Rejoignez-nous

Economie

CS: les commissions des 2 Chambres approuvent les crédits urgents

Publié

,

le

La présidente et la vice-présidente de la commission des finances du Conseil des Etats, Johanna Gapany (PLR/FR) et Eva Herzog (PS/BS), ont annoncé jeudi matin que leur commission acceptait les deux crédits urgents pour le rachat de Credit Suisse par UBS. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les commissions des finances des deux Chambres fédérales ont accepté jeudi les crédits urgents pour le rachat de Credit Suisse par UBS. Le montant s'élève à 109 milliards de francs.

La commission du National a approuvé ces crédits par 17 voix contre 1 et 4 abstentions, a indiqué jeudi soir son président Roland Fischer (PVL/LU). La priorité première est de donner un signal de stabilisation, a-t-il continué, précisant toutefois que des questions importantes sur la réglementation ou la concurrence restaient à régler.

Membre de cette commission, Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR) a cité la responsabilité des cadres et le versement des bonus, un bilan des dégâts, la question des fonds propres et de la séparation des activités bancaires ou encore des critères de durabilité liés aux aides étatiques. Certains points seront traités lors des débats sur ces crédits.

D'autres ont été intégrés dans un "méga-postulat". Il faut explorer différentes mesures pour éviter qu'une telle situation ne se répète à l'avenir, selon M. Fischer.

Plus tôt, son homologue au Conseil des Etats Johanna Gapany (PLR/FR) a qualifié de triste le contexte actuel, "dont on se serait tous passé", notamment au vu de la situation financière actuelle de la Confédération. "La population est inquiète, la commission aussi", a-t-elle déclaré, ajoutant qu'il s'agit avant tout de garantir la stabilité de l'économie du pays.

Les risques d'une faillite ont été largement discutés. Des estimations ont été faites, évaluant le coût au plus bas à 146 milliards de francs, une situation qui aurait grandement limité l'accès des PME et des ménages à leurs dépôts, a précisé la sénatrice. La commission de la Chambre des cantons a accepté les crédits à l'unanimité.

Pas le choix

Le Conseil fédéral a demandé mercredi ces deux crédits d'engagement dans le cadre du supplément au budget 2023. Le premier concerne une garantie contre le risque de défaillance d'un montant de 100 milliards de francs, qui sera mise à la disposition de la Banque nationale suisse (BNS). Celle-ci pourra s'en servir pour couvrir les prêts qu'elle accordera sous forme de liquidités à Credit Suisse.

L'autre crédit concerne UBS. Afin que le numéro un bancaire puisse acquérir Credit Suisse, la Confédération lui accordera une garantie contre les pertes de 9 milliards. La garantie s'appliquera uniquement si UBS enregistre des pertes de plus de 5 milliards lors du rachat.

La Délégation des finances a approuvé ces montants, qui ne grèveront le budget fédéral que si Credit Suisse fait faillite et si la BNS subit une perte définitive. Johanna Gapany a souligné que tout autre choix reviendrait à envoyer un blâme à la Délégation des finances et au Conseil fédéral. "Dans les faits, il n'était plus possible de lier les crédits à une quelconque condition", a-t-elle déclaré, relevant toutefois que le Parlement a d'autres moyens d'agir.

La commission du Conseil des Etats a ainsi fait trois propositions. Elle demande d'abord d'augmenter les ressources mises à disposition du Département fédéral des finances pour le suivi de cette fusion de 5 à 7 millions de francs.

Elle souhaite en outre que la Confédération examine en qualité de tiers la concentration au regard de la loi sur les cartels, afin que celle-ci soit aussi conforme que possible. Sur un vote serré de 6 voix contre 5, elle propose enfin qu'il soit impossible d'octroyer d'autres garanties de risques en procédure d'urgence.

Une vision d'ensemble

La commission de la Chambre des cantons exige encore un rapport "pour avoir une vision générale, pour comprendre ce qui a fonctionné ou pas et pourquoi", a poursuivi sa présidente. Le postulat demande des clarifications sur la taille de la nouvelle banque, sur la poursuite des activités de Credit Suisse, la situation concurrentielle d'UBS, les compétences de la FINMA ou les exigences en matière de fonds propres.

Tous ces objets seront abordés lors de la session extraordinaire sur Credit Suisse du 11 au 13 avril prochains. La proposition de créer une commission d'enquête parlementaire (CEP) est aussi sur la table, mais ce thème sera sans doute renvoyé à une session ultérieure. Le Bureau du Conseil national veut une CEP, de même que le PS, les Vert-e-s et le PVL. L'UDC s'est montrée ouverte.

L'acquisition de Credit Suisse par UBS bénéficie non seulement de ces 109 milliards de francs garantis par la Confédération, d'où la nécessité de l'aval du Parlement. Mais elle a aussi reçu des prêts sous forme de liquidités à hauteur de 100 milliards et de 50 milliards trois jours avant l'annonce du rachat. Ces sommes-là ont été accordées par la BNS directement sans la garantie de la Confédération, a précisé Johanna Gapany.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

Swisscom renonce à des hausses de tarif pour la clientèle privée

Publié

le

Selon Christoph Aeschlimann, l'inflation a entraîné en 2023 des coûts supplémentaires de 50 millions de francs pour Swisscom (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Swisscom renonce à augmenter les prix des abonnements pour la clientèle privée jusqu'à la fin 2024, assure son directeur Christoph Aeschlimann. "Nous analyserons la situation dans le courant de l'année prochaine et nous déterminerons ce qu'il adviendra après 2024".

La hausse de la TVA prévue pour le début 2024 ne sera également pas répercutée sur les clients privés, ajoute M. Aeschlimann dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. Le moratoire sur les prix s'applique aux offres actuelles de Blue Mobile, aux abonnements Internet, TV et au réseau fixe ainsi qu'à toutes les marques secondaires et tierces et aux clients disposant de produits du service universel, ajoute-t-il.

Des adaptations isolées, comme par exemple pour les services supplémentaires ou les bouquets de télévision dans le domaine du sport, sont toutefois possibles, souligne le patron de Swisscom. La nouvelle clause des conditions générales adaptées, qui permet à l'opérateur téléphonique d'adapter unilatéralement les prix en raison du renchérissement, ne concerne en outre que les clients ayant une durée contractuelle minimale.

Selon M. Aeschlimann, l'inflation a entraîné en 2023 des coûts supplémentaires de 50 millions de francs pour Swisscom. "Les moteurs de cette hausse sont les salaires, les tarifs de l'énergie et les prix d'achat des terminaux et des matériaux".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Embouteillage inhabituel de dix kilomètres devant le Gothard

Publié

le

Au cours de la matinée, les bouchons se sont allongés jusqu'à atteindre une longueur de dix kilomètres à 10h30 (image d'archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le trafic a été bloqué samedi matin sur une longueur de dix kilomètres devant le portail nord du tunnel du Gothard. Les raisons de cet important volume de trafic sur l'axe nord-sud n'étaient pas claires. Le bouchon s'est résorbé dans l'après-midi.

Dès le début de la matinée, les véhicules ont commencé à s'accumuler entre Erstfeld (UR) et Göschenen (UR). Au cours de la matinée, les bouchons se sont allongés jusqu'à atteindre une longueur de dix kilomètres à 10h30, selon les indications du TCS. L'attente était estimée à une heure et 40 minutes.

Les experts se disent surpris par un embouteillage d'une telle ampleur au Gothard lors d'un week-end normal. Aucun incident particulier, comme un accident ou une déviation, n'a été constaté sur le trajet, indique le service d'information routière Viasuisse à Keystone-ATS.

Une explication possible pourrait être les vacances scolaires dans certains Länder allemands, qui ont commencé mardi. Une telle évolution n'était toutefois pas attendue. Le trafic était également surchargé au sud, entre Quinto et le tunnel du Gothard. La longueur des bouchons a atteint jusqu'à six kilomètres l'après-midi, ce qui correspondait à temps d'attente pouvant aller jusqu'à une heure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Une meilleure image de la Suisse avec l'imposition minimale

Publié

le

Le Français Pascal Saint-Amans, qui a quitté son poste à l'OCDE en octobre 2022, est aujourd'hui partenaire d'un grand cabinet de conseils et professeur à l'université de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Si la Suisse devait adopter le 18 juin l'imposition minimale des entreprises, son image à l'international devrait être "un peu moins connotée", estime Pascal Saint-Amans, qui a dirigé la réforme de l'OCDE. Mais c'est "très difficile de se débarrasser d'une image".

"Cela prend beaucoup de temps", ajoute l'ancien directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un entretien diffusé samedi par La Liberté, ArcInfo et Le Nouvelliste. Mais "pour les décideurs, je pense que la Suisse est déjà considérée comme plus coopérative que par le passé".

Après une phase de déni et de résistance en 2009, lors de la fin annoncée du secret bancaire, la Suisse comprend aujourd'hui "ce qui se passe, participe activement, est un acteur reconnu", remarque Pascal Saint-Amans. "Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si elle est désormais invitée à toutes les réunions du G20".

Un sondage Gfs publié le 12 mai donnait le "oui" gagnant à 84% pour l'imposition minimale. Le projet vise à fixer un impôt minimal de 15% pour les entreprises dont le bénéfice dépasse 750 millions d'euros. La Confédération percevra la différence entre la charge fiscale actuelle et l'impôt de 15%. Les cantons recevront 75% des recettes de cette manne supplémentaire, la Confédération 25%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

La Lex Koller ne convient pas pour les infrastructures énergétiques

Publié

le

La Lex Koller vise à limiter la vente d’immeubles à des personnes à l’étranger, pas sur les infrastructures énergétiques, selon le Conseil fédéral (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral ne veut pas que les centrales hydroélectriques, les réseaux électriques et les réseaux de gaz soient soumis à la lex Koller. Pour lui, cette loi n'est pas l'instrument adapté pour garantir la sécurité de l'approvisionnement en matière d'énergie.

Le gouvernement a pris position vendredi sur un projet de loi élaboré par une commission du Conseil national. Ce projet vise à protéger les infrastructures stratégiques du secteur énergétique d'un contrôle par des investisseurs étrangers.

Pour le Conseil fédéral, il est certes nécessaire de renforcer la sécurité de l’approvisionnement en énergie, mais la lex Koller vise à limiter la vente d’immeubles à des personnes à l’étranger. Avec le projet de la commission, deux procédures d’autorisation aux finalités différentes seraient régies par la même loi, critique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Les abeilles suisses ont mieux surmonté l'hiver que l'an dernier

Publié

le

Environ 15% des colonies d'abeilles n'ont pas survécu à l'hiver 2022/2023. (Archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les abeilles suisses ont mieux surmonté cet hiver que le précédent. Environ 15% des colonies n'ont pas survécu à la saison froide 2022/2023. Au printemps dernier, les apiculteurs avaient constaté la disparition de plus de 20% des colonies, un record.

Les pertes retrouvent ainsi leur niveau habituel, selon l'enquête annuelle d'apisuisse rendue publique vendredi. Pour la faîtière de l'apiculture suisse, le temps chaud de 2022 a permis aux abeilles mellifères de récolter assez de pollen et de nectar pour développer des colonies fortes.

Si l'on prend aussi en compte les pertes avant l'hiver, ainsi que les colonies trop faibles pour se développer, la mortalité totale s'élève à 32,5%. Là aussi, c'est une amélioration par rapport à l'année précédente qui avait enregistré des pertes de 39,1% des colonies.

C'est dans la région du Mittelland (BE, FR, SO, NE, JU) que les abeilles se portent le mieux avec une mortalité hivernale de seulement 10,8%. En revanche, la Suisse centrale enregistre la plus forte disparition de colonies (19,5%). La région lémanique (GE, VD, VS) se situe dans la moyenne nationale (15,1%).

A noter que la situation s'est améliorée dans toutes les régions. L'enquête a été réalisée en ligne auprès de 1451 apiculteurs, totalisant 1711 ruchers et 23'765 colonies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture