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Kamala Harris assurée d'être la candidate des démocrates

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Kamala Harris a récolté le soutien de plus de la moitié des délégués lors d'un vote en ligne (archives). (© KEYSTONE/AP/John Bazemore)

Kamala Harris s'est assurée vendredi de devenir la candidate de son parti à l'élection présidentielle américaine de novembre et d'affronter Donald Trump, un couronnement-éclair moins de deux semaines après l'abandon de Joe Biden.

Les démocrates ont annoncé en milieu de journée que la vice-présidente américaine avait recueilli le soutien de plus de la moitié des délégués pour son investiture, lors d'un vote en ligne.

La quinquagénaire s'est dite "honorée" d'avoir dépassé ce seuil avant même la clôture du scrutin lundi. Elle acceptera cette investiture la semaine prochaine et la célébrera lors d'une grande soirée à la convention démocrate, prévue à Chicago, mi-août.

Joe Biden avait annoncé dans un grand fracas le 21 juillet se retirer de la course à la Maison Blanche, plombé par les inquiétudes liées à son âge et sa forme. Il avait immédiatement annoncé soutenir sa numéro 2 pour reprendre le flambeau. "Je ne pourrais pas être plus fier", a-t-il déclaré vendredi après-midi.

Moins de 100 jours pour convaincre

Kamala Harris, qui deviendra la première femme noire présidente des Etats-Unis si elle est élue, a désormais moins de 100 jours pour convaincre les électeurs américains de la soutenir face à l'ancien président républicain Donald Trump.

"Cela ne va pas être facile, mais nous allons y arriver. Et en tant que votre future présidente, je sais que nous sommes à la hauteur pour cette bataille", a-t-elle lancé dans une intervention téléphonique retransmise lors d'un événement de campagne.

Dans ce duel de haute voltige, la démocrate part toutefois avec un avantage financier conséquent. L'équipe de campagne de Kamala Harris a annoncé avoir récolté 310 millions de dollars en juillet, plus du double des fonds recueillis par Donald Trump, un montant en grande partie engrangé depuis que la vice-présidente a remplacé Joe Biden pour l'élection de novembre.

Le financement joue un rôle essentiel dans les campagnes américaines, aux montants souvent astronomiques, la nouvelle candidate démocrate avait recueilli 200 millions de dollars en moins d'une semaine après le retrait le 21 juillet de Joe Biden, les donateurs désenchantés par le président vieillissant faisant leur retour.

Cette levée de fonds a été "alimentée par le meilleur mois de collecte auprès de petits donateurs dans l'histoire de la présidentielle" américaine et représente "plus du double" de ce que la campagne de Donald Trump a récolté le même mois, s'est-elle félicitée.

L'équipe du candidat républicain a annoncé jeudi dans un communiqué avoir recueilli 138,7 millions de dollars en juillet, une somme conséquente engrangée le mois où Donald Trump a survécu à une tentative d'assassinat et a reçu un soutien triomphal à la convention républicaine.

Sept Etats en cinq jours

Si le camp démocrate a bénéficié d'un nouvel élan favorable ces derniers jours, les observateurs préviennent qu'il devrait se méfier d'un excès d'optimisme, car même si l'écart se resserre, Donald Trump conserve toujours une avance dans les sondages.

La semaine prochaine s'annonce donc importante pour Kamala Harris, qui cherchera à ne pas perdre son élan.

Outre l'officialisation de son investiture, l'ex-procureure et ancienne sénatrice de Californie doit annoncer le choix de son colistier, appelé à devenir vice-président si elle est élue. Les noms de quatre gouverneurs d'Etats clés, ainsi que d'un sénateur, reviennent notamment en boucle.

Mme Harris et son choix pour figurer sur le fameux "ticket" démocrate entameront ensuite, à partir de mardi, une tournée dans pas moins de sept Etats, qu'ils sillonneront en cinq jours. Au programme: uniquement des Etats clés, comme la Pennsylvanie mardi, le Wisconsin et le Michigan mercredi, ou encore le Nevada samedi.

Le duo sera ensuite célébré lors de la convention démocrate prévue à Chicago du 19 au 22 août, un rassemblement qui s'annonce comme une grande fête d'intronisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Accord migratoire conclu entre l'Allemagne et le Kenya

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"Le fondement de notre prospérité est notre ouverture sur le monde. Et nous devons la défendre", a estimé M. Scholz. (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

L'Allemagne et le Kenya ont conclu vendredi un accord migratoire. Il est destiné notamment à faire venir du personnel qualifié de ce pays d'Afrique de l'Est dans la première économie européenne, confrontée à une importante pénurie de main-d'oeuvre.

Au Kenya, il y a notamment "un nombre incroyable de spécialistes en informatique hautement qualifiés", a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz, au cours d'une conférence de presse à Berlin avec le président kényan William Ruto.

Ce dernier a quant à lui souligné "l'immense capital humain", "la force d'innovation et la créativité" de son pays où l'âge moyen est de 20 ans.

Grâce à cet accord, "des travailleurs spécialisés ou des jeunes gens pourront venir en Allemagne pour une formation", a déclaré M. Scholz, estimant que cela pourra aider à juguler "la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée", dont les effets se font déjà sentir sur l'économie allemande.

Ouverture au monde

"Le fondement de notre prospérité est notre ouverture sur le monde. Et nous devons la défendre", a estimé M. Scholz. Tout en prônant cette ouverture, le chancelier allemand a plaidé pour "limiter clairement l'immigration illégale".

L'accord signé vendredi prévoit justement "des procédures de retour efficaces pour ceux qui sont venus chez nous du Kenya mais qui n'ont pas ou ne peuvent pas acquérir le droit de rester chez nous", a ajouté le dirigeant allemand.

Le gouvernement allemand a déjà signé des accords migratoires avec l'Inde en décembre 2022 et la Géorgie un an plus tard. Un autre devrait suivre la semaine prochaine à l'occasion de la visite de M. Scholz en Ouzbékistan.

D'autres accords négociés

Berlin négocie également des accords avec la Moldavie, le Kirghizstan et les Philippines.

Ces dernières semaines, l'Allemagne a été touchée par une série d'attaques à caractère islamiste qui ont poussé le gouvernement de M. Scholz à durcir sa politique d'immigration et à combattre l'entrée de clandestins.

En ce qui concerne l'immigration irrégulière vers l'Allemagne, le poids du Kenya est relativement faible. Au cours des huit premiers mois, seules 225 personnes originaires de ce pays ont déposé une première demande d'asile en Allemagne.

Toutefois, de janvier à août, l'asile n'a été accordé que dans un seul cas et le statut de réfugié n'a été octroyé que dans dix autres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trafic de drogue: "El Mayo", plaide "non coupable" à New York

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Ismael Zambada, 76 ans, a plaidé "non coupable" par le biais de son avocat des 17 chefs pour lesquels il a été inculpé. (© KEYSTONE/AP/Elizabeth Williams)

L'un des plus puissants barons de la drogue au Mexique, le cofondateur du cartel de Sinaloa, Ismael "El Mayo" Zambada, a plaidé non coupable vendredi de trafic international de drogue à New York. Il avait été arrêté fin juillet de manière rocambolesque aux Etats-Unis.

En tenue de détenu, visiblement diminué physiquement, Ismael Zambada, 76 ans, a plaidé "non coupable" par le biais de son avocat des 17 chefs pour lesquels il a été inculpé.

Il est poursuivi notamment pour association de malfaiteurs en vue d'un trafic international de cocaïne et de fentanyl, assassinat, trafic et détention d'armes. Il a eu besoin d'aide pour se lever de sa chaise et quitter la salle d'audience.

En requérant sa détention, qui a été ordonnée par le juge, le procureur fédéral Francisco Navarro a souligné que "l'accusé" était avant son arrestation l'"un des plus, sinon le plus, puissant seigneur de la drogue recherché" par les autorités. Il est "responsable d'avoir inondé les Etats-Unis de fentanyl, cocaïne et d'autres drogues qui ont conduit à la mort et à la violence dans nos rues", a-t-il ajouté. "Assassinats, enlèvements, torture, extorsions, corruption : tels sont ses instruments".

La prochaine audience est prévue le 31 octobre et l'inculpé attendra son procès en prison.

Ismael Zambada avait accepté il y a une semaine son transfert vers New York en provenance du Texas où il était détenu depuis son arrestation fin juillet.

Thriller

Il a déjà plaidé non coupable au Texas de chefs de trafic de drogue, blanchiment d'argent et association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre dans cet Etat du sud des Etats-Unis.

S'il est reconnu coupable à son futur procès à New York, "El Mayo" encourt la réclusion criminelle à perpétuité, comme le narcotrafiquant Joaquin "El Chapo" Guzman avec lequel il a cofondé le puissant et meurtrier cartel de Sinaloa. "El Chapo" purge une peine similaire dans une prison de haute sécurité américaine.

Zambada avait lui échappé jusqu'ici aux polices antidrogue mexicaine et américaine, malgré une récompense de 15 millions de dollars promise par les Etats-Unis.

Il a finalement été arrêté, dans des conditions obscures, près de la ville américaine frontalière d'El Paso, au Texas, le 25 juillet, après avoir atterri du Mexique à bord d'un avion privé en compagnie de Joaquin Guzman Lopez, fils d'"El Chapo".

Le septuagénaire a déclaré avoir été piégé par Joaquin Guzman Lopez, pris en embuscade, kidnappé et emmené de force dans l'avion. Arrêté aussi, Joaquin Guzman Lopez a nié tout accord avec la justice américaine en vue de livrer "El Mayo".

Ce scénario digne d'un thriller a conduit le Mexique à demander officiellement des explications aux Etats-Unis. Début août, le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador avait révélé que les États-Unis avaient bien eu des "discussions" avec le fils d'"El Chapo" avant sa capture.

A la mi-août, les autorités locales avaient rapporté que dix personnes, dont un narcotrafiquant présumé recherché par les Etats-Unis, avaient été assassinées dans l'Etat mexicain du Sinaloa (nord-ouest) dans des règlements de comptes liés à la capture d"El Mayo".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La campagne US se poursuit, diatribes de Trump contre les migrants

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Donald Trump a, comme à son habitude, balayé toutes sortes de sujets, en insistant particulièrement sur l'immigration (archives). (© KEYSTONE/AP/Yuki Iwamura)

Donald Trump a redoublé ses attaques contre les migrants vendredi, accusant sa rivale démocrate Kamala Harris de vouloir transformer les Etats-Unis en "camp de réfugiés". La campagne pour la Maison Blanche est de plus en plus tendue.

"Les enfants américains sont à la merci de criminels barbares", a lancé le candidat républicain à la présidentielle américaine lors d'une conférence de presse depuis son complexe de golf, en banlieue de Los Angeles.

L'ancien président, qui a multiplié toute la semaine les diatribes, en partie mensongères, contre les migrants, a une nouvelle fois évoqué l'affirmation fallacieuse et raciste selon laquelle des migrants haïtiens voleraient des chiens et des chats pour les manger dans la ville de Springfield.

"Nous allons organiser des expulsions massives" dans cette petite ville de l'Ohio, a promis le milliardaire républicain, feignant d'ignorer que nombre de ces migrants ont un permis de séjour.

"Tiers-monde"

Durant sa conférence de presse, le candidat républicain a accusé, sans preuves, sa rivale à l'élection de novembre de faire rentrer "certains des pires assassins et terroristes" illégalement par avion.

"Kamala va transformer l'Amérique en un camp de réfugiés du tiers-monde. C'est déjà un peu le cas", a-t-il martelé lors d'une allocution à nouveau très décousue.

Le candidat républicain a placé l'immigration, une préoccupation de premier rang des électeurs selon les sondages, au coeur de sa nouvelle candidature à la Maison Blanche. Tout comme il l'avait fait en 2016, en faisant campagne sur son projet de mur à la frontière avec le Mexique.

Il promet en cas de victoire le 5 novembre de lutter contre l'immigration illégale à coups d'expulsions massives.

Le tempétueux septuagénaire doit participer dans la soirée à un meeting dans le Nevada, un Etat de l'Ouest, lors duquel la question de l'immigration devrait, là encore, être longuement évoquée.

Une activiste de droite radicale vue récemment dans son entourage de campagne, Laura Loomer, a pour sa part violemment attaqué Kamala Harris, dont la mère est indienne, en écrivant récemment sur X qu'en cas de victoire de la démocrate, la Maison Blanche "sentirait le curry."

Kamala Harris sera vendredi dans le "swing state", l'Etat pivot, peut-être le plus crucial de la présidentielle: la Pennsylvanie, avec ses 19 grands électeurs.

Théorie complotiste

La vice-présidente n'a jusqu'ici pas rebondi sur ces propos de son rival. Lorsque Donald Trump avait évoqué la théorie complotiste sur les animaux domestiques lors de leur débat télévisé mardi, elle avait réagi en secouant la tête avec véhémence et en arborant un air mi-amusé mi-scandalisé.

Cette fille d'une mère indienne et d'un père jamaïcain, première femme vice-présidente des Etats-Unis, n'a jamais embrayé sur les attaques visant son identité depuis le début de sa campagne, menée de manière très méthodique et avec un positionnement résolument centriste.

Jeudi, la démocrate de 59 ans a déroulé son discours déjà bien rodé en Caroline du Nord, un autre Etat pivot du Sud historique américain, sur la façade Atlantique. "Il est temps de tourner la page" Trump, a-t-elle martelé, en promettant de défendre la classe moyenne et le droit à l'avortement.

A nouveau, Kamala Harris, arrivée avec fracas dans la course après le retrait du président Joe Biden il y a moins de deux mois, a martelé que l'élection serait "très serrée" et qu'elle n'était "pas donnée favorite".

La candidate, qui de l'avis général a dominé son adversaire lors du débat de mardi, ne pourra pas compter sur une nouvelle confrontation de ce type pour lui donner de l'élan: Donald Trump s'est en effet opposé jeudi à un match retour.

Dans une Amérique qui semble aujourd'hui irrémédiablement divisée sur le plan politique, les deux candidats sont au coude-à-coude dans les sondages.

Comme en 2016 et 2020 tout devrait donc se jouer sur quelques dizaines de milliers de voix d'électeurs indécis dans six ou sept Etats stratégiques, et ce quel que soit le total de voix à l'échelle du pays, puisque l'élection se déroule selon le principe du suffrage universel indirect.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La tension monte entre Moscou et les Occidentaux

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Selon des médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, est prêt à autoriser l'Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes (archives). (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

La tension est encore montée d'un cran vendredi entre Moscou et les alliés occidentaux de l'Ukraine. Cela au moment où les dirigeants américain et britannique doivent discuter de la possibilité d'autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée contre la Russie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par ailleurs accusé vendredi ses alliés d'avoir "peur" d'évoquer la possibilité d'abattre eux-mêmes des drones et des missiles russes, alors que son pays est confronté à une multiplication d'attaques aériennes.

Et il a annoncé qu'il rencontrerait ce mois-ci le président américain Joe Biden pour lui présenter "un plan pour la victoire" de l'Ukraine.

Un feu vert à l'utilisation de missiles à longue portée occidentaux contre la Russie est au menu de discussions vendredi à la Maison Blanche (22h30 en Suisse) entre le Premier ministre britannique Keir Starmer et Joe Biden.

"Pas de grande annonce"

Washington a d'ores et déjà prévenu qu'aucune annonce fracassante n'était à attendre.

"Notre position sur la livraison à l'Ukraine de capacités de frappe de longe portée, qui pourraient être utilisées à l'intérieur du territoire russe, n'a pas changé et je n'attendrais pas de grande annonce à ce sujet au sortir des discussions, certainement pas de notre part" a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés de lui permettre de frapper en profondeur sur le sol russe des cibles militaires jugées "légitimes", comme des bases aériennes d'où décollent les avions bombardant l'Ukraine.

Bélligérance

Jusqu'ici, les Occidentaux ont freiné des quatre fers, craignant qu'une telle décision ne puisse être vue par la Russie comme une escalade et que cette dernière les considère dès lors comme des belligérants.

Vladimir Poutine a répété jeudi que ce feu vert signifierait que "les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie" et "changerait la nature même du conflit".

La déclaration du président russe "est extrêmement claire, sans ambiguïté et ne comporte aucun double sens", a insisté vendredi le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov.

"Se défendre efficacement"

"La Russie a déclenché ce conflit. (...) Elle peut mettre fin immédiatement à ce conflit", a rétorqué Keir Starmer, selon des propos tenus en vol vers Washington et rapportés par les médias britanniques.

Les crispations autour d'une extension de l'usage des armes occidentales par l'Ukraine, réclamée de longue date par Kiev, se sont cristallisées ces derniers jours.

Mardi, Joe Biden avait assuré que les Etats-Unis "travaillaient" à autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles à plus longue portée contre la Russie.

Les chefs de la diplomatie américaine et britannique, Antony Blinken et David Lammy, ont effectué une rare visite conjointe à Kiev mercredi.

"Nous nous adapterons si nécessaire, notamment en ce qui concerne les moyens dont dispose l'Ukraine pour se défendre efficacement contre l'agression russe", a affirmé le lendemain le secrétaire d'Etat américain en Pologne.

Washington autorise actuellement Kiev à ne frapper que des cibles russes dans les parties occupées de l'Ukraine et certaines dans les régions frontalières russes directement liées aux opérations de combat de Moscou.

Pas de missiles américains

Selon des médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, est prêt à autoriser l'Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes.

Dans ce contexte de tensions, le service de sécurité russe (FSB) a annoncé vendredi avoir retiré l'accréditation de six diplomates de l'ambassade britannique à Moscou, soupçonnés d'espionnage.

Des accusations "totalement infondées", a répliqué le ministère britannique des Affaires étrangères.

"Que la guerre s'arrête"

Sur le terrain, l'offensive lancée en août par l'armée ukrainienne dans la région russe de Koursk a eu "les résultats attendus", a assuré Volodymyr Zelensky, reconnaissant toutefois que "le chemin à parcourir est encore long".

En manque d'hommes et de munitions par rapport à la Russie, l'Ukraine est depuis un an globalement sur la défensive.

A l'approche du scrutin présidentiel aux Etats-Unis, le 5 novembre, l'horloge tourne pour Kiev face à la possibilité d'une victoire de Donald Trump.

Lors d'un débat cette semaine face à sa rivale démocrate Kamala Harris, le candidat républicain a refusé de dire qu'il espérait que Kiev gagne la guerre.

"Je veux que la guerre s'arrête", s'est-il contenté d'affirmer, tandis que Kamala Harris a promis de poursuivre la politique actuelle américaine de ferme soutien à l'Ukraine.

Lors de cette visite à Washington, sa deuxième depuis son arrivée au pouvoir en juillet, Keir Starmer doit aussi discuter avec Joe Biden du Moyen-Orient.

La semaine dernière, Londres a annoncé la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël, évoquant "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international à Gaza.

Premier soutien militaire d'Israël, les Etats-Unis ont refusé de critiquer la décision de Londres. Mais selon le média américain Politico, Washington a demandé à Londres ce qu'il faudrait faire pour changer sa décision. La réponse: un cessez-le-feu à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Chine va relever progressivement l'âge de la retraite

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En Chine, des centaines de millions de personnes vont atteindre un âge avancé dans les prochaines décennies, alors le taux de natalité a considérablement diminué (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

L'âge légal de la retraite en Chine va être progressivement relevé à partir de l'an prochain, annonce vendredi l'agence Chine Nouvelle. C'est une première depuis des décennies dans le deuxième pays du monde par sa population, menacé par une grave crise démographique.

L'âge légal de la retraite pour les hommes sera ainsi graduellement porté de 60 ans à 63 alors que celui pour les femmes passera de 50 à 55 ans, ou de 55 à 58 ans, selon le type de travail exercé, a indiqué l'agence officielle, en citant une décision gouvernementale. Ce relèvement s'étendra sur 15 ans, à partir du 1er janvier 2025.

La population chinoise a diminué en 2023 pour la deuxième année de suite, augurant de sérieux problèmes pour l'économie, le système de santé et la protection sociale, avec des seniors de plus en plus nombreux et des naissances en chute libre.

Les nouvelles règles permettront aux salariés de "retarder leur départ à la retraite à une date encore plus éloignée s'ils parviennent à un accord avec les employeurs", a ajouté Chine Nouvelle.

De plus, à partir de 2030, le minimum d'années de travail ouvrant droit à une pension de retraite passera de 15 à 20 ans, au rythme de six mois supplémentaires chaque année.

Avant l'annonce de vendredi, les médias d'Etat avaient préparé les esprits en publiant des articles vantant les mérites de travailler plus longtemps.

Le relèvement de l'âge de départ à la retraite "est un choix inévitable", avait ainsi déclaré au Quotidien du Peuple le directeur de l'Académie chinoise du travail et de la sécurité sociale, Mo Rong. Ce changement "conduira à stabiliser le taux de participation au marché du travail (et) au maintien de l'élan et de la vitalité du développement économique et social", avait-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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