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La Turquie d'Erdogan à un "tournant" au lendemain des municipales

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Champion de l'opposition depuis sa victoire à Istanbul il y a cinq ans au terme d'une âpre élection, le maire CHP de la mégapole turque Ekrem Imamoglu, très populaire dans tout le pays, se retrouve propulsé dans la course à la présidentielle de 2028. (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

La Turquie, dominée depuis plus de deux décennies par le président Recep Tayyip Erdogan et son parti, s'est réveillée lundi à un "tournant" de l'aveu même du chef de l'Etat. Cela après une victoire historique de l'opposition aux élections municipales.

Les résultats, quasi définitifs, donnent le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale formation de l'opposition, large vainqueur du scrutin jusque dans des provinces d'Anatolie tenues jusqu'alors par le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) de M Erdogan.

Istanbul, Ankara, Izmir, Adana, Antalya... le CHP, qui avait été sonné par la défaite de son candidat à la présidentielle de mai 2023, a fait carton plein dans les plus grandes villes du pays dont Bursa, vue comme un fief conservateur, ainsi que dans plusieurs autres provinces d'Anatolie considérées comme acquises au pouvoir.

Pire débâcle pour Erdogan

Pour les observateurs, il s'agit de la pire débâcle électorale du président Erdogan depuis l'arrivée au pouvoir de son parti en 2002. Dans la nuit de dimanche à lundi, tandis que le dépouillement des urnes se poursuivait, le président a reconnu un "tournant", promettant de "respecter la décision de la nation".

Les quotidiens très pro gouvernementaux Hürriyet et Yeni Safah titrent lundi sur le "message" que les Turcs, confrontés à une sévère crise économique, ont voulu envoyer au gouvernement.

L'éditorialiste d'Hürriyet, Abdulkadir Selvi, réputé proche du pouvoir, reconnaît qu'"un vent nouveau souffle" sur la Turquie "qui ne peut s'expliquer que par l'économie". M. Erdogan, réélu l'an dernier, fait face selon lui à "une nouvelle équation politique".

"Révolution dans les urnes"

"Révolution dans les urnes", titre de son côté Sözcü, un quotidien nationaliste laïque hostile au chef de l'Etat, tandis que le grand journal d'opposition Cumhuriyet salue, en lettres blanches et sur fond rouge - les couleurs du drapeau turc - une "victoire historique".

Anticipée à Ankara et Istanbul, les capitales politique et économique que le pouvoir avait perdues en 2019, la victoire de l'opposition a pris de court les observateurs par son ampleur, considérée comme inédite depuis 1977 et qui redessine la géographie électorale du pays.

Présidentielle de 2028

Le maire CHP d'Ankara, Mansur Yavas, réélu avec 30 points d'avance sur son rival de l'AKP après dépouillement de la quasi totalité des urnes, sort lui aussi extrêmement renforcé de cette élection.

"Course entre Imamoglu et Yavas"

"Nous allons assister à une course entre Imamoglu et Yavas" dans l'optique de la présidentielle de 2028, estime le chroniqueur d'Hürriyet Abdulkadir Selvi.

Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2003, d'abord comme Premier ministre puis, depuis 2014, en tant que président, a affirmé début mars que ses élections municipales étaient "les dernières" organisées sous son autorité, laissant entrevoir une possible retraite politique.

Dans la nuit de dimanche à lundi, devant des partisans abattus, le chef de l'Etat, âgé de 70 ans, a appelé à "ne pas gaspiller" les quatre années restantes d'ici-là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Destitution de Macron: procédure jugée recevable

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La procédure de destitution du président français Emmanuel Macron, jugée recevable mardi par le bureau de l'Assemblée, a très peu de chances d'aboutir. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/BENOIT TESSIER / POOL)

La procédure de destitution d'Emmanuel Macron, portée par La France insoumise, a été jugée recevable mardi par le bureau de l'Assemblée. Ce dernier l'a renvoyé devant la commission des Lois, selon des sources parlementaires.

La plus haute instance exécutive de la chambre basse a donc validé la première étape de cette procédure, par 12 voix contre 10, selon le chef du groupe Union des droites pour la République Eric Ciotti.

La gauche a fait le plein de ses voix pour donner ce feu vert au texte signé par l'ensemble des députés Insoumis, et une poignée d'élus écologistes et communistes.

La cheffe du groupe LFI Mathilde Panot s'est aussitôt félicitée sur X de cet "événement inédit dans l'histoire de la Ve République", donnant "rendez-vous prochainement en commission des Lois pour en débattre".

La démarche a cependant très peu de chances d'aboutir, la gauche étant minoritaire en commission, comme dans l'hémicycle, où la destitution doit être approuvée par deux tiers des parlementaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le commissaire européen Maros Sefcovic conserve le dossier suisse

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Le commissaire Maros Sefcovic restera responsable des relations entre la Suisse et la Commission européenne, indique la lettre de mission de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, publiée mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Meta interdit les médias d'Etat russes pour "ingérence"

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Le mastodonte californien des réseaux sociaux s'aligne sur une batterie de mesures adoptées il y a peu par les autorités américaines à l'encontre de médias russes considéré trop proches du Kremlin. (archive) (© KEYSTONE/DPA/JENS BÜTTNER)

Le groupe américain Meta, qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé lundi interdire au principal groupe de médias d'Etat russe d'accéder à ses plateformes dans le monde entier, pour éviter toute "activité d'ingérence étrangère".

Cette interdiction intervient après que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a dénoncé vendredi les activités de déstabilisation du groupe russe Rossia Segodnia, auquel appartient RT, devenu selon lui une véritable "branche" du renseignement russe dans le monde.

"Après une réflexion approfondie, nous avons élargi notre action contre les médias d'Etat russes", a déclaré Meta en réponse à une demande de l'AFP.

"Rossia Segodnia, RT et d'autres entités apparentées sont désormais bannies de nos applications dans le monde entier en raison de leurs activités d'ingérence étrangère", a affirmé la société américaine.

Il y a une dizaine de jours, les autorités américaines avaient dévoilé une batterie de mesures visant notamment le groupe de médias russe, dont des poursuites pénales et des sanctions, pour répondre à des tentatives d'ingérence dans les élections aux Etats-Unis, qu'elles imputent à la Russie.

Le département d'Etat avait alors imposé des restrictions de visa à l'encontre de Rossia Segodnia et ses filiales.

Campagnes de déstabilisation

"Ces médias soutenus par le Kremlin ne jouent pas seulement un rôle d'influence clandestine pour saper la démocratie aux Etats-Unis, mais aussi pour s'immiscer dans les affaires souveraines de pays du monde entier", a déclaré M. Blinken vendredi, citant des campagnes de déstabilisation en Moldavie, Argentine, France, Allemagne ou encore en Afrique.

Aux Etats-Unis, RT a notamment financé une société de création de contenu en ligne, implantée au Tennessee, qui a publié depuis fin 2023 près de 2.000 vidéos, visionnées plus de 16 millions de fois sur YouTube, selon un acte d'accusation du parquet américain publié début septembre.

"RT a mené des campagnes d'influence malveillantes dans des pays opposés à ses politiques, y compris les États-Unis, dans le but de semer la discorde au niveau national et d'affaiblir ainsi l'opposition aux objectifs du gouvernement russe", affirment les procureurs.

La Russie est la plus grande source d'opérations d'influence secrètes détectée par Meta sur sa plateforme depuis 2017, ses campagnes s'étant intensifiées après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon les rapports sur les menaces publiés régulièrement par le géant des médias sociaux.

Le média public russe RT, lancé en 2005, est considéré par les Occidentaux comme un pur organe de propagande en faveur du Kremlin. Son site web et ses chaînes de télévision diffusent en plusieurs langues, dont l'anglais, l'espagnol, le français, l'allemand et l'arabe.

Liens avec les renseignements

Les capacités de RT ont été étendues au début de l'année dernière, avec de nouvelles "capacités opérationnelles cyber et des liens avec les services de renseignement russes", a indiqué le département d'État américain dans un communiqué récent. "Cette entité s'est principalement concentrée sur des opérations d'influence et de renseignement dans le monde entier", selon cette source.

Selon Washington, RT a également lancé un programme de financement participatif en ligne en Russie "pour fournir un soutien et de l'équipement militaire (...) aux unités militaires russes en Ukraine", y compris venant de Chine.

Le département d'État a indiqué qu'il déployait des efforts diplomatiques pour informer les gouvernements du monde entier de l'utilisation de RT par la Russie pour mener des activités secrètes et les encourager à prendre des mesures pour limiter "la capacité de la Russie à s'ingérer dans des élections étrangères et à se procurer des armes pour sa guerre contre l'Ukraine".

Facebook et Instagram sont bloqués en Russie depuis 2022, à la suite d'une décision d'un tribunal qui avait qualifié Meta d'"extrémiste", dans le cadre de la campagne menée par le Kremlin contre les géants occidentaux des médias sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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UE: von der Leyen dévoile sa nouvelle équipe, dans la douleur

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Le futur exécutif européen compte à ce stade 11 femmes pour 16 hommes, soit 40%, un chiffre en deçà de la parité promise. La présidente de la Commission a souligné un rééquilibrage dans la dernière ligne droite, mais il "reste encore du travail à accomplir", a convenu la dirigeante allemande. (© KEYSTONE/AP/Jean-Francois Badias)

Après des semaines de tractations souvent poussives, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dévoilé mardi sa nouvelle équipe de commissaires. Celle-ci est centrée sur la compétitivité de l'Europe.

Sujet inflammable, l'Italien Raffaele Fitto, membre du gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni, a obtenu un titre de vice-président au sein du nouvel exécutif européen.

L'Italie "retrouve son rôle central" dans l'Union, a immédiatement réagi la dirigeante italienne, évoquant cette nomination contre laquelle la gauche et le centre au Parlement européen avaient multiplié les mises en gard

Dans les semaines qui viennent, les commissaires putatifs devront encore passer le cap toujours délicat des auditions au Parlement et d'un vote des eurodéputés pour être officiellement nommés.

A Strasbourg, en marge de la session plénière du Parlement, Mme von der Leyen a présenté sa distribution de commissaires - un par Etat membre.

40% de femmes: "encore du travail"

Le futur exécutif européen compte à ce stade 11 femmes pour 16 hommes, soit 40%, un chiffre en deçà de la parité promise. La présidente de la Commission a souligné un rééquilibrage dans la dernière ligne droite, mais il "reste encore du travail à accomplir", a convenu la dirigeante allemande, après plusieurs semaines de polémique sur le sujet.

Pour tenter de répondre aux critiques, quatre des six vice-présidences de la Commission sont attribuées à des femmes, notamment à la socialiste espagnole Teresa Ribera. Cette spécialiste du climat, ministre de Pedro Sanchez, hérite d'un large portefeuille dédié à la Transition écologique. Elle pourrait jouer un des premiers rôles dans la nouvelle équipe bruxelloise.

Le Lituanien Andrius Kubilius a été quant à lui nommé commissaire à la Défense et à l'Espace, nouveau poste créé par Ursula von der Leyen, pour faire face à la menace russe et la guerre en Ukraine.

Négociations douloureuses

En coulisses, les négociations pour les postes ont été douloureuses, jusqu'à la dernière minute.

Lundi, c'est l'influent commissaire sortant français Thierry Breton qui a démissionné avec fracas, victime de ses relations exécrables avec Mme von der Leyen. Pour le remplacer, Emmanuel Macron a proposé un proche, Stéphane Séjourné, discret ministre démissionnaire des Affaires étrangères. Il obtient une vice-présidence exécutive et un important portefeuille dédié à la prospérité et la stratégie industrielle.

Economie "compétitive, circulaire et décarbonée"

L'Union européenne entend afficher ses priorités dans une période cruciale sur le plan géopolitique, avec la guerre en Ukraine, la campagne présidentielle américaine et la concurrence économique de la Chine.

Mme von der Leyen a insisté sur l'économie "compétivitive, circulaire et décarbonée", dans le sillage du récent rapport de Mario Draghi sur les difficultés économiques de l'Union. Elle a mentionné trois piliers pour les cinq ans à venir la "prospérité, la sécurité et la démocratie",

Trois mois après des élections européennes marquées par la poussée de l'extrême droite, la gauche et les ONG redoutent que la réorientation de la Commission vers les enjeux économiques se fasse au détriment des ambitions climatiques du précédent mandat.

Parlement différent de 2019

"Nous devons continuer à relever ce défi de la lutte contre le réchauffement climatique", mais "toujours dans le contexte de la compétitivité", a répondu Mme von der Leyen.

"Ce n'est pas que l'ambition diminue, c'est une phase de mise en oeuvre", assure aussi une source au sein de la commission. Mais avec moins d'élus verts et une extrême droite plus nombreuse, le "Parlement est très différent de celui de 2019", il faudra voir "quelle influence ça va avoir sur le sujet".

Auditions devant les eurodéputés

Après cette présentation de l'équipe d'Ursula von der Leyen, les commissaires putatifs devront passer des auditions devant les eurodéputés et se soumettre à un vote d'approbation, un bras de fer institutionnel avec le Parlement qui veut souvent marquer son territoire en retoquant certains candidats.

"C'est comme si tu passais un examen", pour se préparer, le commissaire doit réviser le "briefing book", une "bible" sur l'action de la commission précédente et quels sont les objectifs, raconte une proche d'un sortant.

Plusieurs députés aimeraient faire tomber le candidat hongrois, accusé d'être peu à l'écoute du Parlement européen et trop proche des positions du Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

Dans le cadre de la présidence hongroise de l'UE, M. Orban devait s'exprimer à Strasbourg mercredi, mais a annulé sa venue en raison de la tempête Boris touchant l'Europe centrale.

Flou sur le calendrier

Si elle a exprimé le souhait que la nouvelle commission puisse être opérationnelle "dès que possible", Ursula von der Leyen est restée évasive sur le calendrier. L'organisation des auditions au Parlement et leurs rebondissements augurent d'une possible mise en place de la nouvelle équipe début décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Viols en série en France: l'accusé reconnaît être "un violeur"

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Après avoir stoïquement écouté son ex-mari, Gisèle Pelicot est brièvement venue à la barre mardi. "Pas une seule seconde je ne pouvais douter de cet homme" en qui "j'avais toute confiance", a-t-elle expliqué. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Lewis Joly)

"Je suis un violeur", a reconnu mardi Dominique Pelicot, accusé comme 50 hommes, dans le procès des viols en série de Mazan dans le sud de la France. Le principal accusé a déclaré que son ex-femme "ne méritait pas" ce qu'elle avait subi pendant dix ans.

"Je suis un violeur comme ceux qui sont dans cette salle. Ils savaient tous, ils ne peuvent pas dire le contraire", a assuré Dominique Pelicot, en parlant des coaccusés du procès, dont certains ont émis un petit bruit de désapprobation dans la salle d'audience.

C'est la première fois que le principal accusé s'exprime depuis le début de ce procès emblématique des violences sexuelles et de la soumission chimique, débuté le 2 septembre devant la cour criminelle de Vaucluse à Avignon et prévu pour se tenir jusqu'au 20 décembre.

Abus sexuels dans son enfance

Absent depuis une semaine pour raison de santé, il est réapparu pour la première fois ce mardi avec un protocole allégé, exigé par des médecins, et notamment avec une chaise à sa disposition et des pauses régulières.

Invité en début d'audience à évoquer son parcours de vie, Dominique Pelicot est d'abord revenu sur deux agressions sexuelles qu'il dit avoir subies pendant sa jeunesse: un viol par un infirmier lors d'une hospitalisation à l'âge de neuf ans, puis sur un chantier quand il était apprenti à l'âge de 14 ans. Dans cette deuxième affaire, il dit avoir été forcé à participer au viol collectif d'une jeune femme handicapée.

"J'avais toujours ces traumatismes derrière moi", a-t-il expliqué, la voix tremblante et en pleurs. "De ma jeunesse, je ne retiens que des chocs et traumatismes. En 1971, il y a eu cette belle rencontre (avec Gisèle). C'était trop lourd à porter", a-t-il expliqué d'un voix lente et proche des sanglots. "On ne nait pas comme ça, on le devient", a-t-il ajouté.

"Pardon"

"J'ai tenu 40 ans, j'étais très heureux avec elle, c'était le contraire de ma mère, elle était totalement insoumise. J'avais trois enfants, que je n'ai jamais touchés. Elle ne méritait pas ça, je le reconnais", a-t-il ajouté face à son ex-épouse, assise sur le banc des parties civiles.

"Je suis coupable de ce que j'ai fait. Je prie ma femme, mes enfants, mes petits-enfants, madame M. (violée par son mari selon le même procédé et en présence de Dominique Pelicot, ndlr), de bien vouloir accepter mes excuses. Je demande pardon, même si ce n'est pas acceptable", a-t-il plaidé.

"J'avais toute confiance"

Selon l'enquête, des photos de sa fille et de ses deux-belles filles, pour certaines nues et prises à leur insu, ont été retrouvées dans son ordinateur.

Dominique Pelicot, qui documentait tous les viols dans des dossiers classés sur son ordinateur, a reconnu les faits, commis entre 2011 et 2020, mais il ne s'était encore jamais expliqué en détail depuis l'ouverture du procès.

Son ex-épouse, Gisèle Pelicot est restée stoïque tout le long de sa prise de parole avant d'elle-même se rendre à la barre pour brièvement témoigner. "Pas une seule seconde je ne pouvais douter de cet homme" en qui "j'avais toute confiance", a-t-elle expliqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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