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Le Hamas nomme son chef à Gaza Yahya Sinouar à sa tête

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Yahya Sinouar est parfois décrit comme un "faucon" au sein du Hamas (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MINCHILLO)

Le Hamas a annoncé mardi soir que son chef à Gaza, Yahya Sinouar, avait été désigné comme le nouveau chef politique du mouvement islamiste palestinien. Il succède à Ismaïl Haniyeh, assassiné il y a une semaine à Téhéran.

"Le mouvement de résistance islamique Hamas annonce la nomination du dirigeant Yahya Sinouar à la tête du bureau politique du mouvement", indique un communiqué. Quelques minutes plus tard, une salve de roquettes a été tirée depuis la bande de Gaza en direction d'Israël, revendiquée par les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas.

L'armée et les autorités israéliennes accusent M. Sinouar d'être l'un des cerveaux de l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, ce qui fait de lui l'un des hommes les plus recherchés par Israël.

Sa nomination en tant que nouveau chef du Hamas intervient une semaine seulement après la mort de Haniyeh à Téhéran. L'Iran et le Hamas ont accusé Israël d'être à l'origine de cet assassinat. Israël s'est jusqu'ici refusé à tout commentaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Davantage de répression contre les Iraniennes (enquêtrices)

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Les membres de la Mission internationale d'établissement des faits sur l'Iran demandent aux Etats de poursuivre les responsables de violations contre les femmes iraniennes qui seraient dans leur pays (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La répression contre les Iraniennes a augmenté depuis avril, selon la Mission internationale d'établissement des faits sur l'Iran. Le gouvernement souhaite éliminer leurs droits fondamentaux et "écraser" ce qui reste de leur activisme, a-t-elle dit vendredi à Genève.

Dans son rapport il y a quelques mois, la mission avait estimé que des actes équivalant à des crimes contre l'humanité avaient été perpétrés dans la répression des manifestants après le décès de la jeune Mahsa Amini en 2022. Celle-ci était décédée dans un commissariat après avoir été arrêtée pour avoir mal porté le voile islamique.

Les trois enquêtrices, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, avaient alors évoqué des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des viols et d'autres formes de violences sexuelles, des persécutions, des disparitions forcées et d'autres actes inhumains.

Vendredi, elles ont dénoncé le plan national annoncé en avril par le chef de la police de Téhéran, qui "encourage, autorise et soutient des violations des droits humains des femmes qui bafouent la règle du voile obligatoire". Dès le premier jour, environ 500 femmes auraient été arrêtées, selon les médias iraniens.

"Les forces de sécurité ont encore augmenté les modèles de violences physiques en vigueur", affirme la mission qui a pu évaluer des vidéos. De même, la surveillance du port du voile s'est étendue, y compris par des drones.

La mission avait déjà alerté sur un projet de loi, qui pourrait être approuvé prochainement, qui prévoit des "amendes exorbitantes, de longues peines de prison" et d'autres restrictions contre les femmes qui violent les règles. Elle demande que celui-ci ne soit pas validé et se dit "très inquiète" d'indications de peines capitales contre des femmes activistes.

Elle appelle de nouveau à mettre un terme aux exécutions et à la libération des détenus arbitraires. Elle demande aux autres pays de poursuivre les responsables de toutes ces violations qui seraient présents sur leur territoire. Et d'accueillir les personnes qui ont été blessées ou sont ciblées par le régime iranien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Deutsche Bahn cède sa filiale Schenker pour 14 milliards d'euros

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Le logisticien DB Schenker, présent notamment à l'Aéroport de Genève, passe en mains danoises (archives). (© KEYSTONE/EPA/MADS CLAUS RASMUSSEN)

Le fournisseur de services logistiques danois DSV a été choisi pour acquérir sa rivale Schenker, filiale de Deutsche Bahn, une opération à 14,3 milliards d'euros (13,4 milliards de francs) qui doit contribuer à désendetter l'opérateur ferroviaire allemand en crise.

"Avec cette acquisition, nous réunissons deux entreprises solides, créant ainsi un leader mondial du transport et de la logistique", s'est félicité dans un communiqué vendredi Jens Lund, le patron de DSV, fondé en 1976 et numéro trois du secteur.

Ensemble, les deux entreprises, présentes dans plus de 90 pays, rassemblent un chiffre d'affaires combiné de près de 40 milliards d'euros et quelque 147'000 employés. Elles vont compter parmi les poids lourds du secteur aux côtés de groupes comme DHL, UPS ou Fedex.

La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn (DB) avait lancé fin 2023 la vente de sa filiale logistique, activité la plus rentable du groupe, dans le but de contribuer à réduire sa dette colossale de plus de 30 milliards d'euros, alors que l'entreprise fait face à un besoin d'investissements massifs sur son réseau vieillissant, miné par les dysfonctionnements.

DSV "prévoit des investissements d'environ un milliard d'euros en Allemagne au cours des trois à cinq prochaines années", s'est félicité DB vendredi dans un communiqué.

Son patron Richard Lutz, cité dans le texte, note que la réduction de la dette "contribuera de manière substantielle à la viabilité financière" de l'entreprise ferroviaire publique, détenue à 100% par l'Etat allemand.

"Au cours des trois prochaines années, l'accent sera mis sur l'assainissement structurel de l'infrastructure, de l'exploitation ferroviaire et de la rentabilité" du groupe, ajoute-t-il.

Deutsche Bahn a affiché l'an dernier une perte nette de 2,35 milliards d'euros, multipliée par dix en un an.

La vente de Schenker s'est jouée entre DSV et un consortium dirigé par le fonds CVC Capital Partners. "DSV s'est imposé avec l'offre clairement la plus avantageuse économiquement pour Deutsche Bahn", assure vendredi l'opérateur public.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les salariés de Boeing votent la grève à une écrasante majorité

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La grève entraînera la fermeture de deux grandes usines d'assemblage d'avions dans la région de Puget Sound, dans l'Etat de Washington (archives). (© KEYSTONE/AP/Stephen Brashear)

Les salariés de Boeing de la région de Seattle, aux Etats-Unis, ont voté à une très large majorité en faveur d'une grève dès vendredi, rejetant la nouvelle convention proposée par l'avionneur américain en difficulté, a annoncé leur syndicat.

Les travailleurs ont rejeté la convention à 94,6% et voté jeudi soir la grève à 96%, a précisé Jon Holden, président du syndicat des machinistes IAM-District 751. "Nous ferons grève à minuit", soit à 07H00 GMT vendredi, a-t-il ajouté.

"Nos membres se sont exprimés haut et fort ce soir", a affirmé M. Holden, dont le syndicat qui représente environ 33'000 travailleurs dans le nord-ouest du Pacifique, avait initialement soutenu l'accord. M. Holden avait auparavant déclaré ne pas pouvoir "garantir que nous obtiendrons davantage en faisant grève".

La grève entraînera la fermeture de deux grandes usines d'assemblage d'avions dans la région de Puget Sound - les deux tiers des votes étaient nécessaires pour lancer un arrêt de travail dès l'expiration jeudi à minuit de la convention actuelle, vieille de 16 ans.

Elle va paralyser la production du 737, du 777 et du 767 cargo, dont les livraisons cumulent déjà les retards. Une situation d'autant plus problématique que l'avionneur encaisse la plus grosse partie du paiement (environ 60%) à la remise des avions.

Selon les analystes de TD Cowen, une grève de 50 jours priverait Boeing de 3 à 3,5 milliards de dollars de liquidités et aurait un impact de 5,5 milliards sur le chiffre d'affaires.

Le vote de jeudi marque un rejet décisif d'un accord qui, selon les travailleurs, était bien moins généreux que ne l'affirmaient les dirigeants de Boeing.

Cette nouvelle convention, qui concerne les adhérents de l'IAM dans la région de Seattle (nord-ouest), prévoyait une hausse salariale de 25% sur quatre ans ainsi qu'un engagement d'investissements dans la région.

Et aussi la construction du prochain avion - annoncé pour 2035 - dans le berceau historique de l'avionneur qui devait assurer des emplois pour plusieurs décennies.

Dernière grève en 2008

Boeing espérait que ces concessions suffiraient à esquiver une grève, alors que sa situation financière est précaire depuis le crash de deux 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, ayant coûté la vie à 346 personnes, et une multitude de problèmes de qualité de la production.

"Ce n'est un secret pour personne: notre activité traverse une période difficile, en partie à cause de nos propres erreurs du passé. (...) Une grève mettrait en péril notre reprise commune", avait prévenu mercredi soir Kelly Ortberg, qui a succédé le 8 août à Dave Calhoun au poste de directeur général de l'avionneur américain.

Il avait exhorté les employés à ne pas "sacrifier" les progrès futurs en raison de "frustrations liées au passé".

Mais les mécontents jugent la hausse salariale trop éloignée des demandes du syndicat (+40% initialement) et le volet sur les retraites insatisfaisant.

Une semaine après sa prise de fonction, M. Ortberg s'était engagé à "réinitialiser" la relation avec l'IAM. Mais à la lecture de l'accord, de nombreux syndiqués ont réagi négativement et plaidé pour un arrêt de travail.

"On nous a bradés", a lancé jeudi à l'AFP Kamie Bryan, employée chez Boeing depuis 18 ans, après avoir voté contre l'accord et pour la grève. "Nous ne devrions pas prendre ces quelques sous qu'ils nous donnent et être reconnaissants", a-t-elle relevé, insistant sur l'ampleur des "revenus du patron".

Les télévisions ont montré des rassemblements quotidiens d'ouvriers protestant dans les usines contre des mesures salariales qu'ils estiment inadéquates face à l'inflation.

Après des grèves dans les secteurs de l'automobile, du divertissement et d'autres secteurs d'activité, les syndicats engagent ainsi un nouveau bras de fer.

Le règlement de l'IAM prévoit que les grévistes reçoivent 250 dollars par semaine à partir de la troisième semaine d'arrêt de travail.

Boeing fait l'objet d'une supervision accrue depuis un incident en vol début janvier sur un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines. Survenu après une série de problèmes de conformité et de contrôle qualité, il a ravivé les questions soulevées sur ces mêmes lacunes après les deux crashes.

La dernière grève chez l'avionneur américain remonte à 2008 et avait duré 57 jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Un rapport indépendant conclut que l’AMA a bien géré l’affaire

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Eric Cottier a rendu son rapport final concernant la gestion par l'AMA de l'affaire des nageurs chinois (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Agence mondiale antidopage (AMA) n'a pas favorisé la Chine dans l'affaire des 23 nageurs chinois contrôlés positifs mais non sanctionnés avant les Jeux de Tokyo en 2021.

Eric Cottier, procureur indépendant missionné par l'instance, le confirme dans un rapport publié jeudi mais observe que les règles pourraient être renforcées.

"Les informations contenues dans le dossier montrent que l'AMA a fait son travail de manière autonome, indépendante et professionnelle, et qu'il n'y a pas de preuve du contraire", a déclaré le procureur vaudois Eric Cottier, cité dans un communiqué de l'AMA.

Son rapport provisoire, publié le 9 juillet, à deux semaines de l'ouverture des JO de Paris (26 juillet - 11 août), portait déjà les mêmes conclusions.

Dans la tourmente après les révélations de la chaîne allemande ARD et du New York Times en avril, l'AMA répète depuis le début qu'elle n'a commis aucune faute en ne sanctionnant pas ces nageurs contrôlés positifs à la trimétazidine avant les JO de Tokyo en 2021, acceptant l'argument des autorités chinoises d'une "contamination alimentaire" dans un hôtel.

"Des leçons à tirer"

Les règles antidopage et les procédures administratives de l'AMA pourraient toutefois être renforcées, note cependant le rapport final, et il y a "certainement des leçons à tirer de cette situation", a reconnu le Suisse Olivier Niggli, directeur général de l'agence internationale.

Le rapport recommande par exemple d'améliorer les lignes directrices internes de l'AMA pour la gestion des cas de dopage, de mieux communiquer sur les cas présumés avec les agences nationales antidopage et les athlètes, et d'optimiser une base de données appelée ADAMS pour alerter les responsables en cas de retard dans l'analyse des tests.

Le gendarme mondial de l'antidopage a indiqué jeudi qu'un groupe de travail avait été mis sur pied pour soumettre des recommandations en décembre. Ce rapport final exonère donc l'AMA dans cette affaire alors que l'Usada, l'agence antidopage des Etats-Unis, l'accuse depuis le début de l'avoir étouffée.

Le président de l'AMA, Witold Bańka, a déclaré jeudi que le cas des 23 nageurs chinois illustrait la "difficulté inhérente de traiter les cas de contamination présumée".

Un défi

Les laboratoires sont désormais capables de détecter des traces infimes de substances interdites, a-t-il expliqué, ce qui pose à l'AMA le défi de "distinguer entre les cas de contamination réelle (accidentelle) et les tricheurs qui ont les ressources suffisantes pour fabriquer une défense fondée sur la contamination".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Mécontent, Musk qualifie le gouvernement australien de "fasciste"

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Elon Musk, le patron de X, a vivement critiqué le gouvernement australien. (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

Le milliardaire Elon Musk, patron du réseau social X, a qualifié jeudi soir le gouvernement australien de "fasciste", mécontent d'un projet de loi destiné à sanctionner les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation.

"Fascistes", a écrit en un seul mot sur Elon Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien.

Le texte prévoit notamment d'infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu'à 5% de leur chiffre d'affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.

En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d'une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l'agression d'un évêque d'une église assyrienne dans la banlieue de Sydney.

Julie Inman Grant, commissaire d'eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la "toxicité et de la haine" sur la plateforme.

La justice australienne a finalement décidé de lever l'injonction en mai, une décision que Elon Musk a célébrée comme une victoire de la liberté d'expression.

Le milliardaire s'est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes a ordonné début septembre "la suspension immédiate" de X sur tout le territoire en l'absence de représentant légal du réseau dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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