à Palexpo. La présence du cavalier jurassien, qui revient de blessure, tient du "miracle".
Opéré du dos en septembre, le triple médaillé olympique n'a repris la compétition qu'à la toute fin novembre, à l'occasion du concours 2* de Riesenbeck, en Allemagne. Cela lui a permis de remettre ses chevaux, dont sa jument Dynamix, dans le bain avant "son concours fétiche", a-t-on pu lire sur son site internet.
"C'est un miracle que Steve puisse être présent à Genève", s'est réjoui Alban Poudret, le directeur sportif du CHI, lors de la conférence de presse de présentation du concours genevois. Mais c'est surtout sa participation à la finale du Top 10 de vendredi qui mérite un tel qualificatif.
Steve Guerdat a en effet manqué plusieurs mois de compétition cette année. Il avait été opéré une première fois du dos en février, ce qui l'avait contraint de déclarer forfait pour la finale de la Coupe du monde à Bâle. Mais ses excellentes performances de l'été - il a terminé troisième des prestigieux Grands Prix d'Aix-la-Chapelle et de Spruce Meadows (Calgary) - lui ont suffi pour figurer parmi les dix meilleurs cavaliers du classement mondial.
Un plateau très relevé
Le natif de Bassecourt est le seul à avoir remporté trois fois (2010, 2018, 2023) la prestigieuse finale du Top 10, qui se tiendra pour la 20e fois à Genève. Il devra faire fort pour battre les autres cadors: l'Ecossais Scott Brash, l'Américain Kent Farrington, l'Allemand Richard Vogel, le Néerlandais Harrie Smolders ou encore l'Anglais Ben Maher.
Avec Steve Guerdat, ces derniers seront également les principaux favoris du Grand Prix de dimanche, point d'orgue du concours genevois. Mais d'autres Suisses pourraient briller lors du quatrième GP estampillé Grand Chelem (avec Bois-le-Duc, Aix-la-Chapelle et Spruce Meadows).
Le Zurichois Martin Fuchs, vainqueur en 2019 et 2021 et qui ne disputera pas la finale du Top 10, aura forcément envie de briller sur la piste de Palexpo. Tout comme le Jurassien Anthony Bourquard, qui sort de la plus belle année de sa carrière avec d'excellentes performances en Coupe des Nations.
Aussi le cross et l'attelage
La 64e édition du Concours hippique international de Genève sera comme de coutume l'occasion pour les spectateurs de suivre d'autres disciplines que celle du saut d'obstacles. Le cross de vendredi et les deux épreuves d'attelage à quatre chevaux de samedi et dimanche devraient notamment attirer de nombreux curieux.
En attelage, le Valaisan Jérôme Voutaz cherchera à briller une nouvelle fois devant le public romand. Sur son char, le meneur de Sembrancher devra sortir le grand jeu s'il entend battre l'Australien Boyd Exell et le Néerlandais Bram Chardon, les deux grands dominateurs de la discipline.
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L'année 2025 a marqué un tournant pour Antoine Flahault. Fin septembre, l'épidémiologiste a quitté l’Institut de santé globale de Genève, qu'il avait lui-même fondé. L'occasion pour cette figure de la pandémie de Covid-19 de faire le bilan des années passées à l'UNIGE mais aussi de revenir sur les défis sanitaires encore nombreux et la nécessité de lutter contre la désinformation. Il nous a accordé un entretien pour Radio Lac.
Le grand public l'a découvert pendant la pandémie de Covid-19. Antoine Flahault, éminent épidémiologiste, a pris sa retraite fin septembre. Il a notamment mis en place l’Institut de santé globale de la faculté de médecine.
"Ce qui est vraiment nouveau aujourd'hui, c'est de voir des gouvernements avoir des discours anti-science qui font plaisir à une toute petite minorité, mais qui ne s'appuient pas sur la science."
Aujourd'hui les défis sanitaires restent nombreux notamment pour éradiquer certaines maladies, comme le paludisme, le choléra ou la rougeole. La lutte contre la désinformation et les mouvements populistes anti-sciences a aussi pris une nouvelle ampleur. Antoine Flahault:
Le budget de la Ville de Genève est sous toit. Après 18 heures de débats entamés samedi, le Conseil municipal a adopté lundi soir un budget déficitaire de 69,9 millions de francs en réintroduisant les mécanismes salariaux.
Le gel de ces mécanismes avait suscité la colère des employés de la Ville et entraîné une grève jeudi dernier. Cette mesure décriée a toutefois été enterrée lundi soir et le budget a été voté par une majorité du législatif, composée des socialistes, des Vert-e-s, du groupe Ensemble à gauche-Union populaire et du MCG.
"Sur proposition du Conseil administratif, l'ensemble des mécanismes salariaux a été réintroduit, pour un montant de 5,9 millions et l'indexation a été réévaluée à 0,1%", annonce la Ville de Genève dans un communiqué.
Elle précise que la prime d'ancienneté pourra être convertie en jours de congé, sur base volontaire, générant une économie estimée à 1,2 million.
Eviter le pire
Une économie supplémentaire de 3,6 millions a été trouvée via une réévaluation des amortissements et des primes de l’assurance dommages liée aux bâtiments, ainsi qu'une réduction des charges de fonctionnement de l'administration.
"Les ajustements réalisés par le Conseil administratif et le Conseil municipal ont permis de trouver une majorité pour voter le budget", relève Alfonso Gomez, le maire de Genève, en charge des finances.
Cité dans un communiqué, il ajoute que "l'enjeu a consisté à éviter à tout prix de soumettre la Ville au régime des douzièmes provisionnels. Cette situation aurait aggravé lourdement le déficit, rendant plus difficile encore le retour à l'équilibre d’ici 2033."
Plusieurs moutures
Le Conseil administratif de la Ville de Genève avait proposé un premier projet de budget le 24 septembre, lequel prévoyait un déficit de 62,1 millions. Mi-octobre toutefois, les partis de droite et du centre avaient refusé l'entrée en matière et contraint l'exécutif à présenter un nouveau budget.
Un second projet avait été dévoilé le 12 novembre avec un déficit de 69,3 millions, intégrant la suspension des mécanismes salariaux.
Avec les ajustements trouvés et votés lundi soir, le budget 2026 présente finalement un déficit de 69,9 millions pour des charges de 1,4 milliard.
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Héritier d’une longue tradition locale, le cardon, qui peut atteindre 1m50 de hauteur, incarne à la fois la tradition du maraîchage genevois, sa générosité et les fêtes de fin d’année !
Il revient chaque année avec les premières fraîcheurs, et s’invite dans nos assiettes dès l’automne comme un compagnon fidèle de saison. Le cardon épineux genevois se glisse aussi bien dans un gratin réconfortant que dans des associations plus audacieuses, où il accompagne shiitakes, herbes fraîches ou notes citronnées.
Un héritage porté par l’Union Maraîchère de Genève
Symbole du patrimoine culinaire genevois, le cardon épineux de Plainpalais traverse les siècles avec élégance. Déjà apprécié des Grecs et des Romains, ce légume ancien originaire du bassin méditerranéen partage ses racines avec son cousin l’artichaut.
Introduit au XVIᵉ siècle à Genève, il s’implante d’abord à Plainpalais pour s’étendre ailleurs dans le canton, entre l’Arve et le Rhône. Au fil des générations, les maraîchers genevois sélectionnent, améliorent et affinent cette plante jusqu’à donner naissance au cardon argenté épineux de Plainpalais, variété unique en Suisse et véritable fierté locale.
Édouard John Ravel, «La Jonction et les plantaporrêts », en 1894. Musée du Vieux Plainpalais
Le plus célèbre légume genevois a été consacré en 2003 lorsqu’il est devenu le premier légume suisse à obtenir l’appellation d’origine contrôlée (AOC), aujourd’hui AOP. Une distinction qui salue le travail minutieux des maraîchers et la transmission d’un savoir-faire qui s’inscrit dans la tradition suisse.
L’union Maraîchère de Genève, symbole du terroir genevois
Depuis 1949, l’Union Maraîchère de Genève (UMG) réunit 31 producteurs engagés dans la valorisation des produits du canton. Ensemble, ils cultivent plus de 100 variétés de fruits et légumes au fil des saisons et assurent ainsi près de 80 % de la production genevoise. Ses quatre magasins “Côté Jardin”, ouverts au public permettent de découvrir un riche assortiment de produits de saison et de renouer avec le goût authentique du terroir, même en ville !
Engagée dans une démarche responsable, l’UMG accompagne l’évolution des modes de production et de consommation tout en préservant les traditions qui font la richesse de son patrimoine.
La recette originale de l’UMG : le Ceviche de Cardons
Ingrédients : Cardons - Shiitakes - Huile d’olive extra vierge - Oignons - Piment péruvien ají limo - Coriandre fraîche - Sel - Poivre - Jus d'un citron
Préparation des shiitakes Découpez les shiitakes en quartiers (4 ou 6 selon la taille du champignon). Dans une poêle, faites chauffer un peu d’huile à feu moyen. Ajoutez les shiitakes et faites-les sauter jusqu’à ce qu’ils soient dorés et tendres. Retirez-les du feu et laissez-les refroidir.
Préparation des cardons Égouttez bien les cardons s’ils sont en conserve ou précuits. Coupez-les en deux dans le sens de la longueur
Préparation des légumes Émincez les oignons en julienne (fins bâtonnets). Détaillez le piment péruvien ají limo en petits dés. Effeuillez les tiges de coriandre fraîche et hachez-les finement. Dans un bol froid, ajoutez les cardons, les shiitakes, la coriandre hachée et le piment ají limo. Versez un filet d’huile d’olive, puis assaisonnez avec du sel et du poivre selon votre goût. Mélangez délicatement tous les ingrédients jusqu’à ce qu’ils soient bien enrobés. En bonus, ajoutez du jus de citron selon vos envies et mélangez à nouveau pour bien combiner les saveurs.
Qu’il soit cuisiné à la manière traditionnelle ou revisité dans des recettes modernes comme celle-ci, le cardon demeure un incontournable de la table genevoise.
Pour profiter du meilleur du terroir genevois, l’UMG vous accueille du lundi au samedi dans ses magasins aux Eaux-Vives, aux Pâquis, à Carouge et à Perly !
Et pour plus d'informations, rendez-vous directement sur le site de l'UMG.