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Le Hamas menace de reporter la prochaine libération d'otages

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La prochaine libération d'otages israéliens devait avoir lieu samedi prochain (archives). (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Le Hamas a menacé lundi de reporter la prochaine libération d'otages en accusant Israël de violer l'accord de trêve. Cette annonce a poussé le gouvernement de Benjamin Netanyahu à ordonner à son armée de se préparer à "tous les scénarios".

Alors que la trêve risque de voler en éclats, le président américain Donald Trump, premier allié d'Israël, est revenu lui à la charge en affirmant que les Palestiniens n'auraient pas le droit de retourner dans la bande de Gaza dans le cadre de son plan pour cette enclave dont il veut prendre le contrôle.

Ces développements surviennent alors que la prochaine libération d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens était prévue samedi dans le cadre de l'accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.

Les otages avaient été enlevés lors d'une attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023 menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, où le mouvement islamiste palestinien avait pris le pouvoir en 2007.

Après l'annonce par la branche armée du Hamas du report "jusqu'à nouvel ordre" de la prochaine libération d'otages, le mouvement a ensuite indiqué que "la porte reste ouverte pour que le prochain échange de prisonniers se déroule selon le plan prévu". "Mais une fois que (Israël) se sera acquitté de ses obligations", a-t-il conditionné, en appelant les "médiateurs à faire pression sur Israël".

Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a dénoncé "une violation totale de l'accord de cessez-le-feu", affirmant que l'armée avait reçu l'ordre "de se préparer à tous les scénarios".

Renforts israéliens

L'armée israélienne a elle annoncé "renforcer la zone" autour de la bande de Gaza assiégée. "Après évaluation de la situation (...) il a été décidé de renforcer fortement la zone avec des troupes supplémentaires pour des missions défensives."

Pour expliquer ses menaces de report, le Hamas a accusé Israël d'avoir tardé à honorer ses engagements à chaque étape du processus, et, dans une référence à trois Palestiniens tués à la veille à Gaza, d'avoir violé le cessez-le-feu.

Le gouvernement israélien a en outre refusé jusqu'à présent que ses négociateurs envoyés à Doha discutent de la deuxième phase de la trêve, comme cela était prévu à partir du 16e jour du début de l'application de l'accord. Samedi, un responsable politique du Hamas, Bassem Naïm, a accusé Israël de mettre "en danger" le cessez-le-feu.

Le jour même, trois otages israéliens, très éprouvés physiquement, ont été libérés lors d'une nouvelle mise en scène orchestrée par le Hamas, en échange de 183 Palestiniens, cinquième échange selon les termes de l'accord conclu sous l'égide des médiateurs qatari, égyptien et américain. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a dénoncé des "images choquantes", promettant une nouvelle fois "d'éliminer" le Hamas.

"Profondément perturbantes"

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a qualifié de "profondément perturbantes" les images d'ex-otages israéliens et d'anciens détenus palestiniens "émaciés".

Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, en plus de cinq Thaïlandais (hors accord), en échange de 765 prisonniers palestiniens.

L'attaque du Hamas le 7-Octobre a entraîné la mort de 1210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes. Au total, 251 personnes ont été enlevées ce jour-là. Soixante-treize otages sont toujours retenus à Gaza, dont au moins 34 sont morts selon l'armée.

L'offensive de grande envergure menée par Israël en représailles a fait au moins 48'208 morts, en majorité des civils, à Gaza et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La deuxième phase du cessez-le-feu est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza.

"Milliards de dollars"

Recevant la semaine dernière à Washington Benjamin Netanyahu, Donald Trump avait affirmé que les Etats-Unis allaient prendre le "contrôle" de Gaza afin de développer économiquement le territoire rendu inhabitable par la guerre, proposant de déplacer les Gazaouis en Jordanie ou en Egypte.

Ces deux pays, parmi les plus importants bénéficiaires de l'aide américaine, de même que plusieurs Etats arabes et occidentaux ont rejeté cette idée. En revanche, M. Netanyahu l'a qualifiée de "révolutionnaire".

Selon un extrait d'interview diffusé lundi, M. Trump a dit au journaliste de Fox News qui lui demandait si les Palestiniens auraient "le droit au retour" dans Gaza: "non, ils n'en auraient pas car ils auront des logements bien meilleurs".

Et malgré le rejet par le Caire et Amman de sa proposition, le président américain a lancé: "je pense que je pourrais conclure un accord avec la Jordanie (...) et avec l'Egypte. Vous savez, nous leur donnons des milliards et des milliards de dollars par an."

M. Trump doit rencontrer mardi à Washington le roi Abdallah II de Jordanie. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio est attendu cette semaine au Moyen-Orient.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Inondations au Texas: près de 110 morts, les sauveteurs éprouvés

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Les inondations au Texas ont fait une centaine de morts. (© KEYSTONE/AP/Julio Cortez)

Les équipes de secours poursuivent mardi leurs recherches au Texas dans des conditions éprouvantes, même si l'espoir s'amenuise de retrouver des survivants cinq jours après les inondations qui ont fait près de 110 morts.

Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, déplore 87 morts, dont 30 enfants, a fait savoir mardi matin le shérif du comté, Larry Leitha, lors d'une conférence de presse. Au total, au moins 108 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l'Etat, selon les autorités.

Parmi ces victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes. "A l'heure actuelle, cinq campeurs du camp Mystic et un moniteur restent introuvables", a ajouté Larry Leitha.

Des hélicoptères, des drones et des équipes cynophiles, sont toujours à pied d'oeuvre, a précisé le lieutenant-colonel Ben Baker, du corps des gardes-chasse du Texas, malgré des conditions difficiles. "Pénétrer profondément dans les amas (de débris) est très dangereux", a-t-il expliqué. "C'est sale, l'eau est encore là", a-t-il ajouté, soulignant aussi l'impact de la tragédie sur le mental des sauveteurs.

"C'est tragique d'être témoin de la perte d'une vie humaine. Mais voir que c'est un enfant qui a perdu la vie est extrêmement difficile", a-t-il souligné pendant la conférence de presse.

Fatigue

Car les espoirs de retrouver des survivants sont désormais infimes, cinq jours après la crue subite qui a frappé cette zone touristique vendredi, en plein week-end prolongé. "Autant que je sache, le dernier sauvetage (...) a été effectué vendredi", a déclaré Jonathan Lamb, de la police de Kerrville.

Dans la localité de Hunt, épicentre de la catastrophe, des équipes de recherche fouillent la boue et les amas de débris, tandis que des hélicoptères survolent la zone, a constaté l'AFP. Javier Torres, 24 ans, creuse dans la boue à la recherche du corps de sa grand-mère, après avoir localisé les restes de son grand-père et de deux enfants qui séjournaient chez elle.

Le centre du Texas n'est plus concerné mardi par des alertes aux crues, mais "des épisodes isolés de fortes précipitations sont possibles", ont prévenu les services météorologiques. "Je sais que les gens commencent à être fatigués, mais ils reçoivent des renforts, et des volontaires se présentent" sur place, a assuré la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, lors du conseil des ministres à Washington.

Le président américain Donald Trump a confirmé qu'il se rendrait sur les lieux de la catastrophe vendredi, accompagné de son épouse, Melania. Lundi, la Maison Blanche a fustigé les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.

"Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n'a aucun sens en cette période de deuil national", a dénoncé la porte-parole Karoline Leavitt. Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des "prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu". Une alerte a été lancée peu après 1h00 du matin, mais nombre d'habitants dormaient ou avait coupé leur téléphone.

"Deux extrêmes"

Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes très tôt vendredi, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.

Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l'activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

"C'est une zone du Texas qui subit les deux extrêmes du spectre du changement climatique (...). Les sécheresses deviennent plus extrêmes" et "lorsque la pluie arrive, elle provoque ces précipitations plus lourdes, avec une probabilité accrue d'inondations subites", explique à l'AFP Shel Winkley, météorologue et spécialiste du climat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Incendies dans le sud de la France, le feu atteint Marseille

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L'incendie s'est propagé jusqu'à Marseille. (© KEYSTONE/AP)

Un incendie dans le sud de la France a atteint mardi Marseille, la deuxième ville du pays. Une partie des habitants a été appelée à se confiner par la préfecture.

"Feu de forêt à Marseille. Quittez le massif forestier immédiatement. Confinez-vous dans un bâtiment en dur. Fermez volets et portes", indique le message d'alerte diffusé sur les portables dans la zone et reçu par une journaliste de l'AFP présente à proximité de l'incendie.

Un immense panache de fumée s'élevait au-dessus des massifs au nord de la ville et retombait sur Marseille, causant une concentration en particules fines 10 fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud.

L'aéroport de Marseille-Provence, quatrième de France en nombre de passagers, situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la ville, a été fermé dès la mi-journée en raison de cet incendie se propageant à une vitesse "très rapide", selon les autorités. Deux lotissements ont été évacués et la circulation sur certaines lignes de trains interrompue au départ et à l'arrivée de Marseille.

"Les conditions sont défavorables sur le terrain, la vitesse de propagation du feu", "est très rapide", ont indiqué les pompiers. L'incendie, qui a atteint mardi les "franges de Marseille" au nord de la ville, a parcouru jusqu'ici 700 hectares au total, selon la préfecture.

L'incendie, déclenché en fin de matinée par un feu de véhicule, mobilise plus de 560 pompiers. Neuf pompiers ont été légèrement intoxiqués, un a été blessé à l'épaule, et une "dizaine d'habitations ont été atteintes", selon le préfet. "Je demande à tous les Marseillais d'être extrêmement vigilants et de limiter au maximum leurs déplacements pour laisser place aux secours, notamment au nord de la ville", a indiqué le maire de Marseille, Benoît Payan, sur le réseau social X.

Evacuations

Parallèlement, l'incendie d'une rare intensité qui s'est déclenché lundi près de Narbonne, également dans le sud de la France mais plus à l'ouest, a quant à lui détruit plus de 2000 hectares de végétation et entraîné de nombreuses évacuations. Il est attisé par les conditions météorologiques - vents, chaleur en hausse et humidité qui faiblit.

Lundi, des avions bombardiers d'eau et de produits retardants se sont relayés. Au total, plus d'un millier de pompiers, venus de toute la France, luttent contre le feu. Ils ont reçu le renfort de collègues roumains. L'incendie, "toujours pas maîtrisé", "a progressé très vite", a détaillé à l'AFP Christian Pouget, préfet de l'Aude, département qui a connu trois incendies en une semaine.

Cet incendie a occasionné la fermeture de l'autoroute A9, reliant la France et l'Espagne en longeant la Méditerranée : fermée lundi après-midi, ella a été rouverte mardi. Cinq pompiers ont été "très légèrement blessés", a indiqué la préfecture.

Les flammes ont endommagé plusieurs maisons et détruit un atelier et une écurie et les autorités maintiennent les mesures de confinement appliquées à plusieurs quartiers du sud de Narbonne. Des habitants ont évacué leur logement par crainte du feu, à l'image de Martine Bou.

Cette retraitée explique à l'AFP, les larmes aux yeux, avoir vu les flammes s'approcher jusqu'à une vingtaine de mètres de sa maison. Le maire est arrivé, disant "qu'il fallait tout fermer". Elle a alors "commencé à sortir les caisses pour (s)es chats, récupérer (s)es tortues, mettre le chien dans la voiture", avant d'évacuer vers la commune de Peyriac-de-Mer et de revenir mardi matin.

Dans la nuit de lundi à mardi, de nombreux automobilistes et chauffeurs de poids lourds surpris par l'incendie ont également dû dormir dans leur véhicule. Environ 500 personnes ont dû être hébergées.

Le feu s'est déclenché lundi dans des circonstances inconnues sur un domaine viticole dans le massif des Corbières. Il s'est ensuite rapidement propagé, attisé par la tramontane sur une végétation desséchée par un fort déficit pluviométrique et la canicule prolongée de ces derniers jours. Les premiers grands incendies de la saison ont éclaté en France ce week-end dans plusieurs départements du sud, provoquant de gros embouteillages en plein week-end de départs en vacances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Marine Le Pen saisit la CEDH pour contester son inéligibilité

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Marine Le Pen a été reconnue coupable le 31 mars par un tribunal à Paris. (© KEYSTONE/EPA/SADAK SOUICI)

La cheffe de l'extrême droite française Marine Le Pen a annoncé mardi avoir saisi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). Elle conteste la peine d'inéligibilité avec effet immédiat à laquelle elle a été condamnée en France.

Elle a notamment transmis "une requête demandant à la Cour de constater la violation des droits garantis par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Marine Le Pen a été reconnue coupable le 31 mars par le tribunal correctionnel de Paris d'avoir mis en place un "système" de détournement de fonds public pour payer des salariés de son parti, le Front national (depuis rebaptisé Rassemblement national) avec l'argent du Parlement européen entre 2004 et 2016, pour un montant de 4,4 millions d'euros.

Outre la peine d'inéligibilité, le tribunal correctionnel de Paris l'a condamnée à quatre ans d'emprisonnement dont deux ferme. Vingt-quatre autres prévenus, dont le parti en tant que personne morale, avaient également été condamnés. La moitié a interjeté appel, dont Marine Le Pen.

"Présomption d'innocence"

Si la CEDH ne peut théoriquement être saisie par les justiciables qu'après épuisement des voies de recours internes, la triple candidate malheureuse à la présidentielle en France fait valoir "l'absence de recours effectif devant nos juridictions nationales permettant de contester l'exécution provisoire" avant le procès en appel pour justifier sa requête.

Mme Le Pen estime que cette situation judiciaire "viole plusieurs droits garantis", notamment celui "à la présomption d'innocence" ou "à un double degré de juridiction". Surtout, la requête de Mme Le Pen a été transmise au lendemain de la possibilité recouvrée par le président de la République française de dissoudre l'Assemblée nationale - un an après une première dissolution.

Marine Le Pen estime ainsi qu'elle est entravée dans son "droit à se porter candidat aux élections", consacré par la Convention européenne, puisqu'elle serait "dans l'incapacité de se présenter à une élection anticipée, qu'elle soit législative ou présidentielle", à l'approche de la présidentielle de 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Liquidités: activités au Conseil des droits de l'homme affectées

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Le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a dû décider qu'une quinzaine de rapports mandatés par le Conseil des droits de l'homme ne seraient pas rendus en raison de la crise de liquidités à l'ONU (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Plusieurs activités mandatées par le Conseil des droits de l'homme ne pourront être menées cette année et en 2026 en raison de la crise des liquidités à l'ONU. Au terme de plus de trois semaines de travaux, celui-ci s'est dit mardi à Genève "inquiet" de la situation.

Dans une décision approuvée par consensus, l'organe onusien demande au haut commissaire Volker Türk davantage d'indications sur les choix qu'il a faits. Il l'enjoint à lui expliquer la situation lors de prochaines réunions, notamment fin août pour l'organisation de la prochaine session du Conseil.

Dans une lettre datée de mi-juin au président du Conseil, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, et dévoilée mardi avec la décision de l'organe, M. Türk a mentionné une quinzaine de rapports qui ne pourront être rendus comme prévu cette année.

Parmi ceux-ci figure celui des enquêteurs indépendants sur la situation en République démocratique du Congo (RDC), où des exactions avaient notamment été perpétrées au moment de la prise de Goma par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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CPI : mandats d'arrêt contre deux dirigeants talibans

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"Si les talibans ont imposé certaines règles et interdictions à l'ensemble de la population, ils ont spécifiquement ciblé les filles et les femmes en raison de leur genre, les privant ainsi de leurs droits et libertés fondamentaux", a déclaré la CPI. (© KEYSTONE/EPA/SAMIULLAH POPAL)

La Cour pénale internationale (CPI) a émis mardi des mandats d'arrêt à l'encontre de deux dirigeants talibans en Afghanistan. Cela pour persécution des femmes, un crime contre l'humanité.

Les juges de la CPI ont précisé dans un communiqué qu'il existait des "motifs raisonnables" que le chef suprême taliban Haibatullah Akhundzada et le président de la Cour suprême Abdul Hakim Haqqani aient "commis, en ordonnant, incitant ou sollicitant, le crime contre l'humanité de persécution (...) pour des motifs liés au genre, contre des filles, des femmes".

"Si les talibans ont imposé certaines règles et interdictions à l'ensemble de la population, ils ont spécifiquement ciblé les filles et les femmes en raison de leur genre, les privant ainsi de leurs droits et libertés fondamentaux", a déclaré la CPI.

Le tribunal, qui siège à La Haye, a indiqué que les crimes présumés avaient été commis entre le 15 août 2021, date de la prise de pouvoir des talibans, jusqu'au 20 janvier 2025 au moins.

La CPI n'a pas de force de police

Les talibans ont "gravement privé" les filles et les femmes de leurs droits à l'éducation, à la vie privée et à la vie familiale, ainsi que de leurs libertés de mouvement, d'expression, de pensée, de conscience et de religion.

"En outre, d'autres personnes ont été ciblées car certaines expressions de la sexualité et/ou de l'identité de genre étaient considérées comme incompatibles avec la politique des talibans en matière de genre", ont estimé les juges.

La CPI a été créée pour juger les crimes les plus graves au monde, tels que les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité.

En théorie, toute personne faisant l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI ne peut se rendre dans un État membre de peur d'être détenue. Cependant, la Cour ne dispose pas de sa propre force de police et compte sur ses États membres pour exécuter ses mandats d'arrêt, avec des résultats mitigés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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