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Environnement

Le National veut aussi davantage de moyens pour l'agriculture

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Suivant le Conseil des Etats, le National veut aussi donner un coup de pouce aux agriculteurs (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A l'instar du Conseil des Etats, le National a augmenté les dépenses pour l'agriculture lors de l'examen du budget 2024. Les deux Chambres se sont mises d'accord sur le montant des paiements directs (+54,8 millions), qui restent ainsi au niveau de 2023.

Dans le budget présenté par le Conseil fédéral, les paiements directs avaient aussi fait les frais des mesures d'économie. Couper dans les paiements directs représente une réduction directe des revenus des agriculteurs et ce sont les agriculteurs de montagnes qui seraient les plus touchés, a plaidé Markus Ritter (C/SG).

La gauche a tenté en vain de s'opposer à cette augmentation. "Tout le monde doit faire sa part. Cette économie représente environ 1300 francs par exploitation", a fait valoir Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE). "Si des coupes sont nécessaires, c'est pour augmenter le budget de l'armée", a rappelé sa collègue Claudia Friedl (PS/SG), faisant référence à une décision antérieure du Parlement. Une proposition individuelle de compromis d'augmenter les paiements directs de 27,4 millions a aussi été balayée.

La Chambre du peuple a également approuvé davantage de moyens pour l'élevage et la préservation des races animales suisses (+3,9 millions), pour la promotion des ventes de vin suisse (+6,2 millions) et la production de betteraves pour la production de sucre (+4 millions). La protection des troupeaux bénéficiera en outre de 4 millions de plus en 2024 et de 3 millions supplémentaires en 2023.

Coupe dans la politique régionale

Pour compenser ces hausses de crédit, le National a supprimé intégralement les apports au Fonds de développement régional (-25 millions). Malgré cette coupe, les liquidités du fonds sont suffisantes et les projets pourront être réalisés, a assuré Jacques Nicolet (UDC/VD) pour la commission.

Les Vert-e-s ont tenté en vain de s'opposer à une telle coupe. "Piller ce fonds est injuste pour les régions de montagnes. Y renoncer serait aussi un signal important pour les régions périphériques", a relevé Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR). Et d'ajouter que c'est un investissement modeste avec un effet de levier important.

La politique régionale est une véritable "success story". L'influence dans les régions est massive, a renchéri Markus Ritter (C/SG), qui proposait une solution de compromis avec une coupe de 14,9 millions. Elle a aussi été rejetée.

Le National a par ailleurs avalisé la création de postes additionnels pour les contrôles dans le domaine de la TVA (+2,1 millions). Cela doit permettre d'augmenter les revenus de la TVA de 7,5 millions.

Le Parlement échappe à des mesures d'économie

Auparavant, les députés s'étaient penchés sur les dépenses relevant du domaines propre de la Confédération. Ils avaient de justesse refusé une coupe transversale de 2% ( -2,2 millions) dans les dépenses courantes de l'Assemblée fédérale. Une baisse des indemnités a aussi été refusée. Le National a en revanche supprimé le crédit de 1 million destiné à étendre les horaires de surveillance du Palais fédéral.

Le National a en revanche suivi la Chambre des cantons concernant le Tribunal fédéral et le Tribunal administratif fédéral. Ils devront réduire la voilure de 1,5%, soit respectivement -1,6 million et -1,3 million.

Après leur débat sur l'agriculture, les députés ont enchaîné sur les thèmes de la sécurité et des transports. Le débat sur ce bloc reprendra lundi après-midi. Les blocs thématiques consacrés à l'asile et à l'environnement seront aussi discutés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Environnement

L'UE propose un budget en nette hausse mais pas pour la PAC

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C'est un "budget ambitieux", a souligné le commissaire européen au Budget Piotr Serafin devant les eurodéputés à Bruxelles. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

La Commission européenne a dévoilé mercredi sa proposition de budget 2028-2034, fixé à 2000 milliards d'euros, en nette hausse. Avec des moyens supplémentaires pour compétitivité et défense, tandis qu'un bras de fer démarre sur la politique agricole commune (PAC).

C'est le budget européen "le plus ambitieux jamais proposé", a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Dans ce nouveau budget, la Commission érige clairement la compétitivité en priorité, à 451 milliards d'euros, confirmant le tournant pro entreprises de l'UE en pleines tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump.

100 milliards pour Kiev

Trois ans après le déclenchement de la guerre en Ukraine, l'exécutif souligne aussi sa mobilisation en faveur de la défense, et promet une enveloppe de 100 milliards de soutien supplémentaire à Kiev de 2028 à 2034.

De quoi faire rugir le Premier ministre hongrois Viktor Orban. "L'Ukraine bénéficierait d'une aide financière massive, tandis que les agriculteurs européens seraient perdants", a fustigé le dirigeant nationaliste.

300 milliards pour les agriculteurs

Selon la Commission, 300 milliards d'euros seront consacrés aux "revenus des agriculteurs".

Dans le budget précédent, la PAC représentait 387 milliards d'euros, dont 270 milliards d'aides directes aux agriculteurs. Mais l'exécutif européen devrait proposer une nouvelle architecture budgétaire qui alarme les agriculteurs.

Le Copa-Cogeca, lobby des agriculteurs européens, a lancé les hostilités dès mercredi en organisant une marche de protestation, sans tracteurs, de quelques centaines de manifestants devant la Commission.

Casse-tête

Bruxelles donne ainsi le coup d'envoi de deux ans de négociations qui s'annoncent difficiles entre les 27. Il a fallu faire des choix tant l'équation budgétaire de l'UE relève du casse-tête.

Déjà exsangues, les Etats ne veulent pas mettre davantage dans le pot commun, à l'image de la France qui a indiqué mercredi, par la voix de l'entourage de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, qu'elle verserait moins que prévu en 2026. Ce, alors même que la liste des dépenses européennes ne cesse de s'allonger.

Le précédent budget, de 2021 à 2027, représentait 1200 milliards d'euros mais avait été complété par un plan de relance de 800 milliards pendant la crise Covid. Et l'augmentation proposée à l'avenir s'explique partiellement par le remboursement de l'emprunt européen contracté pendant la pandémie et par l'inflation.

La transformation de la politique agricole commune va être au coeur de la bataille.

"Nous reviendrons"

"Cette proposition est une provocation", "personne n'a intérêt à défier les agriculteurs européens, si ce message n'a pas été entendu, nous reviendrons", a prévenu le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, premier syndicat agricole français, lors de la manifestation à Bruxelles.

Le Parlement s'y oppose également, selon l'eurodéputé roumain Siegfried Muresan (PPE, droite), rapporteur de ce budget. C'est un "démantèlement" de la PAC, abonde sa collègue française Céline Imart. "La Commission troque le tracteur pour la calculette".

Echaudée par le mouvement de colère agricole de 2024, la Commission se veut pourtant rassurante. La PAC continuera de fonctionner avec des règles propres et de moyens financiers fléchés, assure-t-elle, en particulier pour les aides directes aux agriculteurs.

Au moins deux dispositifs sur le soutien aux régions rurales défavorisées et l'innovation agricole quitteraient cependant le giron des financements PAC pour rejoindre ceux destinés à la cohésion des territoires.

Mode de calcul de la PAC revu

La Commission voudrait aussi revoir le mode de calcul des versements de la PAC, afin de mieux cibler ses bénéficiaires.

Pour éviter de trop financer les plus grandes exploitations, Bruxelles voudrait plafonner à 100'000 euros les aides à l'hectare et introduire une dégressivité. Mais là encore, les négociations s'annoncent délicates.

Enjeux climatiques

Autre sujet, les enjeux climatiques, au moment où les Verts craignent que les contraintes budgétaires poussent à sacrifier les crédits consacrés à la protection de l'environnement.

Dans ce domaine comme dans d'autres, la Commission cherche de nouvelles ressources. Elle propose une taxation supplémentaire sur le tabac ou une nouvelle taxe sur les déchets électroniques non recyclés.

Quels seront les arbitrages dans deux ans ? "Comme d'habitude, tout se finira par cinq jours de négociations" lors d'un sommet entre les 27, prédit un fonctionnaire européen.

Avec en creux, la division persistante au sein de l'Union européenne entre les Etats les plus "frugaux" budgétairement et ceux comme la France qui plaident pour un nouvel emprunt commun européen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

La récolte de bois est en baisse pour la 2e année consécutive

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Presque un tiers du bois récolté en Suisse est transformé en copeaux pour la production d'énergie. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

En 2024, 4,8 millions de mètres cubes de bois ont été récoltés en Suisse, ce qui correspond à une baisse de 2% par rapport à l’année précédente. Les copeaux pour la production d'énergie prennent de l'importance depuis des années et correspondent à un tiers du volume.

Après des récoltes en hausse entre 2020 et 2022, on constate maintenant des chiffres à la baisse depuis deux années consécutives. La tendance à la baisse de la demande et, par conséquent, des prix du bois a joué un rôle, explique mercredi l'Office fédéral de la statistique.

Le bois de grumes (–2%) et celui de bûches destinées à la production d’énergie (–11%) ont diminué, tandis que le bois d’industrie (+4%) et les copeaux pour la production d’énergie (+3%) ont augmenté. Ces derniers représentent 30% du volume de bois récolté. La part du bois-énergie a presque doublé au cours des vingt dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Embroussaillement des alpages malgré les paiements directs

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Malgré l'augmentation des paiements directs, l'embroussaillement des pâturages alpins augmente : c'est ce que révèle Agroscope dans une nouvelle étude. (© Agroscope)

L’embroussaillement des alpages entraîne la perte de surfaces herbagères et la disparition de paysages culturels typiques. Or, malgré des paiements directs plus élevés, les buissons continuent de progresser, selon une étude d’Agroscope.

L'embroussaillement contribue en outre au recul de la biodiversité, a indiqué mardi le Centre fédéral de compétences pour la recherche agricole (Agroscope) dans un communiqué. En Suisse, l'embroussaillement est principalement dû à l'aulne vert.

Pour lutter contre ce phénomène, il existe diverses incitations sous forme de paiements directs pour l'économie alpestre. En 2014, la Confédération a augmenté l'un d'entre eux ou en a introduit deux nouveaux. Les contributions d'estivage ont ainsi été revues à la hausse.

Dans cette étude, Agroscope a examiné pour la première fois les effets des subventions sur les prairies et l'embroussaillement à l'aide de données provenant d'exploitations alpestres du canton des Grisons.

Les résultats montrent que l’augmentation des paiements directs a entraîné, en moyenne, une perte de 2% des surfaces herbagères par exploitation en raison de l’embroussaillement. Cela correspond à une perte moyenne de 4,7 ha d’herbages par exploitation en 10 ans.

Les paiements directs peuvent donc avoir des effets non souhaités, selon les auteurs. En revanche, leur influence sur la richesse en espèces, la diversité des éléments structurels ou le revenu n’a pas été étudiée dans le cadre de cette recherche.

Explications possibles

Plusieurs hypothèses pourraient expliquer le phénomène. La répartition spatiale des animaux de rente a changé: afin de protéger les espèces sensibles dans les surfaces de promotion de la biodiversité, ces dernières ont parfois été exclues de la pâture, ce qui a eu pour conséquence indirecte d’accélérer l’embroussaillement.

Les animaux de rente jouant un rôle prépondérant dans la lutte contre l’embroussaillement, exclure des surfaces de la pâture peut ainsi avoir des conséquences fâcheuses, note Agroscope.

Les paiements directs ont parfois entraîné une diminution du broyage sur les surfaces de promotion de la biodiversité nouvellement mises en place. Le broyage est considéré comme la méthode la plus efficace et la moins coûteuse pour lutter contre l’embroussaillement.

Cette combinaison d’incitations inopportunes pourrait avoir favorisé de manière significative l’évolution observée. Des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires pour mieux comprendre ces mécanismes, conclut Agroscope. L'étude est parue dans le Journal of Agricultural Economics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Objectif climatique 2040: déjà des embûches au Parlement européen

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La Commission européenne a proposé début juillet de maintenir l'objectif de réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990. Mais elle a introduit des "flexibilités" dans le mode de calcul, pour tenter de convaincre les pays les plus réticents. (© KEYSTONE/AP/FERNANDO BUSTAMANTE)

Les tensions se manifestent déjà au Parlement européen sur la loi visant à réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040. Avec le risque que le texte ne soit pas adopté avant la conférence de l'ONU sur le climat au Brésil en novembre.

Mercredi, au grand dam de la gauche et du centre, les eurodéputés se sont prononcés contre la procédure d'urgence visant à examiner ce texte plus rapidement.

Opposée à cette procédure, la droite (PPE) a réclamé du temps pour "examiner attentivement" la loi et souhaite d'abord que les Etats membres se prononcent, a priori lors d'une réunion des ministres de l'environnement le 18 septembre.

PPE: plus considérer les "enjeux industriels"

Première force dans l'hémicycle, le PPE a également demandé une meilleure prise en compte des enjeux industriels dans le texte. Le PPE s'est "associé à l'extrême droite pour mettre en danger" la loi climat, ont aussitôt dénoncé les eurodéputés écologistes.

"Le rejet de la procédure d'urgence sur la loi climat ne nous donne pas la garantie que le Parlement puisse voter en octobre avant" la conférence de l'ONU sur le climat (COP30) de Belem, au Brésil en novembre, a également déploré le centriste Pascal Canfin.

Extrême droite en embuscade

Mardi déjà, l'extrême droite avait fait un coup politique en obtenant la fonction de rapporteur de ce texte, un rôle de coordination au Parlement.

Sur le fond, le rapporteur issu des Patriotes, le groupe présidé par le Français Jordan Bardella (Rassemblement National, RN), ne pourra pas empêcher les autres forces politiques de se mettre d'accord sur le contenu final de la loi climat.

Mais l'extrême droite pourrait être tentée de retarder ou d'électriser les négociations et aura une opportunité supplémentaire pour fustiger "l'écologie punitive" comme elle le fait régulièrement à Strasbourg.

"Flexibilités"

La Commission européenne a proposé début juillet de maintenir l'objectif de réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990. Mais elle a introduit des "flexibilités" dans le mode de calcul, pour tenter de convaincre les pays les plus réticents.

L'exécutif espère encore une adoption par les Etats membres et le Parlement avant la COP30 en novembre au Brésil. Le calendrier paraît cependant extrêmement serré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

L'autorisation de nouvelles plantes suscite des réactions partagées

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Les grands partis sont ouverts à l'autorisation des plantes cultivées avec de nouvelles méthodes. (Image symbolique) (© Keystone/DPA/PATRICK PLEUL)

La Suisse pourrait autoriser de nouvelles méthodes de culture de plantes. Les partis bourgeois et le PS y voient des opportunités tandis que les Verts rejettent catégoriquement le projet du Conseil fédéral, qui veut tenir compte des doutes concernant les OGM.

Le Conseil fédéral veut autoriser les plantes cultivées à l'aide de nouvelles technologies, comme les ciseaux moléculaires CRISPR, tout en tenant compte des doutes concernant le génie génétique. Dans le cadre de la consultation sur son projet de loi, qui s'est achevée mercredi, le PLR et le Centre soutiennent cette idée.

L'UDC est sceptique, mais voit des opportunités et soutient l'obligation de déclaration. Les Vert'libéraux et scienceindustries trouvent le projet trop restrictif et l'Union suisse des paysans qualifie les obstacles à la culture d'élevés.

Le PS soutient le projet, mais demande des mesures de prudence. Les Verts rejettent la "loi spéciale sur le génie génétique". L'Alliance sans OGM et les milieux des consommateurs s'opposent à toute autorisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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