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Reprise au Caire des discussions sur une trêve à Gaza

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Des Palestiniens samedi près des corps de proches tués lors d'un raid israélien à Deir al Balah, dans la bande de Gaza. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Les discussions ont repris samedi au Caire sur les moyens de parvenir à une trêve dans la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, sur fond d'accusations réciproques des belligérants d'entraver tout accord.

Sur le terrain, de nouvelles frappes israéliennes ont visé la bande de Gaza, notamment Rafah, ville du sud du territoire palestinien dévasté et assiégé, faisant 32 morts ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste Hamas.

Au septième mois de la guerre déclenchée par une attaque sanglante sans précédent du Hamas le 7 octobre contre Israël, la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, a alerté que le nord de Gaza était frappé par une "véritable famine", qui progresse vers le sud du territoire palestinien.

Au lendemain des accusations du Hamas selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu entrave tout accord en voulant lancer un assaut à Rafah, un responsable israélien a, à son tour, accusé le mouvement palestinien de bloquer tout accord en insistant sur son exigence d'un arrêt de la guerre.

L'offre des médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) présentée fin avril au Hamas prévoit une trêve associée à une libération de prisonniers palestiniens contre celle d'otages enlevés pendant l'attaque du 7 octobre.

Samedi, une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya a eu un premier round de discussions au Caire avec les médiateurs qui attendaient la réponse du mouvement palestinien.

Il n'y a eu "aucune évolution" samedi et de nouvelles discussions sont prévues dimanche, a indiqué un responsable du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

"Vous sapez tout accord"

"Les informations selon lesquelles Israël a accepté de mettre fin à la guerre dans le cadre d'un accord sur un échange de prisonniers ou qu'Israël autorisera la médiation à garantir que la guerre va s'arrêter sont inexactes", a déclaré à l'AFP à Jérusalem un responsable israélien après la reprise des négociations au Caire.

"Jusqu'ici, le Hamas (...) entrave ce faisant la possibilité de parvenir à un accord" de trêve, a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.

Un responsable du Hamas a répété samedi à l'AFP que son mouvement n'accepterait "en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre".

"Nos informations confirment que (Benjamin) Netanyahu freine en personne un accord par calculs personnels", a également affirmé ce responsable ayant requis l'anonymat.

Israël n'est pas présent au Caire et un responsable israélien avait plus tôt indiqué que son pays y enverrait une délégation en cas d'avancées sur le "cadre" de l'échange entre otages et prisonniers, tout en prédisant des "négociations difficiles" pour parvenir à un accord proprement dit.

Selon le site américain Axios, le chef de la CIA, William Burns, se trouve dans la capitale égyptienne.

Vendredi, le Hamas avait indiqué aller au Caire dans un "esprit ouvert", tout en insistant sur ses exigences: "un arrêt total de l'agression" israélienne et "le retrait" des forces israéliennes de Gaza.

Israël a toujours rejeté ces conditions du Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, et qu'il a juré d'anéantir après l'attaque du 7 octobre.

En soirée, des milliers de personnes, dont des proches d'otages, ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer au gouvernement Netanyahu la conclusion d'un accord de trêve permettant le retour des otages.

Une pancarte ornée du portrait de M. Netanyahu indique: "C'est vous qui sapez tout accord".

"Au-delà de l'acceptable"

Alors que les efforts et appels en vue d'une trêve se multiplient, Benjamin Netanyahu ne cesse de déclarer son intention de mener une offensive terrestre sur Rafah, ville qui constitue selon lui le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.

"Nous ferons ce qui est nécessaire pour gagner et vaincre notre ennemi, y compris à Rafah", a redit cette semaine M. Netanyahu en soulignant qu'il lancerait cette offensive "avec ou sans accord" de trêve.

Pour Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, les menaces de M. Netanyahu contre Rafah "visent clairement à faire échouer toute possibilité d'accord".

Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont maintes fois manifesté leur opposition à un assaut sur cette ville, où s'entassent 1,2 million de Palestiniens, la plupart déplacés par la guerre.

Selon le secrétaire d'Etat Antony Blinken, les Etats-Unis ne peuvent soutenir une telle opération "car les dommages qu'elle causerait seraient au-delà de ce qui est acceptable".

"La famine arrive"

Rafah, située à la frontière fermée de l'Egypte, est le principal point de passage terrestre de l'aide humanitaire pour le territoire palestinien assiégé par Israël et menacé de famine selon l'ONU.

Une offensive serait "un coup dur pour les opérations humanitaires dans l'ensemble de la bande de Gaza", a averti le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU.

L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes dans la bande de Gaza et reste très insuffisante pour répondre aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'ex-président français Sarkozy exclu de la Légion d'honneur

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Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires. Il a notamment comparu au début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 (archives). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

L'ex-président français Nicolas Sarkozy s'est vu retirer la Légion d'honneur, la plus haute distinction française, à la suite de sa condamnation à un an de prison ferme pour corruption, selon un arrêté publié dimanche. Il est aussi exclu de l'ordre national du Mérite.

Il devient ainsi le deuxième chef de l'Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d'honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l'ennemi.

Cette décision était attendue depuis que la condamnation de Nicolas Sarkozy a été rendue définitive par le rejet d'un pourvoi par la cour de cassation en décembre.

Dans l'affaire des écoutes, l'ex-chef de l'Etat (2007-2012) a été reconnu coupable d'avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l'espoir d'obtenir des informations confidentielles et avec l'aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés, en première instance et en appel, à la même peine de trois ans de prison, dont un ferme.

D'autres affaires en cours

Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d'une exclusion de la Légion d'honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d'une peine d'emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme.

Dans ces cas, le retrait est "de droit", avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d'honneur, le général François Lecointre, qui a signé l'arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.

En vertu de l'arrêté signé du 5 juin, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont, eux aussi, exclus de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires. Il a notamment comparu au début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement dans ce dossier sera rendu fin septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Iran: une frappe israélienne a visé le ministère de la défense

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Israël poursuivait ses bombardements sur Téhéran dans la nuit de samedi à dimanche. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

L'agence de presse iranienne Tasnim a affirmé dimanche que le ministère iranien de la défense à Téhéran a été pris pour cible par des frappes d'Israël. Les deux pays poursuivent leurs échanges de frappes depuis vendredi.

"Suite à l'attaque de ce soir par l'aviation du régime sioniste sur Téhéran, le siège du ministère de la défense a été pris pour cible", a indiqué Tasnim, ajoutant qu'un des bâtiments avait été "légèrement endommagé". Le ministère iranien de la défense n'a pas commenté.

En Israël, une femme d'une vingtaine d'années a été tuée et 14 autres ont été blessées samedi soir près d'Haïfa à la suite des tirs de missiles depuis l'Iran, ont indiqué les secours.

A Tel-Aviv, un journaliste de l'AFP a rapporté que des personnes s'étaient réfugiées dans des abris antiaériens après le retentissement des sirènes d'alerte à travers le pays.

Les missiles tirés par l'Iran sont une riposte à l'attaque massive en cours lancée vendredi matin par Israël sur ses installations militaires et nucléaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump s'est montré ravi de sa parade militaire à Washington

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Près de 7000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d'avions, doivent défiler à Washington pour l'anniversaire de Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Le président américain Donald Trump s'est montré ravi de la grande parade militaire dont il avait rêvé, samedi à Washington. La journée a été marquée par de vastes manifestations contre sa politique à travers le pays et le meurtre d'une élue dans le Minnesota.

Le milliardaire républicain, qui fêtait ses 79 ans, a assisté durant environ deux heures depuis une tribune au défilé qui a rassemblé près de 7000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par des dizaines d'avions et d'hélicoptères. Il a souvent applaudi les militaires et s'est levé à plusieurs reprises pour faire le salut militaire au passage des troupes.

Mais malgré le défilé de véhicules blindés et de chars d'assaut, la foule faisait preuve d'un enthousiasme mesuré, ont constaté des journalistes de l'AFP. La Maison-Blanche a avancé le nombre de 250'000 spectateurs.

Dans un discours inhabituellement bref à l'issue du défilé, le commandant en chef a rendu hommage à ses soldats, "des héros et des légendes", rappelant les nombreuses batailles du passé. "Nous sommes actuellement le meilleur pays au monde et notre pays sera bientôt plus grand et plus fort que jamais", s'est félicité Donald Trump.

Feux d'artifice et concert

La soirée s'est terminée avec un petit concert et des feux d'artifice tirés au pied du Washington monument. Le budget annoncé pour cette parade se montait à 45 millions de dollars.

"Je suis là parce que je suis un fan du président et aussi parce que je soutiens l'armée", a déclaré Oscar Williamson, lycéen de 17 ans originaire de l'Etat de New York, sous sa casquette rouge "Make America Great Again".

"Je ne soutiens pas Trump. Je n'ai pas voté pour lui et je n'aime pas sa politique. J'ai toujours été démocrate, mais j'aime une bonne parade militaire. J'aime un bon spectacle aérien", a indiqué de son côté son père, Paul Hagenloch, professeur d'histoire à l'université de Syracuse.

Cette démonstration de force est inhabituelle aux Etats-Unis, où le dernier défilé militaire d'envergure remontait à 1991, après la guerre du golfe. Et si officiellement cette manifestation célébrait les 250 ans de l'armée de terre, le fait qu'elle se déroule le jour des 79 ans de Donald Trump était particulièrement significatif, alors que le républicain ne cesse de repousser les limites du pouvoir présidentiel.

Meurtres dans le Minnesota

La journée avait démarré sous de tristes auspices aux Etats-Unis, où Melissa Hortman, 55 ans, élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile samedi au petit matin. Il s'agit d'un "acte délibéré de violence politique", a dénoncé Tim Walz, gouverneur de cet Etat du nord.

Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs. Le suspect, un homme blanc de 57 ans, considéré "armé et dangereux", reste activement recherché.

Le pays a également été le théâtre samedi de centaines de manifestations, baptisées "No Kings", pour protester contre l'"autoritarisme" de Donald Trump et "la militarisation de notre démocratie".

Des centaines de milliers d'opposants à Donald Trump sont descendus dans les rues, sans incident majeur.

Soldats hués à Los Angeles

Ainsi, à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur la 5e avenue malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant.

"Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l'histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer", a déclaré à l'AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.

A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d'immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège, mais n'ont pas répondu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël-Iran: défense activée dans neuf provinces iraniennes

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Les bombardements entre Israël et l'Iran ont fait des dizaines de morts en deux jours. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

L'Iran a activé sa défense antiaérienne samedi soir dans neuf provinces dont celle de Téhéran. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a averti vouloir frapper "tous les sites du régime", au deuxième jour d'une attaque contre la République islamique.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lui promis une riposte "plus forte" contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières. L'armée israélienne a ensuite fait état de tirs de missiles en provenance d'Iran, appelant la population à se confiner aux abris. L'alerte a été abaissée peu après.

L'armée de l'air israélienne a frappé samedi plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aérienne dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.

Alors que l'armée israélienne avait indiqué plus tôt qu'elle disposait désormais d'une "liberté d'action aérienne dans tout l'ouest de l'Iran, jusqu'à Téhéran", des médias iraniens ont fait état en soirée de l'activation de la défense antiaérienne à Téhéran et dans sept provinces, dans l'ouest, le sud et le centre.

Un "coup" au programme nucléaire

"Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime", a déclaré M. Netanyahou, affirmant avoir le "soutien manifeste" du président américain Donald Trump. "Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire", a-t-il ajouté.

Après un appel téléphonique avec Moscou, M. Trump a cependant dit être d'accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que "la guerre Israël-Iran doit s'arrêter".

Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, Israël a lancé son attaque vendredi, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires.

Le représentant iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d'au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une "grande majorité de civils". Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant-Rouge iranien.

"Téhéran brûlera"

En riposte, l'Iran a tiré des missiles dès vendredi vers Israël, pour la plupart interceptés, selon l'armée israélienne. Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.

Alors que les appels à la retenue se multiplient à l'international, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un "dangereux cycle de violence".

Le ministre israélien de la défense, Israël Katz, a prévenu que "Téhéran brûlera" si l'Iran continuait à tirer des missiles vers Israël. Des médias iraniens ont fait état d'attaques dans plusieurs provinces dans le nord-ouest et l'ouest, dont certaines abritent des bases militaires.

Un chef de la police et cinq membres des gardiens de la révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont été tués, selon des médias locaux. Une agence iranienne a fait état d'une frappe contre une raffinerie stratégique dans le sud et l'armée israélienne a affirmé avoir frappé une installation souterraine de lancement de missiles à Khorramabad, dans l'ouest de l'Iran.

"Confiance en mon pays"

L'espace aérien de l'Iran est fermé jusqu'à nouvel ordre, a annoncé l'agence officielle IRNA. En Israël, l'aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.

Selon l'agence de presse iranienne Mehr, l'Iran a averti qu'il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes.

Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a envoyé des avions de chasse au Moyen-Orient.

L'Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l'arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.

Allié d'Israël, M. Trump avait appelé vendredi l'Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu'un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n'auraient pas lieu, l'Iran accusant Israël de les avoir sapées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une élue locale tuée et un autre blessé aux Etats-Unis

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Le suspect est toujours en fuite. (© KEYSTONE/AP/Alex Kormann)

Une élue locale du Minnesota et son mari ont été tués, et un autre élu a été blessé, samedi matin dans un "acte de violence politique", a annoncé le gouverneur de cet Etat du nord des Etats-Unis. Tim Walz a ajouté que le suspect était en fuite et activement recherché.

Melissa Hortman et son mari "ont été tués par des tirs tôt ce matin dans ce qui semble être un assassinat politiquement motivé", a dénoncé le gouverneur dans une conférence de presse, ajoutant qu'un second élu et sa femme, également visés, ont été blessés.

"C'était un acte délibéré de violence politique", a ajouté Tim Walz.

Le suspect, qui s'est présenté à leur domicile habillé comme un membre des forces de l'ordre, est activement recherché.

Une "chasse à l'homme impliquant des centaines de policiers" est en cours, a annoncé lors de cette conférence de presse Mark Bruley, le chef de la police de Brooklyn Park, dans la banlieue nord de Minneapolis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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