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Stoltenberg appelle l'Otan à lever les restrictions sur les armes

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La région ruisse de Krasnodar, visée par des drones ukrainiens. (© KEYSTONE/EPA RUSSIAN FOREIGN MINISTRY PRESS S/RUSSIAN FOREIGN MINI)

Les pays alliés de l'Ukraine doivent la laisser frapper la Russie avec les armes qu'ils lui fournissent, a réclamé jeudi le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg. Il s'exprimait peu avant le début d'une réunion ministérielle de l'Alliance à Prague.

"Je pense qu'il est temps de remettre en cause certaines de ces restrictions afin de permettre aux Ukrainiens de se défendre", à la lumière des récents combats, a-t-il déclaré lors d'une conférence à Prague, où devaient se retrouver jeudi soir et vendredi les ministres des Affaires étrangères de l'Otan.

Moscou a lancé une offensive aux abords de Kharkiv, seconde ville ukrainienne, située non loin de la frontière russe.

"Provocations"

Le débat sur l'utilisation ou non sur le territoire de la Russie de certaines des armes fournies à Kiev par les Occidentaux, en l'occurrence des missiles à longue portée, agite les capitales des pays de l'Alliance.

Plusieurs pays, dont la France, y sont favorables, mais d'autres, comme les Etats-Unis, y sont beaucoup plus réticents, redoutant un conflit direct avec Moscou.

Le Kremlin a accusé jeudi l'Otan de "provoquer" l'Ukraine pour prolonger "une guerre insensée" après un avertissement lancé mardi aux Alliés par le président russe Vladimir Poutine sur de "graves conséquences" s'ils devaient donner leur feu vert.

Mardi à Berlin, le président français Emmanuel Macron s'y est de son côté montré favorable. Plus évasif, le chancelier allemand Olaf Scholz n'a pas levé explicitement son veto à un usage en territoire russe des armes que son pays fournit à Kiev.

Missiles à longue portée

Et cela d'autant plus que Berlin se refuse à fournir à l'Ukraine les missiles Taurus à longue portée qu'elle fabrique, pourtant instamment réclamés par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"La République tchèque n'a aucun problème avec l'Ukraine se défendant contre l'agresseur (russe), y compris par des attaques qui nécessairement doivent se faire sur le sol russe", a en revanche déclaré jeudi le chef de la diplomatie tchèque Jan Lipavsky, hôte de cette réunion qui débute jeudi soir par un dîner de travail.

Son homologue norvégien Espen Barth Eide s'y est dit également favorable. "Sinon, nous imposons à l'Ukraine une limite qui rend la victoire plus difficile", a-t-il déclaré à Prague.

La France compte évoquer ce sujet lors de cette réunion, dans l'espoir de faire changer d'avis les pays les plus réticents qui sont, outre l'Allemagne, l'Italie et les Etats-Unis. Selon un diplomate de l'Otan, "les idées du président Macron vont aider les Alliés" qui jugent que ces restrictions doivent disparaître.

Mais Washington maintient pour le moment ses réticences. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a toutefois semblé ouvrir la porte à une évolution de la position de son pays. Il a estimé mercredi en Moldavie que les alliés de l'Ukraine vont "adapter" leur aide pour lui garantir le "succès".

Systèmes Patriot

Les discussions devraient également se concentrer sur la nécessité, chaque jour plus urgente, de fournir à l'Ukraine les batteries de défense anti-aérienne et les munitions que les forces ukrainiennes, en difficultés sur le champ de bataille, réclament avec insistance.

"Aujourd'hui, nous avons 25% de ce dont on a besoin pour défendre l'Ukraine, je parle de systèmes de défense aérienne" en particulier les systèmes américains Patriot, a rappelé le 18 mai M. Zelensky dans un entretien avec l'AFP. Sa demande pour recevoir au moins sept de ces batteries n'a débouché pour l'instant que sur l'envoi d'un seul exemplaire, par l'Allemagne.

Les ministres vont aussi préparer le sommet de l'Otan prévu à Washington en juillet et discuter d'une enveloppe de 100 milliards d'euros pour aider l'Ukraine sur le long terme. Mais plusieurs pays alliés s'interrogent sur le contenu de cette proposition lancée par M. Stoltenberg.

"Tout le monde comprend la nécessité d'annoncer quelque chose de conséquent, mais on ne veut pas non plus que ce soit seulement du vent", a résumé un diplomate.

Passage de flambeau

Les Alliés semblent en revanche plus unis sur un passage de flambeau entre Washington et l'Otan en ce qui concerne la coordination de l'aide militaire à l'Ukraine. Ce transfert est censé garantir la continuité de l'aide militaire dans le cas d'un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Plusieurs pays de l'Otan redoutent en effet qu'il cherche à y mettre un terme, s'il devait être élu en novembre.

Jeudi à Prague, M. Stoltenberg a confirmé qu'à Washington, l'Otan chercherait "à renforcer" son soutien à l'Ukraine, en reprenant la main sur la coordination et grâce à un "engagement financier pluri-annuel" qu'il n'a toutefois pas chiffré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le congrès américain lève la paralysie budgétaire après 43 jours

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La paralysie budgétaire, la plus longue de l'histoire des Etats-Unis, a duré 43 jours. (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

Le congrès américain a définitivement adopté mercredi une proposition de loi qui permettra, une fois promulguée par le président américain Donald Trump, de lever la paralysie budgétaire la plus longue de l'histoire des Etats-Unis.

La Maison-Blanche avait indiqué plus tôt que le président républicain signerait le texte dans la foulée pour "mettre fin à ce 'shutdown' dévastateur", après 43 jours qui ont bouleversé plusieurs pans de l'économie américaine.

Après l'adoption lundi par le Sénat, la chambre des représentants a approuvé la proposition de loi budgétaire avec 222 voix pour et 209 contre. Seuls six élus démocrates ont rejoint la majorité présidentielle, tandis que deux républicains ont exprimé leur désaccord.

Le président républicain de la chambre, Mike Johnson, s'était félicité avant le vote de la fin à venir de ce "long cauchemar national". Plus tard, il a fustigé le blocage de l'opposition des démocrates depuis six semaines.

"Ils savaient que cela entraînerait des souffrances et ils l'ont fait quand même. La manoeuvre dans son ensemble était inutile. Elle était injuste et elle était cruelle", a déclaré le "speaker" dans l'hémicycle.

"Obamacare"

Après plus de 40 jours d'impasse budgétaire, une poignée de sénateurs démocrates avaient fini par rendre les armes lundi en approuvant avec leurs collègues républicains une nouvelle proposition de loi, qui étend le budget précédent jusqu'à la fin janvier.

Le texte laisse en revanche dans le flou la prolongation de subventions pour "Obamacare", l'assurance santé des ménages aux revenus modestes, au grand dam de la base et de nombreux élus démocrates.

Parmi les seules concessions à l'opposition, le texte prévoit la réintégration des fonctionnaires licenciés depuis le début du "shutdown". Il comprend également des fonds pour le programme d'aide alimentaire SNAP jusqu'en septembre, évitant ainsi que cette aide, dont bénéficient plus de 42 millions d'Américains, soit gelée en cas de nouvelle paralysie budgétaire à la fin janvier, comme ce fut le cas lors du blocage actuel.

En raison des règles du Sénat, huit voix de l'opposition étaient nécessaires pour adopter le texte. Et les huit en question se sont attiré les foudres de nombreux membres du camp démocrate, qui dénoncent de maigres concessions et de fausses promesses républicaines.

Une "capitulation"

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, s'est ainsi lamenté sur le réseau social X d'une "capitulation" et d'une "trahison" envers les Etats-Unis d'Amérique qui travaillent.

De nombreux démocrates se sont aussi demandé pourquoi ces sénateurs ont cédé quelques jours seulement après de larges victoires de leur parti dans d'importantes élections à travers le pays, qui validaient, selon eux, leur stratégie au congrès.

Le chef de la minorité démocrate à la chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a de nouveau appelé mercredi soir les républicains à tenir leur promesse d'organiser un vote bientôt sur "Obamacare".

"Nous estimons que les Américains de la classe ouvrière, les Américains de la classe moyenne et les Américains ordinaires méritent le même niveau de certitude que les républicains fournissent toujours aux riches, aux plus aisés et aux donateurs au bras long", a-t-il déclaré dans un discours dans l'hémicycle. "Il n'est pas trop tard" pour prolonger ces subventions, a ajouté le ténor démocrate.

La question de ces subventions est au coeur du différend qui a mené au "shutdown". Sans leur prolongation, les coûts de l'assurance santé devraient plus que doubler en 2026 pour 24 millions d'Américains qui utilisent "Obamacare", selon KFF, cercle de réflexion spécialisé sur les questions de santé.

Depuis le 1er octobre, plus d'un million de fonctionnaires n'étaient pas payés. Le versement de certaines aides a été fortement perturbé et des dizaines de milliers de vols ont été annulés ces derniers jours en raison de pénuries de contrôleurs aériens, car certains avaient choisi de se faire porter pâle plutôt que de travailler sans salaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Illinois: libération ordonnée de centaines de migrants arrêtés

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Donald Trump a lancé en septembre une opération de l'ICE, baptisée "Midway blitz", visant les immigrés dans l'Illinois et sa principale ville Chicago (archives). (© KEYSTONE/AP/Nam Y. Huh)

Un juge fédéral américain a ordonné mercredi la libération sous caution de centaines de personnes arrêtées par la police de l'immigration depuis septembre dans l'Etat d'Illinois, notamment dans la région de Chicago.

En septembre, le président américain Donald Trump a lancé une opération de la police fédérale de l'immigration (ICE), baptisée "Midway blitz", visant "les immigrés illégaux criminels qui terrorisent les Américains" dans l'Illinois et sa principale ville Chicago, dirigés par des démocrates.

Le ministère de la sécurité intérieure, dont dépend l'ICE, s'est targué mercredi d'avoir, grâce à cette opération, "provoqué une chute historique de la criminalité dans le Chicago de J.B. Pritzker et de Brandon Johnson", en référence au gouverneur de l'Illinois et au maire de la ville. Dans un communiqué, le ministère met en avant des chiffres en baisse dans les catégories des homicides, des fusillades ou encore des cambriolages.

Mercredi, un juge fédéral de Chicago a toutefois donné raison aux avocats de quelque 600 personnes contestant la légalité de leur arrestation. Il a conclu que ces arrestations avaient été réalisées sans motif raisonnable ni mandat, rapportent plusieurs médias, dont le Chicago Tribune.

Nouveau revers pour Trump

En conséquence, il a annoncé qu'il ordonnerait la libération sous caution de 1500 dollars et de mesures de contrôle, comme le bracelet électronique, de tout détenu ne présentant pas un risque de sécurité.

Le ministère de la sécurité intérieure a dénoncé cette décision sur le réseau social X: "Maintenant un juge militant met directement en danger la vie des Américains en ordonnant que 615 étrangers clandestins soient remis en liberté".

Il s'agit d'un nouveau revers judiciaire pour l'administration Trump en Illinois, où un tribunal puis une cour d'appel fédérale ont suspendu en octobre le déploiement des militaires de la garde nationale à Chicago et dans sa région.

Depuis juin, Donald Trump a déployé la garde nationale à Los Angeles (ouest), Washington et Memphis (sud), à chaque fois contre l'avis des autorités locales démocrates.

Le président américain a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un record en 2025

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Les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l'année précédente (archives). (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, indique jeudi une étude scientifique de référence. Elle confirme qu'il sera quasiment impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.

Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).

"C'est plus que la moyenne de progression annuelle de ces dix dernières années, qui était de 0,8%", note l'étude, indiquant que ces émissions sont maintenant 10% plus élevées qu'elles ne l'étaient en 2015, année de l'accord de Paris, qui ambitionnait de limiter le réchauffement à 2 degrés Celsius, voire 1,5 degré, par rapport à la période préindustrielle.

Même si les émissions ont baissé dans plusieurs pays, notamment sous l'effet du développement des énergies renouvelables, de l'électrification des véhicules ou de la baisse de la déforestation, "collectivement, le monde n'est pas à la hauteur", a souligné auprès de l'AFP Glen Peters du centre pour la recherche internationale sur le climat. "Chacun doit faire sa part et tous doivent faire davantage".

Encore quatre années

L'étude, attendue comme aux COP précédentes pour une première estimation du dérapage climatique mondial pour l'année en cours, estime que la quantité de CO2 restante pour tenir la limite de 1,5 degré Celsius est de 170 milliards de tonnes (GtCO2).

"Cela équivaut à quatre années d'émissions au rythme actuel avant que le budget alloué à la limitation du réchauffement à 1,5 degré ne soit épuisé. C'est donc, en pratique, impossible", conclut Pierre Friedlingstein, de l'université d'Exeter, qui a dirigé l'étude.

Ce constat d'échec s'est imposé tout au long de l'année 2025, reconnu désormais par l'ONU, des climatologues, le président du GIEC et les participants de cette COP. L'objectif est désormais de faire en sorte que le dépassement soit temporaire, mais cela pourrait se compter en décennies.

Sur la trajectoire actuelle, le monde se réchauffera de 2,3 à 2,5 degrés d'ici à la fin du siècle si les pays tiennent leurs engagements, a estimé l'ONU juste avant le rendez-vous de Belém. L'ordre de grandeur est similaire (2,6 degrés d'ici à 2100) dans les calculs publiés jeudi aussi par le Climate Action Tracker.

Les dernières annonces des pays "ne changent rien", conclut le groupe.

Nouveau record pour le charbon

En 2025, les émissions liées spécifiquement à la combustion de charbon atteindront un nouveau record, progressant de 0,8% au niveau mondial, portées notamment par les hausses enregistrées aux Etats-Unis et en Inde.

Les rejets liés au pétrole et au gaz progressent également, de respectivement 1 et 1,3%. Sur le gaz, les émissions "semblent revenir à la tendance de croissance persistante qui prévalait avant l'invasion russe de l'Ukraine", signale l'étude.

Par régions, les États-Unis et l'Union européenne ont inversé la tendance à la baisse observée ces dernières années, enregistrant une hausse de leurs émissions, de respectivement 1,9% et 0,4%, en partie liée à des hivers plus frais qui ont stimulé la demande de chauffage.

Les émissions de la Chine, pays le plus pollueur, semblent se stabiliser (+0,4%), mais, selon M. Peters, l'incertitude quant aux politiques menées par le pays rend prématurée l'affirmation selon laquelle un pic aurait été atteint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le G7 appelle à un cessez-le-feu urgent en Ukraine

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L'Ukraine veut la fin de la guerre aussi rapidement que possible, a indiqué devant le G7 le ministre ukrainien des affaires étrangères (archives). (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Le G7 a estimé mercredi qu'un cessez-le-feu était nécessaire de "toute urgence" en Ukraine après plus de trois ans de guerre. Il n'a pas pour autant durci le ton contre la Russie.

"Nous avons réitéré qu'un cessez-le-feu immédiat était nécessaire de toute urgence", ont déclaré les ministres des affaires étrangères des Etats-Unis, de la France, du Canada, de l'Italie, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et du Japon dans leur communiqué final après une réunion de deux jours à Niagara (Canada).

"Les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force", ont-ils ajouté, répétant leur "soutien indéfectible" à Kiev et à la souveraineté du pays.

"L'Ukraine veut la fin de la guerre aussi rapidement que possible", a plaidé le ministre ukrainien des affaires étrangères Andriï Sybiga, invité, avant d'appeler le G7 à continuer à investir dans la fabrication de missiles et de drones, et la défense aérienne de l'Ukraine. Selon lui, le président russe Vladimir Poutine "se fait toujours l'illusion qu'il peut gagner".

Nouvelles sanctions du Canada

Plus tôt, Ottawa, hôte du sommet, a annoncé de nouvelles sanctions contre Moscou au moment où, à l'approche de l'hiver, l'Ukraine est la cible d'attaques russes redoublées sur ses infrastructures énergétiques.

Le mois dernier, le président américain Donald Trump avait imposé des sanctions aux deux plus grandes compagnies pétrolières russes - Rosneft et Lukoil - fustigeant son homologue russe pour son refus de mettre fin au conflit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les USA arrêtent la coûteuse production de la pièce d'un centime

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Aucune nouvelle petite pièce d'un centime ne sera mise en circulation: les Etats-Unis mettent fin à une production vieille de 232 ans. (archives) (© KEYSTONE/AP/Matt Slocum)

Les Etats-Unis ont frappé mercredi pour la dernière fois un penny, cette pièce d'un centime de dollar coûtant plus cher à produire que sa valeur faciale.

Le service de la Monnaie a annoncé dans un communiqué qu'aucune nouvelle petite pièce d'un centime ne serait mise en circulation, mettant fin à une production vieille de 232 ans.

"Le penny joue depuis longtemps un rôle dans la vie quotidienne des Américains, des prémices du système économique jusqu'à aujourd'hui. Cependant, des facteurs économiques et industriels, combinés à l'évolution du comportement des consommateurs, ont rendu sa production non viable", relève cette administration.

"Au cours de la dernière décennie, le coût de production de chaque penny est passé de 1,42 centime à 3,69 centimes par penny", a-t-elle précisé.

"On estime à 300 milliards le nombre de pennies en circulation, ce qui dépasse largement la quantité nécessaire aux échanges", selon le communiqué.

Sus au gaspillage

Le président américain Donald Trump avait demandé en février d'arrêter de produire cette pièce, pour réduire les dépenses publiques.

"Eliminons le gaspillage du budget de notre grande nation, même si c'est un centime par un centime", avait-il lancé.

La Monnaie précise qu'elle compte frapper des pennies à l'avenir, mais uniquement comme pièces de collection.

D'autres pays ont déjà abandonné la production de leurs pièces d'un centime, comme le voisin canadien en 2012, là aussi pour des raisons de coût et de désuétude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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