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Politique

La 13e rente AVS sera financée par les cotisations salariales

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Malgré les critiques sur le mécanisme de financement de la 13e rente AVS, la ministre de la sécurité sociale Elisabeth Baume-Schneider a maintenu le projet (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La 13e rente AVS sera versée une fois par an. Son financement sera assuré par une hausse des cotisations salariales et, éventuellement, une hausse de la TVA, annonce mercredi le Conseil fédéral. Malgré les critiques, il maintient son projet et le met en consultation jusqu'au 5 juillet.

L'initiative de l'Union syndicale suisse a été acceptée le 3 mars dernier à plus de 58%. Elle doit entrer en vigueur en 2026. Son coût est estimé à 4,7 milliards de francs en 2030. Sans mesures supplémentaires, le fonds de l'AVS, qui est actuellement doté de 48 milliards de francs, sera dans le rouge dès 2037. Le résultat de répartition sera quant à lui en négatif dès 2026.

Afin d'assurer les finances de l'AVS, le Conseil fédéral prévoit donc un financement supplémentaire dès 2026. Deux options sont sur la table. D'un côté, une augmentation des cotisations salariales de 0,8 point de pourcentage; une variante qui rapporterait environ 3,8 milliards en 2023. De l'autre, une augmentation parallèle de ces cotisations (+0,5 point) et une hausse de la TVA de 0,4 point; cette variante rapporterait 2,4 milliards supplémentaires en cotisations salariales et 1,5 milliard en TVA (3,9 milliards au total).

Réduction fédérale

En même temps, le Conseil fédéral a prévu de réduire la participation de la Confédération de 20,2 à 18,7% dès janvier 2026 et jusqu'à l'entrée en vigueur de la nouvelle réforme. Cette réduction est dictée par la situation financière tendue de la Confédération. La contribution fédérale s'élèvera encore à 11 milliards en 2026, soit un montant quasi identique à ce que la Confédération verse aujourd'hui sans la 13e rente AVS, précise le gouvernement.

Pour compenser cette baisse, deux options sont envisagées. L'une est de puiser dans le fonds AVS qui diminuerait chaque année, l'autre est de dégager des recettes supplémentaires via les cotisations salariales et la TVA, ce qui engendrerait des recettes supplémentaires d'entre 900 millions et 1,2 milliard en 2030.

Toutes les variantes permettent d'assurer les capacités du fonds AVS autour de 100% jusqu'au début des années 2030. Le niveau baisse de manière plus importante dès le milieu des années 2030.

Une révision pour fin 2026

Pour assurer la mise en oeuvre de la 13e rente AVS, le calendrier est serré, rappelle le Conseil fédéral. Le Parlement pourra empoigner le dossier dès l'automne. En parallèle, le Conseil fédéral planche déjà sur la nouvelle réforme de l'AVS pour les années après 2030. Les défis financiers sont importants. D'une part, le nombre de retraités augmente plus rapidement que le nombre d'actifs, d'autre part, l'espérance de vie est en hausse et les rentes sont versées plus longtemps.

Des mesures telles qu'un relèvement de l'âge de la retraite et d'autres possibilités de financement seront examinées dans le cadre de la nouvelle réforme.

International

Sarkozy met ses activités d'ancien président "entre parenthèses"

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L'ancien président français Nicolas Sarkozy a un bracelet électronique à la cheville depuis un jour. Condamné pour corruption et trafic d'influence, il doit actuellement faire face à la justice dans une autre affaire liée à des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007 (Archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a annoncé samedi mettre ses activités publiques "entre parenthèses" et ne plus s'exprimer dans les médias. Condamné pour corruption et trafic d'influence, il s'est vu poser un bracelet électronique vendredi.

"J'ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d'ancien président, et de renoncer à toute expression médiatique (...). Pour le reste, je continuerai à exercer ma vie professionnelle comme j'en ai reçu le droit", a indiqué sur X M. Sarkozy, qui est avocat de profession.

Dans l'affaire dite des écoutes, l'ancien président (2007-2012) a été définitivement condamné à un an d'emprisonnement ferme aménagé sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence.

Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d'avoir tenté, avec son avocat Thierry Herzog, d'obtenir d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, des informations couvertes par le secret, voire une influence, sur un pourvoi en cassation qu'il avait formé dans une autre affaire. En échange: la promesse d'un soutien pour un poste à Monaco.

Recours devant la CEDH

L'ex-chef d'Etat ne peut désormais quitter son domicile qu'entre 08h00 et 20h00 - jusqu'à 21h30 les jours d'audience du procès dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007, pour lequel il est prévenu devant le tribunal correctionnel de Paris jusqu'au 10 avril.

Un agent de surveillance électronique de l'administration pénitentiaire est venu vendredi à son domicile pour poser le bracelet à sa cheville, et paramétrer le dispositif.

Cette procédure avait été lancée après le rejet le 18 décembre de son pourvoi en cassation, dernier recours possible devant les juridictions françaises.

Dans son message sur X, le premier ancien président français condamné à de la prison ferme indique qu'il déposera "avant la fin du mois" un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme, "qui dira si j'ai été victime, comme je le crois, d'une injustice et en tirera toutes les conséquences". Celui-ci n'est toutefois pas suspensif de la peine prononcée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La CAE veut une réunion pour un cessez-le-feu en RDC

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Les dirigeants de l'Afrique de l'Est et australe étaient réunis en sommet régional samedi à Dar es Salaam, en Tanzanie. Leur objectif était de trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC, où le M23 et ses alliés rwandais gagnent du terrain. (© KEYSTONE/EPA/ANTHONY SIAME)

Le sommet des dirigeants africains réunis en Tanzanie pour faire face à la crise en République démocratique du Congo a appelé samedi les chefs militaires à mettre en place un "cessez-le-feu immédiat et inconditionnel" dans un délai de cinq jours.

"Le sommet conjoint a demandé aux chefs des forces de défense de la CAE et de la SADC de se réunir dans les cinq jours et de fournir des directives techniques sur un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et sur la cessation des hostilités", a déclaré un porte-parole à la fin du sommet en Tanzanie. Ce dernier a réuni les dirigeants de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).

Les dirigeants ont également appelé à "la fourniture d'une assistance humanitaire, y compris le rapatriement des personnes décédées et l'évacuation des blessés", ainsi qu'à l'ouverture de voies d'approvisionnement dans les zones touchées par le conflit dans l'Est de la RDC.

"Le sommet conjoint a réaffirmé la solidarité et l'engagement inébranlable de continuer à soutenir la RDC dans ses efforts en vue de la sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale", ajoute la déclaration.

Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ont participé à ce sommet régional visant à trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC, où le M23 et ses alliés rwandais gagnent du terrain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Plus de 200'000 manifestants à Munich contre l'extrême droite

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Des manifestations ont eu lieu à travers l'Allemagne samedi pour protester contre le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD). Dimanche dernier, ils avaient été 160'000 à protester pour les même motifs dans la capitale allemande (Archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

De nouvelles manifestations massives contre l'extrême droite ont lieu samedi en Allemagne. Une très grosse mobilisation a réuni plus de 200'000 personnes à Munich, a indiqué la police de la capitale bavaroise.

"Nous estimons à plus de 200'000 le nombre de personnes", a déclaré la police de la capitale bavaroise sur son groupe whatsapp. Elle avait évoqué "plus de 100'000" manifestants lors du coup d'envoi de la manifestation à 14h00.

A deux semaines des législatives allemandes, les manifestants, réunis sous le mot d'ordre "la démocratie a besoin de toi", mettent en garde contre toute collaboration avec le parti d'extrême droite allemande Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Les organisateurs de la manifestation "Munich est multicolore" veulent donner "un signal fort en faveur de la diversité, de la dignité humaine, de la cohésion et de la démocratie" avant les élections.

Rapprochement avec l'AfD

Pour la journée de samedi, "les grands-mères contre l'extrême droite", un mouvement créé en 2018 s'inspirant d'une initiative similaire en Autriche, ont appelé à des manifestations dans plusieurs villes d'Allemagne. A Hanovre, au nord du pays, 24'000 personnes sont descendues dans la rue, selon la police

Dimanche dernier, 160'000 personnes avaient manifesté à Berlin, dans la capitale allemande, pour les mêmes motifs.

Les manifestations ont été déclenchées la semaine dernière par le début de rapprochement du candidat conservateur (CDU) à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, avec l'AfD: il s'était appuyé sur ce parti pour faire adopter au Bundestag une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d'asile.

Jusqu'ici, au plan national, les partis traditionnels refusaient toute coopération avec l'extrême droite, au nom du "cordon sanitaire" ou "pare-feu" dressé contre la formation nationaliste et hostile aux migrants.

Réunis lundi en congrès, les conservateurs ont toutefois clamé haut et fort qu'ils excluaient tout gouvernement avec l'AfD, deuxième dans les sondages après les conservateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Nous sommes le futur!": l'extrême droite de l'UE veut suivre Trump

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Objectif de la rencontre de Madrid, selon les organisateurs: "définir la stratégie à suivre" face à la Commission européenne, accusée de promouvoir l'"immigration illégale" et le "fanatisme climatique". (© KEYSTONE/EPA/SERGIO PEREZ)

"Nous sommes le futur!": réunis à Madrid, les chefs du groupe parlementaire d'extrême droite Patriotes pour l'Europe, Viktor Orban et Marine Le Pen en tête, ont réclamé samedi un "virage à 180 degrés" de la politique européenne, dans le sillage de la vague trumpiste.

"Make Europe Great Again": c'est sous ce mot d'ordre, inspiré du "Make America Great Again" de Donald Trump, que ces figures de la droite nationaliste se sont rassemblées, invitées par le parti espagnol Vox, dans un hôtel situé près de l'aéroport madrilène.

Depuis l'élection du président américain, "le monde et l'Europe vivent une accélération de l'histoire", a lancé à la tribune Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national (RN) français. "Nous sommes en face d'un véritable basculement" et "l'UE semble en état de sidération", a-t-elle ajouté.

"Nous sommes le courant majoritaire"

Un message appuyé par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, pour qui "la tornade Trump a changé le monde". "Une ère a pris fin. Hier, nous étions les hérétiques. Aujourd'hui, nous sommes le courant majoritaire", a-t-il affirmé.

Outre Mme Le Pen et M. Orban, ce meeting a vu notamment défiler à la tribune l'ex-Premier ministre tchèque Andrej Babis (ANO), le Néerlandais Geert Wilders, dont le Parti de la liberté est arrivé en tête des élections législatives de novembre, ou le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini (La Ligue).

Fratelli d'Italia absents

Rattachés à d'autres groupes au Parlement européen, l'AfD allemande et les Fratelli d'Italia de la Première ministre Giorgia Meloni - seule dirigeante européenne présente à la cérémonie d'investiture du président américain - étaient en revanche absents de cette rencontre.

Au total, 2000 personnes ont assisté à ce rassemblement, convoqué au lendemain d'un dîner entre les chefs de Patriotes pour l'Europe et Kevin Roberts, le président du groupe de réflexion ultraconservateur américain The Heritage Foundation.

"Définir la stratégie à suivre"

Objectif, selon les organisateurs: "définir la stratégie à suivre" face à la Commission européenne, accusée de promouvoir l'"immigration illégale" et le "fanatisme climatique". "Il est temps de dire stop", a insisté Matteo Salvini.

Pour Steven Forti, professeur à l'Université autonome de Barcelone (UAB) et spécialiste de l'extrême droite, ce meeting était l'occasion, pour Patriotes pour l'Europe, de "profiter de la vague provoquée par la victoire de Trump" et d'afficher son ambition de redessiner "les équilibres" au sein de l'Union.

"Fragiliser l'Union européenne"

Patriotes pour l'Europe a "un point commun avec Trump, c'est sa volonté de fragiliser l'Union européenne", explique à l'AFP le chercheur, en référence aux menaces de hausse des droits de douane du septuagénaire ou de ses velléités d'annexion du Groenland, un territoire danois.

De quoi gêner cependant aux entournures les partis nationalistes européens pour qui les références à Trump ne vont pas sans "tensions", souligne le chercheur.

"La France ne peut pas être assujettie aux États-Unis", a ainsi assuré à des journalistes avant le sommet Marine Le Pen, dont l'entourage a confié avoir peu goûté le slogan "Make Europe Great Again" choisi pour le sommet, jugé "grotesque".

Trump, "un frère d'armes"

"Le président Trump, pour nous, est un frère d'armes", a toutefois insisté le Néerlandais Geert Wilders, en appelant de ses voeux une "reconquista" de l'extrême droite en Europe - en référence aux guerres menées par les rois catholiques espagnols contre les musulmans entre le VIIIe et le XVe siècle.

Avec Trump, "nous sommes le futur", a assuré de son côté Viktor Orban, considéré comme l'un des plus proches alliés du président américain en Europe. Le 20 janvier, jour de son investiture, le chef du gouvernement hongrois avait lancé: "A notre tour d'occuper Bruxelles!"

Au-delà du trumpisme, cette rencontre madrilène - qui a été légèrement perturbée par l'entrée d'une Femen dans le hall de l'hôtel - doit servir de "démonstration de force" à Patriotes pour l'Europe, qui souhaite insister sur sa "centralité dans la compétition" au sein de l'extrême droite, souligne Steven Forti.

Troisième force du Parlement européen

Avec 86 députés - dont 30 issus du RN - sur un total de 720, ce groupe est la troisième force au Parlement européen depuis les élections européennes de juin 2024.

Mais il se trouve en concurrence à Bruxelles et Strasbourg avec deux autres groupes d'extrême droite, les Conservateurs et réformistes européens (80 élus), menés par le parti de Giorgia Meloni, et l'Europe des nations souveraines (26 élus), qui compte parmi ses membres l'AfD.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Liban: un nouveau gouvernement a été formé

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Le premier ministre Nawaf Salam a formé un nouveau gouvernement. (archives) (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban après plusieurs semaines de difficiles tractations, a annoncé la présidence de la République. L'ONU a salué "un nouveau chapitre plus radieux pour le Liban".

"Le président (Joseph) Aoun a signé un décret acceptant la démission du gouvernement du Premier ministre (par intérim) Najib Mikati (...) et un autre sur la formation d'un gouvernement de 24 ministres" dirigé par M. Salam, a déclaré la présidence dans un communiqué.

Après plus de deux ans de gouvernance intérimaire, l'affaiblissement du mouvement pro-iranien Hezbollah lors de sa guerre avec Israël a permis à l'ancien chef de l'armée Joseph Aoun, considéré comme le candidat préféré de Washington, d'être élu président et d'approuver Nawaf Salam comme Premier ministre.

Le Premier ministre libanais a déclaré samedi que son nouveau cabinet s'efforcerait d'être un "gouvernement de réforme", s'engageant à "rétablir la confiance" avec la communauté internationale après une guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement pro-iranien Hezbollah.

"J'espère que ce sera un gouvernement de réforme et de salut", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration télévisée quelques instants après la formation de son cabinet, ajoutant qu'il s'efforcerait de "rétablir la confiance entre les citoyens et l'Etat, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale".

Le gouvernement est confronté à la tâche ardue de mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour débloquer des milliards de dollars auprès des donateurs internationaux dans un contexte de forte crise économique au Liban, de superviser un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah et de reconstruire un pays marqué par la guerre.

Il devra également revoir les accords, notamment avec le Fonds monétaire international, et préparer les élections législatives prévues pour l'année prochaine.

L'ONU a salué samedi la formation de ce nouveau gouvernement, qui "annonce un nouveau chapitre plus radieux pour le Liban", a déclaré le bureau de la représentante des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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