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Politique

Le PLR prône une coopération renforcée avec l'OTAN

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Le président du PLR et conseiller aux Etats Thierry Burkart est un des auteurs de l'étude. (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

La Suisse doit muscler sa défense et notamment coopérer davantage avec l'OTAN, face à la montée des superpuissances que révèle la guerre en Ukraine, estime une étude portée par le PLR. La neutralité est importante mais ne saurait être une fin en soi.

L'étude d'environ 90 pages a été publiée mardi à Berne par le Parti libéral-radical (PLR) et est présentée comme le "prolongement scientifique" de la position officielle du parti en matière de sécurité, dévoilée au printemps. Elle a été réalisée par le président du PLR et conseiller aux Etats argovien Thierry Burkart et ses collèges de parti Daniel Heller et Andreas Heizmann.

"La guerre en Ukraine marque un point de bascule. Les grandes puissances autocratiques pratiquent une politique toujours plus agressive pour accroître leur influence (...). Cela requiert une riposte unie des démocraties pour que celles-ci puissent faire valoir leurs intérêts et leurs valeurs", expliquent les auteurs.

Plus d'argent

Ils en appellent à renforcer les liens de la Suisse avec l'OTAN, dans le cadre d'une "doctrine adaptée", qui soit compatible avec la neutralité. Une "marge de manoeuvre" existe pour ajuster la neutralité tout en préservant son coeur juridique, selon eux.

Un "changement de stratégie s'impose". L'étude demande d'augmenter le budget de l'armée à 1% du PIB, notamment en vue de faciliter une meilleure coopération avec l'OTAN. Il s'agit aussi "d'adapter la durée" du service militaire et le recrutement. Le principe de l'armée de milice doit être à nouveau pris au sérieux: plus question d'avoir "de facto une armée de volontaires", clament les auteurs.

Certes, ajoutent-ils, la Suisse dispose aujourd'hui déjà du parapluie protecteur de l'OTAN, qui rend une attaque aérienne ou au sol contre le pays quasiment impossible. Mais la Suisse doit renforcer ses capacités d'autodéfense. Il s'agit aussi de permettre à l'industrie suisse de l'armement de participer à des projets internationaux afin de rester à la pointe de l'innovation.

Etre prêt à toute éventualité

Une adaptation des structures et de l'organisation militaires s'impose. Comme option en cas de guerre, une coopération accrue avec l'OTAN nécessite préalablement des exercices en commun et une "interopérabilité". Mais sans adhérer à l'alliance, précise l'étude.

Le PLR estime que la Confédération ne doit pas se contenter de se préparer aux scénarios (de conflit) les plus probables, mais aussi aux "plus dangereux". Clairement, la menace a évolué, et une guerre au centre de l'Europe est un scénario à prendre en compte, relève le PLR.

Une possible escalade du conflit entre la Russie et l'OTAN oblige à s'adapter aux nouvelles réalités, et dans ce contexte, le service à la population ne doit pas être la priorité de l'armée, souligne encore l'étude.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Conseil fédéral veut économiser 700 millions dans l'asile

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Le Conseil fédéral veut économiser 700 millions de francs dans l'asile d'ici 2028 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération devra économiser 700 millions de francs dans l'asile d'ici 2028. Le nombre de dossiers en suspens doit diminuer, les procédures doivent être accélérées et le taux d’activité des réfugiés ukrainiens augmenté, propose le Conseil fédéral.

Le nombre élevé de demandes d'asile et de protection a entraîné une hausse des dépenses dans le domaine de l'asile ces dernières années. Cette hausse va se poursuivre, notamment dans les domaines de l'aide sociale et de l'intégration.

Trois domaines semblent particulièrement indiqués pour réaliser des économies substantielles, écrit le Conseil fédéral dans un communiqué. Premièrement, le nombre de demandes d'asile en suspens en première instance doit passer d'environ 14'000 à 5800 d'ici à fin 2026.

Le Secrétariat d'Etat aux migrations a créé 60 postes à plein temps cette année dans ce but, pour des économies de quelque 80 millions de francs. Par contre, il faudra compter avec des frais de personnel supplémentaires d'un montant de 26 millions de francs.

Intégration professionnelle

Le Conseil fédéral entend ensuite réaliser d'importantes économies en favorisant l'intégration professionnelle, en particulier des bénéficiaires du statut de protection S. L'objectif est d'atteindre un taux d'activité de 40% d'ici à la fin de l'année 2024. Actuellement, ce taux tourne autour des 20%, mais est très différent selon les cantons.

Le gouvernement a également adopté mercredi un train de mesures allant dans ce sens. Il espère ainsi économiser dans ce domaine quelque 650 millions de francs d'ici à 2028. Par ailleurs, il table sur une réduction des coûts grâce au renforcement de l'intégration professionnelle chez les personnes admises à titre provisoire et les réfugiés reconnus.

Les économies escomptées devraient avoisiner au total les 700 millions de francs d'ici à la fin de l'année 2028. Cette baisse des dépenses sera prise en compte dans le budget 2025 et dans le plan financier.

Accélérer les procédures

Diverses mesures visant à accélérer les procédures d'asile pourraient également contribuer à réduire les coûts, notamment l'instauration récente des procédures d'asile en 24 heures dans toute la Suisse. Le ministre de la justice Beat Jans avait déjà présenté cette mesure qui permet de régler rapidement une procédure d'asile pour les demandes vouées à l'échec, notamment celles venant du Maroc, d'Algérie, de Libye et de Tunisie.

Le Département fédéral de justice et police devra formuler d'ici à fin 2024 d'autres propositions dans le but de réduire les coûts dans le domaine de l'asile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un duo à la tête du Bureau de l’égalité entre femmes et hommes

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La ministre de l'intérieur Elisabeth Baume-Schneider a présenté mercredi le nouveau duo qui dirigera le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes appliquera ce principe au plus haut niveau à partir du 1er septembre. Le Conseil fédéral a nommé mercredi Stéphanie Lachat et Gian Beeli en co-direction. Le duo succèdera à Sylvie Durrer, qui partira à la retraite.

Stéphanie Lachat et Gian Beeli assumeront chacun un taux d’occupation de 90%. En raison d'une compensation interne, cette formule n'entraîne pas de coûts supplémentaires, précise le Conseil fédéral. Et de rappeler que ce Bureau promeut l'égalité entre les sexes dans tous les domaines et s’engage pour l’élimination de toutes les formes de discrimination.

Stéphanie Lachat travaille depuis 2021 comme conseillère stratégique pour la conseillère d’Etat neuchâteloise Florence Nater. Cette sociologue de 49 ans a réalisé des études de genre à Lausanne et à Genève.

Gian Beeli est lui actuellement responsable du domaine Violence du Bureau et membre de la direction élargie. Agé de 42 ans, il a étudié la psychologie à Zurich.

Sylvie Durrer, directrice depuis 2011, partira à la retraite cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Pas de créneaux horaires ou de péages pour aller au Sud

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Le Conseil fédéral soutient des mesures pour lutter contre les embouteillages aux tunnels du Gothard et du San Bernardino, mais pas les créneaux horaires ou les péages (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le Conseil fédéral ne veut pas de créneaux horaires ou de péages pour pouvoir traverser les tunnels du Gothard et du San Bernardino. Dans un rapport adopté mercredi, il a toutefois estimé qu'il est nécessaire d'agir par le biais d'autres mesures.

Il n'est pas réaliste d'imposer la réservation d'un créneau horaire précis pour pouvoir traverser ces tunnels, indique le gouvernement dans un communiqué. Les surfaces requises pour aménager de vastes aires d’attente ne sont pas disponibles aux entrées de ces tronçons.

Quant à une redevance pour l’utilisation des passages alpins, elle conduirait de facto à ce que le Tessin ne soit plus relié au reste du pays que par des liaisons routières payantes, accessibles toute l’année. Le Conseil fédéral refuse cette option pour des raisons de cohésion nationale.

En revanche, il soutient des mesures supplémentaires pour continuer à lutter contre les embouteillages dans ces zones, comme une régulation des sorties d'autoroutes pour éviter trop de véhicules sur les routes cantonales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Suisse versera finalement 10 millions à l'UNRWA

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Les 10 millions de francs sont destinés exclusivement à Gaza pour couvrir les besoins urgents (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La Suisse versera finalement 10 millions de francs à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Le Conseil fédéral a pris cette décision mercredi après des mois de controverse. La contribution suisse devait initialement se monter à 20 millions.

Ce versement est une réponse à l'appel à l'aide humanitaire lancé par l'UNRWA, écrit le gouvernement dans un communiqué. Elle est destinée exclusivement à Gaza pour couvrir les besoins les plus urgents de l'organisation, pour la période d'avril à décembre 2024: alimentation, eau, hébergement, soins de santé primaires et logistique.

À Gaza, 2,3 millions de personnes, dont 1,7 million de personnes déplacées, sont tributaires de l'aide d'urgence. Les Nations Unies mettent en garde contre le risque imminent de famine. Le Conseil fédéral "reconnaît cette situation d'urgence".

Décision suspendue

L'UNRWA est dans la tourmente depuis les accusations d'Israël visant l'agence et certains de ses employés, accusés de soutien direct au Hamas lors des attaques sanglantes du 7 octobre. Divers pays donateurs avaient suspendu leur contribution à l'UNRWA en janvier en raison des accusations. Ils sont nombreux à avoir entre-temps repris les versements.

Initialement, la Suisse devait verser 20 millions de francs pour 2024. Ces fonds sont suspendus depuis décembre dernier, en attendant une décision du Conseil fédéral. Ce dernier a dû consulter les commissions de politique extérieure sur ce dossier hautement controversé, selon la volonté du Parlement.

Rapport Colonna

La décision actuelle tient compte des conclusions du rapport du groupe d'examen indépendant dirigé par l'ancienne ministre des affaires étrangères française Catherine Colonna, poursuit le gouvernement. Ce rapport avait pour objectif d'examiner la neutralité de l'UNRWA.

Il constate que l’organisation dispose d'un système de surveillance solide. Il émet toutefois 50 recommandations pour renforcer davantage la neutralité de l'organisation, notamment dans les domaines de la communication, du matériel éducatif et de l’utilisation des infrastructures.

Les commissions de politique extérieure du Parlement devront se prononcer sur la contribution suisse. Récemment, celle du Conseil national avait recommandé au Conseil fédéral de libérer une partie des 20 millions prévus. Mais elle demande aussi que la Suisse ne verse plus d'argent à l'UNRWA à moyen terme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La mobilisation propalestinienne se poursuit sur certains campus

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L'EPFL a été occupée par certains étudiants mardi. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La mobilisation estudiantine contre la guerre à Gaza se poursuit mercredi sur certains campus de Suisse romande. La Fédération suisse des communautés israélites (FSCI) observe avec inquiétude une dégradation de l'ambiance dans les établissements concernés.

A Genève, l'occupation du hall d'UniMail par des étudiants propalestiniens, entamée mardi, se poursuivait mercredi. Des représentants du mouvement vont rencontrer en début d'après-midi Edouard Gentaz, vice-recteur chargé du vivre-ensemble à l'Université de Genève (UNIGE).

"Le but de ce rendez-vous est de faire avancer nos revendications", ont expliqué des responsables de la Coordination étudiante pour la Palestine-UNIGE (CEP-UNIGE), l'organisation à l'origine de l'action.

Les étudiants propalestiniens réclament que l'UNIGE se positionne "sur le génocide perpétré par Israël à Gaza" et qu'elle appelle à un cessez-le-feu immédiat. Ils demandent aussi que l'alma mater cesse ses collaborations avec les universités israéliennes.

Selon la CEP-UNIGE, "les institutions universitaires israéliennes sont pleinement impliquées dans le projet de colonialisme de l'Etat d'Israël". La coordination affirme que cette implication est "très bien documentée".

L'UNIGE a des accords avec deux universités israéliennes, la Hebrew University of Jerusalem et la Tel-Aviv University, a indiqué le porte-parole de l'institution Marco Cattaneo. Il a ajouté qu'en raison du conflit armé en cours, le niveau d'activité de ces collaborations "a baissé de façon drastique".

Discussions à l'UNIL

Sur les campus lausannois, seule l'occupation à l'Université de Lausanne (UNIL), où le mouvement avait débuté jeudi dernier, est toujours en cours. Des discussions entre étudiants et direction étaient en cours mercredi, avec une possible annonce en milieu d'après-midi ou en fin de journée sur l'état de la situation.

Du côté de l'EPFL, l'occupation des manifestants a été levée mardi vers 17h30. Des discussions sur leurs revendications étaient prévues en fin de journée avec la direction, avec là aussi une possible annonce en début de soirée.

Inquiétudes de la FSCI

La poursuite des manifestations pro-palestiniennes inquiète la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI). "Les universités sont des institutions démocratiques dans lesquelles des débats ouverts devraient être cultivés", a déclaré mercredi la FSCI, contactée par l'agence Keystone-ATS.

"Les voix fortes des protestataires portent toutefois des traits idéologiques radicalisés", écrit le secrétaire général de la FSCI Jonathan Kreutner. Elles donnent l'impression que tous les étudiants partagent leurs positions, ce qui n'est "certainement pas la vérité".

Des ultimatums et des exigences extrêmement unilatérales sont posés et les personnes pensant différemment sont intimidées, poursuit M. Kreutner. Pour les étudiants juifs, l'université n'offre plus de cadre protégé.

La question se pose donc maintenant de savoir si les protestations, en particulier à l'Université de Lausanne, sont couvertes par les valeurs d'une université et doivent être tolérées. Il ne doit y avoir aucune tolérance pour les débordements antisémites dépassant clairement les limites, comme le slogan "From the River to the Sea".

D'une manière générale, il appartient au corps enseignant de prendre ses responsabilités, souligne le secrétaire général. C'est aux professeurs et aux directions des universités de "maîtriser la situation et, si possible, de mener des discussions constructives avec les protestataires".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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