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Iraniens et Européens se parlent à Genève sur le nucléaire

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Téhéran a considérablement augmenté ses réserves d'uranium enrichi et porté le degré d'enrichissement à 60%, proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme atomique (archives). (© KEYSTONE/AP Atomic Energy Organization of Iran)

Des pourparlers se tiennent vendredi à Genève entre l'Iran, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Au menu: le dossier nucléaire iranien, la Russie et la situation au Moyen-Orient, à moins de deux mois du retour à la Maison Blanche de Donald Trump.

A la veille de ce rendez-vous, le numéro deux de la diplomatie européenne, Enrique Mora, a dit avoir eu jeudi une "discussion franche" à Genève avec Majid Takht-Ravanchi et Kazem Gharibabadi, deux adjoints du ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

Celle-ci a porté "sur le soutien de l'Iran à la Russie, qui doit cesser, sur la question nucléaire, qui doit trouver une solution diplomatique, sur les tensions régionales - il est important que toutes les parties évitent l'escalade - et les droits humains", a-t-il dit sur X.

L'Europe, "pas un acteur sérieux"

M. Gharibabadi a pour sa part estimé que l'Europe n'avait "pas réussi à être un acteur sérieux" sur la question du nucléaire, après le retour depuis 2018 de sanctions américaines contre Téhéran auxquelles s'opposaient les Européens.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des questions juridiques a par ailleurs appelé vendredi sur X l'UE à abandonner un comportement jugé "irresponsable" par Téhéran sur une série de questions internationales, en particulier la guerre en Ukraine et Gaza.

Grande discrétion

La réunion de vendredi est entourée de la plus grande discrétion, ni le nom des participants ni l'endroit où les diplomates des quatre pays doivent se retrouver n'ayant été révélés.

Elle se déroule dans un contexte de fortes tensions au Proche-Orient, entre l'Iran, ses alliés et Israël, et avant le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, artisan d'une politique dite de "pression maximale" envers l'Iran durant son premier mandat.

Arrondir les angles

Pour Téhéran, le but des pourparlers en Suisse est d'éviter une situation "doublement désastreuse" qui placerait l'Iran de nouveau face à cette politique américaine avec en plus, cette fois-ci, celle des Européens, explique à l'AFP le politologue iranien Mostafa Shirmohammadi.

Car à l'épineux dossier nucléaire viennent s'ajouter les accusations des Occidentaux selon lesquelles l'Iran fournit à l'armée russe des drones explosifs pour sa guerre en Ukraine, ce que nie Téhéran.

Dans ce contexte, "l'Iran n'a pas les Européens de son côté", souligne M. Shirmohammadi depuis la capitale iranienne. L'Iran espère arrondir les angles avec les Européens. Tout en faisant preuve de fermeté.

L'Iran pourrait se doter de la bombe

Dans un entretien au quotidien britannique The Guardian publié jeudi, M. Araghchi a ainsi expliqué que l'Iran pourrait se doter de l'arme nucléaire si les Européens réimposaient des sanctions.

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, associés aux Etats-Unis, ont reproché à l'Iran - encore la semaine dernière - son manque de coopération sur le nucléaire.

En riposte, Téhéran a annoncé mettre en service de nouvelles centrifugeuses "avancées" pour enrichir l'uranium mais n'a pas donné de calendrier.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a confirmé le projet de Téhéran d'installer quelque 6000 nouvelles centrifugeuses pour enrichir de l'uranium à un faible niveau, selon un rapport confidentiel obtenu vendredi par l'AFP.

Les Iraniens défendent un droit au nucléaire à des fins civiles et nient vouloir se doter de l'arme atomique, ce dont les Occidentaux les soupçonnent fortement.

Doctrine erronée?

Jeudi soir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dont le pays est l'ennemi juré de l'Iran, a redit sa détermination d'empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique.

L'ayatollah Ali Khamenei, au pouvoir depuis 1989 et ultime décideur dans les dossiers sensibles du pays, a interdit dans un décret religieux (fatwa) tout recours à l'arme atomique.

"Il y a un débat en ce moment en Iran sur le fait que c'était peut-être une mauvaise politique", a déclaré Abbas Araghchi au quotidien.

Si les Européens réimposent des sanctions contre Téhéran, "ils auront alors convaincu tout le monde en Iran que, oui, cette doctrine est erronée", insiste-t-il.

Accord moribond

En 2015, l'Iran avait conclu à Vienne un accord avec la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et les Etats-Unis pour encadrer son programme nucléaire. Le texte prévoyait en contrepartie un allègement des sanctions internationales contre Téhéran.

Mais en 2018, Donald Trump a retiré unilatéralement son pays de l'accord - auquel se conformait Téhéran, selon l'AIEA - et rétabli de lourdes sanctions à l'encontre de l'Iran.

En représailles, Téhéran a considérablement augmenté ses réserves d'uranium enrichi et porté le degré d'enrichissement à 60%, proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme atomique. "Nous n'avons pas l'intention d'aller au-delà de 60% pour le moment", a assuré M. Araghchi au Guardian.

L'accord sur le nucléaire de 2015, que des négociations ont échoué à ranimer et qui arrivera à échéance en octobre 2025, plafonnait ce taux à 3,67%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Moscou dit contrôler Velika Novossilka dans l'est de l'Ukraine

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Les troupes russes, mieux armées et plus nombreuses que les soldats ukrainiens, avancent depuis plus d'un an sur le front Est, leur progression s'étant fortement accélérée depuis l'automne dernier. Des soldats préparent ici un drone appelé à attaquer le territoire ukrainien. (© KEYSTONE/AP)

La Russie a déclaré dimanche avoir pris le contrôle de la ville de Velika Novossilka, dans l'est de l'Ukraine.

Le ministère russe de la Défense a annoncé que les soldats avaient mené des "actions offensives" et "libéré la localité de Velika Novossilka", qui se trouve dans l'ouest de la région de Donetsk.

Cette ville est proche de la ligne de front sud en Ukraine, qui n'a pratiquement pas bougé mais où la crainte d'une nouvelle offensive russe s'est accrue depuis des semaines.

Les troupes russes, mieux armées et plus nombreuses que les soldats ukrainiens, avancent depuis plus d'un an sur le front Est, leur progression s'étant fortement accélérée depuis l'automne dernier.

Alors que l'invasion russe de l'Ukraine doit entrer fin février dans sa quatrième année, les deux camps se sont efforcés ces derniers temps de maximiser leurs positions en vue du retour au pouvoir du président américain Donald Trump.

Les rumeurs de pourparlers de paix sont de plus en plus persistantes depuis, M. Trump ayant promis une paix rapide entre l'Ukraine et la Russie.

Vendredi, le président russe Vladimir Poutine a déclaré être "prêt à travailler" avec les Etats-Unis à des "négociations sur les questions ukrainiennes", louant le caractère "pragmatique" et "intelligent" de son homologue américain.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, quant à lui, mis en garde contre les risques de "manipulation" venant de Vladimir Poutine. Il a assuré samedi que des discussions de paix avec Moscou ne pouvaient pas avoir de "résultats réels" sans l'Ukraine, invitant ses alliés à trouver un format de pourparlers incluant Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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RDC: le chef de l'ONU appelle les forces rwandaises à se retirer

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Les troupes gouvernementales congolaises se déploient à l'extérieur de Goma, en République démocratique du Congo, alors que les rebelles du M23 se rapprochent de la ville. (© KEYSTONE/AP/Moses Sawasawa)

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé dimanche les forces rwandaises à se retirer du territoire de la République démocratique du Congo et à cesser leur soutien au groupe antigouvernemental M23 engagé dans des combats contre l'armée congolaise.

Antonio Guterres, qui n'avait jusqu'à présent pas aussi clairement dénoncé Kigali, est "profondément préoccupé par l'escalade de la violence" et appelle "les Forces rwandaises de défense à cesser de soutenir le M23 et à se retirer du territoire de la RDC", selon un communiqué de son porte-parole.

Après l'échec d'une médiation RDC-Rwanda sous l'égide de l'Angola, le M23 et 3000 à 4000 soldats rwandais, selon l'ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais presque complètement la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d'habitants et au moins autant de déplacés.

D'intenses combats font rage entre le M23, soutenu par le Rwanda, et l'armée congolaise, près de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, dans l'est de la RDC.

Déjà treize soldats étrangers, dont trois Casques bleus, ont été tués. La Mission des Nations unies en RDC (Monusco), qui compte quelque 15'000 soldats, a annoncé vendredi être "activement engagée dans des combats intenses" contre le M23 avec l'une de ses unités d'élite.

Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l'ONU, 400'000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'"horreur" de l'Holocauste ne peut pas être "oubliée" dit le pape

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L'"horreur de l'extermination de millions de personnes juives et d'autres religions dans ces années ne peut être ni oubliée ni niée", a dit le pape François, dimanche à l'issue de la prière de l'Angélus (archives). (© KEYSTONE/EPA REUTERS POOL/DENIS BALIBOUSE / POOL)

L'"horreur" de l'Holocauste ne peut pas être "oubliée ni niée" et le monde entier doit lutter "pour affaiblir la plaie de l'antisémitisme", a déclaré le pape François dimanche, à la veille du 80e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau.

"Demain est la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste, 80 ans après la libération du camp de concentration d'Auschwitz. L'horreur de l'extermination de millions de personnes juives et d'autres religions dans ces années ne peut être ni oubliée ni niée", a-t-il dit à l'issue de la prière dominicale de l'Angélus.

Il a invité le monde entier à "collaborer pour affaiblir la plaie de l'antisémitisme, ainsi que de toute force de discrimination et de persécution religieuse". "Construisons ensemble un monde plus fraternel, plus juste en enseignant aux jeunes à avoir un coeur ouvert à tous, dans la logique de la fraternité, du pardon et de la paix", a conclu le pape.

Symbole du génocide contre les juifs

Auschwitz-Birkenau est devenu le symbole du génocide perpétré par l'Allemagne nazie sur six millions de Juifs européens, dont un million sont morts sur le site entre 1940 et 1945, ainsi que plus de 100'000 non-Juifs.

Lundi, une cérémonie officielle en présence d'une cinquantaine de survivants et de 54 délégations internationales, marquera le 80e anniversaire de la libération de ce site.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lara Gut-Behrami tient son premier succès de l'hiver

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Lara Gut-Behrami tient son 1er succès de la saison (© KEYSTONE/AP/Piermarco Tacca)

Lara Gut-Behrami tient son premier succès de la saison.

La Tessinoise a remporté dimanche le Super-G de Garmisch-Partenkirchen, devant Kajsa Vickhoff Lie (à 0''35) et l’Italienne Federica Brignone (à 0''38).

Cette victoire, sa 46e au total sur le front de la Coupe du monde, tombe au moment idéal, à neuf jours du début des championnats du monde de Saalbach. Elle lui permet aussi de prendre le large au classement de la spécialité.

La skieuse de Comano, qui avait déjà gagné à quatre reprises en Super-G à Garmisch, a maîtrisé les passages-clés et a pleinement profité de la partie technique de cette piste du Kandahar pour tendre ses lignes.

Douzième de la descente la veille, Kajsa Vickhoff Lie a cueilli son deuxième podium de la saison, son premier en Super-G. Federica Brignone, auteure d’une saison décidément exceptionnelle, a quant à elle décroché son septième podium de l'hiver (cinq succès).

Victorieuse de la descente la veille et grande favorite pour le gain du classement général de la Coupe du monde, la Transalpine a fait la différence dans les passages techniques pour emmagasiner un maximum de vitesse. Elle promet d’être redoutable aux Mondiaux.

Déception pour les autres Suissesses

La course s’est nettement moins bien passée pour les autres Suissesses. Corinne Suter, qui monte pourtant en puissance, s’est ainsi placée au 14e rang (à 1''60). Janine Schmitt (17e à 2''01) a également marqué des points.

Quant à Michelle Gisin, elle a manqué une porte, beaucoup trop large à la sortie d’un saut. Cette élimination résume bien sa saison en demi-teinte où elle n’a pas fait mieux qu'une 9e place dans la discipline.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les Biélorusses appelés à élire leur président

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Le président bélarusse sortant Alexandre Loukachenko est assuré de remporter le scrutin en l'absence de toute opposition tolérée. (© KEYSTONE/AP/Pavel Bednyakov)

Les Bélarusses ont commencé dimanche à voter pour l'élection présidentielle, destinée à réélire pour un septième mandat consécutif Alexandre Loukachenko, en l'absence de toute opposition tolérée. L'autocrate assumé est au pouvoir depuis 1994.

Depuis 08h00 locales (06h00 en Suisse), les électeurs se rendent aux urnes pour un scrutin sans suspense, a constaté un journaliste de l'AFP à Minsk. Les détracteurs de M. Loukachenko, 70 ans, et les ONG de défense des droits fondamentaux ont déjà qualifié cette élection de mise en scène.

Avec cette présidentielle, le dirigeant entend poursuivre son règne, pour au moins cinq ans de plus, à la tête de cette ex-république soviétique frontalière de l'Union européenne, de l'Ukraine et de la Russie.

Au cours de son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a complètement étouffé toute dissidence après des manifestations inédites l'ayant visé en 2020, se rapprochant depuis lors de Moscou, jusqu'à prêter à l'armée russe son territoire pour envahir l'Ukraine en 2022.

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kalla a affirmé samedi que M. Loukachenko "n'a aucune légitimité". "Il se renommera lui-même dans une nouvelle mascarade d'élection. C'est un affront à la démocratie"", a-t-elle ajouté sur le réseau social X.

Plus de 1200 prisonniers politiques

Des députés du Parlement européen ont, eux aussi, appelé à ne pas en reconnaître les résultats, d'autant que le précédent scrutin, en 2020, avait été suivi de la répression sans merci d'un mouvement de contestation inédit.

Soutenu par son allié russe Vladimir Poutine, M. Loukachenko, un temps fragilisé, avait réussi à consolider son pouvoir à coups d'arrestations, de violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d'ONG et simples manifestants.

Selon l'ONU, plus de 300'000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, principalement vers la Pologne. Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1200 prisonniers politiques détenus dans des conditions difficiles.

Face à cette répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin, abandonnant son jeu d'équilibriste entre Moscou et l'Occident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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