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International

Gaza: les médiateurs vont proposer une trêve de "moins d'un mois"

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Alors que les victimes civiles continuent de tomber sous les bombes à Gaza, les négociations se poursuivent en vuer d'un cessez-le-feu (Photo symbolique). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les médiateurs dans la guerre à Gaza vont proposer une trêve de "moins d'un mois" au Hamas, a affirmé mercredi à l'AFP une source au fait des discussions, alors que la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Les discussions entre le chef du Mossad, le renseignement extérieur israélien, David Barnea, le directeur de la CIA Bill Burns et le premier ministre qatari à Doha, qui se sont terminées lundi, ont porté sur une proposition de trêve de "moins d'un mois", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat.

Elle prévoit un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens et une augmentation de l'aide humanitaire à Gaza, selon elle.

"Les responsables américains pensent que si un accord de court terme peut être conclu, cela pourrait conduire à un accord plus permanent", a affirmé la source.

Les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte tentent depuis des mois de parvenir un cessez-le-feu et la libération des otages israéliens détenus à Gaza depuis l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.

Pour tenter de sortir de l'impasse avant la fin du mandat du président américain Joe Biden, Washington et Doha ont annoncé la semaine dernière de nouveaux pourparlers visant à explorer de nouvelles options.

Les négociateurs israéliens, américains et qataris se sont réunis dimanche et lundi à Doha.

Dimanche, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait proposé une trêve de deux jours, durant laquelle quatre otages israéliens seraient échangés contre des prisonniers palestiniens, suivie de nouvelles négociations.

Le porte-parole de Benjamin Netanyahu a affirmé le lendemain ne pas avoir reçu cette proposition, en ajoutant que si elle avait été faite, le premier ministre israélien "l'aurait immédiatement acceptée".

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, tué le 16 octobre par Israël à Gaza, a ravivé les espoirs d'une relance des négociations.

Les dernières discussions, qui avaient eu lieu en août en Égypte et au Qatar, étaient basées sur un plan présenté en mai par M. Biden, prévoyant une trêve initiale de six semaines.

Hezbollah

Des discussions en vue d'une trêve sont aussi menées concernant l'autre front d'Israël, face au Hezbollah. Le ministre israélien de l'Energie, Eli Cohen, membre du cabinet de sécurité, a indiqué mercredi que des discussions étaient en cours au sein du cabinet sur les termes d'une trêve avec le Hezbollah dans le sud du Liban où l'armée israélienne mène une offensive terrestre.

"Il y a des discussions, je pense que cela va prendre encore du temps", a-t-il dit à la radio publique israélienne. La chaîne télévisée israélienne 12 a fait état de discussions mardi soir entre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et un nombre limité de responsables israéliens en vue d'une trêve de 60 jours.

Israël exige notamment le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani, le déploiement de l'armée libanaise le long de la frontière israélienne, un mécanisme international d'intervention et d'application de la trêve, et la garantie qu'Israël conservera sa liberté d'action en cas de menaces, selon la chaîne.

"Grâce à toutes les opérations de (l'armée) ces derniers mois et surtout ces dernières semaines, on parle d'un accord diplomatique, et Israël peut arriver à ces discussions en position de force après que toute la direction du Hezbollah a été éliminée et que plus de 2000 infrastructures terroristes du Hezbollah ont été touchées de façon significative", a déclaré M. Cohen, ancien ministre du Renseignement.

Selon les médias israéliens, le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, et Amos Hochstein, son émissaire spécial, doivent quitter les Etats-Unis mercredi pour rencontrer le premier ministre israélien et d'autres responsables israéliens afin de discuter des conditions d'un possible cessez-le-feu avec le Hezbollah.

L'armée israélienne a lancé une offensive terrestre dans le sud du Liban le 30 septembre après près d'un an de tirs du mouvement islamiste libanais pro-iranien sur le nord d'Israël, provoquant le déplacement d'au moins 60'000 habitants du nord du pays.

Le Hezbollah avait ouvert un front dans le sud du Liban le 8 octobre 2023 en soutien au Hamas, au lendemain de l'attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien depuis la bande de Gaza sur le sud d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'OMS redoute une "pression" supplémentaire sur la santé en Syrie

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus redoute un effet sur la santé dans les prochaines semaines en Syrie. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'OMS redoute une "pression" supplémentaire sur le système de santé syrien avec le retour de réfugiés et la prise en charge des nouveaux déplacés. Environ un million de personnes ont fui leur habitation depuis le 27 novembre, a affirmé mardi à Genève son chef.

La constitution d'un nouveau gouvernement provisoire "apporte une nouvelle espérance à un pays qui a tant souffert", a ajouté le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU). L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a acheminé 11 camions avec du matériel médical ces dernières semaines vers Idleb et Alep.

Elles va étendre ses efforts, a insisté M. Tedros. Les centres de santé dans le nord du pays sont surchargés. Le directeur général appelle à garantir un accès "sûr et sans entrave" à l'assistance humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Au procès Ruggia, le "ta gueule!" d'Adèle Haenel fige la salle

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Une peine de cinq ans de prison dont deux ans ferme a été requise à l'encontre du réalisateur Christophe Ruggia. Sur l'image, des manifestantes à l'ouverture du procès lundi. (archives) (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Le cri a figé la salle d'audience. "Mais ferme ta gueule!, a hurlé mardi Adèle Haenel au réalisateur Christophe Ruggia, contre qui cinq ans de prison dont deux ferme ont été requis, pour agressions sexuelles sur l'actrice quand elle était adolescente.

La procureure a demandé que la partie ferme de cette peine soit directement aménagée sous bracelet électronique, ce qui veut dire que Christophe Ruggia, 59 ans, n'irait pas en prison.

Elle a aussi requis une inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles, une interdiction d'entrée en contact avec la victime et une obligation de l'indemniser.

Adèle Haenel, 35 ans, a reparlé mardi, au deuxième jour du procès, du tournage du film "Les Diables" en 2001. Un tournage particulièrement difficile de l'avis des professionnels adultes, qui diront plus tard avoir été mal à l'aise face au comportement "déplacé" du réalisateur vis-à-vis de l'actrice, alors âgé de 12 ans.

"C'est de la normalité qui bascule par degré", tente d'expliquer Adèle Haenel, en costume noir. Et "la seule protection que j'avais vis-à-vis de cette honte, de la violence qu'il m'a fait subir, la seule protection c'est les mots qu'il me donnait".

Et "je me retrouve à faire des choses dans cette nouvelle normalité", poursuit l'actrice. Comme "retourner" tous les samedis après-midi pendant deux ans chez le réalisateur (âgé de 36 à 39 ans à l'époque).

C'est là que se déroulaient les agressions, sur le canapé où il trouvait toujours un prétexte pour se serrer contre elle, passer sa main sous son t-shirt ou dans son pantalon, en l'embrassant dans le cou, en "respirant fort".

"Manipulation"

"Qui était là, autour de cette enfant, pour lui dire: 'Ce n'est pas de ta faute. C'est de la manipulation. C'est de la violence'?", implore presque Adèle Haenel.

"Tout le monde me demande de pleurer sur le sort de M. Ruggia. Mais qui s'est soucié de l'enfant? Agresser des enfants comme ça, ça ne se fait pas. Ça a des conséquences. Personne n'a aidé cette enfant".

Dans la matinée, l'ex-compagne de Christophe Ruggia, Mona Achache, avait témoigné des confidences du réalisateur sur un unique "geste malencontreux" sur son sein par "accident", lors des visites du samedi après-midi.

"C'était une version de l'histoire qui mettait en valeur sa vertu d'avoir retiré sa main", poursuit la témoin de 43 ans, qui assure que Christophe Ruggia lui avait dit avoir été "fou amoureux" de la jeune Adèle Haenel.

Christophe Ruggia s'était aussi confié à sa soeur. "Votre frère fond en larmes quand il vous parle, à quoi vous attribuez cette réaction?", lui demande Me Anouk Michelin, l'une des avocates d'Adèle Haenel.

"J'ai l'impression qu'il se sent coupable", répond Véronique Ruggia.

"Pur mensonge"

Dans l'après-midi, quand Adèle Haenel a fini de parler, le président rappelle Christophe Ruggia à la barre.

Le réalisateur, qui nie tout, a évoqué la veille une "réinterprétation" de gestes de "tendresse", ou du "pur mensonge", sur fond de nécessaire "#Metoo" en France.

Ventre bedonnant sous sa veste grise, debout face au tribunal et toujours sans un regard pour elle, il redit que "dès le départ", il avait "conscience" de "la complexité de ce film". Le président l'interrompt : "On est bien d'accord qu'Adèle Haenel ne vous reproche pas les conditions du tournage, mais l'après".

Christophe Ruggia parle du film, difficile car Adèle Haenel pourrait être "moquée" au collège à cause des scènes de sexe.

"J'ai suggéré qu'elle prenne un nom d'emprunt...", avance-t-il, avant d'être interrompu par le cri d'Adèle Haenel, qui avait contenu sa colère depuis la veille, se contentant de le fixer constamment d'un regard noir.

"Mais ferme ta gueule!", hurle l'actrice en se levant brusquement, tapant d'un geste furieux ses mains à plat sur la table devant elle.

Puis elle quitte la salle, comme un écho à son départ de la cérémonie des César en 2020 pour dénoncer le sacre de Roman Polanski, accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes. Un geste qui avait fait d'elle un symbole pour les féministes.

Adèle Haenel ne revient dans la salle d'audience qu'une demi-heure plus tard, accompagnée de son avocate.

Visage fermé, elle se rassoit. Le plus loin possible de la barre et du réalisateur que, cette fois, elle ne regarde plus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Politique climat: Generali le mieux notée, Zurich 3e et Swiss Re 4e

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L'assureur Zurich et le réassureur Swiss Re reçoivent de bonnes notes pour leur politique encadrant les énergies fossiles (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'assureur italien Generali se trouve en première place du classement annuel de la coalition d'ONG "Insure our Future", qui évalue les politiques climatiques des 30 grands (ré)assureurs mondiaux, devant l'allemand Allianz et les suisses Zurich et Swiss Re.

"Insure our future" distribue chaque année depuis huit ans les bons et mauvais points aux assureurs et réassureurs, en attribuant un score à leur politique encadrant les énergies fossiles. Par exemple, les assureurs qui décideraient de ne plus assurer les nouveaux champs pétroliers ou gaziers sont mieux classés.

Même si les Européens s'en sortent globalement mieux que leurs concurrents d'Amérique du Nord et du Japon, le bilan reste sévère pour l'ensemble du secteur.

"Malgré une facture climatique toujours plus lourde et un risque grandissant d'un monde inassurable, les grands (ré)assureurs continuent d'exacerber le dérèglement climatique, en soutenant l'expansion des énergies fossiles", assure dans un communiqué Reclaim Finance, ONG membre de la coalition, qui compte plus de 20 membres dont Greenpeace et Eko.

"Generali a adopté des restrictions dans le secteur pétrolier et la chaîne de valeur du gaz, y compris pour les nouveaux terminaux de GNL" (gaz naturel liquéfié), ce qui lui a permis de prendre la première place du classement devant Allianz en 2024. Ils sont suivis par Zurich Insurance, "premier assureur engagé à ne plus couvrir de nouveaux projets de charbon métallurgique".

Pour leur part les français Axa (6e place) et Scor (11e) "restent au point mort" en matière de lutte contre le réchauffement climatique et "continuent de perdre des places" dans le classement du collectif d'ONG "Insure our future", souligne Reclaim.

"Si Axa et Scor avaient montré l'exemple sur le charbon, c'est loin d'être le cas sur le pétrole et le gaz, et encore moins le GNL. Ils font aujourd'hui le choix de profiter de la crise climatique pour augmenter leurs prix voire abandonner certains assurés tout en continuant d'alimenter le problème en assurant l'expansion du pétrole et du gaz", déclare dans un communiqué séparé Ariel Le Bourdonnec, chargé de campagne assurance de l'ONG Reclaim Finance, membre du consortium.

"Insure our Future" indique qu'un tiers des pertes assurées liées à des phénomènes météorologiques dans le monde sont attribuables au dérèglement climatique, soit 600 milliards de dollars en près de vingt ans, selon ses calculs.

"Axa s'est engagé à ne plus assurer de nouveaux champs de pétroliers (exclusions en place depuis le 1er janvier dernier) et gaziers (exclusions en place à partir du 1er septembre 2025) +upstream+ (exploration, développement et production)", a réagi mardi l'assureur français dans un communiqué, ajoutant que ses politiques ne concernaient pas le secteur transport et stockage et "ne s'appliquent donc pas au GNL".

"Nous avons pris l'engagement de devenir +net zero+", soit zéro émission nette, "à horizon 2050 pour l'ensemble de nos activités et même 2030 pour nos opérations", a pour sa part rappelé le réassureur Scor, ajoutant avoir annoncé en 2024 "une cible de réduction de l'intensité carbone d'une partie du portefeuille de souscription".

Selon la définition de l'ONU, "zéro émission nette" signifie que les émissions de gaz à effet de serre sont réduites à un niveau aussi proche que possible de zéro, les émissions restantes étant réabsorbées, par les océans et les forêts par exemple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Netanyahu devant le tribunal à son procès pour corruption

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Benjamin Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance. (© KEYSTONE/EPA/MENAHEM KAHANA / POOL)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé mardi dans la salle du tribunal de Tel-Aviv pour la reprise de son procès pour corruption et répondre aux accusations et témoignages.

M. Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance. L'audience de mardi marque la reprise du procès qui s'est ouvert en mai 2020.

Le procès a été interrompu par la guerre dans la bande de Gaza, M. Netanyahu ayant déposé plusieurs demandes de report en invoquant les hostilités déclenchées par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, et toujours en cours.

"Je parlerai" devant le tribunal, "je ne fuis pas", a assuré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse lundi soir. "Cela fait huit ans que j'attends ce jour, huit ans que je veux présenter la vérité, huit ans que j'attends pour démolir complètement ces accusations absurdes et infondées portées contre moi", a-t-il ajouté.

Opposants devant le tribunal

Des opposants à M. Netanyahu et des partisans du Premier ministre se sont rassemblés mardi devant le bâtiment du tribunal, tandis que des députés de la coalition gouvernementale de droite sont venus assister à l'audience qui se déroule dans une salle souterraine pour des raisons de sécurité.

Une journaliste de l'AFP présente devant le tribunal a rapporté que les partisans du Premier ministre scandaient "Netanyahu, le peuple te soutient", tandis que des opposants, qui organisent des manifestations contre lui depuis des mois, scandaient "Bibi en prison", le surnom du Premier ministre.

260'000 dollars

Dans la première affaire, M. Netanyahu et son épouse, Sara, sont accusés d'avoir accepté pour plus de 260'000 dollars de produits de luxe (cigares, bijoux, champagne) de la part de milliardaires, notamment du producteur hollywoodien d'origine israélienne Arnon Milchan et l'homme d'affaires australien James Packer, en échange de faveurs politiques.

Dans la deuxième, le Premier ministre est poursuivi pour avoir tenté de négocier une couverture plus favorable de la part d'Arnon Mozes, éditeur du quotidien Yedioth Aharonoth, premier quotidien national payant, en échange de la promesse d'une loi qui aurait entravé la circulation du journal gratuit Israel Hayom, un titre populaire en Israël.

Dans le dernier dossier, M. Netanyahu est accusé d'avoir tenté de faciliter une fusion souhaitée par un ami proche, Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de Bezeq, le plus grand groupe de télécommunications du pays, en échange d'une couverture favorable de sa politique sur le site web d'information populaire Walla, également propriété de M. Elovitch.

Les détracteurs de M. Netanyahu voient dans la tenue du procès l'occasion que justice soit enfin rendue contre un homme politique prêt à tout pour rester au pouvoir. Ils affirment également que le Premier ministre a utilisé la guerre en cours depuis 14 mois comme prétexte pour échapper à un jugement qui a toutes les chances de le reconnaître coupable.

"Etape importante"

La reprise du procès constitue "une étape importante", dit à l'AFP Yohanan Plesner, président du cercle de réflexion Israel Democracy Institute (IDI), pour qui "le fait qu'un Premier ministre très puissant soit inculpé et que son dossier judiciaire soit examiné par le tribunal (témoigne) de la force des institutions démocratiques d'Israël."

Signe d'une certaine inquiétude dans le camp de M. Netanyahu, une douzaine de ministres ont envoyé lundi une lettre à Gali Baharav-Miara, procureure générale de l'Etat, pour demander un report de l'audience, en raison notamment de l'effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie voisine.

Cette lettre fait suite à des appels similaires de ministres et à des demandes de l'équipe juridique du Premier ministre de reporter son audition en raison de la guerre et de son emploi du temps chargé. L'accusation a cependant fait valoir qu'il était dans l'intérêt du public que le procès se termine le plus rapidement possible, et le tribunal a rejeté ces requêtes, consentant néanmoins à une réduction occasionnelle de la durée des audiences.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Soudan: plus de 100 morts dans un raid sur un marché du Darfour-Nord

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Le Soudan est le théâtre d'une guerre meurtrière depuis plus de 20 mois (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/SARA CRETA)

Plus d'une centaine de personnes ont été tuées lundi dans un bombardement de l'armée sur un marché dans une ville du Darfour-Nord, dans l'ouest du Soudan, a indiqué mardi un groupe d'avocats pro démocratie. L'attaque a aussi fait plusieurs centaines de blessées.

La frappe meurtrière, que l'armée nie avoir mené, a eu lieu à Kabkabiya, à environ 180 kilomètres à l'ouest d'El-Facher, la capitale du Darfour-Nord, assiégée depuis mai par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), a précisé dans un communiqué l'organisation Emergency Lawyers.

Ce groupe d'avocats pro démocratie documente les atrocités commises depuis le début, il y a 20 mois, de la guerre entre l'armée régulière et les FSR. Un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et plus de onze millions de déplacés, et nourrit l'une des pires crises humanitaires récentes, selon l'ONU.

Le jour de marché hebdomadaire

"Le bombardement eu lieu le jour de marché hebdomadaire de la ville, où des habitants de divers villages voisins s'étaient rassemblés pour faire leurs courses". Il a provoqué la mort "de plus de 100 personnes" et blessé "des centaines d'autres, y compris des femmes et enfants", selon l'organisation.

"Les raids (de l'armée) se concentrant délibérément sur des zones résidentielles densément peuplées", dénoncent-ils.

L'armée nie

L'armée soudanaise a nié de son côté avoir mené cette attaque, dénonçant dans un communiqué des "mensonges" répandus par les partis politiques qui soutiennent les FSR, et ajoutant qu'elle continuerait à "exercer son droit légitime à défendre le pays".

Sur des images vidéo envoyées à l'AFP et présentées comme tournées sur le marché après le bombardement, on voit des gens fouiller dans les décombres, tandis que les restes carbonisés d'enfants gisent sur un sol brûlé.

Ces images ont été fournies par un groupe de la société civile, la Coordination générale du Darfour pour les déplacés et réfugiés, et l'AFP n'a pas été en mesure d'en vérifier l'authenticité.

"Frappes aveugles"

Emergency Lawyers a également déclaré qu'à Nyala, capitale du Darfour-Sud et deuxième ville la plus peuplée du Soudan, des "frappes aériennes aveugles" avec barils explosifs ont visé trois quartiers, sans faire état de victimes.

Ces diverses attaques font partie d'"une campagne d'escalade continue, qui contredit les affirmations" de l'armée disant que ses frappes aériennes "visent uniquement des objectifs militaires, les raids se concentrant délibérément sur des zones résidentielles densément peuplées", dénoncent les avocats.

Famine

Le Darfour, une région de la taille de la France, abrite environ un quart de la population du Soudan, mais plus de la moitié de ses 10 millions d'habitants sont déplacés.

En juillet, un rapport soutenu par les Nations unies a indiqué que la famine avait gagné un grand camp de réfugiés du Darfour-Nord après un siège de plusieurs mois des FSR qui a bloqué la quasi-totalité des échanges commerciaux et de l'accès à l'aide.

Belligérants accusés de viser les civils

Emergency Lawyers a récemment fait état de plusieurs incidents dans le pays, dont le crash d'un drone non identifié le 26 novembre au Kordofan-Nord, dans le centre du Soudan, qui a tué six personnes.

L'armée régulière, conduite par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les FSR de son ancien allié et adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, ont été accusés de viser délibérément des civils et de bombarder sans discernement des zones résidentielles depuis le début du conflit qui les oppose, en avril 2023.

"Crimes de guerre" dénoncés

Mardi, l'ONG Human Rights Watch a accusé les FSR et ses alliés de milices arabes d'avoir commis de nombreuses exactions contre des civils dans l'État du Kordofan-Sud entre décembre 2023 et mars 2024.

HRW a dénoncé les "crimes de guerre" de ces groupes, notamment des "meurtres, viols et enlèvements de résidents de l'ethnie Nuba", ainsi que des "pillages et de destructions de maisons". Elle a exhorté les Nations unies et l'Union africaine à déployer une mission pour protéger les civils au Soudan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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