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Trump coupable des 34 chefs d'accusation à son procès à New York

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Donald Trump a dénoncé un procès "truqué", une "honte" à la sortie de la salle d'audience à New York. (© KEYSTONE/AP/Steven Hirsch)

Donald Trump a été reconnu coupable jeudi de l'ensemble des chefs d'accusation à son procès pénal à New York pour des paiements dissimulés à une vedette de films pornographiques. C'est la première fois qu'un ex-président américain est condamné par la justice pénale.

Ce verdict n'empêche pas le milliardaire républicain de 77 ans d'être candidat à la présidentielle de novembre, face au président démocrate sortant Joe Biden, même en cas de condamnation à une peine de prison.

Donald Trump est resté stoïque, les épaules basses, dans la salle d'audience après la lecture du verdict, selon un journaliste de l'AFP. A la sortie de l'audience, il a immédiatement dénoncé un procès "truqué", une "honte", assurant que le "vrai verdict" tomberait le 5 novembre, jour de l'élection présidentielle.

Le chef républicain de la chambre des représentants, Mike Johnson, a condamné "un jour de honte dans l'histoire américaine". "Nul n'est au-dessus des lois", a réagi un porte-parole de la campagne de Joe Biden.

Dans le parc devant le palais de justice, des manifestants anti-Trump se sont congratulés lorsqu'ils ont appris le verdict.

Peine connue le 11 juillet

Après deux jours de délibérations, les douze jurés ont déclaré à l'unanimité Donald Trump coupable de l'ensemble des 34 délits de falsifications de documents comptables, destinées à cacher un paiement de 130'000 dollars à l'actrice Stormy Daniels pour éviter un scandale sexuel à la toute fin de sa campagne présidentielle de 2016.

"Vous avez accordé à cette affaire l'attention qu'elle méritait", a dit aux jurés, le juge Juan Merchan, que Donald Trump a traité de "corrompu" hors du tribunal pendant tout le procès. La peine sera prononcée le 11 juillet. En attendant, le milliardaire reste libre. L'un de ses avocats, Todd Blanche, a annoncé sur CNN un "appel dès que possible", au plus tôt après le 11 juillet.

En théorie, Donald Trump encourt jusqu'à quatre ans de prison ferme, possiblement assortis d'une amende. Mais le juge peut aussi prononcer une peine de prison avec sursis probatoire, voire des travaux d'intérêt général.

Le verdict tombe en pleine campagne présidentielle, alors que se profilent le premier débat entre Donald Trump et Joe Biden le 27 juin et la convention républicaine à Milwaukee (15-18 juillet), où le milliardaire recevra officiellement l'investiture de son parti.

Conséquences difficiles à prédire

A cinq mois de l'élection, les conséquences de cette décision sur le scrutin sont difficiles à prédire, d'autant que le magnat républicain devrait faire appel. "Cela ne va probablement pas faire bouger beaucoup de votes", a prédit un politologue de l'université chrétienne du Texas, Keith Gaddie.

Depuis 2023, les inculpations de M. Trump dans quatre affaires pénales distinctes et ses trois condamnations au civil, des ennuis judiciaires qu'il qualifie de "chasse aux sorcières" orchestrée par l'establishment démocrate, ne l'ont pas empêché de remporter haut la main la primaire de son parti. Mais d'après plusieurs sondages, une partie des électeurs favorables à Donald Trump pourraient désormais renoncer à voter pour lui,

Privé de campagne sur le terrain, Donald Trump s'est quand même servi de son procès pour capter l'attention médiatique, prenant la parole plusieurs fois par jour en dehors de la salle d'audience, flanqué de ses enfants ou d'élus républicains venus le soutenir. Mais il a renoncé à témoigner durant son procès.

Pendant six semaines, les jurés ont plongé dans les coulisses de la campagne présidentielle de 2016, finalement victorieuse mais où la peur d'un scandale sexuel semblait omniprésente dans le camp Trump.

Scandale sexuel

Stormy Daniels avait reçu, à quelques jours du scrutin, 130'000 dollars pour se taire sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006, quand il était encore un magnat de l'immobilier et du divertissement et qu'il était déjà marié à son épouse Melania.

Le témoignage de l'ex-actrice a été un des points d'orgue des débats. Elle a notamment raconté en détail cette relation sexuelle, selon elle consentie, mais où le "rapport de forces" était "déséquilibré". Donald Trump nie que cet épisode ait eu lieu.

Les 130'000 dollars avaient été versés à l'actrice par l'ancien avocat et homme de confiance du milliardaire, Michael Cohen, devenu depuis lors son ennemi juré.

Quand ce dernier s'était fait rembourser en 2017, par plusieurs chèques signés de Donald Trump, alors à la Maison-Blanche, les dépenses avaient été maquillées en "frais juridiques" dans les comptes de la Trump Organization.

Pour les procureurs, derrière ces falsifications comptables, "le coeur de [l']affaire, [était] un complot et une dissimulation" pour gagner l'élection contre Hillary Clinton en 2016.

La défense avait vainement balayé cette thèse, assurant que Donald Trump, devenu président, ne connaissait pas les détails de la paperasse quand il a rémunéré Michael Cohen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Typhon Yagi au Vietnam: le bilan porté à 63 morts et 40 disparus

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Les inondations et les éboulements de terrain au Vietnam, provoqués par la violente tempête, ont aussi blessé 752 personnes. (© KEYSTONE/EPA/VIETNAM NEWS AGENCY/TUAN ANH)

Le passage du typhon Yagi dans le Nord du Vietnam a tué 63 personnes et fait 40 disparus, a indiqué mardi le gouvernement vietnamien, révisant à la hausse un précédent bilan de 59 morts.

Les inondations et les glissements de terrain, provoqués par la violente tempête, ont aussi blessé 752 personnes, ont précisé les responsables en charge des catastrophes naturelles dans un rapport.

Yagi, qui a touché terre samedi matin vers Haïphong avant de s'affaiblir dimanche soir, est considéré par des météorologistes comme le plus puissant typhon ayant frappé le nord du pays au cours des trente dernières années.

La tempête a provoqué l'effondrement de ponts, endommagé des usines et arraché les toits de tôle de maisons, ainsi que de nombreux arbres, avec des rafales dépassant les 149 km/h. Mardi matin, le niveau de l'eau atteignait le toit de maisons à un étage, dans certaines zones des villes de Yen Bai et Thai Nguyen.

Dans la capitale Hanoï, des habitants ont été évacués en raison des inondations. "J'ai tout perdu, tout. J'ai dû me réfugier à l'étage pour sauver nos vies. Nous ne pouvions prendre aucun de nos meubles. Tout est submergé maintenant", a déclaré Phan Thi Tuyet, 50 ans, qui habite près du Fleuve rouge.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: la Défense civile fait état de 40 morts et 60 blessés

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L'armée israélienne affirme avoir visé un "centre de commandement" du Hamas au sud de Khan Younès (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La Défense civile de Gaza a fait état dans la nuit de lundi à mardi de la mort de 40 personnes dans une attaque israélienne sur la zone humanitaire d'Al-Mawasi à Khan Younès, Israël soulignant avoir visé un "centre de commandement" du Hamas.

Un avion de l'armée israélienne a "frappé d'importants terroristes du Hamas qui opéraient depuis un centre de commandement et de contrôle au sein de la zone humanitaire de Khan Younès", a indiqué l'armée israélienne. Un porte-parole de la Défense civile gazaouie a fait état auprès de l'AFP de "40 martyrs et 60 blessés".

Le Hamas a démenti mardi que certains de ses combattants se trouvaient dans la zone humanitaire de Khan Younès où Israël a dit avoir mené dans la nuit une frappe contre un "centre de commandement" de l'organisation islamiste.

"Les allégations de l'occupation (Israël, ndlr) sur la présence de combattants de la résistance est un mensonge éhonté", a indiqué le Hamas dans un communiqué sur la messagerie Telegram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Harris est arrivée à Philadelphie à la veille du débat avec Trump

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La Vice-présidente Kamala Harris a atterri hier en fin d'après-midi à Philadelphie, la ville de Pennsylvanie où la démocratie américaine a vu le jour. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Kamala Harris est arrivée lundi à Philadelphie, à la veille de son débat très attendu face à Donald Trump, dans une présidentielle que tous les sondages prédisent extrêmement serrée.

La vice-présidente a atterri en fin d'après-midi dans cette ville de Pennsylvanie où la démocratie américaine a vu le jour.

L'ancien président républicain s'y rendra lui mardi, vers 18h30 locales (00h30 Heure Suisse), quelques heures seulement avant la confrontation organisée dans cet Etat déterminant en vue du scrutin du 5 novembre.

Dans une interview enregistrée la semaine dernière et dont un extrait a été diffusé lundi sur X par son camp, Kamala Harris juge que devant les caméras son rival utilisera "ses vieilles recettes éculées. Il n'a aucune limite dans la bassesse et nous devons être préparés à ça."

La démocrate de 59 ans, qui s'attend à ce que Donald Trump "dise de nombreux mensonges", veut attaquer son adversaire comme un homme "qui se bat pour ses propres intérêts, pas pour les Américains."

Avant ce temps fort annoncé d'une campagne hors normes, complètement chamboulée par le retrait en juillet du président Joe Biden, le camp démocrate a aussi diffusé lundi une nouvelle vidéo compilant de violentes critiques d'anciens grands noms de l'administration de Donald Trump, dont l'ancien vice-président Mike Pence, afin de décrire le milliardaire de 78 ans comme un "danger" pour le pays.

Une version plus détaillée du programme de Kamala Harris, qui fait campagne sur une promesse de "nouveau chemin", mais qui jusqu'ici a seulement distillé quelques propositions concrètes, vient par ailleurs d'être mise en ligne.

L'ancien président républicain a lui multiplié les apparitions publiques pendant que sa rivale passait l'essentiel des trois derniers jours retranchée à Pittsburgh, en Pennsylvanie, avec son équipe de préparation, ne sortant que pour une promenade avec son époux Doug Emhoff ou des emplettes dans une épicerie.

Sondages fluctuants

Une épicerie "anti-Trump", a fustigé le candidat républicain lundi, qui dans une publication sur sa plateforme Truth Social, a une nouvelle fois qualifié son opposante de "marxiste".

Samedi, le républicain avait prévenu qu'une fois de retour à la Maison Blanche, il imposerait de "longues peines de prison" à tous ceux qui, selon lui, prévoient de "tricher" en novembre.

Donald Trump, qui est poursuivi pour avoir cherché à renverser les résultats de la dernière élection, ne s'est pas engagé à concéder une éventuelle défaite.

La Pennsylvanie, avec ses 19 voix au collège électoral, et cette tendance à basculer d'un camp à l'autre, est l'un des "swing states" les plus convoités. Donald Trump avait remporté l'Etat de peu en 2016 et l'avait perdu d'un rien en 2020.

Comme les deux précédentes présidentielles, celle de 2024 pourrait se jouer à quelques milliers de voix dans certains comtés stratégiques de six ou sept Etats pivots, en raison du mode de scrutin au suffrage universel indirect.

Pour les intentions de vote à l'échelle nationale, les sondages donnent l'avantage tantôt à la démocrate, qui a réussi à galvaniser son parti, mais qui doit encore se faire connaître d'une bonne partie de la population, tantôt au républicain, dont le socle électoral ne semble entamé ni par ses ennuis judiciaires ni par ses déclarations outrancières ou décousues.

Une enquête d'opinion rendue publique lundi par ABC crédite Kamala Harris de 50% des intentions de vote contre 46% pour son rival parmi les Américains inscrits sur les listes électorales et de 52% contre 46% parmi les électeurs qui prévoient de se rendre aux urnes.

Une étude publiée dimanche par le New York Times donne l'ancien président, visé par une tentative d'assassinat en juillet, en avance d'un point sur la vice-présidente (48% contre 47).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Allemagne va étendre les contrôles à l'ensemble de ses frontières

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"Nous continuons d'appliquer notre ligne dure contre l'immigration irrégulière", a déclaré la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser (archives). (© KEYSTONE/dpa/Jörg Carstensen)

L'Allemagne a annoncé lundi instaurer des contrôles à l'ensemble de ses frontières pour lutter contre l'immigration illégale, redevenue un sujet politique majeur pour le gouvernement d'Olaf Scholz face à la montée de l'extrême-droite.

"Nous continuons d'appliquer notre ligne dure contre l'immigration irrégulière", a déclaré la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser en évoquant ces nouvelles mesures.

Des contrôles avec la France, le Luxembourg, les Pays-bas, la Belgique et le Danemark vont être établis pendant six mois à partir du 16 septembre. Ils s'ajouteront aux contrôles déjà en place aux frontières avec la Pologne, la République tchèque, l'Autriche et la Suisse.

Berlin juge ces dispositions nécessaires pour "la protection de la sécurité intérieure contre les menaces actuelles du terrorisme islamiste et de la criminalité transfrontalière", deux semaines après l'attentat de Solingen revendiqué par le groupe Etat islamique.

La semaine dernière, une tentative d'attentat a visé le consulat général d'Israël à Munich menée par un Autrichien de 18 ans, connu pour avoir des sympathies islamistes.

L'UE avisée

Le ministère de l'Intérieur dit avoir informé les autorités de l'Union européenne, s'agissant de mesures exceptionnelles qui dérogent aux règles de libre circulation dans l'espace Schengen.

Ce durcissement pourrait toutefois tendre les relations entre l'Allemagne et ses voisins, surtout que la coalition au pouvoir a également déclaré lundi vouloir augmenter le nombre des migrants refoulés aux frontières allemandes.

L'Autriche a déjà prévenu qu'elle "n'accepterait pas les personnes refoulées d'Allemagne", selon des propos du ministre de l'Intérieur, Gerhard Karner au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

L'opposition conservatrice (CDU) presse depuis plusieurs jours le gouvernement de recourir plus largement à cette pratique extrêmement controversée consistant à renvoyer des demandeurs d'asile dans le pays de l'UE par lequel ils sont arrivés, sans leur permettre de déposer une demande d'asile en Allemagne.

Berlin dit avoir élaboré une solution juridique "conforme au droit européen" que Mme Faeser doit détailler mardi.

Capacités d'accueil aux limites

La politique d'asile et d'immigration est revenue au centre des débats en Allemagne avec la forte poussée du parti d'extrême-droite AfD qui a obtenu des résultats record à deux élections régionales, début septembre.

L'AfD a remporté le scrutin en Thuringe, où cette formation est devenue la première force politique au parlement régional.

Un nouveau parti de gauche, l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW), qui réclame un contrôle plus étroit des flux migratoires, a aussi effectué une percée spectaculaire pendant ces élections.

AfD et BSW devraient enregistrer une nouvelle poussée électorale à l'occasion d'un troisième scrutin qui se déroulera le 22 septembre dans le Brandebourg, la région autour de Berlin.

Le débat, déjà houleux, à propos de la politique d'asile a été alimenté par le triple meurtre perpétré fin août dans l'ouest de l'Allemagne, à Solingen, dont l'auteur présumé est un Syrien de 26 ans qui aurait dû être expulsé.

Dans la foulée de cette attaque, le gouvernement a annoncé la suppression des aides aux demandeurs d'asile entrés dans un autre Etat de l'UE avant d'aller en Allemagne.

Accélérer les expulsions

Berlin veut aussi accélérer l'expulsion de réfugiés ayant fait l'objet d'une condamnation pénale. L'Allemagne a ainsi procédé fin août au renvoi dans leur pays de 28 Afghans condamnés pour crimes, pour la première fois depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021.

Il y a un an, elle avait déjà renforcé ses contrôles aux frontières dans un contexte de forte hausse du nombre des demandes d'asile.

Le social-démocrate Olaf Scholz, qui gouverne avec les Verts et les libéraux, s'est targué dimanche d'avoir "réalisé le plus grand changement de ces dix ou vingt dernières années dans la gestion de l'immigration", revendiquant ce durcissement après la politique d'accueil incarnée par l'ex-chancelière conservatrice Angela Merkel.

Au cours de la crise migratoire de 2015-2016, la première économie européenne a accueilli plus d'un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens. Depuis l'invasion russe de février 2022 en Ukraine, l'Allemagne a pris en charge environ un million d'exilés ukrainiens ayant fui leur pays.

L'accueil des réfugiés met à l'épreuve de nombreuses collectivités. Berlin a invoqué lundi "les capacités limitées des communes en matière d'hébergement, d'éducation et d'intégration".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La princesse Kate a terminé son traitement de chimiothérapie

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La princesse Kate a subitement disparu du paysage médiatique après Noël 2023 (archives). (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

"Un soulagement": la princesse Kate a annoncé lundi avoir terminé son traitement de chimiothérapie dans un message publié sur les réseaux sociaux, six mois après avoir révélé qu'elle était atteinte d'un cancer.

"Je ne peux pas vous dire à quel point c'est un soulagement d'avoir finalement terminé mon traitement de chimiothérapie", dit la princesse de Galles, l'épouse de William, l'héritier du trône britannique.

"Les neuf derniers mois ont été incroyablement durs pour nous, en tant que famille", poursuit la princesse de 42 ans, dans ce message accompagné d'une vidéo dans laquelle elle apparaît entourée de son époux et de leurs trois enfants, George, Charlotte et Louis, se promenant et jouant dans la nature.

Cette vidéo, dans laquelle la princesse est habillée d'une robe légère, les cheveux au vent, a été tournée en août dans le Norfolk, dans l'est de l'Angleterre, où la famille a passé une partie de ses vacances.

"Mon chemin vers la guérison et le rétablissement complet est long et je dois continuer à prendre chaque jour comme il vient", prévient-elle. "J'ai cependant hâte de retourner au travail et d'entreprendre des activités publiques dans les mois à venir quand je le pourrai".

Kate, adorée des Britanniques et qui apparaissait presque tous les jours dans la presse, a subitement disparu du paysage médiatique après Noël 2023. Elle avait été hospitalisée en janvier. Toutes sortes de rumeurs étaient alors apparues sur les réseaux sociaux.

Et fin mars, elle avait annoncé elle-même, dans une vidéo qui avait ému, être atteinte d'un cancer, sans en préciser la nature. Un coup dur de plus pour la famille royale, puisque le roi Charles III avait peu avant lui aussi annoncé être atteint d'un cancer.

Longuement applaudie

Kate était pour la première fois réapparue en public le 15 juin à l'occasion de la parade d'anniversaire du souverain. Elle avait alors salué la foule depuis le balcon du palais de Buckingham, avec la famille royale.

L'épouse du prince William avait alors été chaleureusement acclamée par le public venu en nombre assister à la parade militaire "Trooping the Colour" ("Salut aux couleurs") organisée chaque mois de juin.

Sa dernière apparition publique remonte à début juillet à Wimbledon, où elle avait remis le trophée au vainqueur du tournoi de tennis, l'Espagnol Carlos Alcaraz. Là encore, elle avait été longuement applaudie.

Dans son message lundi, la princesse fait part de sa "reconnaissance" pour tout le soutien qu'elle a reçu. "La gentillesse, l'empathie et la compassion de chacun a été vraiment une leçon d'humilité", dit-elle.

Kate conclut avec une parole pour les personnes "qui poursuivent leur propre voyage contre le cancer". "Je reste avec vous, côte à côte, main dans la main. De l'obscurité peut naître la lumière, alors laissez cette lumière briller", dit-elle.

Charles III, 75 ans, a quant à lui repris au printemps ses engagements publics, après les avoir suspendus pendant plusieurs mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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