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Politique

Lausanne: Bô Noël doit réduire son offre

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Bô Noël doit réduire son offre (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Diminution du nombre de bars et suppression de la "silent disco" du 31 décembre: le marché lausannois Bô Noël a dû faire des concessions pour sa prochaine édition, sous la pression des restaurateurs de la ville. Ses organisateurs sont inquiets.

Dans un communiqué diffusé vendredi, la Municipalité lausannoise parle d'un "rééquilibrage" à la suite des revendications de la faîtière GastroLausanne et de l'association "Qui va payer l'addition?". Deux organisations qui dénonçaient une distorsion de concurrence entre les cafetiers-restaurateurs et le marché des Fêtes de fin d'année.

La Ville de Lausanne a ainsi décidé de réduire l'offre de Bô Noël, ainsi que celle du marché de Noël des Portes Saint-François. Le nombre de points de restauration/bar a, par exemple, été réduit de 25% pour ces marchés de Noël. Des restrictions ont aussi été imposées pour les horaires et la diffusion de musique.

Bô Noël "fragilisé"

Bô Noël doit également renoncer à sa traditionnelle "silent disco" du Nouvel An, qui réunissait environ 3000 personnes chaque année sur la place Centrale. Cette mesure a été prise pour ne pas "prétériter les discothèques et bars" de la ville, explique la Municipalité.

Contacté par Keystone-ATS, le directeur de Bô Noël, Florian Schmied, estime que la manifestation se trouve "fragilisée" par ces décisions. La prochaine édition, qui démarre le 21 novembre, s'annonce "financièrement très compliquée", relève-t-il.

Selon lui, les restrictions vont aussi affecter plusieurs participants de Bô Noël. Et de citer en exemple la disparition du bar des Jeunesses campagnardes vaudoises, qui permettait à plusieurs sections de financer leurs activités.

Les restaurateurs saluent

De son côté, le président de GastroLausanne, Alexandre Belet, a dit "saluer" la décision de la Municipalité. Il relève que la concurrence de Bô Noël, qui s'étale sur plus d'un mois, posait des problèmes aux restaurateurs lausannois. Et d'autant plus que ceux-ci ne sont pas soumis à la même base légale (loi sur les auberges et les débits de boissons) que le marché de Noël (loi sur les manifestations).

"Nous n'avons rien contre Bô Noël, mais il fallait trouver un compromis qui convienne à tous les acteurs", souligne M. Belet. Selon lui, ce "rééquilibrage était nécessaire".

Outre les restrictions imposées à Bô Noël, la Municipalité a décidé d'offrir un peu de souplesse aux établissements de jours. Ceux qui bénéficient d'une terrasse annuelle pourront installer des couverts à l'extérieur, mais aussi des chalets fermés, du 1er décembre 2023 au 29 février 2024, moyennant autorisation. La situation est désormais plus "équitable", juge M. Belet.

"Première étape"

Président de "Qui va payer l'addition?", Laurent Décrevel se réjouit aussi d'avoir été entendu par les autorités lausannoises. Il parle toutefois "d'une première étape", relevant qu'il reste encore des "distorsions" de la concurrence face à Bô Noël, notamment avec les horaires et les bars couverts.

Face à un marché de Noël qui est devenu "un bar à ciel ouvert", M. Décrevel souhaite que sa "décroissance" se poursuive à l'avenir sur le volet de la restauration. Une analyse sera tirée à l'issue de cette édition 2023, et notamment sur les répercussions des mesures de la Ville pour les restaurateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Amazon investit 9,5 milliards d'euros au Royaume-Uni

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L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au cloud. (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

Le géant américain de la tech Amazon va investir 8 milliards de livres (9,5 milliards d'euros) dans le "cloud" au Royaume-Uni, une manne aussi colossale que bienvenue pour le nouveau gouvernement travailliste, pressé de faire ses preuves sur le plan économique.

Cette bonne nouvelle tombe au moment où le nouveau Premier ministre Keir Starmer fait face aux critiques, après l'annonce que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait "douloureux" avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d'impôts.

Cet investissement sur 5 ans, qui n'est pas le premier d'une telle ampleur sur le continent européen, doit permettre de "soutenir environ 14'000 emplois" par an, anticipe Amazon dans son communiqué.

Il doit aussi contribuer, toujours selon Amazon, à hauteur de 14 milliards de livres sterling au produit intérieur brut (PIB) du pays jusqu'en 2028.

Cette annonce "marque le début de la reprise économique et montre que la Grande-Bretagne est un pays où il fait bon faire des affaires", s'est félicitée la ministre des Finances Rachel Reeves dans un communiqué. Mais "je serai honnête avec le peuple britannique: le changement ne se fera pas du jour au lendemain", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement britannique, qui a fait de la relance de la croissance sa priorité, compte notamment sur la création d'un "fonds souverain national", qui sera abondé de 7,3 milliards de livres (8,7 milliards d'euros) sur cinq ans, pour doper l'investissement dans le pays.

Mais la majorité travailliste doit composer avec des finances publiques au plus mal: la dette publique flirte avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), conséquence notamment des aides distribuées pendant la pandémie de Covid et la crise de l'énergie. Le déficit public dérape.

Et si l'exécutif blâme les précédents gouvernements conservateurs pour ce trou dans les caisses, il n'en subit pas moins la pression des syndicats et de ses propres rangs pour délier les cordons de la bourse et relever des services publics à genoux ou revenir sur sa décision de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.

Retard dans l'IA

L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au "cloud", pour construire, exploiter et gérer la maintenance de centres de données au Royaume-Uni.

Le groupe, qui emploie 75'000 personnes au dans le pays sur plus de 100 sites, précise dans son communiqué avoir investi 56 milliards de livres au Royaume-Uni entre 2010 et 2022.

AWS multiplie depuis plusieurs mois les annonces d'investissements massifs en Europe: près de 18 milliards d'euros en Allemagne, 15,7 milliards en Espagne ou encore 1,2 milliard en France.

Ces investissements surviennent en plein débat, au sein de l'UE, sur la question du "cloud souverain européen", devant permettre le stockage et le traitement de données en ligne sans passer par les géants technologiques américains.

Amazon investit aussi ailleurs dans le monde, comme à Singapour, où l'entreprise a annoncé en mai un investissement représentant l'équivalent de 8,3 milliards d'euros sur les quatre prochaines années.

Le groupe a annoncé le mois dernier avoir doublé ses bénéfices trimestriels, porté par le cloud, dont il est numéro un mondial et l'IA. Les revenus d'AWS, en particulier, ont progressé de 19% à 26,3 milliards de dollars au deuxième trimestre.

Si Amazon a pris du retard dans l'IA générative sur les deux autres géants du secteur, Microsoft et Google, le cloud est essentiel dans le déploiement de ces outils pour les entreprises et les particuliers, d'où des investissements massifs dans de nouveaux centres de données ad hoc.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Keir Starmer tend la main aux syndicats et évite une fronde

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Keir Starmer veut "unir entreprises, syndicats, secteurs public et privé autour d'une cause commune: reconstruire nos services publics et faire croître notre économie" (archives), (© KEYSTONE/EPA/HOLLIE ADAMS / POOL)

Le Premier ministre travailliste britannique Keir Starmer s'est engagé mardi à rétablir des liens étroits avec les syndicats. Il a appelé à "tourner la page", au moment où une loi controversée visant à mettre fin à une allocation sociale a été avalisée au Parlement.

Pour la première fois en quinze ans, un chef de gouvernement britannique a pris la parole au cours de la réunion annuelle de la confédération syndicale britannique TUC organisée à Brighton, dans le sud-est de l'Angleterre.

"Il est temps de tourner la page, en unissant entreprises, syndicats, secteurs public et privé autour d'une cause commune: reconstruire nos services publics et faire croître notre économie", a plaidé Keir Starmer devant des centaines de délégués syndicaux.

"Décisions difficiles"

Après deux années de grèves massives pour obtenir des hausses de salaires dans de nombreux secteurs, comme ceux des transports et de la santé, le nouveau Premier ministre travailliste cherche à poser les bases d'une relation plus apaisée avec les syndicats.

Très vite après sa constitution début juillet, le gouvernement de centre-gauche a fait des propositions d'accord pour augmenter les rémunérations des conducteurs de train et des jeunes médecins et ainsi tenter de mettre fin à deux conflits latents provoqués par la forte inflation au Royaume-Uni.

"Je dois toutefois préciser que ce gouvernement ne mettra pas en danger son objectif de stabilité économique, en aucune circonstance. Et il y aura des décisions difficiles à l'horizon, qui façonneront inévitablement les salaires", a souligné Keir Starmer.

"Personne dans cette salle ne veut entendre de prévisions aussi sombres", a-t-il reconnu, sans démordre de la promesse d'une "discipline de fer". Le gouvernement la défend par le "trou noir" de 22 milliards de livres (24,4 milliards de francs) dans les finances publiques laissé selon lui par les conservateurs.

M. Starmer avait prévenu fin août que le premier budget du gouvernement, qui sera présenté fin octobre, allait être "douloureux".

Débat animé

"C'est une bonne chose d'avoir un gouvernement travailliste", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du syndicat RMT (transports) Mick Lynch, en dépit de ces perspectives peu réjouissantes. "Il doit être ambitieux, audacieux et radical", a-t-il toutefois soutenu, estimant qu'il serait "très difficile" pour le gouvernement de tenir ses promesses avec de telles "règles budgétaires".

Les retrouvailles avec le Labour n'étaient toutefois pas dénuées de tensions. En cause notamment: la décision du gouvernement de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.

Parmi les détracteurs de cette réforme, la secrétaire générale d'Unite, Sharon Graham, a accusé le parti travailliste d'avoir choisi de "faire les poches des retraités" plutôt que de s'attaquer aux plus riches.

Après un débat animé à la Chambre des Communes, une motion destinée à stopper la réforme a finalement été rejetée par 348 voix contre 228. Plusieurs députés ont crié "honte !" à l'annonce du résultat.

Dorénavant, seuls les retraités les plus modestes percevront cette aide, d'un montant pouvant aller jusqu'à 300 livres.

Annoncée en juillet, cette proposition a suscité la colère de plusieurs députés travaillistes, faisant craindre une fronde au sein de leur parti. Dix-sept d'entre eux avaient signé la motion visant à retarder l'application de cette réforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Vers un rejet de la réforme LPP et de l'initiative biodiversité

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Comme souvent lors d'initiatives populaires, le soutien à celle sur la biodiversité s'effrite au fil de la campagne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A un peu plus de deux semaines des votations fédérales du 22 septembre, on se dirige vers un rejet des deux objets. Selon le 2e sondage de Tamedia et 20 Minutes publié mardi soir, le soutien à l'initiative sur la biodiversité s'essouffle, alors que celui à la réforme de la LPP se renforce mais pas suffisamment.

Selon les résultats du sondage réalisé les 4 et 5 septembre par l'Institut Leewas pour le compte des deux médias, 59% des personnes interrogées rejettent la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP), tandis que 37% l'approuvent. Alors que les oppositions restent stables par rapport au dernier sondage paru le 16 août, les soutiens augmentent de quatre points de pourcentage.

La réforme, qui vise à stabiliser le 2e pilier et à aider les personnes à faibles revenus à obtenir une meilleure rente, ne trouve un soutien majoritaire qu'auprès des membres et sympathisants du PLR et des Vert'libéraux. Le Centre est divisé, alors que l'électorat de l'UDC rejette clairement le projet, celui du camp rose-vert affichant une très forte opposition. Par rapport au premier sondage, les différences de comportement de vote entre les partis se sont renforcées.

Paradoxe

Le soutien à la réforme s'accroît avec le revenu du ménage. Seuls 30% (contre 65% de non) des personnes dont le ménage gagne jusqu'à 4000 francs par mois la soutiennent alors qu'elles sont 48% (contre 49% de non) à la soutenir parmi celles dont le ménage gagne entre 13'000 et 16'000 francs. Seule la tranche de la population dont le revenu du ménage est supérieur à 16'000 francs est majoritairement favorable à la réforme (54% contre 43%).

L'argument dominant des partisans de la réforme est que celle-ci permet de mieux assurer les personnes travaillant à temps partiel ou ayant plusieurs emplois, à savoir surtout les femmes et les personnes aux revenus les plus faibles. Or c'est justement parmi ces groupes de population que le rejet est le plus important, constate Leewas.

Pour les opposants au projet, l'argument principal est l'augmentation dans certains cas des déductions salariales obligatoires, tandis que la baisse du taux de conversion minimal entraînerait une réduction des rentes pour certains assurés.

Biodiversité

Quant à l'initiative sur la biodiversité, elle aussi soumise au peuple le 22 septembre, elle a recueilli, lors du sondage des 4 et 5 septembre, 42% d'avis favorables, soit un recul de neuf points de pourcentage par rapport au dernier sondage. Dans le même temps, la proportion de non a augmenté de 14 points, à 56%.

Le projet, qui demande plus d'argent et plus de surfaces protégées pour la biodiversité, est fortement soutenu par l'électorat socialiste et celui des Vert-e-s, mais il est aussi très nettement rejeté par la base du Centre, de l'UDC et du PLR. Les hommes et les personnes vivant à la campagne, en particulier, rejettent l'initiative.

Les opposants critiquent en particulier l'aspect du projet prévoyant de réserver davantage de surfaces agricoles à la biodiversité et donc d'importer davantage de denrées alimentaires de l'étranger. Les partisans sont eux particulièrement convaincus par l'argument selon lequel un tiers des espèces animales et végétales sont menacées ou ont déjà disparu et que la biodiversité prévient cette extinction des espèces.

L'Institut Leewas a interrogé 15'792 citoyens selon des critères démographiques, géographiques et politiques. La marge d'erreur est de plus ou moins 1,4%.

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Politique

Restructuration de La Poste: le National tire le frein

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Contrairement à Albert Rösti, le National veut une pause dans la restructuration de La Poste (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le National veut des éclaircissements sur le mandat de service universel de La Poste avant toute nouvelle restructuration. Il a voté mardi par 113 voix contre 60 et 18 abstentions une motion de sa commission. Le Conseil des Etats doit encore valider.

Le texte charge le Conseil fédéral de présenter une révision de la loi sur la Poste afin de définir le mandat de service universel et le domaine d'activité de la Poste. En attendant, La Poste doit renoncer à prendre toute nouvelle mesure de démantèlement.

La Poste a annoncé en juin dernier vouloir fermer d'ici 2028 quelque 170 offices qu'elle exploite elle-même. Les bases légales en vigueur laissent une trop grande marge de man½uvre pour ces changements, a déclaré pour la commission David Roth (PS/LU). Il s'agit de définir quelles compétences sont définies au niveau de la loi et celles au niveau des ordonnances.

Il en va de la confiance de la population dans l'offre de services publics. C'est au Parlement qu'il revient de définir jusqu'où une transformation de la Poste peut aller.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des organisations auraient récolté des signatures sans mandat

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Dans le cadre de soupçons de signatures falsifiées pour des initiatives et des référendums, le chancelier de la Confédération Viktor Rossi a pris des mesures afin d’empêcher les abus (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Certaines organisations qui récoltent les signatures contre rémunération l'auraient fait sans mandat, afin de pousser les comités d'initiative à les acheter, indique mardi la Chancellerie fédérale. Elle a informé les comités d'initiative et référendaires actuels.

Cette manière d'agir compromet les droits des électeurs et l'intégrité de la procédure de récolte des signatures, écrit la Chancellerie fédérale dans son communiqué. C'est le cas si un comité n'achète pas des signatures récoltées sans mandat et que celles-ci ne sont donc pas déposées. Or, comme on ne peut signer qu'une fois une initiative ou une demande de référendum, les signataires n'auraient soutenu l'objet concerné qu’en apparence.

La chancellerie a été informée vendredi dernier par écrit d'une plainte pénale concernant les agissements de certaines organisations. Outre l'information aux comités qui récoltent actuellement des signatures, le chancelier de la Confédération Viktor Rossi a pris d'autres mesures afin d'empêcher les abus dans le domaine des droits politiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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