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International

Le Parlement confirme Simon Harris comme Premier ministre

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Simon Harris confirmé Premier ministre d'Irlande. (© KEYSTONE/EPA/DAMIEN EAGERS)

Plus jeune Premier ministre ayant jamais dirigé l'Irlande, Simon Harris a promis mardi d'apporter "une nouvelle énergie" à la coalition centriste à l'approche d'élections difficiles.

A 37 ans, cet ancien ministre réputé pour son habile communication sur TikTok sera désormais le plus jeune dirigeant à la table des sommets de l'Union européenne. Il succède à Leo Varadkar, qui a démissionné en mars à la surprise générale.

Il tentera, à l'approche des élections européennes puis législatives dans l'année à venir, de redresser son parti, à bout de souffle et devancé dans les sondages par la formation nationaliste de gauche Sinn Fein. Désigné fin mars par son parti puis confirmé mardi par le Parlement, il devait être reçu dans l'après-midi par le président Michael Higgins pour être investi.

Vent de fraîcheur

"Je veux apporter de nouvelles idées, une nouvelle énergie et j'espère une nouvelle empathie à la vie publique", a-t-il déclaré après le vote des députés.

Il a aussitôt promis de s'attaquer à la grave crise du logement frappant le pays mais aussi de se rendre cette semaine à Bruxelles pour confirmer la position de l'Irlande, l'un des pays les plus propalestiniens dans l'UE depuis la guerre déclenchée à Gaza par l'attaque sanglante du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre sur le sol israélien.

"Des enfants, des femmes et des hommes innocents sont affamés et massacrés", a-t-il martelé. "Nous n'avons pas gardé le silence face aux actes terroristes impardonnables du Hamas le 7 octobre et nous ne pouvons pas garder le silence sur la réaction disproportionnée du gouvernement israélien".

"Toxicité"

Simon Harris, qui était jusqu'ici ministre de l'Education supérieure, devient "taoiseach" (prononcé "tee-shock" - un mot gaélique pour "chef" ou "leader") plus jeune encore que Leo Varadkar, qui était devenu chef de gouvernement en 2017 à 38 ans. Ce dernier, qui avait annoncé en mars son départ pour des raisons "personnelles et politiques", a reçu mardi une standing ovation des députés.

"C'est le début d'une nouvelle ère pour mon parti, d'un nouveau chapitre de ma vie et d'une nouvelle phase pour ce gouvernement de coalition", a déclaré ce médecin métisse et gay, dont l'arrivée au pouvoir avait donné un coup de jeune à l'image de l'Irlande, longtemps réputée très conservatrice sous l'influence de l'Eglise catholique.

Il a assorti ses compliments à son successeur ("empathie, expérience, compétences de campagne et antenne politique") d'un avertissement à une classe politique qu'il a appelée au respect, déplorant "une augmentation et un encouragement de la colère" et "même une certaine toxicité".

Du côté de l'opposition, la présidente du Sinn Fein Mary Lou McDonald a estimé que sa nomination ne changerait rien à la politique menée: "L'urgence en matière de logement et le scandale des sans-abri se poursuivront, de même que la crise dans nos hôpitaux".

Talentueux communicant

Après l'annonce du départ de Leo Varadkar, Simon Harris avait été élu le 24 mars à la tête du parti irlandais de centre-droit Fine Gael, ce qui lui a ouvert la porte pour devenir Premier ministre de ce pays de cinq millions d'habitants, couronnant une carrière politique fulgurante.

Il a commencé à s'intéresser à la politique en faisant campagne en faveur des services d'aide aux personnes handicapées pour son frère autiste. Il est entré dans la branche jeunesse du Fine Gael à l'âge de 16 ans. Il a été surnommé "Le bébé du Dail", le Parlement irlandais, lorsqu'il y a été élu à 24 ans.

Il a ensuite été nommé ministre de la Santé en 2016, à seulement 29 ans, puis ministre de l'Education supérieure en 2020. Même ses détracteurs reconnaissent qu'il est un talentueux communicant. Utilisant beaucoup les réseaux sociaux, en particulier TikTok, il est l'un des hommes politiques les plus visibles d'Irlande.

Scrutin le 7 juin

Simon Harris devra trouver de nouveaux soutiens pour son parti, qui est en troisième position dans les sondages, loin derrière le Sinn Feinn, ancienne branche politique de l'IRA (l'Armée républicaine irlandaise) et son partenaire au sein de la coalition, le Fianna Fail.

L'Irlande votera le 7 juin pour les élections locales et européennes. Les prochaines législatives doivent avoir lieu d'ici mars 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Carla Bruni entendue comme suspecte dans une enquête sur son mari

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Carla Bruni-Sarkozy entendue comme suspecte dans une enquête sur une affaire tentaculaire liée à son mari. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Carla Bruni-Sarkozy, épouse de l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, est entendue jeudi en qualité de suspecte dans un volet de l'enquête tentaculaire sur le financement libyen de la campagne présidentielle de son mari en 2007.

La chanteuse et ancienne top model de 56 ans doit s'expliquer sur son possible rôle dans la spectaculaire volte-face de l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine qui avait, fin 2020, subitement et temporairement dédouané Nicolas Sarkozy après avoir été son principal accusateur dans le dossier dit des fonds libyens.

La justice soupçonne plusieurs personnes dans l'entourage de l'ex-président (2007-2012) d'avoir orchestré cette rétractation dans le but de peser sur le cours des investigations. Nicolas Sarkozy, qui conteste les faits, a lui-même été inculpé début octobre dans ce volet, pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'escroqueries au jugement en bande organisée.

Mise en cause

Carla Bruni-Sarkozy, qui a épousé Nicolas Sarkozy en 2008, avait été entendue comme simple témoin en juin 2023 dans cette enquête mais certains éléments ont conduit le juge chargé des investigations à la considérer comme mise en cause.

Selon une source proche du dossier, le magistrat s'interroge notamment sur la possible "volonté de dissimulation" par Carla Bruni-Sarkozy d'échanges avec la papesse de la presse people "Mimi" Marchand, également inculpée dans ce dossier.

D'après cette source, la mannequin aurait ainsi effacé l'intégralité des messages échangés avec Mme Marchand le jour de l'inculpation de cette dernière, le 5 juin 2021.

Carla Bruni-Sarkozy aurait ensuite aidé Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela à obtenir un test PCR mi-octobre 2020 leur permettant de partir au Liban faire l'interview qui donnera lieu à la rétractation de M. Takieddine. Mme Bruni-Sarkozy est entendue jeudi par les enquêteurs de l'office central de lutte contre la corruption (OCLCIFF) près de Paris.

Dans ce dossier, ce sont désormais onze protagonistes, en comptant Mme Bruni-Sarkozy, qui sont soupçonnés d'avoir participé, à des moments et degrés divers, à cette opération.

Questionné lors de son inculpation début octobre, Nicolas Sarkozy avait mis hors de cause son épouse. "Ma femme n'y est pour rien", avait-il notamment déclaré.

Procès en 2025

Ce volet "rétractation" est incident à l'enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy de 2007.

Au terme de dix ans d'enquête, M. Sarkozy a été renvoyé en procès dans ce dossier aux côtés de douze autres prévenus soupçonnés d'avoir perçu ou fait transiter des fonds versés par le régime de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

L'ex-chef de l'Etat, qui conteste les faits, doit être jugé début 2025 notamment pour "recel de détournement de fonds publics", "corruption passive" et "financement illégal de campagne électorale".

Principal accusateur de M. Sarkozy et réfugié au Liban pour échapper à une incarcération en France, Ziad Takieddine avait fait volte-face fin 2020 en déclarant dans deux médias que l'ex-président n'avait "pas touché un centime, cash ou pas cash, pour l'élection présidentielle" de 2007.

Il était toutefois revenu sur ses propos deux mois plus tard devant les magistrats instructeurs.

Nicolas Sarkozy a déjà plusieurs fois eu maille à partir avec la justice. En février, il a été condamné en appel à de la prison ferme dans l'affaire "Bygmalion" sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

L'ancien chef de file de la droite française a également été reconnu coupable en mai 2023 de corruption d'un haut magistrat dans l'affaire dite des écoutes. Il s'est pourvu en cassation dans ces deux dossiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: réponse du Hamas en suspens sur une proposition de trêve

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Une Palestinienne portant un enfant fuit après de nouveaux bombardements d'Israël sur le camp de réfugiés d'Al Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a continué de bombarder jeudi la bande de Gaza. La réponse du Hamas à une proposition de trêve se fait attendre, jetant le doute sur un possible accord après bientôt sept mois de guerre.

Israël et les pays médiateurs attendent toujours une réponse du mouvement islamiste à une proposition portant sur une trêve de 40 jours associée à une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien, en échange de Palestiniens détenus par Israël.

En visite mercredi en Israël, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, dont le pays est un soutien indéfectible de cet Etat, a appelé le Hamas à dire "oui" à un accord qu'il a jugé "extraordinairement généreux" de la part d'Israël.

Il a aussi exhorté Israël à renoncer à une offensive terrestre potentiellement dévastatrice sur la ville de Rafah, transformée en un gigantesque camp de réfugiés à la lisière sud de la bande de Gaza.

Près de 30 morts supplémentaires

En l'absence d'avancées, Israël poursuit son offensive meurtrière déclenchée le 7 octobre après une attaque menée par le Hamas sur le sol israélien.

Au moins 28 personnes ont été tuées en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas. Des bombardements ont visé le nord, le centre et le sud du territoire assiégé par Israël, en grande partie transformé en champ de ruines.

Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël. Depuis, les tentatives de médiation menées par le Qatar, les Etats-unis et l'Egypte sont restées vaines.

Le Hamas veut un cessez-le-feu permanent

Le mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, maintient ses exigences, en premier lieu un cessez-le-feu permanent en préalable à tout accord, ce qu'Israël a toujours refusé.

Un haut responsable du Hamas, Oussama Hamdan, a déclaré à l'AFP que la position du mouvement était pour l'instant "négative" mais que les discussions se poursuivaient. "La situation est sensible", a ajouté Zaher Jabareen, membre de l'équipe de négociation du Hamas.

Attaque sur Rafah prévue dans tous les cas

Israël de son côté se dit déterminé à poursuivre l'offensive jusqu'à la "victoire totale" sur le Hamas. Pour atteindre cet objectif, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de lancer, "avec ou sans accord" de trêve, une offensive terrestre à Rafah, dernier grand bastion selon lui du Hamas, où s'entassent un million et demi de Palestiniens, en majorité déplacés par la guerre.

Antony Blinken a réaffirmé mercredi l'opposition de Washington à "une opération militaire d'ampleur" à Rafah, comme de nombreuses capitales et organisations humanitaires qui redoutent de lourdes pertes civiles.

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, selon le Pentagone, a souligné la nécessité "d'un plan crédible pour évacuer les civils", lors d'un entretien téléphonique avec son homologue israélien Yoav Gallant.

Bombes sur Khan Younès, déjà rasée

L'offensive israélienne dans le territoire palestinien a fait jusqu'à présent 34'596 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Dans le sud de la bande de Gaza, des frappes aériennes ont visé jeudi la ville de Khan Younès, déjà rasée après des mois de combats, et des tirs d'artillerie ont été signalés aux abords de Rafah, selon des témoins et un correspondant de l'AFP.

Des témoins ont aussi fait état de bombardements et de combats accompagnés de tirs d'artillerie dans la ville de Gaza, dans le nord, ainsi qu'à Nousseirat, dans le centre du territoire.

Danger des munitions non explosées

La guerre a provoqué d'immenses destructions dans le petit territoire, où il y a aujourd'hui plus de débris et de gravats à déblayer qu'en Ukraine, a affirmé mercredi un responsable des opérations de déminage de l'ONU.

Un responsable de la Défense civile de Gaza, Mohammed Al-Mughayyir, a averti jeudi du danger lié à la présence de munitions non explosées. "Il y a plus de dix explosions chaque semaine due à leur manipulation par des enfants et des civils, qui provoquent des décès ou de graves blessures", a-t-il dit à l'AFP.

Rétablir des services médicaux, envers et contre tout

Dans un atelier de Rafah, Youssef Harazi, un mécanicien, espère la fin des bombardements. "La guerre nous a profondément marqués. Nous ne trouvons pas de répit physique ou mental", a-t-il témoigné.

Non loin de là, des médecins ont commencé à remettre en service l'hôpital Nasser de Khan Younès, dévasté par les combats, après avoir reçu du matériel neuf.

"Notre priorité était de rouvrir le service des urgences, nous avons réussi à le rééquiper presque entièrement, en utilisant ce qui est disponible à l'intérieur du complexe, en empruntant à d'autres hôpitaux ou en comptant sur l'aide étrangère", a expliqué à l'AFP le directeur de l'hôpital, Atef al-Hout.

Aide toujours insuffisante

L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes, principalement depuis l'Egypte, via Rafah, dans le territoire de 2,4 millions d'habitants menacé de famine.

Les Etats-Unis font pression sur Israël pour laisser entrer plus d'aide humanitaire. "Les progrès sont réels, mais vu les besoins immenses à Gaza, ils doivent être accélérés", a déclaré mercredi Antony Blinken.

Après le point de passage de Kerem Shalom, Israël a ouvert, pour la première fois depuis le début de la guerre, le passage d'Erez donnant accès au nord de la bande de Gaza pour l'aide venant de Jordanie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Campari avale le cognac Courvoisier pour un milliard d'euros

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Campari est bien implanté sur le marché français, après avoir racheté la liqueur Grand Marnier en 2016, le cognac Bisquit Dubouché en 2017, les rhums Trois Rivières et La Mauny en 2019, ainsi que le Champagne Lallier en 2020 et la marque de liqueur aromatisée Picon en 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MIRROR CHEUNG)

Le groupe italien de spiritueux Campari vient de finaliser l'acquisition de la célèbre marque de cognac française Courvoisier pour 1,08 milliard d'euros (1,06 milliard de francs), signant ainsi la plus importante transaction de son histoire.

Un complément maximum de 112 millions d'euros sera payable en 2029 en fonction de la réalisation d'objectifs de ventes au cours de l'exercice 2028, a détaillé Campari dans un communiqué.

Campari a confirmé ainsi les termes d'un accord conclu en février avec le groupe américain de spiritueux Beam Suntory afin d'acquérir 100% du capital de Beam Holding France, qui détenait la marque de cognac premium Courvoisier.

Le groupe italien est déjà bien implanté sur le marché français, après avoir racheté la liqueur Grand Marnier en 2016, au terme d'une offre publique d'achat (OPA) valorisant l'entreprise à 684 millions d'euros.

Campari avait en outre mis dans son escarcelle le cognac Bisquit Dubouché en 2017, les rhums Trois Rivières et La Mauny en 2019, ainsi que le Champagne Lallier en 2020 et la marque de liqueur aromatisée Picon en 2022.

Fondée en 1828 par Félix Courvoisier à Jarnac, en Charente, la Maison Courvoisier a marqué l'histoire comme fournisseur officiel de l'empereur Napoléon III.

Courvoisier a "approvisionné les cours royales d'Europe et a été la boisson préférée de la Belle Époque, choisie pour célébrer l'inauguration de la tour Eiffel et l'ouverture du Moulin-Rouge", avait commenté Campari en décembre, lors de l'annonce de l'ouverture de négociations exclusives avec Beam Suntory.

Cette transaction devrait contribuer à l'accroissement des capacités de production et d'embouteillage de Campari en France et lui permettre de renforcer sa présence aux Etats-Unis.

Fondé en 1860, Campari s'est lancé dans des acquisitions à partir de 1995, se transformant en multinationale présente sur plus de 190 marchés, avec un portefeuille comptant désormais plus d'une cinquantaine de marques.

La transaction avec Beam Suntory avait été négociée par l'ancien PDG de Campari, Bob Kunze-Concewitz, qui avait quitté en avril le poste qu'il occupait depuis seize ans pour "se consacrer à sa famille et cultiver ses passions".

Il a été remplacé par Matteo Fantacchiotti, qui était auparavant directeur général de l'Asie-Pacifique du groupe. Bob Kunze-Concewitz est resté au conseil d'administration du groupe en tant que membre non exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Kenya: le bilan des inondations s'alourdit à 188 morts depuis mars

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Les eaux recouvrent un pont dans la réserve du Masai Mara, où une centaine de touristes ont été bloqués mercredi. (© KEYSTONE/AP/Bobby Neptune)

Au moins 188 personnes ont été tuées dans des inondations depuis mars au Kenya, selon un nouveau bilan jeudi du ministère du Tourisme. Le pays d'Afrique de l'Est continue d'être frappé par des pluies torrentielles.

Depuis le début de la saison des pluies, de fortes précipitations, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont provoqué des inondations dévastatrices, entraînant la destruction de routes, ponts et autres infrastructures.

"Le pays a malheureusement enregistré la mort de 188 personnes en raison des mauvaises conditions météorologiques", a indiqué le ministère dans un communiqué. Un précédent bilan du gouvernement faisait état d'au moins 179 morts.

En outre, 125 personnes ont été blessées et 90 autres sont portées disparues, tandis que 165'000 personnes ont été déplacées, a-t-il ajouté.

Rupture d'un barrage

Lors de l'épisode le plus meurtrier de ces intempéries, des dizaines de personnes ont péri dans la nuit de dimanche à lundi lorsqu'un barrage naturel dans le centre du pays a cédé sous l'effet de l'accumulation des pluies.

Selon le ministère de l'Intérieur, 52 corps ont été retrouvés, et 51 personnes sont toujours portées disparues près de Mai Mahiu dans la Vallée du Rift, à environ 60 km de la capitale Nairobi.

Touristes bloqués

Par ailleurs, une centaine de touristes ont été bloqués mercredi par la crue d'une rivière dans la célèbre réserve nationale du Masai Mara, après de fortes précipitations.

Selon le ministère du Tourisme, les secours ont réussi à évacuer 90 personnes de cette réserve connue pour sa riche faune sauvage, où 19 lodges ont été inondés.

Plusieurs autres pays d'Afrique de l'Est font face aux conséquences dévastatrices de pluies saisonnières décuplées par El Niño. En Tanzanie, au moins 155 personnes ont péri dans des inondations ou des glissements de terrain.

El Niño est un phénomène climatique naturel généralement associé à un réchauffement global, qui provoque des sécheresses dans certaines parties du monde et des pluies abondantes ailleurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Des députés vont enquêter sur les violences sexistes dans le cinéma en France

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La création de cette commission d'enquête répond à une demande formulée à plusieurs reprises par l'actrice Judith Godrèche, devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs depuis qu'elle a porté plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon. (© KEYSTONE/AP/LEWIS JOLY)

L'Assemblée nationale française a approuvé à l'unanimité jeudi la création d'une commission d'enquête pour étudier les "abus et violences" dans les secteurs du cinéma, de l'audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité.

La création de cette commission d'enquête répond à une demande formulée à plusieurs reprises par l'actrice Judith Godrèche. Présente dans les tribunes de l'Assemblée, celle-ci est devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs depuis qu'elle a porté plainte contre les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des faits remontant à son adolescence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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