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Israël doit assurer l'aide à Gaza, ordonne la CIJ

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Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 66 morts à Gaza au cours de la nuit de mercredi à jeudi. Ici, des Palestiniens cherchent des survivants après une attaque israélienne sur l'enclave. (© KEYSTONE/AP/Fatima Shbair)

La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné jeudi à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à la bande de Gaza assiégée. Les combats continuent dans l'enclave et opposent l'armée israélienne et le Hamas dans le secteur de plusieurs hôpitaux.

Outre le très lourd bilan humain et les énormes destructions, la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre, a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien exigu, où la majorité des 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine selon l'ONU.

Israël doit "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence" à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

Saisie par l'Afrique du Sud, la plus haute juridiction de l'ONU avait appelé en janvier Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" dans le territoire palestinien, Tel-Aviv jugeant "scandaleuses" de telles accusations.

Hôpitaux au coeur des combats

Tôt jeudi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état d'au moins 66 morts dans la bande de Gaza au cours de la nuit, notamment dans des frappes aériennes israéliennes. Ce bilan porte à 32'552 le nombre de personnes tuées dans la bande de Gaza.

L'attaque du Hamas a elle entraîné la mort d'au moins 1160 personnes en Israël. Sur les 250 personnes enlevées par le mouvement palestinien, 130 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes.

L'armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, poursuit ses opérations dans le complexe hospitalier al-Chifa, dans la ville de Gaza (nord), disant avoir "éliminé environ 200 terroristes" dans le secteur depuis le 18 mars. Les troupes israéliennes "ont évacué les civils, les patients et les équipes médicales vers des installations médicales alternatives", assure l'armée.

A Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, les soldats mènent des opérations dans le secteur des hôpitaux Nasser et al-Amal, distants d'environ un kilomètre. L'armée israélienne a indiqué jeudi avoir "éliminé des dizaines de terroristes dans le secteur d'al-Amal", ajoutant que ses troupes ont "trouvé des engins explosifs et des obus de mortier".

Prochaine réunion sur Rafah?

Après les villes de Gaza et Khan Younès, Israël veut lancer une offensive terrestre à Rafah, à la pointe sud du territoire palestinien, qu'il considère comme le dernier grand bastion du Hamas et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par les hostilités.

Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, redoutent le bilan humain d'une telle opération et préfèrent d'autres options. Ils avaient demandé l'envoi d'une délégation israélienne à Washington pour discuter de ce projet, mais Israël a annulé la visite après l'abstention des Etats-Unis, qui a permis l'adoption récente d'une résolution à l'ONU réclamant un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza.

Mercredi cependant, un haut responsable américain a déclaré qu'Israël avait fait savoir qu'il aimerait trouver "une nouvelle date pour organiser la réunion" sur Rafah.

Parallèlement, le Qatar - qui joue le rôle de médiateur avec l'Egypte et les Etats-Unis - a assuré cette semaine la poursuite des négociations indirectes entre Israël et le Hamas visant à arracher une trêve de plusieurs semaines dans les combats doublée d'un échange d'otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Crainte d'un embrassement régional

Alors que l'aide humanitaire par voie terrestre contrôlée strictement par Israël y arrive au compte-gouttes, plusieurs pays parachutent quotidiennement des vivres, surtout dans le nord de la bande de Gaza où la situation est particulièrement désespérée.

"Une aide alimentaire est habituellement parachutée quand les personnes sont isolées (...). Ici, l'aide dont on a besoin est à peine à quelques kilomètres: il faut utiliser les routes!", a déclaré James Elder, porte-parole de l'Unicef, depuis Rafah.

La guerre à Gaza a des répercussions à la frontière israélo-libanaise où des échanges de tirs meurtriers opposent depuis le 8 octobre Israël au Hezbollah libanais, allié du Hamas.

Un retour au calme doit être "la plus haute priorité" à la fois pour Israël et le Liban, a dit jeudi un porte-parole de la Maison Blanche, au lendemain de la mort d'une dizaine de civils dans des échanges de tirs. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a appelé également jeudi à une désescalade "immédiate" à la frontière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Première demande d'indemnisation d'une victime de l'abbé Pierre

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Longtemps figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles, certaines émanant de personnes qui étaient des enfants au moment des faits présumés. (© KEYSTONE/AP/Remy de la Mauviniere)

Une première victime d'agression sexuelle de l'abbé Pierre a fait une demande d'indemnisation auprès de l'Inirr, l'une des instances chargées des réparations face aux violences sexuelles au sein de l'Eglise, selon un communiqué samedi.

Confirmant une information de franceinfo, l'Inirr précise dans le texte "avoir reçu en janvier une première demande d'accompagnement d'un homme mineur au moment des faits, victime de l'abbé Pierre".

Selon la radio, la victime avait 13 ans au moment des faits, survenus au début des années 1980 à Esteville, fief normand d'Henri Grouès, le nom à l'état civil de l'abbé Pierre. L'adolescent aurait subi "des attouchements suivis d'un acte de pénétration", détaille la radio.

"Bilan complet" le 25 mars

"Même si les faits sont prescrits par la justice, toute personne victime de violences sexuelles au sein de l'Église, quand elle était mineure, peut s'adresser à l'Inirr", précise l'organisme.

L'Inirr (Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation) dit qu'elle présentera "un bilan complet de son travail des trois dernières années lors d'une conférence de presse le 25 mars et répondra à toutes les interrogations", en présence de "trois victimes" qui livreront leur témoignage.

Plus de 30 accusations contre le religieux

Longtemps figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles, certaines émanant de personnes qui étaient des enfants au moment des faits présumés.

Aucune enquête pénale ne sera ouverte pour établir des responsabilités dans ces multiples accusations car le prêtre est décédé en 2007 et la non-dénonciation des faits - qui s'étalent des années 1950 aux années 2000 - est couverte par la prescription, a indiqué mardi le parquet de Paris.

Ces agressions sexuelles et viols ont été révélés dans trois rapports différents publiés depuis juillet 2024 par le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre pour faire la lumière sur les agissements du prêtre.

La Fondation Abbé Pierre, que le prêtre avait créée avec des proches en 1987, a officiellement changé de nom le 25 janvier pour devenir la "Fondation pour le Logement des Défavorisés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La CAE veut une réunion pour un cessez-le-feu en RDC

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Les dirigeants de l'Afrique de l'Est et australe étaient réunis en sommet régional samedi à Dar es Salaam, en Tanzanie. Leur objectif était de trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC, où le M23 et ses alliés rwandais gagnent du terrain. (© KEYSTONE/EPA/ANTHONY SIAME)

Le sommet des dirigeants africains réunis en Tanzanie pour faire face à la crise en République démocratique du Congo a appelé samedi les chefs militaires à mettre en place un "cessez-le-feu immédiat et inconditionnel" dans un délai de cinq jours.

"Le sommet conjoint a demandé aux chefs des forces de défense de la CAE et de la SADC de se réunir dans les cinq jours et de fournir des directives techniques sur un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et sur la cessation des hostilités", a déclaré un porte-parole à la fin du sommet en Tanzanie. Ce dernier a réuni les dirigeants de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).

Les dirigeants ont également appelé à "la fourniture d'une assistance humanitaire, y compris le rapatriement des personnes décédées et l'évacuation des blessés", ainsi qu'à l'ouverture de voies d'approvisionnement dans les zones touchées par le conflit dans l'Est de la RDC.

"Le sommet conjoint a réaffirmé la solidarité et l'engagement inébranlable de continuer à soutenir la RDC dans ses efforts en vue de la sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale", ajoute la déclaration.

Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ont participé à ce sommet régional visant à trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC, où le M23 et ses alliés rwandais gagnent du terrain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plus de 200'000 manifestants à Munich contre l'extrême droite

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Des manifestations ont eu lieu à travers l'Allemagne samedi pour protester contre le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD). Dimanche dernier, ils avaient été 160'000 à protester pour les même motifs dans la capitale allemande (Archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

De nouvelles manifestations massives contre l'extrême droite ont lieu samedi en Allemagne. Une très grosse mobilisation a réuni plus de 200'000 personnes à Munich, a indiqué la police de la capitale bavaroise.

"Nous estimons à plus de 200'000 le nombre de personnes", a déclaré la police de la capitale bavaroise sur son groupe whatsapp. Elle avait évoqué "plus de 100'000" manifestants lors du coup d'envoi de la manifestation à 14h00.

A deux semaines des législatives allemandes, les manifestants, réunis sous le mot d'ordre "la démocratie a besoin de toi", mettent en garde contre toute collaboration avec le parti d'extrême droite allemande Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Les organisateurs de la manifestation "Munich est multicolore" veulent donner "un signal fort en faveur de la diversité, de la dignité humaine, de la cohésion et de la démocratie" avant les élections.

Rapprochement avec l'AfD

Pour la journée de samedi, "les grands-mères contre l'extrême droite", un mouvement créé en 2018 s'inspirant d'une initiative similaire en Autriche, ont appelé à des manifestations dans plusieurs villes d'Allemagne. A Hanovre, au nord du pays, 24'000 personnes sont descendues dans la rue, selon la police

Dimanche dernier, 160'000 personnes avaient manifesté à Berlin, dans la capitale allemande, pour les mêmes motifs.

Les manifestations ont été déclenchées la semaine dernière par le début de rapprochement du candidat conservateur (CDU) à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, avec l'AfD: il s'était appuyé sur ce parti pour faire adopter au Bundestag une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d'asile.

Jusqu'ici, au plan national, les partis traditionnels refusaient toute coopération avec l'extrême droite, au nom du "cordon sanitaire" ou "pare-feu" dressé contre la formation nationaliste et hostile aux migrants.

Réunis lundi en congrès, les conservateurs ont toutefois clamé haut et fort qu'ils excluaient tout gouvernement avec l'AfD, deuxième dans les sondages après les conservateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Nous sommes le futur!": l'extrême droite de l'UE veut suivre Trump

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Objectif de la rencontre de Madrid, selon les organisateurs: "définir la stratégie à suivre" face à la Commission européenne, accusée de promouvoir l'"immigration illégale" et le "fanatisme climatique". (© KEYSTONE/EPA/SERGIO PEREZ)

"Nous sommes le futur!": réunis à Madrid, les chefs du groupe parlementaire d'extrême droite Patriotes pour l'Europe, Viktor Orban et Marine Le Pen en tête, ont réclamé samedi un "virage à 180 degrés" de la politique européenne, dans le sillage de la vague trumpiste.

"Make Europe Great Again": c'est sous ce mot d'ordre, inspiré du "Make America Great Again" de Donald Trump, que ces figures de la droite nationaliste se sont rassemblées, invitées par le parti espagnol Vox, dans un hôtel situé près de l'aéroport madrilène.

Depuis l'élection du président américain, "le monde et l'Europe vivent une accélération de l'histoire", a lancé à la tribune Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national (RN) français. "Nous sommes en face d'un véritable basculement" et "l'UE semble en état de sidération", a-t-elle ajouté.

"Nous sommes le courant majoritaire"

Un message appuyé par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, pour qui "la tornade Trump a changé le monde". "Une ère a pris fin. Hier, nous étions les hérétiques. Aujourd'hui, nous sommes le courant majoritaire", a-t-il affirmé.

Outre Mme Le Pen et M. Orban, ce meeting a vu notamment défiler à la tribune l'ex-Premier ministre tchèque Andrej Babis (ANO), le Néerlandais Geert Wilders, dont le Parti de la liberté est arrivé en tête des élections législatives de novembre, ou le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini (La Ligue).

Fratelli d'Italia absents

Rattachés à d'autres groupes au Parlement européen, l'AfD allemande et les Fratelli d'Italia de la Première ministre Giorgia Meloni - seule dirigeante européenne présente à la cérémonie d'investiture du président américain - étaient en revanche absents de cette rencontre.

Au total, 2000 personnes ont assisté à ce rassemblement, convoqué au lendemain d'un dîner entre les chefs de Patriotes pour l'Europe et Kevin Roberts, le président du groupe de réflexion ultraconservateur américain The Heritage Foundation.

"Définir la stratégie à suivre"

Objectif, selon les organisateurs: "définir la stratégie à suivre" face à la Commission européenne, accusée de promouvoir l'"immigration illégale" et le "fanatisme climatique". "Il est temps de dire stop", a insisté Matteo Salvini.

Pour Steven Forti, professeur à l'Université autonome de Barcelone (UAB) et spécialiste de l'extrême droite, ce meeting était l'occasion, pour Patriotes pour l'Europe, de "profiter de la vague provoquée par la victoire de Trump" et d'afficher son ambition de redessiner "les équilibres" au sein de l'Union.

"Fragiliser l'Union européenne"

Patriotes pour l'Europe a "un point commun avec Trump, c'est sa volonté de fragiliser l'Union européenne", explique à l'AFP le chercheur, en référence aux menaces de hausse des droits de douane du septuagénaire ou de ses velléités d'annexion du Groenland, un territoire danois.

De quoi gêner cependant aux entournures les partis nationalistes européens pour qui les références à Trump ne vont pas sans "tensions", souligne le chercheur.

"La France ne peut pas être assujettie aux États-Unis", a ainsi assuré à des journalistes avant le sommet Marine Le Pen, dont l'entourage a confié avoir peu goûté le slogan "Make Europe Great Again" choisi pour le sommet, jugé "grotesque".

Trump, "un frère d'armes"

"Le président Trump, pour nous, est un frère d'armes", a toutefois insisté le Néerlandais Geert Wilders, en appelant de ses voeux une "reconquista" de l'extrême droite en Europe - en référence aux guerres menées par les rois catholiques espagnols contre les musulmans entre le VIIIe et le XVe siècle.

Avec Trump, "nous sommes le futur", a assuré de son côté Viktor Orban, considéré comme l'un des plus proches alliés du président américain en Europe. Le 20 janvier, jour de son investiture, le chef du gouvernement hongrois avait lancé: "A notre tour d'occuper Bruxelles!"

Au-delà du trumpisme, cette rencontre madrilène - qui a été légèrement perturbée par l'entrée d'une Femen dans le hall de l'hôtel - doit servir de "démonstration de force" à Patriotes pour l'Europe, qui souhaite insister sur sa "centralité dans la compétition" au sein de l'extrême droite, souligne Steven Forti.

Troisième force du Parlement européen

Avec 86 députés - dont 30 issus du RN - sur un total de 720, ce groupe est la troisième force au Parlement européen depuis les élections européennes de juin 2024.

Mais il se trouve en concurrence à Bruxelles et Strasbourg avec deux autres groupes d'extrême droite, les Conservateurs et réformistes européens (80 élus), menés par le parti de Giorgia Meloni, et l'Europe des nations souveraines (26 élus), qui compte parmi ses membres l'AfD.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Liban: un nouveau gouvernement a été formé

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Le premier ministre Nawaf Salam a formé un nouveau gouvernement. (archives) (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban après plusieurs semaines de difficiles tractations, a annoncé la présidence de la République. L'ONU a salué "un nouveau chapitre plus radieux pour le Liban".

"Le président (Joseph) Aoun a signé un décret acceptant la démission du gouvernement du Premier ministre (par intérim) Najib Mikati (...) et un autre sur la formation d'un gouvernement de 24 ministres" dirigé par M. Salam, a déclaré la présidence dans un communiqué.

Après plus de deux ans de gouvernance intérimaire, l'affaiblissement du mouvement pro-iranien Hezbollah lors de sa guerre avec Israël a permis à l'ancien chef de l'armée Joseph Aoun, considéré comme le candidat préféré de Washington, d'être élu président et d'approuver Nawaf Salam comme Premier ministre.

Le Premier ministre libanais a déclaré samedi que son nouveau cabinet s'efforcerait d'être un "gouvernement de réforme", s'engageant à "rétablir la confiance" avec la communauté internationale après une guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement pro-iranien Hezbollah.

"J'espère que ce sera un gouvernement de réforme et de salut", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration télévisée quelques instants après la formation de son cabinet, ajoutant qu'il s'efforcerait de "rétablir la confiance entre les citoyens et l'Etat, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale".

Le gouvernement est confronté à la tâche ardue de mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour débloquer des milliards de dollars auprès des donateurs internationaux dans un contexte de forte crise économique au Liban, de superviser un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah et de reconstruire un pays marqué par la guerre.

Il devra également revoir les accords, notamment avec le Fonds monétaire international, et préparer les élections législatives prévues pour l'année prochaine.

L'ONU a salué samedi la formation de ce nouveau gouvernement, qui "annonce un nouveau chapitre plus radieux pour le Liban", a déclaré le bureau de la représentante des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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